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11/09/2023

Quiz Beatles : les chansons d'amour de Lennon

quiz chanson,beatles,mccartney,john lennonDans les derniers quiz, nous avons écouté les chansons d'amour de Paul. McCartney a composé des mélodies tristes et sublimes (en lien), mais on lui reproche parfois des silly love songs aux paroles un peu niaises.
Lennon est plus sombre et pessimiste que McCartney, éternel optimiste. Dans ses chansons, John ne célèbre pas la joie d'être amoureux, mais plutôt le sentiment non partagé, la crainte de perdre l'être aimé, la difficulté de vivre à deux, le manque de communication et l’incompréhension, comme dans She said, she said :
She said "You don't understand what I said"
I said "No, no, no, you're wrong"
(Elle disait :"Tu ne comprends pas ce que je dis"
Je répondais :"Non, non, non, tu as tort")

Maintenant, trouvez les titres des chansons, comme celle-ci, aux paroles si vraies :

If I trust in you, oh please, don't run and hide
If I love you too, oh please, don't hurt my pride like her
'Cause I couldn't stand the pain
And I would be sad if our new love was in vain
(Si je te fais confiance, oh s'il te plait, ne me fuis pas
Si j'en viens à t'aimer aussi
Je t'en prie ne blesse pas ma fierté comme elle l'a fait
Parce que je ne pourrais pas supporter la douleur
et je serais triste si notre nouvel amour ne menait à rien).

Et cette magnifique chanson  :
quiz chanson,beatles,mccartney,john lennonWhen I think of all the times I've tried so hard to leave her
She will turn to me and start to cry
And she promises the earth to me
And I believe her
After all these times I don't know why
(Quand je repense à toutes les fois où j'ai tout fait pour la quitter
Elle se tourne vers moi et fond en larmes
Elle me promet la lune et je la crois
Après tant de fois, je me demande pourquoi)

Ou bien encore :
I think of her
But she thinks only of him
And though it's only a whim
She thinks of him
Oh how long will it take
Till she sees the mistake she has made ?
(Je pense à elle, mais elle ne pense qu'à lui
Et bien qu'il ne soit qu'un fantasme, elle pense à lui
Oh combien de temps faudra-t'il
pour qu'elle comprenne l'erreur qu'elle a faite ?)

Bref, l'amour fait mal pour Lennon :
lennon love.jpgHere I stand head in hand, turn my face to the wall
If she's gone, I can't go on, feeling two-foot small
Everywhere people stare, each and every day
I can see them laugh at me, and I hear them say :
« hey ! ...
(Je me tiens la tête dans les mains
Tournant mon visage contre le mur
Si elle part je ne peux pas continuer, je me sentirais tout petit 
Partout les gens me regardent fixement, tous les jours
Je peux les voir se moquer de moi e
t je les entends dire : ...)

A vous de jouer ! Réponses bientôt

 

 

 

 

04/09/2023

Quiz les feux de l'amour chez McCartney, les réponses

jane et paul 2.jpgFaire le quiz ici.
McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues. De 1963 à 1968, il est en couple avec l'actrice Jane Asher. Leur relation lui inspire de nombreuses chansons d'amour, comme I saw her standing there, qui témoigne de leur rencontre lors d'un spectacle, alors que Paul a 21 ans et Jane seulement 17 :
"well she was just seventeen, you know what i mean
And the way she looked was way beyond compare..."

Paul écrit pour elle la romantique à souhait And I love her. Vous pouvez relire leur histoire tumultueuse racontée ici.
Les deux amoureux sont jeunes, très pris chacun de leur côté par leur carrière, et se reprochent mutuellement le manque de temps consacré à leur couple. En 1964, Paul évoque leurs disputes à ce sujet dans cette chanson :

You say you will love me if I have to go
Tu dis que tu m'aimeras, si je dois partir
You'll be thinking of me somehow I will know
Tu penseras à moi, d''une façon ou d'une autre, je le saurai
Someday when I'm lonely
Un jour de solitude
Wishing you weren't so far away
Regrettant que tu sois si loin
Then I will remember...
Alors je repenserai...
Things we said today

En 1965, Jane décide de s'installer à Bristol, à 170 km de Londres et donc de Paul, pour rejoindre sa troupe de théâtre. Paul prend très mal que sa compagne place sa carrière avant lui. Il voudrait qu'elle abandonne son métier (pour rester faire la popotte à la maison à l'attendre sagement pendant que lui part en tournée se taper des groupies. Quel macho !)

Le désarroi de Paul est tel qu'il en consacre 3 chansons de l'album Rubber soul, dont sort d'abord ce single, dans lequel il reste encore positif sur sa relation :

jane et paul.jpgTry to see it my way,
Essaie de le voir à ma façon
Do I have to keep on talking till I can't go on ?
Dois-je continuer à parler jusqu'à n'en plus pouvoir ?
While you see it your way,
Alors que tu suis tes idées
Run the risk of knowing
Nous courrons le risque de découvrir
That our love may soon be gone.
Que notre amour peut bientôt s'éteindre
We can work it out
On peut arranger ça

Puis Paul désespère :

When I call you up, your line's engaged
Quand je t'appelle, ta ligne est occupée
I have had enough, so act your age
J'en ai assez, alors conduis-toi en adulte
We have lost the time that was so hard to find
Nous avons perdu un temps qui avait été difficile à trouver
And I will lose my mind if...
Et je perdrai la tête si....
You won't see me

Jane ne répond toujours pas aux exigences de Paul, qui s'impatiente : 

