29/07/2023
Quiz Beatles : les silly love songs de McCartney
Oui ça fait longtemps (encore).
On va dire que j'étais en grève, ou en vacances (c'est dans l'air du temps).
Je compte 75 articles écrits et jamais publiés sur le blog. La plupart sur des films, livres et documentaires que j'ai oubliés depuis.
Toutefois, des souvenirs restent gravés : les paroles des chansons des Beatles, que je connais par cœur depuis l'enfance, quand je ne savais même pas ce qu'elles signifiaient. Je n'ai pas beaucoup progressé depuis (je possède pourtant un bac littéraire et je suis censée maîtriser 4 langues, mais j'ai surtout choisi cette option parce qu'elle comportait 3h de cours en moins par semaine que les autres, et parce que mes profs devant ma cause perdue me laissaient dormir au fond de la classe). Les paroles sont transcrites et traduites par le site La coccinelle, donc comme je parle anglais comme une vache espagnole, il doit rester des erreurs.
Lennon est présenté comme l'intello torturé de la bande. Ses paroles sont souvent sombres, surtout les chansons d'amour, car "les histoires d'amour finissent mal, en général" et "un chagrin d'amour, putain que ça fait mal" (c'est comme si Roméo n'aimait plus Virginie).
Si Lennon s'attarde sur les tristes aspects des relations (jalousie, non réciprocité etc.) McCartney au contraire préfère célébrer la joie d'être amoureux. J'adore cette chanson que je trouve très romantique, mais les paroles me paraissent plates :
I give her all my love, that's all I do
And if you saw my love, you'd love her too
On a souvent reproché à McCartney d'écrire des paroles trop niaises. Au point qu'il en a fait une chanson, Silly love songs :
You'd think that people would've had enough of silly love songs
But I look around me and I see it isn't so
Some people want to fill the world with silly love songs
And what's wrong with that ?
(Tu pourrais penser que les gens en auraient eu assez des chansons d'amour idiotes
Mais je regarde autour de moi et je vois que ce n'est pas trop le cas
Certaines personnes veulent remplir le monde de chansons d'amour niaises
Et qu'y a-t-il de mal à ça)
J'adore la mélodie de cette chanson, mais les paroles me semblent banales :
She's just the girl for me
And I want all the world to see we've met
Falling, yes I am falling
And she keeps calling me back again
Celle-ci est belle, mais peut paraître gnangnan aux esprits chagrins :
To lead a better life,
I need my love to be here.
Here, making each day of the year
Changing my life with a wave of her hand
Nobody can deny that there's something there.
(Pour que ma vie soit meilleure, j'ai besoin que mon amour soit là.
Ici, faisant chaque jour de l'année, changeant ma vie d'un geste de sa main
Personne ne peux nier qu'il y a quelque chose de magique ici)
Cette chanson aussi est un peu fleur bleue, mais que voulez-vous, Paulo est un incorrigible romantique :
Who knows how long I've loved you,
You know I love you still,
Will I wait a lonely lifetime,
If you want me to...
(Qui sait depuis quand je t'aime, tu sais je t'aime encore
Attendrai-je seul toute ma vie, si tel est ton désir, je le ferai.)
J'adore cette mélodie guillerette, même si les paroles supplie une jeune fille de ne pas l'oublier, et que le nom que Paulo lui donne dans la chanson est en réalité celui de... son chien ! "silly girl ! look what you've done !"
Take a good look you're bound to see
That you and me were meant to be for each other, silly girl.
Regarde bien autour de toi, tu verras bien,
Que toi et moi étions faits l'un pour l'autre, petite sotte
McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues... à suivre
A vous de jouer ! Réponses en chanson bientôt
I don't really want to stop the show
But I thought you might like to know
That the singer's going to sing a song
And he wants you all to sing along !
So may I introduce to you
The one only Billy Shears
And Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band !
Je n'ai pas vraiment envie d'arrêter le spectacle,
Mais j'ai pensé que vous aimeriez peut-être savoir
Que le chanteur va se mettre à chanter
Et qu'il veut que vous l'accompagniez.
Puis-je donc vous présenter
Le seul et unique Billy Shears
Et le groupe du Club des Cœurs Solitaires du Sergent Poivre !
18:48 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : beatles, musique, quiz, quiz musique | | Facebook
01/01/2021
En 2020, j'ai beaucoup voyagé
Sur l'eau sacrée d'un fleuve indien
Voyage voyage
Et jamais ne revient
Dans ton studio pourri à Paris.
N'oublie pas de monter là haut
Dans un petit village
Caché sous les fleurs sauvages
Sur le versant d'un coteau.
