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11/09/2023

Quiz Beatles : les chansons d'amour de Lennon

quiz chanson,beatles,mccartney,john lennonDans les derniers quiz, nous avons écouté les chansons d'amour de Paul. McCartney a composé des mélodies tristes et sublimes (en lien), mais on lui reproche parfois des silly love songs aux paroles un peu niaises.
Lennon est plus sombre et pessimiste que McCartney, éternel optimiste. Dans ses chansons, John ne célèbre pas la joie d'être amoureux, mais plutôt le sentiment non partagé, la crainte de perdre l'être aimé, la difficulté de vivre à deux, le manque de communication et l’incompréhension, comme dans She said, she said :
She said "You don't understand what I said"
I said "No, no, no, you're wrong"
(Elle disait :"Tu ne comprends pas ce que je dis"
Je répondais :"Non, non, non, tu as tort")

Maintenant, trouvez les titres des chansons, comme celle-ci, aux paroles si vraies :

If I trust in you, oh please, don't run and hide
If I love you too, oh please, don't hurt my pride like her
'Cause I couldn't stand the pain
And I would be sad if our new love was in vain
(Si je te fais confiance, oh s'il te plait, ne me fuis pas
Si j'en viens à t'aimer aussi
Je t'en prie ne blesse pas ma fierté comme elle l'a fait
Parce que je ne pourrais pas supporter la douleur
et je serais triste si notre nouvel amour ne menait à rien).

Et cette magnifique chanson  :
quiz chanson,beatles,mccartney,john lennonWhen I think of all the times I've tried so hard to leave her
She will turn to me and start to cry
And she promises the earth to me
And I believe her
After all these times I don't know why
(Quand je repense à toutes les fois où j'ai tout fait pour la quitter
Elle se tourne vers moi et fond en larmes
Elle me promet la lune et je la crois
Après tant de fois, je me demande pourquoi)

Ou bien encore :
I think of her
But she thinks only of him
And though it's only a whim
She thinks of him
Oh how long will it take
Till she sees the mistake she has made ?
(Je pense à elle, mais elle ne pense qu'à lui
Et bien qu'il ne soit qu'un fantasme, elle pense à lui
Oh combien de temps faudra-t'il
pour qu'elle comprenne l'erreur qu'elle a faite ?)

Bref, l'amour fait mal pour Lennon :
lennon love.jpgHere I stand head in hand, turn my face to the wall
If she's gone, I can't go on, feeling two-foot small
Everywhere people stare, each and every day
I can see them laugh at me, and I hear them say :
« hey ! ...
(Je me tiens la tête dans les mains
Tournant mon visage contre le mur
Si elle part je ne peux pas continuer, je me sentirais tout petit 
Partout les gens me regardent fixement, tous les jours
Je peux les voir se moquer de moi e
t je les entends dire : ...)

A vous de jouer ! Réponses bientôt

 

 

 

 

07/09/2023

The long and winding road : la séparation des Beatles

paul et john.jpgThe long and winding road est une chanson triste à pleurer car elle a précipité la fin des Beatles. Je suis toujours émue lorsque McCartney la joue en concert. Il y évoque sa rupture récente avec Jane Asher (relire ici) mais aussi sa relation devenue difficile avec Lennon. Il explique qu’il tente désespérément de faire des efforts et de renouer le dialogue, de suivre la longue et sinueuse route qui mène à la porte de son ami, mais Lennon ne le laisse plus rentrer :

Many times I've been alone, and many times I've cried
Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
Anyway you'll never know the many ways I've tried
Tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai traversés

L’enregistrement du titre se déroule au début de l’année 1969, mais Lennon n’est plus investi. Il préfère se consacrer à sa carrière solo. Il a sorti un premier album de musique expérimentale assez spécial avec sa nouvelle compagne, Yoko Ono. L’artiste perchée a une forte emprise sur son mari, elle est omniprésente lors des sessions d’enregistrements et donne son avis sur tout, ce qui agace fortement McCartney.

Lennon a bien compris le message, et fait comprendre qu’il n’y est pas favorable en massacrant la chanson avec des fausses notes.
Paul abandonne alors à son tour (il ne va pas défoncer la porte à coups de bélier ni camper devant) et the long and winding road est barrée.
Jusqu’à ce que le producteur Phil Spector force le passage. Sans que McCartney soit au courant, Spector  modifie la chanson, comme il s'en explique ici :
« The Long and Winding Road était un enregistrement terriblement mauvais quand je l’ai entendu pour la première fois. John jouait de la basse avec des fausses notes partout. (…) C’était vraiment horrible. (…) John n’aimait pas cette chanson. C’est pourquoi il jouait de la basse. (NDLR : l’instrument de McCartney). C’était une véritable farce et j’ai dû faire tout ce que je pouvais pour masquer toutes ces erreurs. »