Why, tell me why, did you not treat me right ?
Pourquoi, dis-moi pourquoi, tu ne m'as pas traité correctement ?
Love has a nasty habit of disappearing overnight
L'amour a la mauvaise habitude de disparaître du jour au lendemain
You're thinking of me, the same old way
Tu penses à moi, de la même façon dépassée
You were above me, but not today
Tu avais le dessus sur moi, mais pas aujourd'hui
The only difference is you're down there
La seule différence c'est que là tu as le dessous
I'm looking through you, and you're nowhere
Je vois clair en toi, et tu n'es nulle part

Un an plus tard à l'hiver 1966, ils parviennent enfin à vivre ensemble.  Mais lors de vacances dans un chalet en Suisse, après avoir si longuement souhaité un rapprochement, Paul constate que la distance et les nombreuses absences ont crée un fossé entre eux. Paul exprime sa tristesse dans cette sublime chanson :

Your day breaks, your mind aches
Le jour se lève, tu as mal à la tête
You find that all her words of kindness linger on
Tu trouves que tous ses mots gentils qu'elle a dits dans le passé
When she no longer needs you.
S'attardent dans ta mémoire, alors qu'elle n'a plus besoin de toi.
You want her, you need her,
Tu la désires, tu as besoin d'elle
And yet you don't believe her,
Et cependant tu ne la crois pas,
When she says her love is dead,
Quand elle dit que son amour est mort
You think she needs you.
Tu penses qu'elle a besoin de toi.
And in her eyes you see nothing,
Et dans ses yeux tu ne vois rien
No sign of love behind the tears
Nul signe d'amour derrière les larmes
Cried
for no one,
Versées pour personne
A love that should have lasted years.
Un amour qui aurait dû durer des années.

En 1968, alors qu’ils projettent de se fiancer, Paul débute une liaison avec Francie Schwartz, une jeune scénariste Américaine. Paul admettra ensuite qu’il n’était pas vraiment prêt à s’engager avec Jane, et que sa maîtresse a permis de rompre. (Purée mais il sait pas ce qu'il veut, il reproche à sa copine de ne pas privilégier son couple, puis quand ils vont se marier, "ah ben non en fait, j'hésite, et si l'herbe était plus verte ailleurs, j'ai peur, courage, fuyons !") La maîtresse s’installe chez Paul pendant que l'officielle part en vacances (AH BEN BRAVO CEST DU JOLI). Mais Jane revient plus tôt que prévu et surprend les amants au lit, comme dans un mauvais vaudeville. La femme trompée repart alors en trombe, demande à sa mère de venir chercher ses affaires à sa place, et quitte Paul, après 5 ans de relation

La séparation, mais aussi celle des Beatles toute proche, lui inspire à Paulo ces déchirantes paroles :

Many times I've been alone and many times I've cried
Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
Anyway you'll never know the many ways I've tried
De toute façon tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai traversés)
But still they lead me back to
the long and winding road,
Mais ils me ramènent encore à la longue et sinueuse route
You left me standing here a long, long time ago,
Tu m'as laissé ici il y a très, très longtemps,
Don't leave me waiting here, lead me to your door.
Ne me laisse pas attendre ici, conduis-moi à ta porte.

En 1969, il revient sur cette rupture, et même en écrivant des paroles douloureuses, Paulo reste un incorrigible romantique avec ce slow endiablé :
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and cried
Tu me connais , j'ai fondu en larmes
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and died
Je me suis effondré et j'en suis presque mort
Oh ! Darling, if you leave me
Oh ! chérie, si tu me quittes
I'll never make it alone
Je n'y arriverais pas seul

A suivre...

 

21/08/2023

Quiz Beatles : les feux de l'amour de McCartney

paul et jane.jpgVoir le début ici.
McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues. De 1963 à 1968, il est en couple avec l'actrice Jane Asher. Leur relation lui inspire de nombreuses chansons d'amour, comme I saw her standing there, qui témoigne de leur rencontre lors d'un spectacle, alors que Paul a 21 ans et Jane seulement 17 :
"well she was just seventeen, you know what i mean
And the way she looked was way beyond compare..."

Paul écrit pour elle la romantique à souhait And I love her. Vous pouvez relire leur histoire tumultueuse racontée ici.
Les deux amoureux sont jeunes, très pris chacun de leur côté par leur carrière, et se reprochent mutuellement le manque de temps consacré à leur couple. En 1964, Paul évoque leurs disputes à ce sujet dans cette chanson :

You say you will love me if I have to go
Tu dis que tu m'aimeras, si je dois partir
You'll be thinking of me somehow I will know
Tu penseras à moi, d''une façon ou d'une autre, je le saurai
Someday when I'm lonely
Un jour de solitude
Wishing you weren't so far away
Regrettant que tu sois si loin
Then I will remember...
Alors je repenserai...
A vous de trouver la suite et le titre ! 6 autres chansons sont à retrouver ci-dessous : 

En 1965, Jane décide de s'installer à Bristol, à 170 km de Londres et donc de Paul, pour suivre sa troupe de théâtre. Paul prend très mal que sa compagne place sa carrière avant lui. Il voudrait qu'elle abandonne son métier (pour rester faire la popotte à la maison à l'attendre sagement pendant que lui part en tournée se taper des groupies. Quel macho !)

Le désarroi de Paul est tel qu'il en consacre 3 chansons de l'album Rubber soul, dont sort d'abord ce single, dans lequel il reste encore positif sur sa relation, à vous de retrouver le titre :

jane paul.jpgTry to see it my way,
Essaie de le voir à ma façon
Do I have to keep on talking till I can't go on ?
Dois-je continuer à parler jusqu'à n'en plus pouvoir ?
While you see it your way,
Alors que tu suis tes idées
Run the risk of knowing
Nous courrons le risque de découvrir
That our love may soon be gone.
Que notre amour peut bientôt s'éteindre

Puis Paul désespère dans cette autre air :

When I call you up, your line's engaged
Quand je t'appelle, ta ligne est occupée
I have had enough, so act your age
J'en ai assez, alors conduis-toi en adulte
We have lost the time that was so hard to find
Nous avons perdu un temps qui avait été difficile à trouver
And I will lose my mind if...
Et je perdrai la tête si....

