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27/05/2010

Papillote star internationale sur Wikio

wickie.jpgComme je fais des associations d'idées un peu capillo tractée parfois, "wikio" me fait penser au dessin animé Wickie le viking. J'ai la chanson dans la tête depuis ce week end, date où j'ai écrit le texte. C'est malin. Papillote le viking, donc, explore et conquiert wikio.

J’ai découvert que j’étais dans le classement wikio. Pourtant, à moins d’être atteinte de la maladie d’Alzheimer, mémé Papillote nulle en nouvelle technologie ne s’est pas inscrite sur ce site de référencement de blogs. (Qui a fait le coup ? que le coupable se dénonce !)

En constatant que, sur 360 000 blogs, je me classais millième, j’ai sabré le champagne. Pour moi ça signifiait que j’avais en fait 100 000 lecteurs par jour, que les professeurs de français donnaient mes textes à étudier en cours, qu’un éditeur planchait déjà sur la publication de mon livre en 200 000 exemplaires et 25 langues…

Mais en fait, wikio ne se base pas sur le nombre de lecteurs pour effectuer son classement. Il ne se fie pas non plus aux blogrolls (la liste de sites préférés que les blogueurs mettent en lien).
Non, wikio établit son classement avec les liens postés à l’intérieur des articles. Ce qui signifie qu’il suffit d’écrire «le blogueur Machin m’a demandé l’autre jour » pour que Machin progresse dans le classement.

Les gens se fient parfois à wikio en pensant qu’il est un gage de qualité, ou preuve que le blog est influent. Pourtant j’ai appris qu’un site 10 fois mieux classé que le mien avait en fait moins de lecteurs… à l’inverse, l’excellent Bon pour ton poil est trois fois moins bien classé que moi. Avec sa renommée internationale, ça m’étonnerait grandement que Raph ait moins de lecteurs… (Tiens, d’ailleurs, je viens de voir qu’il a publié un article au même moment sur wikio… son titre est bien plus drôle que le mien, j’aurai dû lui piquer en douce) wikio ne signifie donc pas grand-chose.

Je préfère compter sur le nombre de lecteurs ou de blogroll qui me référencent, même si je ne les connais pas tous car certains ne se sont pas manifestés. C’est toujours un honneur quand de nouveaux venus écrivent des commentaires, ou quand un blog me met en lien.
Les blogrolls sont la plupart du temps par ordre alphabétique. Les sites commençant pas la première lettre sont mieux placés que les « Zézette épouse X » ou autres blogs en x-y-z. C’est par leur classement en première ligne (de combat) que j’ai connu Anecdotes d’hier et d’aujourd’hui ou Antiblues par exemple.
J’ai pensé à ce problème en créant mon blog. J’ai failli le nommer « aventures inexistantes » pour augmenter mes chances, mais comme j’utilisais pour mes histoires quand j’étais ado l’expression « incroyables aventures » je ne voulais pas me trahir. J’ai donc pensé que la lettre « i » pour «incroyables aventures » me permettrait d’être encore bien positionnée.
Je n’avais pas imaginé que la grande majorité des blogs me classerait sous le nom de Papillote, donc que je me retrouverai en queue de classement.
Alors aujourd’hui, je vous déclare officiellement que je me rebaptise « Apillote » pour être mieux placée dans les blogrolls alphabétiques.
Quoi ? C’est très original, Apillote.

Suite demain (un jour j'écrirai des textes courts)

La chanson de Vic le viking me fait du coup penser à toutes les autres musiques de génériques. je vais réécouter mon Cd Gloubi Boulga, tiens. Faudrait que je reparle des dessins animés un jour (après Jayce et les conquérants de la lumière ici)

Vous connaissez Wickie ? Quel était votre générique de dessin animé préféré ?

25/05/2010

Bilan ciné avril

choc titans.jpgUn jour, je vous parlerai des films lors de leur sortie en salles, promis...