Je me souviens de l'effroi général début mars, des rumeurs qui couraient : "il paraît qu'on va nous confiner ! Vite, enfuis-toi avant, va te réfugier à la campagne dans la famille !"
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
- Oui mais me ruer sur les trains, comme les Italiens l'ont fait, propager l'épidémie dans tout le pays et me faire contaminer ? Quelqu'un pour venir me chercher ?
- J'ai pensé qu'il valait mieux nous quitter sans un adieu. Et j'entends siffler le train...
A storm is threatening my very life today
Une tempête menace ma vie
If I don't get some shelter, I'm gonna fade away
Si je ne trouve pas d'abri, je vais disparaître.
Gimme shelter
- Je veux bien t'héberger, mais...
- C'est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé. On se retrouve ensemble...
- Je veux bien t'héberger, mais que pour quelques jours...
- Le confinement en durerait 45 !
- Voilà c'est fini, trouve un autre rocher petite huître perlée.
- Je veux bien t'héberger, mais je suis à risque.
- moi aussi ! Risquons nos vies ensemble ! L'amour du risque, Jonathan et Jennifer, c'est vraiment leur grande affaire !
- Ah, bon Dieu que c'est embêtant d'être toujours patraque, ah bon Dieu que c'est embêtant, je ne suis pas bien portant.
Dans mon studio à Paris.
Il mio rifugio, sei tu.
Rédiger longuement les quiz Joe Dassin, avec toutes ses chansons évoquant des voyages, m'a aussi beaucoup aidé à affronter 2020, comme vous pouvez le relire ici.
"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né"
La montagne avec les marmottes.
Quiz On connaît la chanson à retrouver dans le texte.
20:28 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, Con finement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : confinement, chanson française | | Facebook
03/10/2020
Résultats du 2e quiz Joe dassin
Les titres à retrouver sont en rose, avec les liens vers les chansons.
12. Un air qui me faisait rêver de voyage depuis ma chambre d'enfant. Aujourd'hui, toujours en confinement, je n'ai toujours pas réalisé ses désirs ni quitté mon logement :
"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né"
La montagne avec les marmottes
L'Amérique
Seule l'Amérique sauvage me fait rêver : monument valley, lieu de tournage des westerns, des Planète des singes... la nature. Les buildings de New-york ou les casinos de Las vegas ne m'ont jamais fait envie.
13. La famille Dassin a dû quitter l’Amérique, son pays natal, à cause du maccarthysme. Le voyage et l'exil sont des thèmes chers au chanteur. Il a entrepris par la suite des études d'anthropologie, avec un mémoire sur les indiens, autre sujet récurrent dans son œuvre.
"C'était un homme en déroute
C'était un frère sans doute
Il n'avait ni lien, ni place
Et sur les routes de l'exil
Sur les sentiers, sur les places
Il me parlait de sa ville
Guantanamera, ma ville Guantanamera"
14. Encore une chanson de voyage, plus désabusée que nostalgique. Comme Joe Dassin estime qu'au final rien ne vaut son chez soi, ça me réconforte dans mon confinement forcé :
"Le vent s'engouffre dans ma valise
Et sur ma route il y a des trous
J'ai vu tant de rues, j'ai vu tant d'églises
Mais les plus belles étaient chez nous
Mon village est loin, à l'autre bout du monde
Et ma maison n'est plus qu'une chanson"
Mon village au bout du monde, paroles de Pierre Delanoë.
15. Un air que j'ai du mal à supporter depuis que je suis coincée dans cette ville avec un voisin qui joue de la guitare et une voisine qui passe l'aspirateur à toute heure :
"Tu m'as dit "J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare et l'aspirateur à la main, du soir au matin
Alors je t'ai accompagnée, on a chanté, on a dansé
Et l'on n'a même pas pensé à s'embrasser
Aux Champs-Élysées"
16. Cette fois-ci en place de l'éloge à Paris, plutôt une diatribe. Un air guilleret que j'appréciais beaucoup enfant et qui désormais me fait regretter le silence du confinement généralisé.