Jane ne répond toujours pas aux exigences de Paul, qui s'impatiente et le fait savoir avec une nouvelle chanson : 

Why, tell me why, did you not treat me right ?
Pourquoi, dis-moi pourquoi, tu ne m'as pas traité correctement ?
Love has a nasty habit of disappearing overnight
L'amour a la mauvaise habitude de disparaître du jour au lendemain
You're thinking of me, the same old way
Tu penses à moi, de la même façon dépassée
You were above me, but not today
Tu avais le dessus sur moi, mais pas aujourd'hui
The only difference is you're down there
La seule différence c'est que là tu as le dessous

Un an plus tard à l'hiver 1966, ils parviennent enfin à vivre ensemble.  Mais lors de vacances dans un chalet en Suisse, après avoir si longuement souhaité un rapprochement, Paul constate que la distance et les nombreuses absences ont crée un fossé entre eux. Paul exprime sa tristesse dans cette sublime mélodie :

Your day breaks, your mind aches
Le jour se lève, tu as mal à la tête
You find that all her words of kindness linger on
Tu trouves que tous ses mots gentils qu'elle a dits dans le passé
When she no longer needs you.
S'attardent dans ta mémoire, alors qu'elle n'a plus besoin de toi.
You want her, you need her,
Tu la désires, tu as besoin d'elle
And yet you don't believe her,
Et cependant tu ne la crois pas,
When she says her love is dead,
Quand elle dit que son amour est mort
You think she needs you.
Tu penses qu'elle a besoin de toi.

En 1968, alors qu’ils projettent de se fiancer, Paul débute une liaison avec Francie Schwartz, une jeune scénariste américaine. Paul admettra ensuite qu’il n’était pas vraiment prêt à s’engager avec Jane, et que sa maîtresse a permis de rompre. (Purée mais il sait pas ce qu'il veut, il reproche à Jane de ne pas privilégier son couple, puis quand ils vont se marier, "ah ben non en fait, j'hésite, et si l'herbe était plus verte ailleurs, j'ai peur, courage, fuyons !") La maîtresse s’installe chez lui pendant que l'officielle part en vacances (AH BEN BRAVO CEST DU JOLI). Mais Jane revient plus tôt que prévu et surprend les amants au lit, comme dans un mauvais vaudeville. La femme trompée repart alors en trombe, demande à sa mère de venir chercher ses affaires à sa place, et quitte Paul, après 5 ans de relation

La séparation avec Jane, mais aussi celle avec les Beatles qu'il sent arriver, lui inspire ces déchirantes paroles :

Many times I've been alone and many times I've cried
Anyway you'll never know the many ways I've tried
(Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
De toute façon tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai traversés)

En 1969, il revient sur cette rupture, et même en écrivant des paroles douloureuses, Paulo reste un incorrigible romantique avec ce slow endiablé :
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and cried
Tu me connais bien j'ai fondu en larmes
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and died
Tu me connais bien je me suis effondré et j'en suis presque mort

A vous de jouer ! Réponses en chansons bientôt

 

20/08/2023

Quiz les chansons d'amour de McCartney : les réponses

beatles,mccartney,musique,quiz,quiz musiqueVous pouvez jouer ici.

Lennon est présenté comme l'intello torturé des Beatles. Il écrit des paroles parfois sombres, surtout les chansons d'amour, car "les histoires d'amour finissent mal, en général" et "un chagrin d'amour, putain que ça fait mal" (c'est comme si Roméo n'aimait plus Virginie).
Citation des
Rita Mitsouko, les histoires d'A, et des Inconnus, Un chagrin d'amour, parodie de Didier Barbelavie et Félix Grave.

Si Lennon s'attarde sur les tristes aspects des relations (jalousie, non réciprocité etc.) McCartney au contraire préfère célébrer la joie d'être amoureux. J'adore cette chanson que je trouve très romantique, mais les paroles me paraissent plates :
I give her all my love, that's all I do
And if you saw my love, you'd love her too
And I love her

On a souvent reproché à McCartney d'écrire des paroles trop niaises. Au point qu'il en a fait une chanson, Silly love songs :
You'd think that people would've had enough of silly love songs
But I look around me and I see it isn't so
Some people want to fill the world with silly love songs
And what's wrong with that ?
(Tu pourrais penser que les gens en auraient eu assez des chansons d'amour idiotes
Mais je regarde autour de moi et je vois que ce n'est pas trop le cas
Certaines personnes veulent remplir le monde de chansons d'amour niaises
Et qu'y a-t-il de mal à ça)

J'adore la mélodie de cette chanson, mais les paroles sont banales :
She's just the girl for me
And I want all the world to see we've met
Falling, yes I am falling
And she keeps calling me back again

Réponse : I've just seen a face

Celle-ci est belle, mais peut paraître gnangnan aux esprits chagrins :
To lead a better life

I need my love to be here.
Here, making each day of the year
Changing my life with a wave of her hand
Nobody can deny that there's something there.
(Pour que ma vie soit meilleure, j'ai besoin que mon amour soit là.
Ici, faisant chaque jour de l'année, changeant ma vie d'un geste de sa main
Personne ne peux nier qu'il y a quelque chose de magique ici)

Réponse : Here, there, and everywhere

Cette chanson aussi est un peu fleur bleue, mais que voulez-vous, Paulo est un incorrigible romantique :
Who knows how long I've loved you,
You know I love you still,
Will I wait a lonely lifetime,
If you want me to... 
I will

(Qui sait depuis quand je t'aime, tu sais je t'aime encore

Attendrai-je seul toute ma vie, si tel est ton désir, je le ferai.)