Le choc des titans de Louis Leterrier

Enfant, j’adorais le film original de Desmond Davis. Faire le remake de mon film préféré était un crime. Je n’espérais pas grand-chose du réalisateur des médiocres Danny le dog et Hulk 2, mais je ne pensais pas que Leterrier pourrait autant massacrer le scénario… Le choc des Titans raconte l’épopée de Persée, fils de Zeus. Dans le film original, les effets spéciaux étaient réalisés par le maître du genre Ray Harryhausen. Certes, aujourd’hui ils ont bien vieilli, mais pourquoi utiliser une technique si coûteuse si c’est pour la filmer aussi mal ? La mise en scène est tellement nulle, rapide, qu’on ne voit même pas les créatures. Le film est en 3D, mais on le remarque à peine. J’ai même ôté plusieurs fois mes lunettes pour vérifier si elles fonctionnaient !
Le film original était plus complexe, en évoquant de nombreux mythes qui disparaissent dans le remake (Cerbère n’apparaît plus à la porte des enfers par exemple). Surtout, le film de Davis était extrêmement poétique : la scène de l’enlèvement de la princesse pendant son sommeil m’envoûtait totalement. Ce passage préféré n’existe plus dans le remake, comme beaucoup d’histoires sous jacente : plus d’amour entre Persée et la princesse, donc on ne comprend pas pourquoi il tient tant à la sauver ! Bref, encore un film sans intérêt.

Green zone de Paul Greengrass

J’ai choisi ce film car il est réalisé par Paul Greengrass, l’auteur de Bloody Sunday, que j’avais beaucoup aimé à l’époque. Puis je me suis souvenue que le réalisateur était aussi responsable de la série des Jason Bourne (La mort dans la peau etc), films d’actions que j’ai trouvé sans intérêt. J’avais aussi oublié que Greengrass a la maladie de Parkinson, c'est-à-dire qu’il ne sait pas filmer sans bouger dans tous les sens. Surtout, dès les premières minutes du film, je me suis rendue compte que le sujet, les fausses armes de destructions massives en Irak, avait été analysé de nombreuses fois dans des documentaires et que je le connaissais donc déjà. C’était samedi soir, je m’étais levée très tôt le matin pour bosser… bref, je me suis endormie au bout de 20 minutes, puis à mon réveil en sursaut (dû à une explosion à l’écran) j’ai pensé que je serai bien mieux dans mon lit et je suis partie. Je ne peux donc pas vous dire si le film est bon ou pas… mais le fauteuil du ciné est confortable par contre.

Et vous, qu’avez-vous vu au cinéma ?

23/05/2010

La carrément méchante de la salle de sport (fin)

vilaine.jpgSuite et fin de mes stratagèmes de carrément méchante, jamais contente de la salle de sport :

A l’intrus n°9, un homme très maigre :
Moi : - "ici, c’est plus une salle pour filles. Pas un seul appareil de musculation avec des poids. Rien pour travailler les biceps, les pectoraux… Vous devriez plutôt aller à la salle trucmuche, c’est à une station de métro d’ici. Je passe souvent devant, et comme elle possède une grande baie vitrée, j’ai remarqué de nombreux appareils de musculation. En plus la salle est déserte.
Intrus n°9 : - Très bien en effet ! Vous connaissez le tarif ?
- Je n’ai pas retenu mais justement en ce moment j’ai vu une promotion affichée sur leur porte…
- Super ! Merci beaucoup, bon ben j’y cours alors !"

A l’intrus n°10, une femme qui me paraît particulièrement anxieuse et mal dans sa peau, je souligne le problème que pose l’absence de fenêtres (uniquement de petites lucarnes sous le plafond) :
Moi : "- On se sent particulièrement oppressée, sans fenêtres… on a un peu la sensation d’étouffer, on ne voit pas la lumière du jour… puis avec ce miroir, tout le monde s’observe…
Intruse n°10 : -brrr… vous avez parfaitement raison ! Ça ne donne pas envie du tout !"
Je n’ai pas rappelé que de toute façon, en ce moment et à Paris en général, le ciel est toujours gris et on ne voit pas le soleil.

