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31/03/2020

Kedi, le royaume des chats

kedi.jpgEn ces temps de confinement, je vous invite à revoir ce documentaire, ode à la liberté. On suit le parcours de 7 chats qui vont où bon leur semble dans Istanbul, font ce qu'ils veulent, et sont vénérés comme il se doit par les personnes qui les côtoient.

Grizou le gentleman tape à la vitre d'un restaurant quand il a décidé que c'était l'heure de manger. Les serveurs s'empressent de lui ramener son plat préféré. Psychopathe, la "mégère pas apprivoisée du tout" défonce la tête de son partenaire dès qu'il s'approche d'une autre chatte et terrorise même les chiens du quartier.
Le film est aussi émouvant que drôle. On est touché de voir qu'un dépressif retrouve une raison de vivre et de la tendresse en nourrissant les êtres abandonnés comme lui, ou que des gens modestes dépensent leur maigre paie dans les soins vétérinaires.

Plus qu'un simple documentaire sur les félins et Istanbul, Kedi interroge la relation quasi mystique entre chats et humains, et dévoile en filigrane un art de vivre ensemble (ce que ne connaissent pas mes voisins qui font de la corde à sauter à faire trembler les murs et le sol). On se réjouit de voir des types bourrus donner le biberon à des petits chatons abandonnés et à leur contact, devenir plus tendres, plus tolérants, en somme, plus humains.
Kedi est aussi une ode à la liberté, avec ces hommes qui admirent l'indépendance de ces chats errants. Il n'est pas anodin qu'à plusieurs reprises, les bestioles soient filmées devant des graffitis "erdo-gone".  
Le royaume des rats n'aurait pas été aussi vendeur et attendrissant, forcément : "plongeons dans les égouts d'Istanbul à travers le portrait de Raclure, qui se délecte de déchets, de Ramassis, qui transporte la rage"... 

Kedi le royaume des chats de Ceyda Torun, à voir en lien.

 

30/09/2014

A la télé ce soir : Les Gremlins (pire que mes chats ?)

gizmo.jpgGizmo ce soir sur D8 ! je veux le même... Qu'il chante comme dans la fameuse scène, en lien ici...
Petite, j'aurais adoré avoir Gizmo comme compagnon de jeu, mais "mon chat adoré de la photo de profil", très possessif, n'aurait pas apprécié (elle s'est laissée mourir en voyant mon cochon d'inde, pensant qu'il la remplaçait après 14 d'exclusivité) (du coup mon frère a toujours nommé le cobaye "le tueur de chat") (un chat vaincu par une sorte de rat, quelle ironie, je devrais écrire une fable).

Autre inconvénient, il ne faut pas nourrir Gizmo après minuit. S'il gueule comme le font les chats pour obtenir à bouffer, je ne résisterais pas. Vous savez que Papillote, la chatte, fait 7 kilos car elle quémande de la nourriture à chaque personne qui passe, avec l'air du chat Potté, ou alors en brayant pendant des heures en nous collant les basques : on est obligé de céder. (voir la vidéo en lien : les chatons que mon frère a trouvés miaulent exactement ainsi (ça va, il a réussi à en donner deux, il ne lui en reste "plus que" quatre à nourrir...)

Il est également interdit de laver Gizmo, mais cette restriction est plus facile à suivre. Je ne me suis jamais risquée à laver mes chats, vu la tête dégoûtée qu'ils font quand leurs pattes touchent involontairement une flaque d'eau (à peu près celle que j'ai faite en m'apercevant que j'avais mis du sucre à la place du sel sur mon œuf au plat tout à l'heure)(Si vous voulez savoir "qu'est ce que c'est dégueulasse" comme dirait Jean Seberg vous pouvez essayer, mais je vous le déconseille).

Les mogwaï ne doivent pas non plus être exposés à la lumière, mais les chats dormant 18 heures par jour n'ont pas ce problème : ils préfèrent rester dans le linge fraîchement repassé et plié.
Finalement, je ne sais pas ce qui est le plus contraignant : les chats ou des Gremlins ?

Et vous, aimez-vous les Gremlins ? Avez-vous un chat qui hurle comme un fou pour avoir à manger ?

27/10/2011

A la télé ce soir : les Gremlins (pires que mes chats ?)

gizmo.jpgGizmo ! je voulais et veux toujours le même... Qu'il chante comme dans la fameuse scène, en lien ici...