J'adore cette mélodie guillerette, même si les paroles supplie une jeune fille de ne pas l'oublier, et que le nom que Paulo lui donne dans la chanson est en réalité celui de... son chien ! ("silly girl !  look what you've done !")
beatles,mccartney,musique,quiz,quiz musiqueTake a good look you're bound to see
That you and me were meant to be for each other, silly girl.
Regarde bien autour de toi, tu verras bien,
Que toi et moi étions faits l'un pour l'autre, petite sotte

Réponse : Martha my dear

McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues...

à suivre

 

 

29/07/2023

Quiz Beatles : les silly love songs de McCartney

paul et linda.jpgOui ça fait longtemps (encore).
On va dire que j'étais en grève, ou en vacances (c'est dans l'air du temps).
Je compte 75 articles écrits et jamais publiés sur le blog. La plupart sur des films, livres et documentaires que j'ai oubliés depuis.
Toutefois, des souvenirs restent gravés : les paroles des chansons des Beatles, que je connais par cœur depuis l'enfance, quand je ne savais même pas ce qu'elles signifiaient. Je n'ai pas beaucoup progressé depuis (je possède pourtant un bac littéraire et je suis censée maîtriser 4 langues, mais j'ai surtout choisi cette option parce qu'elle comportait 3h de cours en moins par semaine que les autres, et parce que mes profs devant ma cause perdue me laissaient dormir au fond de la classe). Les paroles sont transcrites et traduites par le site La coccinelle, donc comme je parle anglais comme une vache espagnole, il doit rester des erreurs.

Lennon est présenté comme l'intello torturé de la bande. Ses paroles sont souvent sombres, surtout les chansons d'amour, car "les histoires d'amour finissent mal, en général" et "un chagrin d'amour, putain que ça fait mal" (c'est comme si Roméo n'aimait plus Virginie).
Si Lennon s'attarde sur les tristes aspects des relations (jalousie, non réciprocité etc.) McCartney au contraire préfère célébrer la joie d'être amoureux. J'adore cette chanson que je trouve très romantique, mais les paroles me paraissent plates :
I give her all my love, that's all I do
And if you saw my love, you'd love her too

On a souvent reproché à McCartney d'écrire des paroles trop niaises. Au point qu'il en a fait une chanson, Silly love songs :
You'd think that people would've had enough of silly love songs
But I look around me and I see it isn't so
Some people want to fill the world with silly love songs
And what's wrong with that ?
(Tu pourrais penser que les gens en auraient eu assez des chansons d'amour idiotes
Mais je regarde autour de moi et je vois que ce n'est pas trop le cas
Certaines personnes veulent remplir le monde de chansons d'amour niaises
Et qu'y a-t-il de mal à ça)

J'adore la mélodie de cette chanson, mais les paroles me semblent banales :
She's just the girl for me
And I want all the world to see we've met
Falling, yes I am falling
And she keeps calling me back again

Celle-ci est belle, mais peut paraître gnangnan aux esprits chagrins :
To lead a better life,

I need my love to be here.
Here, making each day of the year
Changing my life with a wave of her hand
Nobody can deny that there's something there.
(Pour que ma vie soit meilleure, j'ai besoin que mon amour soit là.
Ici, faisant chaque jour de l'année, changeant ma vie d'un geste de sa main
Personne ne peux nier qu'il y a quelque chose de magique ici)

Cette chanson aussi est un peu fleur bleue, mais que voulez-vous, Paulo est un incorrigible romantique :
Who knows how long I've loved you,
You know I love you still,
Will I wait a lonely lifetime,
If you want me to...
(Qui sait depuis quand je t'aime, tu sais je t'aime encore

Attendrai-je seul toute ma vie, si tel est ton désir, je le ferai.)

J'adore cette mélodie guillerette, même si les paroles supplie une jeune fille de ne pas l'oublier, et que le nom que Paulo lui donne dans la chanson est en réalité celui de... son chien ! "silly girl !  look what you've done !"
beatles,musique,quiz,quiz musiqueTake a good look you're bound to see
That you and me were meant to be for each other, silly girl.
Regarde bien autour de toi, tu verras bien,
Que toi et moi étions faits l'un pour l'autre, petite sotte

McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues... à suivre
A vous de jouer ! Réponses en chanson bientôt

sgt pepper.jpgI don't really want to stop the show
But I thought you might like to know
That the singer's going to sing a song
And he wants you all to sing along !
So may I introduce to you
The one only Billy Shears
And Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band !

Je n'ai pas vraiment envie d'arrêter le spectacle,
Mais j'ai pensé que vous aimeriez peut-être savoir
Que le chanteur va se mettre à chanter
Et qu'il veut que vous l'accompagniez.
Puis-je donc vous présenter
Le seul et unique Billy Shears
Et le groupe du Club des Cœurs Solitaires du Sergent Poivre !

 

 

01/01/2021

En 2020, j'ai beaucoup voyagé

confinement, chanson française, voyage... dans ma tête.
Voyage, voyage
Sur l'eau sacrée d'un fleuve indien
Voyage voyage
Et jamais ne revient
Dans ton studio pourri à Paris.
 
Si tu vas à Rio
N'oublie pas de monter là haut
Dans un petit village
Caché sous les fleurs sauvages
Sur le versant d'un coteau.

Je me souviens de l'effroi général début mars, des rumeurs qui couraient :  "il paraît qu'on va nous confiner ! Vite, enfuis-toi avant, va te réfugier à la campagne dans la famille !"
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

- Oui mais me ruer sur les trains, comme les Italiens l'ont fait, propager l'épidémie dans tout le pays et me faire contaminer ? Quelqu'un pour venir me chercher ? 
- J'ai pensé qu'il valait mieux nous quitter sans un adieu. Et j'entends siffler le train...