Pour l’intrus n°11, l’hôtesse d’accueil a dû se douter de quelque chose (vu que tous les visiteurs refusent de rester), car cette fois elle accompagne la personne. Alors je rajoute une petite fourberie de Scapin. Je me dirige vers le vélo, tout en sachant pertinemment qu’il ne fonctionne pas. assise dessus, je m’exclame bien fort :
Moi : « -Ah zut ! J’ai oublié que lui aussi ne fonctionne pas !
Mon plan marche du tonnerre de Dieu :
Intrus n°11 : - Ah parce que y en a beaucoup des comme ça?
Moi (faisant semblant d’être extirpée de mes réflexions) : - Quoi ? euh… ah… oui… l’elliptique aussi… et le deuxième stepper… enfin, je crois… 
Intruse n°11 : - ah ben en effet ! (En s’adressant à l’hôtesse) dites donc, vous les réparer des fois, vos appareils ?
Heureusement, l’hôtesse s’en fiche complètement. Un client en moins, elle est payée pareil, et en plus ça lui fait moins de boulot.

Rassurez-vous, la salle ne fera pas faillite. Comme je ne peux pas y être en permanence pour décourager les nouveaux, une bonne trentaine s’est finalement incrustée. (Pas tous en même temps quand même)

Dont une bande de 4 étudiantes venant ensemble, qui piaillent très fort et surtout squattent tous les appareils intéressants.
Il me faut absolument un nouveau plan contre elles.

J’aurai pu expliquer que la salle n’étant pas surveillée, j’ai failli rester enfermée dedans (j’ai déjà tout raconté ici)
J’aurai pu inventer des détails encore plus rédhibitoires : «j'ai vu des gros pervers qui matent et draguent… je crois même qu’il y en a un qui rentre dans les douches pour filles… oui, personne ne surveille ! Il peut nous arriver n’importe quoi ! »
« Les appareils sont tellement mal entretenus, qu’une fois une femme s’est coincée le doigt dans une machine… le doigt gisait sur le sol dans une mare de sang, c’était pas joli-joli… attendez ! Ne partez pas ! Je ne vous ai pas raconté la fois où… »

Oui, j’aurai pu en rajouter des couches ou rentrer dans les détails, mais je me suis tenue à la vérité la plus apparente.
Je suis gentille, hein ?
Comment ça, non ?

Le "On connaît la chanson" d'aujourd'hui est encore très facile...

21/05/2010

La vilaine de la salle de sport (suite)

vilaine.jpgVoici enfin mes stratagèmes pour vider ma salle de sport :

La première fois qu’un intrus vient dans ma salle, le vétéran que je suis explique longuement le fonctionnement des appareils.
Pareil pour le deuxième importun, puis le troisième, puis le quatrième.
Au cinquième, des mesures s’imposent. Le sabotage doit avoir lieu.

Les novices trouvant peut-être que j’ai l’air sympa (ah ah), ils me sollicitent sans cesse. J’ai déjà dû mal à respirer convenablement en courant sur le tapis, alors si en plus il faut que je me lance dans de longues explications, je m’étouffe. Je ne peux pas non plus arrêter l’appareil, parce que ça me coupe dans mon élan et mon programme.

