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27/11/2018

McCartney en concert, c'est demain !

Paul-McCartney-en-concert-en-France-le-28-novembre.jpgAu printemps, le Maccaclub, plus grand site de fans français de Paul, laisse fuiter l'info : McCartney devrait faire un concert à Paris d'ici la fin de l'année. Génial ! J'attends avec impatience la mise en vente des billets. Comme j'ai déjà raconté mes périples ici pour obtenir des places, je me prépare à tenir un siège devant la Fnac ou devant l'Olympia et à poser une matinée ce jour-là.
Enfin, des mois après, la date est annoncée : le concert aura lieu le 28 novembre (donc demain) et les places seront en vente le 13 septembre. Pile pendant mes vacances dans un trou perdu.
NOOOOOON ! La malédiction continue !!!

- T'as regardé ce qu'il y avait à voir dans la région ? Les balades à faire, les musées à visiter...
- Non, mais j'ai vérifié le plus important : l'emplacement de la billetterie la plus proche. Elle est à 45 minutes en voiture. En passant par le col qui était fermé l'année dernière à cause du mistral. Et j'ai pas de voiture. Et pas le permis. Il ne reste plus qu'à compter sur la billetterie en ligne, si elle ne bugue pas comme à chaque fois...

Arrivée dans la résidence de vacances, l'hôtesse d'accueil :
- Bonjour, voici les clés de votre chambre, un restaurant bar est à votre disposition, ainsi qu'une piscine, une salle de jeux... Je vous donne la liste des plus belles randonnées et l'adresse de l'office du tourisme...
- Vous avez le code de la WIFI ?
La femme me regarde comme une geek incapable de décrocher des écrans (ha ha, moi mémé nulle en nouvelles technologies) qui va rester la semaine enfermée dans la chambre d’hôtel à regarder son ordi. Elle répond :
- Avec les grosses intempéries, la foudre est tombée et on n'a plus de connexion.
Je laisse échapper un cri incrédule : - HEIN ?! (Mais Macca m'attend !) Pour me défendre je crois bon de préciser  :
- J'ai un truc important à acheter en ligne jeudi.
C'est encore pire, au lieu de passer pour une nerd, elle me prend pour une accro au shopping.

Tous les jours, je vais la voir pour ma sempiternelle question :
- Vous avez la wifi ?
- Toujours pas.
- Mais vous vous avez bien une connexion sur votre ordinateur !
- Oui mais ce n'est pas la même que dans les chambres
- Si je mets mon ordi à côté (un vieux machin soit disant portable de 2 tonnes qui me prend la moitié de ma valise) vous me donnez votre code wifi ?
- Je ne l'ai même pas !
Papillote la grosse relou.

Je n'ai plus qu'à trouver quelqu'un en vacances aussi, mais à Paris, à proximité d'une billetterie et avec connexion Internet, et qui souhaite venir au concert. 
- C'est bon jeudi dès 9h30 t'es devant la Fnac hein ?
- ok.
Jeudi 9h30, je programme mon réveil exprès (je suis en vacances hein, je glande) et je saute sur mon tel :
- T'es devant la fnac ?
Pas de réponse.
10h, heure fatidique, rien. RRRAAAAAHHH. Il rentre d'un séjour aux Etats-Unis, en plein décalage horaire, c'est le milieu de la nuit pour lui : il n'est pas réveillé.

Je tente de me connecter depuis mon téléphone : ça plante, évidemment. 20 minutes plus tard, j'ai juste le temps de voir qu'il n'y a plus de places en fosse. Puis plus de catégories 5, 4...
11h, toujours pas de réponses. Plus de billets en catégorie 3,2..
4,3,2,1...0 : C'est foutu, c'est midi 30, j'aurai pas de places !
Midi 35, je reçois enfin l'appel : "c'est bon je les aies, en 2 minutes c'était fait, aucun problème."