A storm is threatening my very life today
Une tempête menace ma vie
If I don't get some shelter,  I'm gonna fade away
Si je ne trouve pas d'abri, je vais disparaître.
Gimme shelter

- Je veux bien t'héberger, mais...
- C'est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé.
On se retrouve ensemble...
- Je veux bien t'héberger, mais que pour quelques jours...
-
Le confinement en durerait 45 ! 
- Voilà c'est fini, trouve un autre rocher petite huître perlée.

- Je veux bien t'héberger, mais je suis à risque.
- moi aussi ! Risquons nos vies ensemble ! L'amour du risque, Jonathan et Jennifer, c'est vraiment leur grande affaire !
- Ah, bon Dieu que c'est embêtant d'être toujours patraque, ah bon Dieu que c'est embêtant, je ne suis pas bien portant.

- Je veux bien t'héberger, mais je tousse un peu... Je suis malade, complètement malade...
(après rendez-vous chez le médecin, covid confirmé, premier cas du patelin et toute son entreprise fermée : ah, la fierté d'être un pionnier !)
 
Bref, en 2020 je suis restée toute seule.
Tout comme vous, je connais ce sentiment de solitude et d'isolement
 
 
 

 

 

Dans mon studio à Paris.
Il mio rifugio, sei tu.

Rédiger longuement les quiz Joe Dassin, avec toutes ses chansons évoquant des voyages, m'a aussi beaucoup aidé à affronter 2020, comme vous pouvez le relire ici.
"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né"
La montagne avec les marmottes.

Quiz  On connaît la chanson à retrouver dans le texte.

 

03/10/2020

Résultats du 2e quiz Joe dassin

chanson française,musique,joe dassin,quizLes titres à retrouver sont en rose, avec les liens vers les chansons.

12. Un air qui me faisait rêver de voyage depuis ma chambre d'enfant. Aujourd'hui, toujours en confinement, je n'ai toujours pas réalisé ses désirs ni quitté mon logement :
"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né"
La montagne avec les marmottes
L'Amérique

Seule l'Amérique sauvage me fait rêver : monument valley, lieu de tournage des westerns, des Planète des singes... la nature. Les buildings de New-york ou les casinos de Las vegas ne m'ont jamais fait envie.

13. La famille Dassin a dû quitter l’Amérique, son pays natal, à cause du maccarthysme. Le voyage et l'exil sont des thèmes chers au chanteur. Il a entrepris par la suite des études d'anthropologie, avec un mémoire sur les indiens, autre sujet récurrent dans son œuvre.
"C'était un homme en déroute
C'était un frère sans doute
Il n'avait ni lien, ni place
Et sur les routes de l'exil
Sur les sentiers, sur les places
Il me parlait de sa ville
Guantanamera, ma ville Guantanamera"

14. Encore une chanson de voyage, plus désabusée que nostalgique. Comme Joe Dassin estime qu'au final rien ne vaut son chez soi, ça me réconforte dans mon confinement forcé :
"Le vent s'engouffre dans ma valise
Et sur ma route il y a des trous
J'ai vu tant de rues, j'ai vu tant d'églises
Mais les plus belles étaient chez nous
Mon village est loin, à l'autre bout du monde
Et ma maison n'est plus qu'une chanson"
Mon village au bout du monde
, paroles de Pierre Delanoë.

15. Un air que j'ai du mal à supporter depuis que je suis coincée dans cette ville avec un voisin qui joue de la guitare et une voisine qui passe l'aspirateur à toute heure :
"Tu m'as dit "J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare et l'aspirateur à la main, du soir au matin
Alors je t'ai accompagnée, on a chanté, on a dansé

Et l'on n'a même pas pensé à s'embrasser
Aux Champs-Élysées
"

16. Cette fois-ci en place de l'éloge à Paris, plutôt une diatribe. Un air guilleret que j'appréciais beaucoup enfant et qui désormais me fait regretter le silence du confinement généralisé.
"A cette heure-ci c'est toujours la même chose
On n'avance plus, les gens se bousculent
Tiens, encore un rendez-vous de raté
Enfin, c'est pas grave, il fait beau
Et puis le principal, c'est de ne jamais s'énerver
Du calme, du calme
Il est sept heures et demie sur la place de la Concorde

Le chauffeur de taxi montre les dents pour se mordre
Le bras sur la portière je regarde les jets d'eau
Y a du soleil,  bip bip
Oh n'effrayez pas les p'tits oiseaux"

17. Une composition qui marie goût du voyage, nostalgie de l’Amérique, mais aussi, d'une ancienne histoire d'amour :
"Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais
Je pense à toi : où es-tu, que fais-tu
Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable et je me souviens
Je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an

On ira, où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie, sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien"

18. Une chanson d'amour qui a trouvé écho en beaucoup, et des plus illustres : l'ancien président de la république ! J'ai honte mais j'admets avoir lu le bouquin de Valérie Trierweiler (je ne l'ai pas acheté ! on me l'a envoyé en pdf!) la vraie honte est surtout pour elle, de dévoiler des détails impudiques à tous, d'autant plus qu'ils concernent le chef de l'état... Gênée, j'ai préféré oublier ce torchon cette lecture indécente mais j'en ai retenu ce détail : "Le jeudi a toujours été notre jour, celui du début de notre relation amoureuse, celui des rendez-vous entre 2005 et 2007. Et celui de la fameuse chanson de Joe Dassin, que nous avons écoutée en boucle tant de fois dans ma voiture en chantant : "Souviens-toi, c'était un jeudi, c'était le grand jour, le grand pas vers le grand amour." Pas vraiment non.
"Un motel sur la route du port, un soir banal
Deux clients, un veilleur qui s'endort, sur son journal
Il nous tend à chacun une clé, nous dit: "bonsoir"
Le matin on avait réservé des chambres à part
On n'ose pas montrer qu'on s'aime
C
ar je suis un homme politique marié à une autre
S
i si c'est les vraies paroles
Souviens-toi, c'était un jeudi
Souviens-toi, on avait suivi
Le chemin des amoureux
C'était
il était une fois nous deux"

19. Une histoire d'amour qui s'est bien terminée elle, et ravissait mon âme d'enfant qui croyait au prince charmant :
"Il ne voyait pas qu'elle était belle
Ne savait pas qu'elle était celle
Que le destin lui envoyait à l'aveuglette
Pour faire son bonheur
Et la fille qui n'était pas bête
Acheta des lunettes à l'élu de son cœur"
Tous les matins il achetait son petit pain au chocolat
et pas sa chocolatine !