John a quitté officieusement le groupe en septembre 69. En mars 70, le nouveau manager des Beatles veut conserver sa poule aux œufs d’or, donc sortir un album de plus. Il confie alors les bandes de long and winding road et d’autres titres à Phil Spector, pour voir ce qu’il peut en sauver. Ce qui donnera l’album Let it be, le moins abouti du groupe selon moi. Spector rajoute des violons sirupeux à the long and winding road, alors que Paul la souhaitait épurée (elle est assez larmoyante comme ça !) comme il l'interprète ici en lien seul au piano. Lorsque McCartney découvre ce que Spector a fait de sa chanson, il rentre dans une colère noire. Il annonce alors officiellement la séparation des Beatles, et on l’accusera à tort d’en être responsable, alors qu’au contraire il a tout fait pour maintenir le groupe et que c’est Lennon qui a claqué la porte six mois auparavant.
Ainsi en avril 1970, les Beatles se séparent. La route qui mène à la réconciliation reste encombrée d’obstacles, et se retrouve définitivement interrompue par l’assassinat de John Lennon dix ans plus tard.
Voici la version live au mythique concert à l'Olympia. J'y étais, comme je l'ai raconté ici 

paul et john 2.jpgThe long and winding road that leads to your door
La longue et sinueuse route qui mène à ta porte
Will never disappear, I've seen that road before
Ne disparaîtra jamais, je l’ai déjà vue
It always leads me here
Elle me conduit toujours ici
Leads me to your door
Elle me conduit à ta porte

The wild and windy night the rain washed away
La nuit tumultueuse que la pluie a emportée
Has left a pool of tears crying for the day
A laissé une flaque de larmes pleurant toute la journée
Why leave me standing here
Pourquoi me laisser ici
Let me know the way
Montre-moi le chemin

Many times I've been alone and many times I've cried
Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
Anyway you'll never know the many ways I've tried
Tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai essayés

But still they lead me back to the long and winding road
Mais ils me ramènent encore à la longue et sinueuse route
You left me standing here a long, long time ago
Tu m'as laissé ici il y a très, très longtemps,
Don't leave me waiting here, lead me to you door
Ne me laisse pas attendre ici, conduis-moi à ta porte.

 

04/09/2023

Quiz les feux de l'amour chez McCartney, les réponses

jane et paul 2.jpgFaire le quiz ici.
McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues. De 1963 à 1968, il est en couple avec l'actrice Jane Asher. Leur relation lui inspire de nombreuses chansons d'amour, comme I saw her standing there, qui témoigne de leur rencontre lors d'un spectacle, alors que Paul a 21 ans et Jane seulement 17 :
"well she was just seventeen, you know what i mean
And the way she looked was way beyond compare..."

Paul écrit pour elle la romantique à souhait And I love her. Vous pouvez relire leur histoire tumultueuse racontée ici.
Les deux amoureux sont jeunes, très pris chacun de leur côté par leur carrière, et se reprochent mutuellement le manque de temps consacré à leur couple. En 1964, Paul évoque leurs disputes à ce sujet dans cette chanson :

You say you will love me if I have to go
Tu dis que tu m'aimeras, si je dois partir
You'll be thinking of me somehow I will know
Tu penseras à moi, d''une façon ou d'une autre, je le saurai
Someday when I'm lonely
Un jour de solitude
Wishing you weren't so far away
Regrettant que tu sois si loin
Then I will remember...
Alors je repenserai...
Things we said today

En 1965, Jane décide de s'installer à Bristol, à 170 km de Londres et donc de Paul, pour rejoindre sa troupe de théâtre. Paul prend très mal que sa compagne place sa carrière avant lui. Il voudrait qu'elle abandonne son métier (pour rester faire la popotte à la maison à l'attendre sagement pendant que lui part en tournée se taper des groupies. Quel macho !)

Le désarroi de Paul est tel qu'il en consacre 3 chansons de l'album Rubber soul, dont sort d'abord ce single, dans lequel il reste encore positif sur sa relation :

jane et paul.jpgTry to see it my way,
Essaie de le voir à ma façon
Do I have to keep on talking till I can't go on ?
Dois-je continuer à parler jusqu'à n'en plus pouvoir ?
While you see it your way,
Alors que tu suis tes idées
Run the risk of knowing
Nous courrons le risque de découvrir
That our love may soon be gone.
Que notre amour peut bientôt s'éteindre
We can work it out
On peut arranger ça

Puis Paul désespère :

When I call you up, your line's engaged
Quand je t'appelle, ta ligne est occupée
I have had enough, so act your age
J'en ai assez, alors conduis-toi en adulte
We have lost the time that was so hard to find
Nous avons perdu un temps qui avait été difficile à trouver
And I will lose my mind if...
Et je perdrai la tête si....
You won't see me

Jane ne répond toujours pas aux exigences de Paul, qui s'impatiente : 

Why, tell me why, did you not treat me right ?
Pourquoi, dis-moi pourquoi, tu ne m'as pas traité correctement ?
Love has a nasty habit of disappearing overnight
L'amour a la mauvaise habitude de disparaître du jour au lendemain
You're thinking of me, the same old way
Tu penses à moi, de la même façon dépassée
You were above me, but not today
Tu avais le dessus sur moi, mais pas aujourd'hui
The only difference is you're down there
La seule différence c'est que là tu as le dessous
I'm looking through you, and you're nowhere
Je vois clair en toi, et tu n'es nulle part