Je ne sais par quel miracle. Ou alors c'est mémé technologie qui a vraiment la poisse :
Récemment, l'ordinateur commun du boulot est encore tombé en panne, comme quotidiennement dès que je le touche, et le client devant moi m'a sorti :
"c'est votre fluide. Votre énergie n'est pas compatible avec.
- ?
- Je vous assure, il y a des gens comme ça. Je le ressens, je suis magnétiseur : vous faites planter les machines."

Voilà : Sarah Connor c'est moi, pas de Terminator avec Papillote, l'avenir de l'humanité est assuré: je touche Schwarzy et il s'écroule.
Espérons que demain, mon énergie buggueuse ne se transmette pas dans le micro de Macca !
(sinon il paraît qu'on a un client médium, j’essaierai de voir ce qu'il me prédit, je vous tiens au courant)

 

10/11/2018

Concert mythique de McCartney à l'Olympia, 11 ans déjà !

McCartney revient donc en concert... Et à chaque fois, c'est un parcours du combattant pour obtenir des places. Rétrospective :

macca.jpg
Tu te trompes coco, pas 8 heures, mais 10h30. Et encore, je suis rentrée chez moi l’après-midi sinon j'aurais attendu 15 heures (j’ai fait ami-ami avec d’autres fans qui m’ont gentiment réservé ma place dans la file d’attente pour le soir). C'était en 2007, déjà 11 ans. Je m'en souviens comme si c'était hier.

Mon frère me téléphone 15 jours plus tôt :
« J’ai lu sur yellow-sub.net une rumeur comme quoi McCartney reviendrait à l’Olympia ! 40 ans après y avoir joué pour la première fois avec les Beatles ! C’est une salle mythique ! Elle est petite, 1200 places, ça veut dire qu’il n’y aura que des méga fans et que Macca jouera des chansons inhabituelles ! En plus, si tu y vas, tu le verras de près ! »
On ne peut pas acheter en avance sur Internet, ni en magasins. Les places sont en vente uniquement le jour-même, et seulement à l'Olympia. 
Comme la réservation est impossible, les premiers arrivés sont les premiers servis.
La veille du concert, à 22 heures, je passe devant la salle, pour repérer les lieux et voir à quoi m'attendre. Déjà une quarantaine de personnes se gèlent devant, couchées par terre dans leurs sacs de couchage.
C’est hard quand même. Je suis fan depuis toujours, mais pas au point de dormir sur le trottoir par - 2 degrés comme une clodo. 

N’empêche, Paulo me fait lever à 5h du matin. Ce qui n'est jamais arrivé à Gaston la marmotte, ni avant, ni depuis. Je vais retirer du fric au distributeur, car comme je suis prévoyante, j’imagine qu’il y aura peut-être un problème avec les chèques et cartes bleues (effectivement, comme souvent, le lecteur CB ne fonctionnait pas, ce qui nous a juste prolongé l’attente de deux heures.)
Comme c'est le milieu de ma nuit et qu'à cette heure-là je suis normalement emmitouflée dans ma couette en rêvant de petits chatons ou de pâtisseries à volonté (oui je fais régulièrement ces rêves), j’ai la tête dans le seau. Je ne me souviens plus du code de ma carte de retrait. Je me rappelle des chiffres, mais pas de l'ordre. J'avais bien trouvé un moyen mnémotechnique, mais visiblement il n'est pas efficace "c'était des départements... mais lesquels ?" Pendant 30 minutes, je panique : voilà, si près du but, je ne pourrai pas payer mes places. Je ne vais quand même pas réveiller des potes à 5 heures du matin pour qu'ils me prêtent 100 euros (60 en fait en fosse, mais je compte large). Sur le trajet vers le distributeur, je me répète un code en me persuadant qu'il est correct, mais quand j’arrive devant la Poste, sans réfléchir, j’en tape un autre. C’était le bon. Ouf.

