18/12/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Césaria Evora, Le père noël est une ordure, E.T, Le nom des gens
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, la chanteuse Césaria Evora est décédée hier à 70 ans. Elle était surnommée la diva aux pieds nus, le nom de son premier album, car elle arrivait sur scène sans chaussures, parfois clope au bec et verre à la main. Elle chantait nu pieds par solidarité avec les pauvres de son pays, le Cap Vert. Elle interprétait des Fado, musique mélancolique portugaise, comme sa chanson la plus connue : Sodade.
Autre décès cette semaine : le dessinateur Carlo Peroni, l’un des créateurs de Caliméro. C’est vraiment trop injuste.
A la télé cette semaine, en ouvrant mon programme j’ai pensé : « Vont-ils encore nous rediffuser comme chaque fin d’année Le Père noël est une ordure ? ». Je crois qu’ils ont battu le record : le film passe ce soir sur France 2, puis mercredi sur France 4 et france 5 lui consacre un documentaire mardi. Je pense malgré tout le regarder une énième fois, je ne connais pas encore tous les dialogues par cœur.
Autre film très bien mais multi diffusé en période de fêtes, Le nom de la rose de Jean-Jacques Annaud, ce soir sur Arte. Je crois que cette fois je vais m’abstenir. (Pas de réparties marrantes à ressortir comme dans la comédie du Splendid).
Lundi, France 4 rediffuse également E.T (pour le coup vous êtes vraiment un extra terrestre si vous ne l’avez jamais vu). Cette version remasterisée 20 ans après l’original offre cependant des variantes : une scène en plus, et d’autres modifiées, aseptisées et politiquement correctes (comme l’est notre époque) : plus d’insultes entre les jeunes (c’est vrai que les ados d’aujourd’hui ne disent jamais de gros mots), les flingues des policiers poursuivant les enfants sont remplacés par des talkie walkie, moins choquants, la mère ne prononce plus le mot qui fait peur « terroriste »… Même E.T a été retouché numériquement. Mais bon, son essence est toujours là.
A la même heure, Canal + programme l’indispensable Année du zapping, pour nous souvenir des temps forts de l’année 2011. Pour les non abonnés, l’émission est en clair de 20h20 à 20h50.
Pour les abonnés canal +, je vous conseille vivement Le nom des gens, enfin un film non politiquement correct, qui parle joyeusement de politique et d’actualité, une bouffée d’air frais. Sara Forestier est toujours aussi vulgaire (je ne l’avais pas aimé dans L’esquive et je trouve qu’elle s’est ridiculisée aux César) mais elle colle parfaitement à son personnage et mérite bien le prix qu’elle a reçu. Dans le film, elle joue une jeune gauchiste (tous les autres sont des « fachos ») qui couche avec les mecs de droite pour les convertir à sa cause. Elle n’hésite pas à faire trois mariages blancs pour régulariser des sans-papiers. Certaines répliques et scènes sont hilarantes : j’ai été estomaquée en voyant l’invité surprise… mais chut, je ne vous le révèle pas !
Comme souvent dans les comédies, on voit une alliance des contraires improbable : une pasionaria à moitié folle et un homme très mesuré, le toujours impeccable Jacques Gamblin. Le film soulève aussi des questions émouvantes, comme les secrets de famille. A ne pas rater.
Autre comédie sympathique sur Canal+, « Ou sont passés les Morgan ? ». Comme pour Coup de foudre à Notting Hill, avec Julia Roberts la grenouille à grande bouche comme le souligne si judicieusement Catherine, j’ai beaucoup de mal avec le sourire faux cul omniprésent de Sarah Jessica Parker, mais la présence de Hugh Grant♥ remporte tous les suffrages. Je pensais que la comédie serait lourde (un couple new-yorkais branché en passe de divorcer doit se cacher dans un bled paumé pour échapper à des tueurs) mais les dialogues font mouche et on ne s’ennuie pas une seconde.
Drame : je vais partir dans ma cambrousse sans internet. Je ne pourrais pas écrire de rubrique télé, je sais, votre survie sera difficile. A moins que le Père noël ne m’offre un nouvel ordinateur (le mien rendant lentement mais sûrement l’âme depuis 6 mois) mais il faudrait également que ma mère s’abonne à Internet, là, je peux toujours croire au père noël (désolée pour cette dernière révélation pour ceux qui ne le savaient pas).
Et vous, que pensez-vous de ces films ?
19:13 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : télé, cinéma, père noel est une ordure | | Facebook
16/12/2011
Paul McCartney en concert à Bercy (fin)
Désolée pour le contretemps involontaire...
Comme à chaque concert, Paul rend hommage aux Beatles décédés. « La prochaine chanson est pour mon cher ami John » (en français). Il joue Here today, qu’il a composée après avoir appris la mort de Lennon. Les paroles sont très émouvantes, il revient sur ses souvenirs et regrets : "I still remember how it was before
And I am holding back the tears no more… I love you…" Il la joue seul sur scène, uniquement éclairé par une lumière blanche. La salle est plongée dans le noir et un silence religieux s’installe. Systématiquement, la voix de Paul tremble lorsqu’il prononce : What about the night we cried ?