Le petit pain au chocolat. Hier j'en ai acheté un pour mon goûter, et que vois-je affiché sous ma viennoiserie préférée ? "Pain au chocolat ou chocolatine". J'ai sermonné le boulanger : "je voudrais un pain au chocolat ! pas une chocolatine ! on est à Paris ici, pas dans le sud." Il m'a répondu qu'il avait inscrit les deux appellations car un couple s'était disputé quand il les servait sur le vrai nom à donner. Joe Dassin a tranché : on dit pain au chocolat. (je rigole évidemment, je me fiche éperdument du nom à donner au... pain au chocolat.)

20. Des paroles qui au contraire choquaient mon innocence : comment ? On ne reste pas avec le même prince toute sa vie ?
"Un jour ici, l'autre là, un jour riche et l'autre pas
J'avais faim de tout voir, de tout savoir, j'avais tellement à faire
A me tromper de chemin tant de fois
J'ai quand même fini par trouver celui qui mène à toi
Il y a des filles dont on rêve

Et celles avec qui l'on dort
J'ai dépensé ma jeunesse comme une poignée de monnaie

J'ai fait un peu de tout, un peu partout, sans savoir rien faire
La fleur aux dents, c'était tout ce que j'avais
Mais je savais bien que toutes les femmes du monde m'attendaient"

21. Pareil pour celle-ci :
"Tu es belle et dans ton sixième
Quand on s'aime c'est le septième ciel
Et tant pis si quelques fois
Les fleurs que tu reçois sont d'un autre que moi
Cécilia, ton lit est trop dur
Pourtant on y fait de beaux rêves
O Cécilia, ton vin est trop doux
Mais j'aime son goût sur tes lèvres"
 
22. On termine par une chanson qui condense les autres : Amérique, été, nostalgie d'amours perdues, mélancolie mais aussi espoir et entrain.
"Le Saint-Laurent est prisonnier
D'un décembre qui va bien durer six mois
Quand les jours ressemblent aux nuits
Sans éclaircie à espérer
Qui peut croire que l'été nous reviendra
Mais moi j'avais le soleil jour et nuit
Dans les yeux d'Émilie
"

 

 

26/09/2020

Les résultats du 1er quiz on connait la chanson de Joe Dassin

chanson française,musique,joe dassin,quizRelire le début ici, où grâce au documentaire, Joe Dassin, le roman de sa vie, j'ai redécouvert ce chanteur que j'écoutais enfant.
Le quiz me semble simple, le plus difficile était de trouver les titres exacts. Les réponses sont en rose, avec les liens qui mènent vers les chansons :

1. Je crois que ma chanson préférée reste celle-ci. Je sors la phrase telle qu'elle, sans la chanter, avec l'air le plus sérieux possible, dès que je peux la placer dans une conversation. Je n'ai pas encore osé la dire au dirlo pour une augmentation :
"J'ai attendu attendu, elle n'est jamais venue. Zaï zaï zaï zaï.

Je l'ai vue près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis
Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit
"C'est de rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies "
Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi
Elle m'a dit ...
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue
Zaï zaï zaï zai

2. Des propos et une voix qui m'effrayaient à l'époque, pour dire comme j'étais petite (la salsa du démon, je partais carrément me cacher.)
"Tout petits à l'école
A la place de crayons ils avaient des limes
En guise de cravates, des cordes de lin.
Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime
Fut d'avoir fait mourir leur maman de chagrin.
Tagada Tagada, voilà les Daltoniens
Tagada Tagada, voilà
les Dalton"

3. Des paroles très belles, justes et touchantes, qui sentent le vécu. Et pour cause, comme l'explique le parolier Claude Lemesle dans le documentaire : "tout le monde pensait que Joe racontait ses chagrins d'amour dans ses chansons, en fait, c'était les miens :
"Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celle qu'on n'écrira jamais
Allons petite, il faut partir, laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer, la patronne du café
Va encore nous dire : "
salut les amoureux!"
"

Belle ironie car vu le succès de la chanson, plus de gens connaissent les mots de Claude Lemesle que ceux de Shakespeare !

4. Une mélodie rythmée qui me mettait d'entrain quand j'étais enfant. Je ne pensais pas qu'un jour je la vivrai et donc qu'elle me ferait beaucoup moins rire :
"Dans Paris à vélo, on dépasse les autos
à vélo dans Paris, on dépasse les taxis
Place des fêtes on roule au pas

Place Clichy on ne roule pas
La Bastille est assiégée
Et la République est en danger"
La complainte de l'heure de pointe, une chanson sponsorisée par vélib.

5. J'adorais tellement cette chanson quand j'étais petite que la réentendre dans le documentaire m'a émue :
"Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n'importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d'un feu de camp
On rêvait d'une maison blanche en chantant
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatigant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin"
Le chemin de papa, en hommage au père de Joe Dassin, un peu poète un peu vagabond, cinéaste avec lequel la famille a dû quitter son Amérique natale à cause du maccarthysme.