Au bout de la 20ème demande, je suis un peu excédée : « nan… mais arrêtez pfouh pfouh...de me demander tout le temps…pfouh pfouh
La pauvre femme se confond en excuses, alors je m’en veux. Je sors alors une explication :

Moi : - En fait, pfouh pfouh, je ne suis pas une pro, pfouh pfouh, je ne peux pas savoir quel type d’appareil vous convient pfouh pfouh pour faire travailler tel muscle ou mincir pfouh pfouh, à quelle puissance le régler, ça dépend de votre poids et de votre endurance…
(Je supprime les pfouh pfouh, vous aurez compris que je souffle entre chaque mot à cause de l’effort, hein) Il vaut mieux venir quand un professeur est présent, il vous explique ce qui est bon pour vous. Les horaires sont affichés ici, venez je vous montre.
Intrus n°5 : - Merci de prendre cette peine ! Vous êtes bien aimable ! De nos jours ils se font rares les gens aussi serviables…Vous avez raison, je reviendrai quand le prof sera là. »
Bien entendu, j’ai volontairement omis ce léger détail : les cours avec le prof sont deux fois plus cher…

Pour l’intrus n°6, je peaufine mon texte en rajoutant : « En plus, les gens ne savent pas utiliser les appareils et les cassent. Regardez par exemple, l’elliptique. Certains ont pédalé à l’envers car c’est beaucoup plus facile et ils ont cassé la courroie. Non, il vaut mieux venir quand un prof est disponible»
Je compte sur les appareils endommagés pour faire fuir les nouveaux. Alléchés par les publicités dans leur boîte, ils viennent en nombre. L’hôtesse d’accueil permet aux visiteurs d’observer la salle avant de prendre une décision et de s’inscrire. Malheureusement, elle ne les accompagne pas et les laisse seuls avec moi. Erreur fatale…

Moi : - Vous êtes nouvelle dans cette salle, vous voulez un renseignement ?
Intrus n°7 : - Oh merci c’est très gentil ! C’est bien ici ?
Moi : - C’’est pas mal mais… on ne compte que 5 appareils différents, deux de chaque, donc 10 en tout. Trois ne fonctionnent plus depuis plusieurs mois. Les deux vélos sont cassés depuis septembre, et toujours pas réparés !
Intrus n°7 : - Ah ouais ! C’est pas génial du tout ça ! Pourquoi vous restez ?
Moi : - Je me demande parfois... Peut-être que je vais finir mon abonnement de 10 places et aller voir ailleurs…
Intrus n°7 : - Moi aussi, et j’y vais tout de suite ! »
En fait je vais renouveler mon inscription, comme depuis deux ans.

Je continue l’exposé des nombreux défauts à tous les visiteurs :
A l’intrus n°8 : « Comme peu d’appareils sont disponibles, dès qu’il y a plus de quatre personnes, ça pose problème. Puis on se lasse vite de faire toujours les mêmes exercices… »
Je n’explique pas que l’habitude permet de lire ou de se concentrer sur ses pensées (j’imagine beaucoup de textes de blog pendant le sport)

Le pire c’est que je ne mens pas. Le seul avantage de cette salle mal équipée par rapport à toutes les autres, c’est qu’on ne paie pas à l’année mais à la séance. Comme je suis souvent absente pendant mon hibernation ou les vacances scolaires, je fais de sacrées économies. Bien entendu j’oublie de citer cette qualité aux nombreux visiteurs…

Tout ce que je raconte ici est vrai, et ce qui suit aussi. Et c’est encore bien vilain…

Suite demain

19/05/2010

Papillote la vilaine

vilaine.jpgComme promis, et comme l’attend Laurie, après le récit du sabotage pour empêcher de nouveaux voisins de s’installer, voici mes techniques pour dissuader les intrus d’utiliser ma salle de sport.
Pendant les longs mois d’hiver, elle était désertée. J’avais les appareils pour moi toute seule, je me suis vite habituée à ce luxe.