Un an plus tard à l'hiver 1966, ils parviennent enfin à vivre ensemble.  Mais lors de vacances dans un chalet en Suisse, après avoir si longuement souhaité un rapprochement, Paul constate que la distance et les nombreuses absences ont crée un fossé entre eux. Paul exprime sa tristesse dans cette sublime chanson :

Your day breaks, your mind aches
Le jour se lève, tu as mal à la tête
You find that all her words of kindness linger on
Tu trouves que tous ses mots gentils qu'elle a dits dans le passé
When she no longer needs you.
S'attardent dans ta mémoire, alors qu'elle n'a plus besoin de toi.
You want her, you need her,
Tu la désires, tu as besoin d'elle
And yet you don't believe her,
Et cependant tu ne la crois pas,
When she says her love is dead,
Quand elle dit que son amour est mort
You think she needs you.
Tu penses qu'elle a besoin de toi.
And in her eyes you see nothing,
Et dans ses yeux tu ne vois rien
No sign of love behind the tears
Nul signe d'amour derrière les larmes
Cried
for no one,
Versées pour personne
A love that should have lasted years.
Un amour qui aurait dû durer des années.

En 1968, alors qu’ils projettent de se fiancer, Paul débute une liaison avec Francie Schwartz, une jeune scénariste Américaine. Paul admettra ensuite qu’il n’était pas vraiment prêt à s’engager avec Jane, et que sa maîtresse a permis de rompre. (Purée mais il sait pas ce qu'il veut, il reproche à sa copine de ne pas privilégier son couple, puis quand ils vont se marier, "ah ben non en fait, j'hésite, et si l'herbe était plus verte ailleurs, j'ai peur, courage, fuyons !") La maîtresse s’installe chez Paul pendant que l'officielle part en vacances (AH BEN BRAVO CEST DU JOLI). Mais Jane revient plus tôt que prévu et surprend les amants au lit, comme dans un mauvais vaudeville. La femme trompée repart alors en trombe, demande à sa mère de venir chercher ses affaires à sa place, et quitte Paul, après 5 ans de relation

La séparation, mais aussi celle des Beatles toute proche, lui inspire à Paulo ces déchirantes paroles :

Many times I've been alone and many times I've cried
Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
Anyway you'll never know the many ways I've tried
De toute façon tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai traversés)
But still they lead me back to
the long and winding road,
Mais ils me ramènent encore à la longue et sinueuse route
You left me standing here a long, long time ago,
Tu m'as laissé ici il y a très, très longtemps,
Don't leave me waiting here, lead me to your door.
Ne me laisse pas attendre ici, conduis-moi à ta porte.

En 1969, il revient sur cette rupture, et même en écrivant des paroles douloureuses, Paulo reste un incorrigible romantique avec ce slow endiablé :
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and cried
Tu me connais , j'ai fondu en larmes
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and died
Je me suis effondré et j'en suis presque mort
Oh ! Darling, if you leave me
Oh ! chérie, si tu me quittes
I'll never make it alone
Je n'y arriverais pas seul

A suivre...

 

30/08/2023

And I love her (suite)

paul jane.jpgAprès cinq années de relation, Paul McCartney et Jane Asher se séparent. (relire les raisons ici). Paul se justifie encore : « Pour dire la vérité, les femmes à ce moment-là ont été mises à l'écart. Nous étions comme quatre mineurs qui descendent dans la fosse. Vous n'avez pas besoin de femmes dans la fosse, n'est-ce pas ? Nous avions installé comme une sorte de barrière de sécurité, avec beaucoup de blagues, de petits signes, de références à la musique. Il  était très difficile pour un «étranger» de pénétrer dans notre univers. Ce n'était peut-être pas bon pour les relations à l'époque. »
La future femme de McCartney, Linda, trouve la solution : elle l’accompagne lors des tournées de son nouveau groupe, les Wings, en jouant du clavier et participant au chœur. Ainsi, elle comprend la vie d’un musicien, et si jamais une fan tente de se faufiler dans la loge de son mec, elle peut l’expédier à coups de pieds au cul cette pétasse, non mais.

paul et linda.jpegPaul et Linda se marient en 1969, un an seulement après la rupture avec Jane (comme ça m’aurait tuée de rester avec un mec pendant 5 ans, qui ne veut pas s’engager et me trompe, mais épouse la prochaine en moins de deux et reste avec jusqu’à ce que la mort les sépare 30 ans après !) Jane finit par se marier elle aussi, mais en 1981. 13 ans après leur séparation ! Elle a mis tout ce temps à s’en remettre ? Elle épouse Gerald Scarfe, un dessinateur qui a notamment réalisé la pochette du disque The wall des Pink Floyd. Ils sont toujours mariés, 36 ans après, alors que Paul a connu bien des déboires amoureux après le décès de Linda en 1998.

heather mills.jpgQuatre ans après la mort de sa femme, contre l’assentiment de ses enfants (en particulier la styliste Stella) qui se méfient de la promise, il épouse l’ancien mannequin Heather Mills. Il n'écrit pas de contrat de mariage, qui devrait pourtant être la base lorsqu’on possède l’une des plus grandes fortunes d’Angleterre ! Heather Mills est nettement plus jeune que lui (26 ans de moins) et elle a un air cruel de grosse méchante. Ils ont un enfant et très vite l’union tourne mal. Ils divorcent en 2006 et sans contrat de mariage, la femme peut donc prétendre à la moitié de la fortune de Paul… Elle empoche au final 31 millions d’euros. Avec cette séparation houleuse, les révélations pleuvent : Heather Mills est une ancienne call girl croqueuse de diamants, une « meilleure amie » révèle que le mannequin cherchait un homme fortuné pour le plumer… Le couple ne peut plus se blairer et fait la une des tabloïds anglais. All you need is hate, il ne lui chantera plus « and I love her ».