6. J'étais petite quand j'écoutais Joe Dassin, mais je ressentais la nostalgie d'une vie que je n'avais pas encore vécue. J'adore le rythme endiablé du piano sur cette chanson :
"Tourne, tourne, le temps passe
Dans tes yeux, devant ta glace
Mais toi, tu ne le vois pas passer
C'est la vie, Lily
Quand tu vas dans les rues de la ville
Tout le monde t'admire et tes sourires
Et ta jeunesse font rêver les soldats"

7. Ou pire, que je n'ai même pas vécue :
" On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans
l'équipe à Jojo
Y avait moins de nuits sans guitare que de jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fous, qu'est-ce qu'on s'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien
"

8. Sans oublier les inévitables chansons d'amours qui faisait vibrer mon âme d'enfant lisant des contes de fées :
"Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu, j'aurais besoin de toi
Et si tu n'existais pas

Dis-moi pourquoi j'existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regrets"

9. Et les histoires d'amours déçues que je ne pouvais pas encore connaître mais dont Joe Dassin me donnait un avant-goût :
"C'est drôle, tu es partie
Et pourtant tu es encore ici
Puisque tout me parle de toi
Un parfum de femme, l'écho de ta voix
Ton adieu, je n'y crois pas du tout
C'est un au-revoir, presque un rendez-vous
Ça va pas changer le monde
Il a trop tourné sans nous
"

10. ou bien encore :
"Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n'importe quoi
Pour ne pas être à ta place
Si tu t'appelles mélancolie

Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude"
Une chanson sponsorisée par Prozac.

11. Des paroles encore plus sombres, travaillées comme une histoire naturaliste, qui ont désorienté le public. Pourtant elle est devenue "culte et a beaucoup fait fantasmer", comme on peut le lire dans l'analyse en lien. Je comprenais bien le sous texte et cette chanson me fascinait enfant. J'y retrouvais les expressions franc parler et l'attitude des vieux paysans autour de moi. Je collais sur les paroles les images de Signoret et Delon dans La veuve Couderc :
"C'était le quatre juin, le soleil tapait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine "essuyez vos pieds sur le paillasson"
Puis elle nous a dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin, Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne"

 
 

21/09/2020

Le deuxième quiz Joe Dassin

joe dassin best.jpg

J'ai expliqué dans la première partie qu'en tombant par hasard sur un documentaire hommage au chanteur, j'ai redécouvert Joe Dassin que j'écoutais enfant, et les émotions que ses chansons me procuraient. En écrivant ce quiz, je remarque que des thèmes sont récurrents dans son œuvre et font écho à son vécu.

12. Une chanson qui me faisait rêver de voyage depuis ma chambre d'enfant. Aujourd'hui, toujours en confinement, je n'ai toujours pas réalisé ses désirs ni quitté mon logement :
"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né"
La montagne avec les marmottes

13. Autre mélodie qui me permettait de m'évader de mon quotidien d'élève qui n'aimait pas l'école (je m'ennuyais à mourir). Le voyage et l'exil sont des thèmes chers à Joe Dassin, qui avec sa famille à dû quitter son pays natal, l’Amérique, à cause du maccarthysme. Il a entrepris par la suite des études d'anthropologie avec un mémoire sur les indiens, autre sujet récurrent dans son œuvre.
"C'était un homme en déroute
C'était un frère sans doute
Il n'avait ni lien, ni place
Et sur les routes de l'exil
Sur les sentiers, sur les places
Il me parlait de sa ville"

14. Encore une chanson de voyage, plus désabusée que nostalgique. Comme Joe Dassin estime qu'au final rien ne vaut son chez soi, il me réconforte dans mon confinement forcé.
"Le vent s'engouffre dans ma valise
Et sur ma route il y a des trous
J'ai vu tant de rues, j'ai vu tant d'églises
Mais les plus belles étaient chez nous"

15. Un air que j'ai du mal à supporter depuis que je suis coincée dans cette ville avec un voisin qui joue de la guitare et une voisine qui passe l'aspirateur à toute heure :
"Tu m'as dit "J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare et l'aspirateur à la main, du soir au matin"

16. Cette fois-ci en place de l'éloge à Paris, plutôt une diatribe. Un air guilleret que j'appréciais beaucoup enfant et qui désormais me fait regretter le silence du confinement généralisé.
"A cette heure-ci c'est toujours la même chose
On n'avance plus, les gens se bousculent
Tiens, encore un rendez-vous de raté
Enfin, c'est pas grave, il fait beau
Et puis le principal, c'est de ne jamais s'énerver
Du calme, du calme"

18. Une composition qui marie goût du voyage, nostalgie de l’Amérique, mais aussi, d'une ancienne histoire d'amour :
"Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais
Je pense à toi : où es-tu, que fais-tu
Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable et je me souviens"

19. Une chanson d'amour qui a trouvé écho en beaucoup, et des plus illustres : l'ancien président de la république ! J'ai honte mais j'admets avoir lu le bouquin de Valérie Trierweiler (je ne l'ai pas acheté ! on me l'a envoyé en pdf!) le vrai malaise est surtout pour elle, de dévoiler des détails impudiques à tous, d'autant plus qu'ils concernent le chef de l'état... Gênée, j'ai préféré oublier ce torchon cette lecture indécente mais j'en ai retenu ce détail : "Le jeudi a toujours été notre jour, celui du début de notre relation amoureuse, celui des rendez-vous entre 2005 et 2007. Et celui de la fameuse chanson de Joe Dassin, que nous avons écoutée en boucle tant de fois dans ma voiture en chantant : "Souviens-toi, c'était un jeudi, c'était le grand jour, le grand pas vers le grand amour." Pas vraiment non.
"Un motel sur la route du port, un soir banal
Deux clients, un veilleur qui s'endort, sur son journal
Il nous tend à chacun une clé, nous dit: "bonsoir"
Le matin on avait réservé des chambres à part
On n'ose pas montrer qu'on s'aime
C
ar je suis déjà maqué à Ségolène Royal
S
i si c'est les vraies paroles"