- Seule dans la salle de sport, personne pour me regarder.
Les machines sont alignées face à un immense miroir qui couvre tout le mur. On se regarde, en espérant bêtement mincir à vue d’œil, mais on observe aussi les autres, c’est fatal. On ne va pas courir sur le tapis les yeux fermés quand même, comme moi la semaine dernière :
« Regardez je suis polie, je ne vous observe pas en situation délicate, je n’ai absolument pas remarqué que, secouée par les soubresauts du tapis, votre énorme poitrine tente de s’échapper de votre t-shirt… cachez ce sein que je ne saurai voir ! Boum ! raah c’est malin, avec mon réflexe idiot de détourner vivement la tête, je viens de m’étaler comme une crêpe, tout ça par délicatesse » . 

Non, dans une salle de sport, on est forcé d’observer les autres. Laurie explique d’ailleurs qu’elle espionne ses comparses, la vilaine.
Même si j’essaie de rester dans mes pensées, je ne peux m’empêcher des regards furtifs et des réflexions. Et bien sûr, je compare mon corps de rêve à celui des autres filles. Elles ont toujours un petit défaut. (Sauf une fois, une mince, mais avec des gros seins et un cul rebondi, longues jambes, ventre plat, joli visage, dents parfaitement blanches et alignées, longs cheveux, peau bronzée, en plus elle courait hyper vite sans souffler ni suer, genre « le sport ne me demande aucun effort, pour moi c’est aussi naturel que de respirer, oui je sais je suis belle et je vous surpasse toutes, ha, ha » - peuh de toute façon elle devait sûrement être conne, non, quoi, ça va, je suis pas jalouse du tout, moi aussi je peux me faire pousser les jambes si je veux, aucun problème. Oui je sais je viens d’écrire une phrase de 10 lignes, mais mon venin est sorti tout seul.)

- Seule dans la salle de sport, je peux utiliser tous les appareils et dans l’ordre que je le souhaite. Je préfère commencer par le plus éprouvant, le tapis de course, puis continuer par les exercices plus simples. Si quelqu’un m’a piqué le tapis dès le début, je sais d’avance que je n’aurai pas le courage de courir après 20 minutes de rameur.

- Seule dans la salle de sport, je peux souffler comme un bœuf et même pester à haute voix pour m’encourager : «Plus que 5 minutes, allez ! PFOUH PFOUH (énorme souffle) raaaah mais c’est pas possible !!! PFOUH PFOUH, achevez moiiiiiaaaa… » (Oui, je parle au tapis de course et je le vouvoie, même si on se connaît depuis longtemps.)

Quand on est plusieurs dans la salle, les machines étant séparées de 20 cm à peine, il est toujours fort désagréable de sentir le souffle de son voisin. Dans ces cas là, je me retiens sans le savoir de respirer et comme m’a expliqué la cardiologue, je m’asphyxie bêtement et augmente dangereusement mon rythme cardiaque. (Incroyable révélation : quand on fait du sport, il faut respirer pour pas crever !)

Bref, j’étais très bien, toute seule dans ma salle de sport.
Puis, de nouvelles têtes ont commencé à débarquer, de plus en plus nombreuses.
Face à la faible affluence de la salle, le directeur avait mis des pubs dans les boîtes aux lettres du quartier.
Catastrophe ! Comment faire pour me débarrasser de tous ces intrus ?

Suite au prochain numéro...
Et je vous assure que tous mes vilains stratagèmes sont véridiques… (niark niark niark rigole la vilaine…)

17/05/2010

Bilan ciné avril : l'arnacoeur

arnacoeur.jpg Après Prête-moi ta main avec Alain Chabat♥ et Charlotte Gainsbourg, enfin un autre film prouvant que les Français sont capables d’écrire des comédies romantiques. Le scénario est original, bien ficelé et surtout on rit de bon cœur et on ne s’ennuie pas. La fin m’a quand même déçue (attention, ne pas lire les prochaines lignes si vous n’avez pas vu le film). Aucune personne censée ne plaquerait le mec idéal, gentil, intelligent, cultivé, doux, beau gosse et surtout compréhensif (« tu m’as trompé avec le garde du corps à la veille du mariage, je le sais, c’est pas grave, je te pardonne, tu es chamboulée par l’idée de te caser, c’est normal… »). Personne ne quitterait cet être exceptionnel pour un mec qu’on connaît à peine, dont on ne sait strictement rien et qui en plus est super laid. FIN DU SPOILER