Macca se console dans les bras de Nancy Shevell, une Américaine millionnaire, qu’il épouse en 2011. Il a peut-être pensé qu’elle, au moins, n’aurait pas besoin de son fric. Ils se connaissent en fait depuis une trentaine d’années. Il risque donc moins d’être surpris par son caractère. Espérons que le mariage dure, il peut lui dédier And I love her.

Comme je l’expliquais ici, McCartney est bien meilleur compositeur que parolier. Les paroles de And I love her ressemblent à de la drague de pacotille comme « ton père est un voleur, il a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux ». Ou du maître Yoda : "Éclatantes sont les étoiles qui brillent, Sombre est le ciel" :

nancy.jpgI give her all my love
Je lui donne tout mon amour
That's all I do
C'est tout ce que je fais
And if you saw my love
Et si vous voyiez mon amour
You'd love her too
Vous l'aimeriez vous aussi
And I love her
Et je l'aime

She gives me everything
Elle me donne tout
And tenderly
Et tendrement
The kiss my lover brings
Le baiser de mon amour
She brings to me
Est pour moi
And I love her
Et je l'aime

A love like ours
Un amour comme le nôtre
Could never die
Ne mourra jamais
As long as I have you near me
Aussi longtemps que je t'aurai à mes côtés

Bright are the stars that shine
Éclatantes sont les étoiles qui brillent
Dark is the sky
Sombre est le ciel
I know this love of mine
Je sais que mon amour pour elle
Will never die
Ne mourra jamais
And I love her
Et je l'aime

21/08/2023

Quiz Beatles : les feux de l'amour de McCartney

paul et jane.jpgVoir le début ici.
McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues. De 1963 à 1968, il est en couple avec l'actrice Jane Asher. Leur relation lui inspire de nombreuses chansons d'amour, comme I saw her standing there, qui témoigne de leur rencontre lors d'un spectacle, alors que Paul a 21 ans et Jane seulement 17 :
"well she was just seventeen, you know what i mean
And the way she looked was way beyond compare..."

Paul écrit pour elle la romantique à souhait And I love her. Vous pouvez relire leur histoire tumultueuse racontée ici.
Les deux amoureux sont jeunes, très pris chacun de leur côté par leur carrière, et se reprochent mutuellement le manque de temps consacré à leur couple. En 1964, Paul évoque leurs disputes à ce sujet dans cette chanson :

You say you will love me if I have to go
Tu dis que tu m'aimeras, si je dois partir
You'll be thinking of me somehow I will know
Tu penseras à moi, d''une façon ou d'une autre, je le saurai
Someday when I'm lonely
Un jour de solitude
Wishing you weren't so far away
Regrettant que tu sois si loin
Then I will remember...
Alors je repenserai...
A vous de trouver la suite et le titre ! 6 autres chansons sont à retrouver ci-dessous : 

En 1965, Jane décide de s'installer à Bristol, à 170 km de Londres et donc de Paul, pour suivre sa troupe de théâtre. Paul prend très mal que sa compagne place sa carrière avant lui. Il voudrait qu'elle abandonne son métier (pour rester faire la popotte à la maison à l'attendre sagement pendant que lui part en tournée se taper des groupies. Quel macho !)

Le désarroi de Paul est tel qu'il en consacre 3 chansons de l'album Rubber soul, dont sort d'abord ce single, dans lequel il reste encore positif sur sa relation, à vous de retrouver le titre :

jane paul.jpgTry to see it my way,
Essaie de le voir à ma façon
Do I have to keep on talking till I can't go on ?
Dois-je continuer à parler jusqu'à n'en plus pouvoir ?
While you see it your way,
Alors que tu suis tes idées
Run the risk of knowing
Nous courrons le risque de découvrir
That our love may soon be gone.
Que notre amour peut bientôt s'éteindre

Puis Paul désespère dans cette autre air :

When I call you up, your line's engaged
Quand je t'appelle, ta ligne est occupée
I have had enough, so act your age
J'en ai assez, alors conduis-toi en adulte
We have lost the time that was so hard to find
Nous avons perdu un temps qui avait été difficile à trouver
And I will lose my mind if...
Et je perdrai la tête si....