"A cette heure-ci c'est toujours la même chose
On n'avance plus, les gens se bousculent
Tiens, encore un rendez-vous de raté
Enfin, c'est pas grave, il fait beau
Et puis le principal, c'est de ne jamais s'énerver
Du calme, du calme
Il est sept heures et demie sur la place de la Concorde
Le chauffeur de taxi montre les dents pour se mordre
Le bras sur la portière je regarde les jets d'eau
Y a du soleil, bip bip
Oh n'effrayez pas les p'tits oiseaux"
17. Une composition qui marie goût du voyage, nostalgie de l’Amérique, mais aussi, d'une ancienne histoire d'amour :
"Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais
Je pense à toi : où es-tu, que fais-tu
Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable et je me souviens
Je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie, sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien"
18. Une chanson d'amour qui a trouvé écho en beaucoup, et des plus illustres : l'ancien président de la république ! J'ai honte mais j'admets avoir lu le bouquin de Valérie Trierweiler (je ne l'ai pas acheté ! on me l'a envoyé en pdf!) la vraie honte est surtout pour elle, de dévoiler des détails impudiques à tous, d'autant plus qu'ils concernent le chef de l'état... Gênée, j'ai préféré oublier ce torchon cette lecture indécente mais j'en ai retenu ce détail : "Le jeudi a toujours été notre jour, celui du début de notre relation amoureuse, celui des rendez-vous entre 2005 et 2007. Et celui de la fameuse chanson de Joe Dassin, que nous avons écoutée en boucle tant de fois dans ma voiture en chantant : "Souviens-toi, c'était un jeudi, c'était le grand jour, le grand pas vers le grand amour." Pas vraiment non.
"Un motel sur la route du port, un soir banal
Deux clients, un veilleur qui s'endort, sur son journal
Il nous tend à chacun une clé, nous dit: "bonsoir"
Le matin on avait réservé des chambres à part
On n'ose pas montrer qu'on s'aime
Car je suis un homme politique marié à une autre
Si si c'est les vraies paroles
Souviens-toi, c'était un jeudi
Souviens-toi, on avait suivi
Le chemin des amoureux
C'était il était une fois nous deux"
19. Une histoire d'amour qui s'est bien terminée elle, et ravissait mon âme d'enfant qui croyait au prince charmant :
"Il ne voyait pas qu'elle était belle
Ne savait pas qu'elle était celle
Que le destin lui envoyait à l'aveuglette
Pour faire son bonheur
Et la fille qui n'était pas bête
Acheta des lunettes à l'élu de son cœur"
Tous les matins il achetait son petit pain au chocolat
et pas sa chocolatine !
Le petit pain au chocolat. Hier j'en ai acheté un pour mon goûter, et que vois-je affiché sous ma viennoiserie préférée ? "Pain au chocolat ou chocolatine". J'ai sermonné le boulanger : "je voudrais un pain au chocolat ! pas une chocolatine ! on est à Paris ici, pas dans le sud." Il m'a répondu qu'il avait inscrit les deux appellations car un couple s'était disputé quand il les servait sur le vrai nom à donner. Joe Dassin a tranché : on dit pain au chocolat. (je rigole évidemment, je me fiche éperdument du nom à donner au... pain au chocolat.)
20. Des paroles qui au contraire choquaient mon innocence : comment ? On ne reste pas avec le même prince toute sa vie ?
"Un jour ici, l'autre là, un jour riche et l'autre pas
J'avais faim de tout voir, de tout savoir, j'avais tellement à faire
A me tromper de chemin tant de fois
J'ai quand même fini par trouver celui qui mène à toi
Il y a des filles dont on rêve
Et celles avec qui l'on dort
J'ai dépensé ma jeunesse comme une poignée de monnaie
J'ai fait un peu de tout, un peu partout, sans savoir rien faire
La fleur aux dents, c'était tout ce que j'avais
Mais je savais bien que toutes les femmes du monde m'attendaient"
Quand on s'aime c'est le septième ciel
Et tant pis si quelques fois
Les fleurs que tu reçois sont d'un autre que moi
Pourtant on y fait de beaux rêves
O Cécilia, ton vin est trop doux
Mais j'aime son goût sur tes lèvres"
D'un décembre qui va bien durer six mois
Quand les jours ressemblent aux nuits
Sans éclaircie à espérer
Qui peut croire que l'été nous reviendra
19:45 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson française, musique, joe dassin, quiz | | Facebook
26/09/2020
Les résultats du 1er quiz on connait la chanson de Joe Dassin
Relire le début ici, où grâce au documentaire, Joe Dassin, le roman de sa vie, j'ai redécouvert ce chanteur que j'écoutais enfant.
Le quiz me semble simple, le plus difficile était de trouver les titres exacts. Les réponses sont en rose, avec les liens qui mènent vers les chansons :
1. Je crois que ma chanson préférée reste celle-ci. Je sors la phrase telle qu'elle, sans la chanter, avec l'air le plus sérieux possible, dès que je peux la placer dans une conversation. Je n'ai pas encore osé la dire au dirlo pour une augmentation :
"J'ai attendu attendu, elle n'est jamais venue. Zaï zaï zaï zaï.