Il fait nuit noire et 2 degrés. Je pense qu'à cette heure-là, je n'aurais pas trop de concurrence, surtout avec les fans de la veille qui auront sûrement congelés sur place et seront donc à la morgue l'hôpital le plus proche. Pourtant, en marchant vers l'Olympia, il me semble voir des gens debout devant la salle. Tiens, finalement les 40 paulo-maniaques ne sont pas morts d'hypothermie. Mais en me rapprochant, je constate, estomaquée, qu'ils sont beaucoup plus nombreux. Beaucoup... Je remonte la file d'attente pour me mettre à la fin (j'aurais bien grillé tout le monde mais je suis civilisée et je ne voulais pas me faire dépecer par ceux qui s'impatientaient : "Comment ose t-elle ! Nous qui crevons de faim et de froid depuis 12 heures ! Ouvrons lui le bide pour nous réchauffer à l'intérieur comme Di Caprio dans Le revenant et repaissons-nous de ses tripes !")

Je remonte la file d’attente, 10, 20, 50, 100 mètres... C'est impossible, elle va bien se terminer à un moment ? Ah, à l'angle de la rue. Non, elle se poursuit de l'autre côté. La file fait au moins... 300 mètres de long. 300 mètres. A 6 heures du matin. 15 heures avant le début du concert.

Je longe les centaines de fans en essayant de faire des calculs d'astro physicien: « sachant que les gens ne se tiennent pas gentiment par la main deux par deux comme à l'école mais plutôt en troupeau en se serrant à cause du froid, la place qu'ils occupent est réduite, je dirais 50 cm de large...en multipliant par 300 mètres... oui mais ceux qui sont venus avec leurs tabourets prennent plus de place, ils faussent le calcul, donc si X est égal à...  mais combien sommes nous ?! Déjà 1200 ? est-ce que je vais obtenir un billet d'entrée, est-ce que ça vaut le coup d'attendre ? »

Le groupe qui arrive en même temps que moi ne se pose pas de questions et rigole en voyant l'énorme foule. Je prends position à la fin de la file, à deux pâtés de maison, loin de mon but, loin de Macca... Voilà, je n'obtiendrai peut-être même pas de place, je vais mourir de froid, de faim et d'ennui face à l'attente. Je suis extrêmement frileuse, je ne mets pas en T shirt en dessous de 30 degrés et je porte des chaussettes au lit même en été car mes extrémités sont en permanence gelées. Alors rester dehors dans le froid sans bouger... On va m'amputer des pieds du bout du nez et des oreilles, pour survivre je vais manger mes congénères comme les rescapés de la cordillère des Andes...

Mais en fait, pas du tout. J’ai prévu deux pulls, deux paires de chaussettes, un manteau, un bonnet et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux, je pourrais braquer une banque. Je me retrouve à côté d’une famille de musiciens encore plus prévenante que moi : ils ont apporté des chaises et un thermos. Au bout de 30 minutes, j’ai déjà piqué le siège du père et je bois son café… (Comment je suis trop une profiteuse).

Contrairement à ce que je pensais, l’attente est tout à fait supportable. Les fans sont exaltés et discutent dans la bonne humeur. On parle de nos chansons préférées, de celles qu'on attend au concert. Certains sont venus avec leurs guitares et on chante et danse tous ensemble, ce qui nous réchauffe. Je rigole toute la journée et me fais plein de potes (d’un jour malheureusement). L'attente devait être intenable, mais j'en garde un excellent souvenir. Entre fans, on s'entraide et se soutient. On se refile à boire, à manger, on garde sa place quand quelqu'un veut s'absenter... Et au final, 10h30 après, j'ai enfin ma place ! En fosse, je verrai Paul à 10 mètres de moi, et on m'entendra crier dans la vidéo du concert retransmis sur canal + et disponible sur internet désormais : c'est moi la responsable du cri suraigu à 24 secondes sur cette vidéo et un peu plus tard lorsque Paul entame les premières notes de Band on the run...