Jane ne répond toujours pas aux exigences de Paul, qui s'impatiente et le fait savoir avec une nouvelle chanson : 

Why, tell me why, did you not treat me right ?
Pourquoi, dis-moi pourquoi, tu ne m'as pas traité correctement ?
Love has a nasty habit of disappearing overnight
L'amour a la mauvaise habitude de disparaître du jour au lendemain
You're thinking of me, the same old way
Tu penses à moi, de la même façon dépassée
You were above me, but not today
Tu avais le dessus sur moi, mais pas aujourd'hui
The only difference is you're down there
La seule différence c'est que là tu as le dessous

Un an plus tard à l'hiver 1966, ils parviennent enfin à vivre ensemble.  Mais lors de vacances dans un chalet en Suisse, après avoir si longuement souhaité un rapprochement, Paul constate que la distance et les nombreuses absences ont crée un fossé entre eux. Paul exprime sa tristesse dans cette sublime mélodie :

Your day breaks, your mind aches
Le jour se lève, tu as mal à la tête
You find that all her words of kindness linger on
Tu trouves que tous ses mots gentils qu'elle a dits dans le passé
When she no longer needs you.
S'attardent dans ta mémoire, alors qu'elle n'a plus besoin de toi.
You want her, you need her,
Tu la désires, tu as besoin d'elle
And yet you don't believe her,
Et cependant tu ne la crois pas,
When she says her love is dead,
Quand elle dit que son amour est mort
You think she needs you.
Tu penses qu'elle a besoin de toi.

En 1968, alors qu’ils projettent de se fiancer, Paul débute une liaison avec Francie Schwartz, une jeune scénariste américaine. Paul admettra ensuite qu’il n’était pas vraiment prêt à s’engager avec Jane, et que sa maîtresse a permis de rompre. (Purée mais il sait pas ce qu'il veut, il reproche à Jane de ne pas privilégier son couple, puis quand ils vont se marier, "ah ben non en fait, j'hésite, et si l'herbe était plus verte ailleurs, j'ai peur, courage, fuyons !") La maîtresse s’installe chez lui pendant que l'officielle part en vacances (AH BEN BRAVO CEST DU JOLI). Mais Jane revient plus tôt que prévu et surprend les amants au lit, comme dans un mauvais vaudeville. La femme trompée repart alors en trombe, demande à sa mère de venir chercher ses affaires à sa place, et quitte Paul, après 5 ans de relation

La séparation avec Jane, mais aussi celle avec les Beatles qu'il sent arriver, lui inspire ces déchirantes paroles :

Many times I've been alone and many times I've cried
Anyway you'll never know the many ways I've tried
(Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
De toute façon tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai traversés)

En 1969, il revient sur cette rupture, et même en écrivant des paroles douloureuses, Paulo reste un incorrigible romantique avec ce slow endiablé :
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and cried
Tu me connais bien j'ai fondu en larmes
When you told me you didn't need me anymore
Quand tu m'as dit que tu n'avais plus besoin de moi
Well you know I nearly broke down and died
Tu me connais bien je me suis effondré et j'en suis presque mort

A vous de jouer ! Réponses en chansons bientôt

 

20/08/2023

Quiz les chansons d'amour de McCartney : les réponses

beatles,mccartney,musique,quiz,quiz musiqueVous pouvez jouer ici.

Lennon est présenté comme l'intello torturé des Beatles. Il écrit des paroles parfois sombres, surtout les chansons d'amour, car "les histoires d'amour finissent mal, en général" et "un chagrin d'amour, putain que ça fait mal" (c'est comme si Roméo n'aimait plus Virginie).
Citation des
Rita Mitsouko, les histoires d'A, et des Inconnus, Un chagrin d'amour, parodie de Didier Barbelavie et Félix Grave.

Si Lennon s'attarde sur les tristes aspects des relations (jalousie, non réciprocité etc.) McCartney au contraire préfère célébrer la joie d'être amoureux. J'adore cette chanson que je trouve très romantique, mais les paroles me paraissent plates :
I give her all my love, that's all I do
And if you saw my love, you'd love her too
And I love her

On a souvent reproché à McCartney d'écrire des paroles trop niaises. Au point qu'il en a fait une chanson, Silly love songs :
You'd think that people would've had enough of silly love songs
But I look around me and I see it isn't so
Some people want to fill the world with silly love songs
And what's wrong with that ?
(Tu pourrais penser que les gens en auraient eu assez des chansons d'amour idiotes
Mais je regarde autour de moi et je vois que ce n'est pas trop le cas
Certaines personnes veulent remplir le monde de chansons d'amour niaises
Et qu'y a-t-il de mal à ça)

J'adore la mélodie de cette chanson, mais les paroles sont banales :
She's just the girl for me
And I want all the world to see we've met
Falling, yes I am falling
And she keeps calling me back again

Réponse : I've just seen a face

Celle-ci est belle, mais peut paraître gnangnan aux esprits chagrins :
To lead a better life

I need my love to be here.
Here, making each day of the year
Changing my life with a wave of her hand
Nobody can deny that there's something there.
(Pour que ma vie soit meilleure, j'ai besoin que mon amour soit là.
Ici, faisant chaque jour de l'année, changeant ma vie d'un geste de sa main
Personne ne peux nier qu'il y a quelque chose de magique ici)

Réponse : Here, there, and everywhere

Cette chanson aussi est un peu fleur bleue, mais que voulez-vous, Paulo est un incorrigible romantique :
Who knows how long I've loved you,
You know I love you still,
Will I wait a lonely lifetime,
If you want me to... 
I will

(Qui sait depuis quand je t'aime, tu sais je t'aime encore

Attendrai-je seul toute ma vie, si tel est ton désir, je le ferai.)