romain duris.jpgJe ne comprends pas pourquoi Romain Duris a été choisi pour jouer les séducteurs. Ses affreuses dents, ses petits yeux plissés quand il sourit le rendent vraiment moche je trouve. D’ailleurs Vanessa Paradis le dit dans le film quand elle le regarde sourire niaisement : « vous avez vraiment l’air con ».
On m’a expliqué que beaucoup de femmes apprécient Duris car il a un côté artiste romantique, mais j’ai toujours pensé qu’au contraire l’acteur du Péril jeune tenait plutôt le rôle du loser à côté de la plaque… J’ai lu chez Chrys plus de 20 témoignages de femmes qui se pâment devant lui. A part ça, c’est un très bon acteur, hein, mais son physique… Bref, l’attrait pour Duris est un mystère que j’aimerais éclaircir.

Dans le film, j’ai donc mieux apprécié le futur mari, incarné par Andrew Lincoln, qui jouait déjà dans la série tristissime Afterlife (que j’adore). Quant à Vanessi Sparadrap comme dirait Antiblues, elle était si belle adolescente à l'époque de Joe le taxi ... là, avec ses joues creuses d'affamée, elle a quand même vachement perdu de sa superbe.

Voilà, de la vraie critique très constructive de cinéphile confirmée, pas du tout de l'opinion girlie, non ? 

Et vous, qu’avez-vous vu au cinéma ?

08/05/2010

Bilan ciné mars (je sais on est en mai)

the-ghost-writer.jpg

Encore en retard… Après les bilans de janvier et de février, j’ai zappé celui de mars, parce que je ne suis allée que deux fois au cinéma ce mois-ci. Tous mes autres potes cinéphiles (qui voient 15 films en moyenne par mois) m’ont hué. Je n’ai vu que six films en deux mois. Ils ne cassaient pas trois pattes à un canard.

Alice au pays des merveilles de Tim Burton
Curieusement, j’ai largement préféré le début réaliste, avant qu’Alice ne coure après le lapin et tombe dans le pays magique. Après, j’ai trouvé que le film n’a pas grand intérêt. Pas de dramatisation, histoire linéaire sans aucun suspense, bataille finale réglée en deux minutes chrono… même la 3 D est mal utilisée (j’ai mis dix minutes à reconnaître que les soldats étaient des cartes de jeu par exemple)

The ghost writer de Roman Polanski
Un écrivain (Ewan McGrégor) est embauché pour embellir les mémoires d’un ancien premier ministre Anglais (Pierce Brosnan). Il prend la succession d’un premier « nègre » mort dans des circonstances étranges. L’écrivain mène son enquête…
Un thriller politique classique, un peu lent, mais à la mise en scène élégante, installant une atmosphère étrange. L’histoire est un peu longue à se mettre en place mais le rebondissement final est intéressant. Les déboires politiques du premier ministre rappellent ceux de Tony Blair (accusé de suivre aveuglément les décisions politiques américaines). Sa traque par les médias, sa réclusion forcée dans sa demeure font écho à l’actualité de Polanski… (Même si le film a été tourné avant ses démêlés avec la justice). Un bon film, même s’il est loin d’être le meilleur de Polanski (il est moins percutant que Le pianiste, Rosemary’s baby, Tess et Le locataire par exemple…)

Mois d’avril demain
Et vous, qu’avez-vous vu au cinéma ?