Vous pouvez lire le récit du concert ici.

Suite demain

18/07/2018

And I love her, suite

paul jane.jpgAprès sa séparation avec Jane Asher, Paul se justifie encore : « Pour dire la vérité, les femmes à ce moment-là ont été mises à l'écart. Nous étions comme quatre mineurs qui descendent dans la fosse. Vous n'avez pas besoin de femmes dans la fosse, n'est-ce pas ? Nous avions installé comme une sorte de barrière de sécurité, avec beaucoup de blagues, de petits signes, de références à la musique. Il  était très difficile pour un «étranger» de pénétrer dans notre univers. Ce n'était peut-être pas bon pour les relations à l'époque. »
La future femme de McCartney, Linda, trouve la solution : elle l’accompagne lors des tournées de son nouveau groupe, les Wings, en jouant du clavier et participant au chœur. Comme ça, elle comprend la vie d’un musicien, et si jamais une fan tente de se faufiler dans la loge de son mec, elle peut l’expédier à coups de pieds au cul cette pétasse, non mais.

paul et linda.jpegPaul et Linda se marient en 1969, un an seulement après la rupture avec Jane (comme ça m’aurait tuée de rester avec un mec pendant 5 ans, qui ne veut pas s’engager et me trompe, mais épouse la prochaine en moins de deux et reste avec jusqu’à ce que la mort les sépare 30 ans après !) Jane finit par se marier elle aussi, mais en 1981. 13 ans après leur séparation ! Elle a mis tout ce temps à s’en remettre ? Elle épouse Gerald Scarfe, un dessinateur qui a notamment réalisé la pochette du disque The wall des Pink Floyd. Ils sont toujours mariés, 36 ans après, alors que Paul a connu bien des déboires amoureux après le décès de Linda en 1998.

heather mills.jpgQuatre ans après la mort de sa femme, contre l’assentiment de ses enfants (en particulier la styliste Stella) qui se méfient de la promise, il épouse l’ancien mannequin Heather Mills. Il n'écrit pas de contrat de mariage, qui devrait pourtant être la base lorsqu’on possède l’une des plus grandes fortunes d’Angleterre ! Heather Mills est nettement plus jeune que lui (26 ans de moins) et elle a un air cruel de grosse méchante. Ils ont un enfant et très vite l’union tourne mal. Ils divorcent en 2006 et sans contrat de mariage, la femme peut donc prétendre à la moitié de la fortune de Paul… Elle empoche au final 31 millions d’euros. Avec cette séparation houleuse, les révélations pleuvent : Heather Mills est une ancienne call girl croqueuse de diamants, une « meilleure amie » révèle que le mannequin cherchait un homme fortuné pour le plumer… Le couple ne peut plus se blairer et fait la une des tabloïds anglais. All you need is hate, il ne lui chantera plus « and I love her ».

Macca se console dans les bras de Nancy Shevell, une Américaine millionnaire, qu’il épouse en 2011. Il a peut-être pensé qu’elle, au moins, n’aurait pas besoin de son fric. Ils se connaissent en fait depuis une trentaine d’années. Il risque donc moins d’être surpris par son caractère. Espérons que le mariage dure, il peut lui dédier And I love her.

Comme je l’expliquais ici, McCartney est bien meilleur compositeur que parolier. Les paroles de And I love her ressemblent à de la drague de pacotille comme « ton père est un voleur, il a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux ». Ou du maître Yoda : "Éclatantes sont les étoiles qui brillent, Sombre est le ciel" :

nancy.jpgI give her all my love
Je lui donne tout mon amour
That's all I do
C'est tout ce que je fais
And if you saw my love
Et si vous voyiez mon amour
You'd love her too
Vous l'aimeriez vous aussi
And I love her
Et je l'aime