Petite, j'aurais adoré avoir Gizmo comme compagnon de jeu, mais "mon chat adoré de la photo de profil", très possessif, n'aurait pas apprécié (elle s'est laissée mourir en voyant mon cochon d'inde, pensant qu'il la remplaçait après 14 d'exclusivité) (du coup mon frère a toujours nommé le cobaye" le tueur de chat") (un chat vaincu par une sorte de rat, quelle ironie, je devrais écrire une fable).

Autre inconvénient, il ne faut pas nourrir Gizmo après minuit. S'il gueule comme le font les chats pour obtenir à bouffer, je ne résisterais pas. Vous savez que Papillote, la chatte, fait 8 kilos car elle quémande de la nourriture à chaque personne qui passe, avec l'air du chat Potté, ou alors en brayant pendant des heures en nous collant les basques : on est obligé de céder. (voir la vidéo en lien : les chatons que mon frère a trouvés miaulent exactement ainsi (ça va, il a réussi à en donner deux, il ne lui en reste "plus que" quatre à nourrir...)

Il est également interdit de laver Gizmo, mais cette restriction est plus facile à suivre. Je ne me suis jamais risquée à laver mes chats, vu la tête  dégoutée qu'ils font quand leurs pattes touchent involontairement une flaque d'eau (à peu près celle que j'ai faite en m'apercevant que j'avais mis du sucre à la place du sel sur mon oeuf au plat tout à l'heure)(Si vous voulez savoir "qu'est ce que c'est dégueulasse" comme dirait Jean Seberg vous pouvez essayer, mais je vous le déconseille).

Les mogwaï ne doivent pas non plus être exposés à la lumière, mais les chats dormant 18 heures par jour n'ont pas ce problème : ils préfèrent rester sous la couette.

 Finalement, je ne sais pas ce qui est le plus contraignant : les chats ou des Gremlins ?

Et vous, aimez-vous les Gremlins ? Avez-vous un chat qui hurle comme un fou pour avoir à manger ?

26/06/2010

Les voisins, mes futurs copains (suite)

chat appart.jpgSouvenez vous… l’appart d’à côté s’est libéré. J’ai tenté de faire fuir les voisins potentiels. Malgré tout, un jeune couple s’est installé, mais j’ai pensé qu’il devait être sympa, puisque possédant un paillasson représentant des chats. Je comptais entamer les relations de bons voisinages en parlant de paillasson, justement.
Vous pensiez que je plaisantais ? Eh bien non…

Tous les soirs en rentrant, je voyais leur paillasson et la question cruciale me taraudait : « Ont-ils un chat ou non ? » L’occasion d’y répondre est enfin arrivée.
C’était le 31 mai (oui, ça date, mais vous savez que je suis longue à la détente). Je rentrais du sport, j’étais crevée, j’avais dormi 2 heures la nuit précédente. J’étais pourtant guillerette, car j’avais survécu à une nuit atroce et surmonté la fatigue.
Bref, j’avais plein d’excuses pour ce qui va suivre…

Je rentre dans le hall d’immeuble. Je vois enfin la voisine. Je ne lui ai jamais parlé mais je l’ai aperçue de loin. En temps normal, je l’aurais juste salué, mais là, j’ose l’aborder :
« Ah bonjour ! Vous êtes la nouvelle voisine, non ?
La fille est interloquée puisqu’elle ne m’a jamais vu de sa vie : « euh… oui… »

Sentant qu’elle n’est pas disposée à parler, j’aurai dû fuir tant qu’il en était encore temps.  Mais je déduis que c’est un peu con puisqu’elle va me suivre sur notre palier commun. Je reste donc pour lui tenir la porte. Sauf que, certainement décidée à me semer, la fille ouvre lentement sa boîte aux lettres et décortique son courrier. Un silence gêné s’installe. Elle, pensant sans doute « mais elle va pas se casser celle-là » et moi me sentant ridicule à faire bêtement le portier.
La fille passe enfin la porte, et je la suis dans l’escalier. Le silence est tellement long et pesant que j’ai l’impression de monter les 1665 marches de la tour Eiffel. (J’ai vérifié le nombre)

Arrivée devant son appart, la fille se tourne vers moi pour me dire au revoir. Elle ne sait pas que je suis sa voisine directe, et ne comprend donc pas pourquoi je m’arrête aussi. Je farfouille longuement dans mon sac pour prendre mes clés. Vu son air inquiet, la voisine semble croire que je cherche un flingue pour la braquer (au secours, une folle veut s’introduire chez moi !) Vous avez remarqué que, plus on est pressé ou stressé, plus les affaires ont tendance à se perdre au fond du sac ?