05/05/2010

Confessions d'une non accro au shopping

shopping accro film.jpgJ’ai dû aller au centre commercial pour acheter de l'encre.
Vous savez que je n’aime pas faire les magasins. Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je me suis dit : «il commence à faire beau, je vais m’acheter une robe » Ce qui est un peu con, car j’en ai déjà une dizaine, autant de jupes, et je les mets rarement car il ne fait pas chaud au Pôle nord à Paris. Sinon l’été je suis souvent à la campagne, où je ne vais pas mettre de beaux habits, car « on dirait que ça me gêne de marcher dans la boue » avec.
L’autre problème, c’est qu’en matière de vêtements (seulement) je sais ce que je veux. Alors quand je fais du shopping, il me faut en moyenne quatre heures pour visiter TOUTES les boutiques pour être sûre de trouver la robe parfaite.
Je me débarrasse très vite des vendeuses. Elles me regardent comme une Martienne en constatant mon daltonisme et mes exigences.

Ce jour-là, j’en suis à mon trentième essai de robes splendides, mais qui m’arrivent au milieu des cuisses. Je considère qu’il faut avoir des jambes très minces pour se permettre de porter ça. Je suis donc déçue et un peu excédée. Malheureusement, une vendeuse passe par là et me lance son traditionnel « je peux vous aider ? »
La pauvre. J’ai répondu : « Je cherche une robe qui arrive sous les genoux et je n’en trouve pas une seule.
- Ah ben oui, c’est pas la mode.
- Mais j’ai les genoux cagneux moi, les robes courtes ne me vont pas.
- Il faut porter des leggings avec »

Les leggings, je me souviens de la première fois que j’en ai vus dans un magazine féminin, quelques années auparavant. L’article montrait une actrice à la mode qui portait ces caleçons. La journaliste écrivait en gros : « je sais, c’est moche, mais dans quelques temps ce sera le vêtement incontournable ». J’ai lu ce texte avec des copines, qui ont éclaté de rire comme moi.
Quelques années plus tard, à moins d’être au fin fond de la cambrousse, vous avez tous constatés qu’effectivement, les leggings ont envahi les placards. Ils sont moulants et se terminent sous les mollets. Ils conviennent  bien aux femmes grandes et minces, mais quand on n’a pas des jambes de sauterelles, c’est à dire comme environ 80 % de la gente féminine, je trouve qu’on paraît encore plus petite ou boudinée.
Je rétorque donc à la vendeuse que je trouve ces caleçons juste bons à faire toutouyoutou en salle de sport. Je fais mon show devant les six autres femmes qui essaient des robes ou attendent leur tour. Elles approuvent tous mes dires et la pauvre vendeuse ne sait pas comment s’en dépêtrer.
Très étonnée, elle me sort la phrase bateau : « pourtant c’est la mode »

Elle m’amène ensuite une robe turquoise. Comme j’ai le teint laiteux, je sais d’avance qu’elle ne m’ira pas, mais je l’essaie. Ma peau prend directement une couleur verdâtre.
Vendeuse : « alors, la robe vous va ?
Moi : - On dirait que je vais gerber. (Je me tourne vers les autres femmes qui acquiescent en rigolant)
Vendeuse : - Euh… je n’aurai pas dit ça comme ça, mais… c’est vrai…

Elle me conseille une robe noire, avec une grosse fleur au col.
Vendeuse : «  Alors, elle vous va ?
Moi : - Oui... parfaite pour... un enterrement. Elle fait ressortir ma pâleur.
Cliente n°2 : - Oui ! Elle est vraiment trop tristoune !
Cliente n°3 : - Elle fait vieillotte! On dirait les années 30 ! »

La vendeuse m’apporte une autre robe à la mode : très large et juste resserrée par un élastique au niveau des genoux.
Vendeuse : «  Alors, la robe vous va ?
Moi : - Ben… j’aurai mis un tonneau ça aurait fait pareil…
Toutes les femmes éclatent de rire :
Cliente n°4 : - C’est vrai ! en plus avec les volants sur le col et l’ourlet, on dirait un emballage de bonbon ! »
La pauvre vendeuse se décompose.