She gives me everything
Elle me donne tout
And tenderly
Et tendrement
The kiss my lover brings
Le baiser de mon amour
She brings to me
Est pour moi
And I love her
Et je l'aime

A love like ours
Un amour comme le nôtre
Could never die
Ne mourra jamais
As long as I have you near me
Aussi longtemps que je t'aurai à mes côtés

Bright are the stars that shine
Éclatantes sont les étoiles qui brillent
Dark is the sky
Sombre est le ciel
I know this love of mine
Je sais que mon amour pour elle
Will never die
Ne mourra jamais
And I love her
Et je l'aime

16/07/2018

And I love her

jane.pngAnd I love her est sortie en 1964 dans l’album A Hard Day's Night. McCartney estime qu’elle est « la première ballade où je me suis impressionné » et Lennon l'appelle « le premier Yesterday de McCartney ».
Cette belle chanson romantique a certainement été écrite par Paul en pensant à sa petite amie de l’époque, Jane Asher. Les deux tourtereaux se sont rencontrés en 1963 lors d’un spectacle, alors que Paul n’avait que 21 ans, et Jane, seulement 17 ! La même année, il évoque leur coup de foudre dans I saw her standing there :
"well she was just seventeen, you know what i mean
And the way she looked was way beyond compare..."

Malgré leur jeune âge, ils étaient pourtant déjà célèbres : Paul en tant que Beatle depuis deux ans, et Jane comme actrice depuis ses 5 ans.
Paul vit toujours dans le minuscule logement familial, où la seule pièce pratique pour composer est… les WC ! Contrairement à lui, la comédienne est issue d’un milieu aisé, son père est médecin, elle gagne bien sa vie, et surtout, sa famille habite une grande maison.
Paul vient s’y installer, on lui laisse une pièce entière pour sa musique. Il y écrit And I love her. Il reste 3 ans chez les parents de Jane (mais quel couple de Tanguy ! comme si il ne gagnait pas assez pour payer une maison).

Je trouve And I love her romantique à souhait et j’aurais rêvé qu’on l’écrive pour moi. Paul se défend de l’avoir composé spécialement pour Jane. Et pour cause, lors de ses tournées incessantes partout dans le monde, il la trompait effrontément avec les groupies. Quoi de plus facile, les filles campaient devant la porte des Beatles... Les stars s’en donnaient à cœur joie, et étrangement, j’avais lu que Jane croyait que Paul lui restait fidèle.
francie.jpgLe chanteur expliquera ensuite que les tournées posaient problème parce que le couple se voyait de plus en plus rarement, qu’ils ne menaient pas la même vie, que la vie en tournée est difficilement compréhensible par les autres, avec le stress intense, les déplacements quotidiens, les concerts éreintants, les fans qui traquent les Beatles… Paul révèle également qu’il n’était pas vraiment prêt à s’engager avec Jane, et que sa maîtresse a permis de rompre. En effet, en 1968, 5 ans après le début de son idylle avec Jane et alors qu’ils projettent de se fiancer, Paul débute une liaison avec Francie Schwartz, une jeune scénariste américaine.

Francie s’installe chez lui pendant que Jane part en vacances. Mais la petite amie officielle revient plus tôt que prévu et surprend les amants au lit, comme dans un mauvais vaudeville. La femme trompée repart alors en trombe, demande à sa mère de venir chercher ses affaires à sa place, et quitte Paul, après 5 ans de relation. Elle ne vient pas à l’avant-première du film Yellow submarine et révèle à la presse la séparation, en espérant :
« Je sais que ça a l'air ringard, mais on se voit encore et on s'aime, même si ça n'a pas marché. Peut-être que nous resterons des amoureux d'enfance, nous nous rencontrerons à nouveau et on se mariera vers 70 ans. »
Eh bien non. Paul s’est bien marié à 70 ans. Mais avec Nancy Shevell, pas Jane…
A suivre…