Je me décide à rompre ce silence ridicule. En général, quand je suis gênée, je m’enfonce encore plus en faisant de l’humour à deux francs ou en sortant des bulles.
Je trouve donc le moment fort opportun pour enfin aborder la question qui nous turlupine tous depuis deux mois :
Je montre le paillasson et demande : « vous avez un chat ?
La fille : - Hein ?
Moi : - euh… (petite voix de la gamine disant une connerie) Vous avez un chat ? Non parce que avec votre paillasson, je me disais…
La fille enlève ses écouteurs (je ne les avais pas remarqués) : - quoi ? Ah ! Si j’ai un chat ! Non, c’est trop petit ici.

Contente de trouver enfin un terrain d’entente, je pars pour une longue conversation :
Moi : - oui ! c’est quand même dommage…j’aimerais tellement avoir un  chat…
Fille : - j’en avais un, mais je l’ai laissé chez ma mère
Moi : oh, c’est triste, le pauvre…

chat où est charlie.jpgLa voisine me regarde curieusement, de biais... Je ne fais pas attention et continue sur ma lancée :
« J’ai gardé un chat pendant 15 jours, et c’est vrai qu’au bout d’un moment il essayait de s’enfuir… sinon, il grimpait sur toutes les étagères, on peut dire que ça lui faisait le double de surface, hihi ! »
Je montre un meuble du doigt pour illustrer mes propos.  (voir photo : un chat est caché dans cette image. Saurez-vous le retrouver ?)

La voisine me regarde toujours étrangement, l’air de ne pas comprendre. Elle n’a rien dû entendre puisqu’elle avait remis ses écouteurs.. elle les ôte encore, d’un air résigné mais poli,constatant que je suis décidée à lui tenir la jambe:
Moi : « c’était dur quand il a fallu rendre le chat… snif…on s’y attache vite ! »

La fille m’observe encore plus bizarrement, en reculant un peu, comme on regarde les fous ou les chiens dangereux (il faut soutenir leur regard sinon ils attaquent ! Puis on fuit lentement, à reculons, l’air de rien…)
Remarquant enfin que la voisine semble me trouver anormale, je suis gênée et termine la conversation abruptement :
« Euh… bon, ben voilà… bonsoir hein ! » et je referme la porte un peu vite peut-être…

Après cette première rencontre catastrophique, j’essaie de trouver des excuses :
« Non, mais quoi, c’est tout à fait normal de vouloir parler à ses voisins… C’est bien les Parisiens, ça, ils sont froids… je ne vois pas ce que j’ai fait de bizarre, parler de chats, ça rentrait naturellement dans la conversation… »
Tout en cogitant, je continue à renifler et essuyer les larmes qui coulent sur mon visage. Et là, ça fait tilt. Je me précipite vers le miroir.

J’ai la gueule d’une dépressive au bord du suicide : les yeux rouges et bouffis, de grosses larmes qui dégoulinent jusqu’au menton, le nez en patate et qui coule… J’y suis tellement habituée que je n’y fais plus attention : mon allergie au pollen. Je renifle, me mouche, sèche les pleurs sans m’en rendre compte.
Avec mon discours, la fille a dû croire que je chialais parce que je n’ai pas de chat.
Une heure après, on a sonné à la porte. Ca n’arrive jamais. (Je n’ai pas pu répondre, je dormais). Peut-être que c’était la voisine qui vérifiait si je n’avais pas ouvert le gaz pour faire sauter l’immeuble. Elle voulait peut-être me conseiller un bon psychiatre ou un antidépresseur.

La prochaine fois que je la croise, cette fois, je pars en courant pour me cacher.
Je crois que finalement, on ne sera pas copains avec les voisins.
Et vous, vos relations de voisinage ?
Vous avez trouvé Charlie le chat dans la photo ?
(en plus, le chat porte réellement ce nom ! J'ai joué à "où est Charlie" pendant 15 jours quand je l'ai gardé)

03/05/2010

Les voisins, mes futurs copains

boudin porte chats.jpgEn rentrant de ma semaine de vacances, arrivée sur le palier, j’ai tout de suite remarqué un changement chez les voisins.
Ils ont installé un paillasson. Avec, représentés dessus, deux chatons tout mignons.
Les voisins remontent dans mon estime. Les gens qui aiment les chats sont tout de suite plus sympas.

