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13/12/2018

Concert de McCartney à Paris, suite

macca3.jpgPaul réussit à nous faire encore chouiner avec les chansons hommages habituelles pour ses chers disparus. Here today à «mon grand ami John», assassiné le 8 décembre 1980, Something au banjo pour "son frérot" George Harrison. Macca est resté marié 30 ans avec Linda jusqu'à ce que la mort les sépare, mais My love composé pour elle passe à la trappe. Certainement à cause de Nancy, sa nouvelle épouse depuis 2011, pour laquelle il ne manque pas d'interpréter My valentine en précisant en français : « J'ai écrit cette chanson pour ma magnifique femme ».

De l’album Sergent Pepper’s, j’écrivais dans ma set-list idéale qu’il pouvait tout jouer « sauf Being for the benefit of Mr Kite, que j’aime pas trop » Devinez ce qu’il fait… Il respecte enfin mes obligations propositions en enchaînant 8 mélodies attendues et en finissant par Golden slumbers et le magnifique medley d’Abbey road. En tout, sur 45 chansons que je souhaitais entendre, il en joue 24, et seulement une interdite. Pas mal non ? J’ai donc bon goût/je suis devin/Macca me lit assidûment et suit mes précieux conseils (cochez la bonne case).
Ainsi il ne manque pas de jouer les incontournables Back in the USSR, Band on the run et même le hard rock Helter skelter, qui déchaînent le public. Le show atteint les sommets avec Live and let die, où Paul lance carrément des feux d'artifice. Dans une salle fermée. Je pense que les trois premiers rangs ont cramé. (voir la preuve en lien)

On loue aussi ses nombreux efforts pour parler de plus en plus français, qu'il répète avant avec un traducteur. Il nous présente par exemple Blackbird comme "une chanson pour les droits civiques". Il articule chaque syllabe en fixant ses fiches collées au sol, il n'est pas encore bilingue.
Lorsqu'il joue à Paris, il change exprès sa set list pour nous interpréter "la seule chose qu'on sait dire en français" : Michelle.

Comme souvent, je trouve qu'il privilégie les chansons commerciales aux belles mélodies. Mais il joue pour son public, et le grand public préfère les airs faciles et connus, comme Obladi oblada. Paul interprète quelques chansons plus pointues, comme la sublime 1985. Mais elle fait partie de son album le plus célèbre, Band on the run. Il ne joue jamais l'album préféré des fans, son chef-d’œuvre Ram, alors qu'on lui réclame inlassablement... En 2011 avec le Maccaclub, on avait comploté pour faire tous en même temps le signe des Wings (des ailes avec les mains) afin d'encourager Paul à jouer plus de chansons de sa carrière post Beatles. Il avait été surpris et ému, et depuis, il ne manque pas de nous refaire le geste lorsqu'il joue les Wings.

 à suivre...

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Commentaires

Quelle chance ! Ca donne envie d'y aller !

Écrit par : La Minute d'Emy | 15/12/2018

oui ça vaut vraiment le coup !

Écrit par : Papillote | 15/12/2018

Les commentaires sont fermés.