J'adore cette mélodie guillerette, même si les paroles supplie une jeune fille de ne pas l'oublier, et que le nom que Paulo lui donne dans la chanson est en réalité celui de... son chien ! ("silly girl !  look what you've done !")
beatles,mccartney,musique,quiz,quiz musiqueTake a good look you're bound to see
That you and me were meant to be for each other, silly girl.
Regarde bien autour de toi, tu verras bien,
Que toi et moi étions faits l'un pour l'autre, petite sotte

Réponse : Martha my dear

McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues...

à suivre

 

 

29/07/2023

Quiz Beatles : les silly love songs de McCartney

paul et linda.jpgOui ça fait longtemps (encore).
On va dire que j'étais en grève, ou en vacances (c'est dans l'air du temps).
Je compte 75 articles écrits et jamais publiés sur le blog. La plupart sur des films, livres et documentaires que j'ai oubliés depuis.
Toutefois, des souvenirs restent gravés : les paroles des chansons des Beatles, que je connais par cœur depuis l'enfance, quand je ne savais même pas ce qu'elles signifiaient. Je n'ai pas beaucoup progressé depuis (je possède pourtant un bac littéraire et je suis censée maîtriser 4 langues, mais j'ai surtout choisi cette option parce qu'elle comportait 3h de cours en moins par semaine que les autres, et parce que mes profs devant ma cause perdue me laissaient dormir au fond de la classe). Les paroles sont transcrites et traduites par le site La coccinelle, donc comme je parle anglais comme une vache espagnole, il doit rester des erreurs.

Lennon est présenté comme l'intello torturé de la bande. Ses paroles sont souvent sombres, surtout les chansons d'amour, car "les histoires d'amour finissent mal, en général" et "un chagrin d'amour, putain que ça fait mal" (c'est comme si Roméo n'aimait plus Virginie).
Si Lennon s'attarde sur les tristes aspects des relations (jalousie, non réciprocité etc.) McCartney au contraire préfère célébrer la joie d'être amoureux. J'adore cette chanson que je trouve très romantique, mais les paroles me paraissent plates :
I give her all my love, that's all I do
And if you saw my love, you'd love her too

On a souvent reproché à McCartney d'écrire des paroles trop niaises. Au point qu'il en a fait une chanson, Silly love songs :
You'd think that people would've had enough of silly love songs
But I look around me and I see it isn't so
Some people want to fill the world with silly love songs
And what's wrong with that ?
(Tu pourrais penser que les gens en auraient eu assez des chansons d'amour idiotes
Mais je regarde autour de moi et je vois que ce n'est pas trop le cas
Certaines personnes veulent remplir le monde de chansons d'amour niaises
Et qu'y a-t-il de mal à ça)

J'adore la mélodie de cette chanson, mais les paroles me semblent banales :
She's just the girl for me
And I want all the world to see we've met
Falling, yes I am falling
And she keeps calling me back again

Celle-ci est belle, mais peut paraître gnangnan aux esprits chagrins :
To lead a better life,

I need my love to be here.
Here, making each day of the year
Changing my life with a wave of her hand
Nobody can deny that there's something there.
(Pour que ma vie soit meilleure, j'ai besoin que mon amour soit là.
Ici, faisant chaque jour de l'année, changeant ma vie d'un geste de sa main
Personne ne peux nier qu'il y a quelque chose de magique ici)

Cette chanson aussi est un peu fleur bleue, mais que voulez-vous, Paulo est un incorrigible romantique :
Who knows how long I've loved you,
You know I love you still,
Will I wait a lonely lifetime,
If you want me to...
(Qui sait depuis quand je t'aime, tu sais je t'aime encore

Attendrai-je seul toute ma vie, si tel est ton désir, je le ferai.)

J'adore cette mélodie guillerette, même si les paroles supplie une jeune fille de ne pas l'oublier, et que le nom que Paulo lui donne dans la chanson est en réalité celui de... son chien ! "silly girl !  look what you've done !"
beatles,musique,quiz,quiz musiqueTake a good look you're bound to see
That you and me were meant to be for each other, silly girl.
Regarde bien autour de toi, tu verras bien,
Que toi et moi étions faits l'un pour l'autre, petite sotte

McCartney devient meilleur parolier lorsqu'il traite d'amours déçues... à suivre
A vous de jouer ! Réponses en chanson bientôt

sgt pepper.jpgI don't really want to stop the show
But I thought you might like to know
That the singer's going to sing a song
And he wants you all to sing along !
So may I introduce to you
The one only Billy Shears
And Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band !

Je n'ai pas vraiment envie d'arrêter le spectacle,
Mais j'ai pensé que vous aimeriez peut-être savoir
Que le chanteur va se mettre à chanter
Et qu'il veut que vous l'accompagniez.
Puis-je donc vous présenter
Le seul et unique Billy Shears
Et le groupe du Club des Cœurs Solitaires du Sergent Poivre !