En rentrant le soir, mon frère me dit :
« T’as vu, les voisins ont les mêmes goûts ringards que toi !
- Ouais ! Je vais leur montrer mon boudin de porte d’entrée, il fera copain-copain avec leur paillasson ! »

Mon frère m’a offert un boudin de porte, vous savez, les longs trucs moches qu’on met sous les portes pour éviter les courants d’air. Il a donné celui en forme de souris à ma mère, et l’autre avec une ribambelle de chats à moi. (voir photo) Il m'a aussi offert un caddie de course avec des chats dessus, des assiettes, des bols...
Je trouve ça marrant. Ce n’est pas comme si j’exposais l’objet, qu’il était bien visible. Il est juste derrière la porte d’entrée, les visiteurs sont seulement obligés de marcher dessus en arrivant.... ils ne peuvent juste pas le louper, c’est tout. Ca donne le ton de l’appart quoi. On rigole trop chez Papillote.

En voyant le paillasson des voisins, j’ai aussi tout de suite pensé qu’ils avaient peut-être un vrai chat dans l’appartement. Si c’est le cas, j’espère bien qu’ils vont me proposer de garder leur chaton tout mignon pendant qu’ils partiront en vacances. En échange, pour me remercier, ils pourraient m’offrir des chocolats, ou tout simplement se calmer niveau bruit....

Ce soir, à 19 heures, l’heure où ils rentrent du travail, je vais me débrouiller pour ouvrir ma porte, prétexter sortir la poubelle par exemple. J’entamerai un brin de causette à base de paillasson, de boudin de porte, et de chats ...

29/03/2010

Papillote empoisonnée à la mort aux rats

poison.jpgEn arrivant au travail, mes pieds heurtent une petite boîte, placée sous mon bureau. Je me penche et lis ces informations fort accueillantes : "ATTENTION SOURICIDE. Ne pas toucher ou déplacer. En cas d’urgence appeler le centre anti-poison"

Ça va, j’ai compris le message. On veut me tuer ! Avec de la mort-aux-rats, moi, un chat !! Un comble, une insulte !!!
Puis je ne veux pas que Mickey ou Jerry agonisent sur mes pieds ! (Quoique… ils m’ont toujours énervée. Je préfère Picsou et Tom le chat)

Après, les collègues vont encore me reprocher d’empuantir la salle avec mon poisson, alors que ce sera le cadavre putréfié de la souris qui schlinguera.
On a une super ambiance au bureau.

J’ai mis le superbe film La poison en photo, car l’horrible mégère qui donne son nom au titre ressemble à s’y méprendre à une nouvelle collègue. Dans le film de Guitry, la poison verse de la mort aux rats dans le verre de son mari Michel Simon…

17/02/2010

Les chatons, c'est trop mignon

chaton ridicule.jpgHier pendant la pause déjeuner, j’étais enfin encore seule au bureau, à manger devant mon ordi.

En regardant les autres écrans encore allumés, je trouve qu’ils sont bien tristes, tous uniformément bleus.

Une heure après, mes collègues rentrent. Ils rallument leurs écrans d’ordinateur qui s’étaient éteints entre-temps. Ensemble, ils poussent une grande exclamation de surprise:
Fille n°1 : « Hiiii ! C’est trop marrant !
Fille n°2 : - Hiiii c’est trop mignon !
Garçon n°1 : - Aaaaaah mais c’est quoi cette horreur !
Garçon n°2 : - C’est affreux ! Ça vient d’où ? »

chaton-repos.jpgD’un geste, ils se retournent vers moi. Comme d’habitude (après le coup de l’âge du chef) j’ai le nez dans mon livre, l’air de rien.
En fond d’écran des ordinateurs, j’avais installé de magnifiques chatons en gros plans, bien kitsch.

Vous remarquez que les garçons n’ont aucun goût, car les chatons, c’est trop mignon.

18/03/2009

Chanson et transmission familiale

Quand je suis contente, je chante. Je transpose des moments joyeux en chansons. Les éléments qui me mettent en joie sont principalement le cinéma et les séries télé (Dexter en ce moment), la bouffe et les gentils n’animaux. Ca donne par exemple :
« Ce soir on mange de la choucroute- ouh ouh,
c’est tellement bon que je m’en shoote,
Même si les autres y s’en foutent
Moi je mange d’la choucroute, ouh ouh »


Observez les rimes suffisantes et suivies (choucroute, shoute). Notez les magnifiques arrangements avec les chœurs (ouh ouh, oh oh). Ajoutez à cela le format court, qui rappelle le haïku. Digne de Bashõ. Au moins. J’ai découvert que Agapi faisait pareil avec la ratte Mme Pouic Pouic, mais en version plus élaborée, avec guitare et plusieurs voix.