19. Une histoire d'amour qui s'est bien terminée elle, et ravissait mon âme d'enfant qui croyait au prince charmant :
"Il ne voyait pas qu'elle était belle
Ne savait pas qu'elle était celle
Que le destin lui envoyait à l'aveuglette
Pour faire son bonheur
Et la fille qui n'était pas bête
Acheta des lunettes à l'élu de son cœur"

20. Des paroles qui au contraire choquaient mon innocence : comment ? On ne reste pas avec le même prince toute sa vie ?
"Un jour ici, l'autre là, un jour riche et l'autre pas
J'avais faim de tout voir, de tout savoir, j'avais tellement à faire
A me tromper de chemin tant de fois
J'ai quand même fini par trouver celui qui mène à toi
Il y a les filles dont on rêve

Et celles avec qui l'on dort"

21. Pareil pour celle-ci :
"Tu es belle et dans ton sixième
Quand on s'aime c'est le septième ciel
Et tant pis si quelques fois
Les fleurs que tu reçois sont d'un autre que moi"
 
22. On termine par une chanson qui condense les autres : Amérique, été, nostalgie d'amours perdues, mélancolie mais aussi espoir et entrain.
"Le Saint-Laurent est prisonnier
D'un décembre qui va bien durer six mois
Quand les jours ressemblent aux nuits
Sans éclaircie à espérer
Qui peut croire que l'été nous reviendra
Mais moi j'avais le soleil jour et nuit"
 A vous de jouer !

 

17/09/2020

Le quiz on connait la chanson de Joe Dassin

joe.jpgRelire le début ici, où grâce au documentaire, Joe Dassin, le roman de sa vie, j'ai redécouvert ce chanteur que j'écoutais enfant.
Retrouvez les titres des paroles en gras :

1. Je crois que ma chanson préférée reste celle-ci. Le rythme, les paroles, l'humour, tout. Enfant, j'imaginais parfaitement la scène, et moi dont le surnom reste "la sauvage", je me réjouissais de la réaction de la fille héroïne de la chanson. Des années après, je sors la phrase telle qu'elle, sans la chanter, avec l'air le plus sérieux possible, dès que je peux la placer dans une conversation, que ce soit entre amis ou au travail. Je n'ai pas encore osé la dire au dirlo pour une augmentation :
"J'ai attendu attendu, elle n'est jamais venue. Zaï zaï zaï zaï."

2. Des propos et une voix qui m'effrayaient à l'époque, pour dire comme j'étais petite (la salsa du démon, je partais carrément me cacher.)
"Tout petits à l'école
A la place de crayons ils avaient des limes
En guise de cravates, des cordes de lin.
Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime
Fut d'avoir fait mourir leur maman de chagrin."

3. Des paroles très belles, justes et touchantes, qui sentent le vécu. Et pour cause, comme l'explique le parolier Claude Lemesle dans le documentaire : "tout le monde pensait que Joe racontait ses chagrins d'amour dans ses chansons, en fait, c'était les miens :
"Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celle qu'on n'écrira jamais"

Belle ironie car vu le succès de la chanson, plus de gens connaissent les mots de Claude Lemesle que ceux de Shakespeare !

4. Une mélodie rythmée qui me mettait d'entrain quand j'étais enfant. Je ne pensais pas qu'un jour je la vivrai et donc qu'elle me ferait beaucoup moins rire :
"Dans Paris à vélo, on dépasse les autos
à vélo dans Paris, on dépasse les taxis
Place des fêtes on roule au pas

Place Clichy on ne roule pas
La Bastille est assiégée
Et la République est en danger"
Une chanson sponsorisée par vélib.

5. J'adorais tellement cette chanson quand j'étais petite que la réentendre dans le documentaire m'a émue :
"Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n'importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d'un feu de camp
On rêvait d'une maison blanche en chantant"

6. J'étais petite quand j'écoutais Joe Dassin, mais je ressentais la nostalgie d'une vie que je n'avais pas encore vécue. J'adore le rythme endiablé du piano sur cette chanson :
"Tourne, tourne, le temps passe
Dans tes yeux, devant ta glace
Mais toi, tu ne le vois pas passer"

7. Ou pire, que je n'ai même pas vécue :
"
Y avait moins de nuits sans guitare que de jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fous, qu'est-ce qu'on s'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien
"

8. Sans oublier les inévitables chansons d'amours qui faisait vibrer mon âme d'enfant lisant des contes de fées :
"Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu, j'aurais besoin de toi
"

9. Et les histoires d'amours déçues que je ne pouvais pas encore connaître mais dont Joe Dassin me donnait un avant-goût :
"C'est drôle, tu es partie
Et pourtant tu es encore ici
Puisque tout me parle de toi
Un parfum de femme, l'écho de ta voix
Ton adieu, je n'y crois pas du tout
C'est un au-revoir, presque un rendez-vous"

10. ou bien encore :
"Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n'importe quoi
Pour ne pas être à ta place"

11. Des paroles beaucoup plus sombres, travaillées comme une histoire naturaliste, qui ont désorienté le public. Je comprenais bien le sous texte et cette chanson me fascinait enfant. J'y retrouvais les expressions franc parler et l'attitude des vieux paysans autour de moi. Je collais sur les paroles les images de Signoret et Delon dans La veuve Couderc :
"C'était le quatre juin, le soleil tapait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine "essuyez vos pieds sur le paillasson"
Puis elle nous a dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin, Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne"

 
Demain, suite du quiz !