 

 

21/10/2019

Once upon a time... in Hollywood

cinéma, Tarantino, hollywood, McCartney, BeatlesDes nouvelles de mémé train de retard toujours à la pointe de l'actu ! Mais je m'améliore : le film est encore en salles !
Tarantino situe l'action juste avant le massacre de Sharon Tate perpétré par la famille Manson, qui a sonné le glas de l'insouciance de la période hippie. Le cinéaste montre avec nostalgie une époque révolue, où les cheveux longs idées courtes s'incrustaient partout et étaient accueillis avec bienveillance. Je ne peux donc m'empêcher de citer comme un crin d'hippie sur la soupe Macca, ça faisait longtemps : dans son autobiographie, Les Beatles, les sixties et moi, (voir mon article en lien) McCartney raconte comment, avant 1969, il ouvrait facilement la porte de chez lui, buvait le thé avec ses fans, leur proposait même des boulots, comme promener sa chienne adorée Martha my dear ! (j'adore cette chanson à écouter en lien). Donc, message personnel : Coucou Paulo, je suis là ! J'ai l'habitude de faire du cat sitting si tu veux ! Appelle-moi ! Dans "she came in through de bathroom window" il décrit une groupie qui s'est introduit chez lui par exemple.

cinéma, Tarantino, hollywood, McCartney, BeatlesRevenons à nos pattes d'eph. On a tellement vanté les mérites du dernier Tarantino que je m'attendais à un chef-d'oeuvre d'humour décalé. J'ai été un peu déçue. Ok les parodies de films sont sympas, c'est drôle de voir Bruce Lee épinglé dans une scène comique un peu facile (c'est toujours marrant de voir un gars hautain qui se croit fort se faire mettre en pièces en deux secondes). J'espérais également plus de potins sur Hollywood comme a pu le faire Kenneth Anger dans son livre longtemps interdit, Hollywood Babylone, (voir mon billet en lien) mais à part Steve McQueen qui se désole de ne pouvoir serrer Sharon Tate qui préfère les Naboléon hommes petits et ambitieux, pas grand chose à se mettre sous la dent. J'attendais le massacre final avec impatience, me demandant si Tarantino allait réitérer le coup de Inglorious Basterds... et c'est vrai qu'il est jubilatoire. Surtout le lance flammes (rien à voir avec Romy dans Le vieux fusil !) Mais que de longs atermoiements pour en arriver là... C'est bien, mais interminable ! 2h40 ! Les films de Tarantino sont toujours longs et bavards, mais là, certaines scènes et dialogues n'ont pas d'intérêt, au point que je ne peux même pas les citer, je les ai oubliés.

Les deux acteurs principaux sont excellents. Di caprio représente à merveille l’ego fragile du comédien à la merci de l'opinion des autres (qui s'effondre à la moindre critique, et redécolle dès qu'on le félicite, même si les compliments viennent d'une enfant (la jeune actrice est impeccable, elle ira loin). Brad Pitt a toujours la classe et est toujours aussi sexy. 28 ans après Thelma et Louise, il réitère la scène du torse poil, et à 55 ans, il est toujours bien conservé ! 

Pour l'histoire du massacre de Sharon Tate, je vous conseille vivement le documentaire "Manson, les archives secrètes" qui dévoile les interviews des filles radicalisées par le gourou. Elles sont absolument fascinantes, des propos atroces prononcés par des enfants à l'allure innocente, d'une beauté d'ange, des yeux bleus magnifiques et perçants (comme l'actrice qui en incarne une dans le film, Margaret Qualley, qu'on a aussi pu voir récemment dans Donnybrook).
Quant au nouvel Hollywood débuté après le massacre de sharon Tate, vous pouvez lire Peter Biskind (le nouvel Hollywood, et Sexe, mensonges et Hollywood).

16/12/2018

McCartney en concert, fin

macca4.jpg

On pourrait reprocher à Paulo de jouer souvent les mêmes chansons. Mais la tournée se nomme Freshun up, pas révolution : il présente le même concert, mais rafraîchi. Sur 40 000 spectateurs, beaucoup ne connaissent que ses chansons des Beatles, et presque pas sa carrière solo ou avec les Wings. Paul privilégie donc les airs des Fab four, c'est normal. Il interprète donc toujours les mêmes tubes : Hey jude, Let it be, Yesterday... La foule est venue pour hurler "na na na na " sur Hey Jude et le prendrait mal s'il ne la proposait pas. Je trouve que c'est un minimum de respect pour le public. Par exemple je m'étais rendue au concert de Stephan Eicher alors que je ne connais que déjeuner en paix, mais il a refusé de la jouer en râlant : "ce n'est pas ma seule chanson !" Idem pour Louise attaque, qui a expédié en milieu de spectacle au lieu du rappel Je t'emmène au vent et les tubes du premier album avec une mauvaise volonté flagrante, en précisant : "ça nous soule de les jouer tout le temps".