Moi je chante seule. Parfois, mon frère m’accompagne. C’est vrai qu’il est très jeune, donc encore puéril. Il n’a que 39 ans. C’est d’ailleurs lui qui m’a donné l’exemple. Plutôt avec des jouets et voitures miniatures :
« Moi je joue aux Playmobil,
Y en a qui trouve ça débile,
Mais moi je joue aux Playmobil,
Avec ma petite fille »

Quand mon frère a eu des enfants, il était tout content car il avait « enfin une excuse pour jouer aux petites voitures à son âge ». Il était même un peu déçu la deuxième fois d’avoir une fille parce que « c’est nul, ça joue à la poupée et au petit poney ».

Quand j’étais petite, il tentait vainement de m’initier aux soldats et aux indiens, mais je trouvais hautement plus intellectuel de jouer à la maîtresse. Ca ne l’a pas empêché de m’offrir une collection de voitures à laquelle je n’ai jamais touché, et dont il se sert aujourd’hui avec mon neveu. Presque la moitié de mes cadeaux a atterri chez lui. Je vais faire pareil avec son fils, je vais lui offrir des poupées, na. Et après je chanterai :
« « J’ai une poupée Barbiiiiiie
Elle est super joliiiiiiie
Elle a de beaux habits
J’y jouerai toute ma vie hi hi ! »

 

14/03/2009

Des chatons très cons (suite)

Vous pensiez que j’en avais fini avec mes chats ? Comme les chatons me ramènent mes lecteurs, je continue.

litchi pap v1.jpg

Un autre jour, on mange tranquillement un gâteau de foie de volailles. La mère chat rentre dans la cuisine, l’air solennel. Elle tient un truc dans la gueule. Les chatons accourent. La mère des chats pose le truc à leurs pattes. Ma mère à moi hurle : « aaaaaaaaah ! Un raaaaat !! »
Il est mort. En fait la chatte montre à ses petits ce qu’est une souris : ça se mange et c’est bon. Elle croque le rat avec un grand bruit d’os broyés. Bizarrement la vue des entrailles sanguinolentes me coupe toute envie de manger mes quenelles. Pas les chats, qui suivant l’exemple de leur mère, engloutissent les restes du rat.

Quelques jours plus tard, même scénario. On mange, la mère chat débarque avec un truc dans la gueule.
Moi, blasée : « Ah, elle revient avec un rat. »
La chatte pose la souris devant ses petits. Mais cette fois-ci, le rat BOUGE et s’enfuit. Immédiatement j’échappe mon assiette de saucisson briochée et je saute les deux pieds sur ma chaise. Ma mère part en hurlant dans sa chambre, mon frère prend un balai et tente d’écraser le rat. Les chats, eux, rien. Ils nous regardent stoïquement, l’air de dire : « pff, vraiment ces humains, savent pas se tenir ».

Les chatons ne comprennent pas encore que la nourriture ne se trouve pas uniquement sous forme de croquettes ou de rats morts qui tombent miraculeusement dans leur gamelle. Il faut parfois chasser. Ou alors acheter les croquettes au supermarché, mais je concède que c’est un peu difficile pour les chats de pousser un caddie. Finalement, après nos vains efforts, la mère chat nous débarrasse du rat en deux coups de pattes.

Bien entendu, le scénario se répète encore. Cette fois, les chatons comprennent. Enfin, je ne peux pas vous raconter en détail. Parce que moi aussi je pige le truc : quand je vois la mère chat, je me réfugie dans la pièce à côté.

Depuis, les chatons ont grandi.
litchi étiré.jpgpapille grande.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 Ils ont décidé de nous transmettre leur savoir. Régulièrement, ils déposent sur nos pieds un rat ou un lézard, mort ou vivant. Ils pensent sûrement qu’on va s’accroupir pour arracher la tête de ces pauvres bestioles, mais étrangement, non. J’apprécie surtout quand, le matin au réveil, j’ouvre la porte d’entrée et, les pieds nus, je marche sur quatre cadavres de musaraignes gentiment alignés sur le paillasson. C’est un bon moyen de se réveiller le cerveau, je vous le conseille.

Les chats doivent penser qu’on est vraiment nuls de ne pas savoir chasser. On est aussi peu reconnaissants, alors qu’ils prennent la peine de nous apprendre. Les chats sont vraiment supérieurs à nous, pauvres humains.