Je l'ai vue près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis
Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit
"C'est de rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies "
Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi
Elle m'a dit ...
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines
J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue
Zaï zaï zaï zai
2. Des propos et une voix qui m'effrayaient à l'époque, pour dire comme j'étais petite (la salsa du démon, je partais carrément me cacher.)
"Tout petits à l'école
A la place de crayons ils avaient des limes
En guise de cravates, des cordes de lin.
Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime
Fut d'avoir fait mourir leur maman de chagrin.
Tagada Tagada, voilà les Daltoniens
Tagada Tagada, voilà les Dalton"
3. Des paroles très belles, justes et touchantes, qui sentent le vécu. Et pour cause, comme l'explique le parolier Claude Lemesle dans le documentaire : "tout le monde pensait que Joe racontait ses chagrins d'amour dans ses chansons, en fait, c'était les miens :
"Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celle qu'on n'écrira jamais
Allons petite, il faut partir, laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer, la patronne du café
Va encore nous dire : "salut les amoureux!""
Belle ironie car vu le succès de la chanson, plus de gens connaissent les mots de Claude Lemesle que ceux de Shakespeare !
4. Une mélodie rythmée qui me mettait d'entrain quand j'étais enfant. Je ne pensais pas qu'un jour je la vivrai et donc qu'elle me ferait beaucoup moins rire :
"Dans Paris à vélo, on dépasse les autos
à vélo dans Paris, on dépasse les taxis
Place des fêtes on roule au pas
Place Clichy on ne roule pas
La Bastille est assiégée
Et la République est en danger"
La complainte de l'heure de pointe, une chanson sponsorisée par vélib.
5. J'adorais tellement cette chanson quand j'étais petite que la réentendre dans le documentaire m'a émue :
"Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n'importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d'un feu de camp
On rêvait d'une maison blanche en chantant
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatigant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin"
Le chemin de papa, en hommage au père de Joe Dassin, un peu poète un peu vagabond, cinéaste avec lequel la famille a dû quitter son Amérique natale à cause du maccarthysme.
6. J'étais petite quand j'écoutais Joe Dassin, mais je ressentais la nostalgie d'une vie que je n'avais pas encore vécue. J'adore le rythme endiablé du piano sur cette chanson :
"Tourne, tourne, le temps passe
Dans tes yeux, devant ta glace
Mais toi, tu ne le vois pas passer
C'est la vie, Lily
Quand tu vas dans les rues de la ville
Tout le monde t'admire et tes sourires
Et ta jeunesse font rêver les soldats"
7. Ou pire, que je n'ai même pas vécue :
" On allumait une cigarette et tout s'allumait
Et c'était la fête, le quatorze juillet
Il n'y avait jamais un copain de trop
Dans l'équipe à Jojo
Y avait moins de nuits sans guitare que de jours sans pain
On partageait tout et on n'avait rien
Qu'est-ce qu'on était fous, qu'est-ce qu'on s'en foutait
Qu'est-ce qu'on était bien"
8. Sans oublier les inévitables chansons d'amours qui faisait vibrer mon âme d'enfant lisant des contes de fées :
"Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu, j'aurais besoin de toi
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regrets"
9. Et les histoires d'amours déçues que je ne pouvais pas encore connaître mais dont Joe Dassin me donnait un avant-goût :
"C'est drôle, tu es partie
Et pourtant tu es encore ici
Puisque tout me parle de toi
Un parfum de femme, l'écho de ta voix
Ton adieu, je n'y crois pas du tout
C'est un au-revoir, presque un rendez-vous
Ça va pas changer le monde
Il a trop tourné sans nous"
10. ou bien encore :
"Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n'importe quoi
Pour ne pas être à ta place
Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude"
Une chanson sponsorisée par Prozac.
11. Des paroles encore plus sombres, travaillées comme une histoire naturaliste, qui ont désorienté le public. Pourtant elle est devenue "culte et a beaucoup fait fantasmer", comme on peut le lire dans l'analyse en lien. Je comprenais bien le sous texte et cette chanson me fascinait enfant. J'y retrouvais les expressions franc parler et l'attitude des vieux paysans autour de moi. Je collais sur les paroles les images de Signoret et Delon dans La veuve Couderc :
"C'était le quatre juin, le soleil tapait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine "essuyez vos pieds sur le paillasson"
Puis elle nous a dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin, Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne"
15:31 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson française, musique, joe dassin, quiz | | Facebook