L'artiste ne joue pas pour lui, mais pour son public, qui a payé sa place. Alors oui McCartney joue souvent les mêmes chansons, et parfois dans le même ordre, mais quoi de mieux comme final que le medley d'abbey road et la bien nommée The end ?
Pour ce concert, Paul a néanmoins commis une grosse impasse. Avant, il faisait deux rappels. A Nanterre je restais donc assise; mon voisin s'impatientait pour partir, mais je résistais : "ben, j'attends Yesterday !" Pour la première fois, Macca n'a pas joué en France son plus gros tube. J'ai vérifié la set list de la tournée, il n'a osé cette transgression qu'une seule autre fois, au Japon. Il nous a remplacé Yesterday par... Birthday ! Chanson bien sympa, mais pas incontournable comme son tube ! M'enfin Macca, tu deviens sénile ?

Papy peut tenir trois heures sans pause, mais sa voix ne tient plus la cadence. On ne peut pas lui demander de hurler Helter skelter comme à ses 30 ans... Ses comparses restent là pour le seconder. Le son de cette nouvelle salle ne l'aide pas non plus, avec une espèce de soufflerie, mais c'est le défaut des grands espaces (au stade de France, le son se décalait de l'image). Autant la salle semble trop vaste, autant son accès trop étroit provoque de longs embouteillages à l'entrée comme à la sortie.
Mieux vaut donc une petite salle. J’attends ainsi le prochain concert à Bercy, plus petit, plus chaleureux, mieux sonorisé, et en plus à côté de chez moi. Encore mieux : Macca, tu pourrais quand même venir jouer dans mon salon ! Là c’est sûr, l’ambiance serait plus intime !
Alors Paulo, comme tu nous l'as dit : "à la prochaine!"

Set list du concert :
38 chansons, dont 23 des Beatles

egypt station.jpgA Hard Day’s Night
Junior’s Farm
All My Loving
Letting Go
Who Cares
Got To Get You Into My Life
Come On To Me
Let Me Roll It + Foxy Lady
I’ve Got a Feeling
Let ‘Em In
My Valentine
Nineteen Hundred and Eighty-Five
Maybe I’m Amazed
I’ve Just Seen A Face
In Spite Of All the Danger
From Me To You
Michelle
Love Me Do
Blackbird
Here Today
Queenie Eye
Lady Madonna
Eleanor Rigby
Fuh You
Being for the Benefit of Mr. Kite!
Something
Ob-La-Di, Ob-La-Da
Band on the Run
Back in the U.S.S.R.
Let It Be
Live and Let Die
Hey Jude

Rappel :
Birthday
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band
Helter Skelter
Golden Slumbers/Carry That Weight/The End

13/12/2018

Concert de McCartney à Paris, suite

macca3.jpgPaul réussit à nous faire encore chouiner avec les chansons hommages habituelles pour ses chers disparus. Here today à «mon grand ami John», assassiné le 8 décembre 1980, Something au banjo pour "son frérot" George Harrison. Macca est resté marié 30 ans avec Linda jusqu'à ce que la mort les sépare, mais My love composé pour elle passe à la trappe. Certainement à cause de Nancy, sa nouvelle épouse depuis 2011, pour laquelle il ne manque pas d'interpréter My valentine en précisant en français : « J'ai écrit cette chanson pour ma magnifique femme ».

De l’album Sergent Pepper’s, j’écrivais dans ma set-list idéale qu’il pouvait tout jouer « sauf Being for the benefit of Mr Kite, que j’aime pas trop » Devinez ce qu’il fait… Il respecte enfin mes obligations propositions en enchaînant 8 mélodies attendues et en finissant par Golden slumbers et le magnifique medley d’Abbey road. En tout, sur 45 chansons que je souhaitais entendre, il en joue 24, et seulement une interdite. Pas mal non ? J’ai donc bon goût/je suis devin/Macca me lit assidûment et suit mes précieux conseils (cochez la bonne case).
Ainsi il ne manque pas de jouer les incontournables Back in the USSR, Band on the run et même le hard rock Helter skelter, qui déchaînent le public. Le show atteint les sommets avec Live and let die, où Paul lance carrément des feux d'artifice. Dans une salle fermée. Je pense que les trois premiers rangs ont cramé. (voir la preuve en lien)

On loue aussi ses nombreux efforts pour parler de plus en plus français, qu'il répète avant avec un traducteur. Il nous présente par exemple Blackbird comme "une chanson pour les droits civiques". Il articule chaque syllabe en fixant ses fiches collées au sol, il n'est pas encore bilingue.
Lorsqu'il joue à Paris, il change exprès sa set list pour nous interpréter "la seule chose qu'on sait dire en français" : Michelle.

Comme souvent, je trouve qu'il privilégie les chansons commerciales aux belles mélodies. Mais il joue pour son public, et le grand public préfère les airs faciles et connus, comme Obladi oblada. Paul interprète quelques chansons plus pointues, comme la sublime 1985. Mais elle fait partie de son album le plus célèbre, Band on the run. Il ne joue jamais l'album préféré des fans, son chef-d’œuvre Ram, alors qu'on lui réclame inlassablement... En 2011 avec le Maccaclub, on avait comploté pour faire tous en même temps le signe des Wings (des ailes avec les mains) afin d'encourager Paul à jouer plus de chansons de sa carrière post Beatles. Il avait été surpris et ému, et depuis, il ne manque pas de nous refaire le geste lorsqu'il joue les Wings.

 à suivre...