Elle me donne ensuite une autre robe très hype : moulante au niveau des seins, puis très évasée en forme de trapèze.
Vendeuse : « Alors, elle vous va ?
Moi : - Je ressemble à un parapluie ouvert …La robe convient si on veut cacher sa grossesse de quadruplés à son copain… »
Les clientes se roulent par terre et je suppose que la vendeuse rêve de m’étrangler avec le tissu.

Elle renonce enfin à me refiler ces trucs et consent à m’apporter ce que je réclame pourtant depuis le début : une robe rose saumon (comme je suis daltonienne je ne sais pas très bien définir) qui me donne un teint lumineux et presque bronzé (on a le droit de rêver). Elle est moulante au niveau des seins, en forme de cache-cœur, ce qui met bien la poitrine en valeur. Elle va jusqu’au genoux, où elle est légèrement évasée. Elle est près du corps mais un peu lâche: elle cache le ventre et comme elle est plutôt longue, j’air l’air d’être grande et très fine. La robe fait à la fois simple, classe et sexy.
Cliente n°2 : « Quelle classe ! Un vrai mannequin. (J’ai pourtant toujours l’air d’un mannequin, même en peignoir, évidemment)
Cliente n°5 : - Magnifique. Elle vous irait à ravir, mais elle est un peu grande »
Vendeuse, dépitée : - euh…oui, je suis désolée, on n’a plus de 36… J’ai pensé que le 38 irait quand même... ça dépend des coupes, et comme celle-ci est un peu cintrée… (la vendeuse essayait donc de me refiler en douce une robe pas à ma taille)
Moi : « Vous aurez bientôt un 36 ?
Vendeuse : - Ah ben non, c’est le dernier modèle. »

C’est plus la mode quoi.
Je suis repartie sans rien.
Vous comprenez mieux pourquoi je n’aime pas le shopping.

Quizz on connaît la chanson : une référence s'est glissée dans le texte, saurez-vous la retrouver et donner son auteur?

03/05/2010

Les voisins, mes futurs copains

boudin porte chats.jpgEn rentrant de ma semaine de vacances, arrivée sur le palier, j’ai tout de suite remarqué un changement chez les voisins.
Ils ont installé un paillasson. Avec, représentés dessus, deux chatons tout mignons.
Les voisins remontent dans mon estime. Les gens qui aiment les chats sont tout de suite plus sympas.

En rentrant le soir, mon frère me dit :
« T’as vu, les voisins ont les mêmes goûts ringards que toi !
- Ouais ! Je vais leur montrer mon boudin de porte d’entrée, il fera copain-copain avec leur paillasson ! »

Mon frère m’a offert un boudin de porte, vous savez, les longs trucs moches qu’on met sous les portes pour éviter les courants d’air. Il a donné celui en forme de souris à ma mère, et l’autre avec une ribambelle de chats à moi. (voir photo) Il m'a aussi offert un caddie de course avec des chats dessus, des assiettes, des bols...
Je trouve ça marrant. Ce n’est pas comme si j’exposais l’objet, qu’il était bien visible. Il est juste derrière la porte d’entrée, les visiteurs sont seulement obligés de marcher dessus en arrivant.... ils ne peuvent juste pas le louper, c’est tout. Ca donne le ton de l’appart quoi. On rigole trop chez Papillote.

En voyant le paillasson des voisins, j’ai aussi tout de suite pensé qu’ils avaient peut-être un vrai chat dans l’appartement. Si c’est le cas, j’espère bien qu’ils vont me proposer de garder leur chaton tout mignon pendant qu’ils partiront en vacances. En échange, pour me remercier, ils pourraient m’offrir des chocolats, ou tout simplement se calmer niveau bruit....

Ce soir, à 19 heures, l’heure où ils rentrent du travail, je vais me débrouiller pour ouvrir ma porte, prétexter sortir la poubelle par exemple. J’entamerai un brin de causette à base de paillasson, de boudin de porte, et de chats ...