Because there wasn't any reason
Left to keep it all inside..." J'ai vu une vidéo où on l'entend carrément sangloter sur ces mots, ça fend le coeur. Comme il joue souvent Here Today, Macca sait maintenant se contenir, mais il est toujours ému. Le public aussi.
Ca ne loupe pas, j’ai la gorge serrée et les yeux qui s’embuent, j’entends renifler autour de moi. Quel chenapan ce Paul, il nous fait le coup à chaque fois et à chaque fois ça marche, on chougne. D’ailleurs, ce 8 décembre, on commémorait le 31ème anniversaire de la mort de John Lennon. Cette date est aussi celle de la fête des lumières: les Lyonnais mettent des lumignons colorés à leurs fenêtres pour célébrer la Vierge, qui aurait sauvée la ville de la peste. Je rendais hommage à la place à John Lennon en installant mes lumignons chaque année.
Paul joue aussi A day in the life et Give peace a chance en la mémoire de John.
Rebelote avec la splendide Something, en hommage à Harrison, mort le 29 novembre 2001, pile dix ans auparavant. Paul utilise un ukulélé, qui donne un ton pudique très émouvant à l'ensemble.
D’habitude, McCartney interprète également My love pour sa femme Linda, avec laquelle il est resté marié 29 ans, jusqu’à la mort de celle-ci. My love est encore une bonne occasion sadique de nous faire chialer, mais cette fois-ci il ne la joue pas. Peut-être que sa dernière femme épousée en octobre dernier n’apprécie pas… (On l’aperçoit en bas de la scène -prête à bondir ?- Paul lui fait des petits coucous.)
Histoire de ne pas nous achever, Macca enchaîne les moments tristes et intimistes avec des morceaux entraînants. Something est ainsi suivie de Band on the run. Et là je vous livre un scoop, ALERT BREAKING NEWS comme dirait Le Petit journal : Je vous avoue aujourd’hui : au concert à l'Olympia en 2007, la SEULE personne que l’on entend couiner comme une hystérique lorsqu’elle reconnaît les première notes, c’est moi. Du coup Macca s’interrompt en disant « bon les gars on est enregistré, on passe à canal+ alors t’arrête Papillote hein » (enfin un truc dans le genre, je comprends pas l’anglais moi). Le pire est que je réitère le hurlement isolé de la folledingo. 4 ans après, il ya prescription non ? Alors si vous voulez entendre ma belle et douce voix (HAHA) c’est ici sur la vidéo, à 24 secondes puis 35… And the first one said to the second one there : I HOPE YOU'RE HAVING FUN !!!". Oui Macca, t'inquiète pas, on s'amuse.
Maccablog a lancé un deuxième complot : après la touchante Eleanor Rigby, encore une de mes préférées (« ah, Look at all the lonely people ! ») et avant Something, on doit tous hurler en même temps « RAM ON !!! ». Ceci ayant pour objectif que Paul nous entende et joue enfin cet air. Je le chante presque tous les jours : « Ram on, give your heart to somebody… » Je suis la seule à hurler le titre à pleins poumons sur mon balcon, les voisins se retournent vers moi en se demandant ce qui me prend (ils ne sont pas membres du fanclub si je comprends bien…)
Le moment est sans doute mal choisi : Macca s’apprête à rendre hommage à son ami, il ne va pas changer : « Finalement vous avez raison, George on s’en fout, jouons Ram on plutôt ». Notre plan machiavélique échoue. (Je l’aurai un jour, je l’aurai). Je vous le donne encore en mille : il a finalement interprété Ram on au concert en Finlande ! Pourquoi pas pour nous, hein ?! Les Maccablogueurs Finlandais hurlent plus fort ?
Comme je suis sur le côté de la scène, je vois qu’un type de la sécurité va chercher trois personnes dans la foule. Que se passe t-il ? On se lance des regards interrogateurs avec mon frère. Non, ce n’est pas possible, ce n’est pas ce qu’on j’imagine ? Macca ne va quand même pas… non… si… Les trois anonymes montent les marches, ils sont sur scène, s’approchent de Macca, ils lui parlent, Paul plaisante avec eux, signe leur t-shirt !!!! Il prend l'adolescente dans ses bras ! (Tain mais Macca me touche je ne me lave plus jamais après je vous préviens !) La jeune fille semble très émue, (ya de quoi !)… Je n’en crois pas mes yeux !
Après Band on the run, Macca poursuit avec des chansons rythmées. Par exemple Oh bla di oh bla da, que je n’apprécie pas trop, mais qui a au moins le mérite de faire chanter et danser tout le monde. Lui succèdent les fantastiques Back in the USSR, et I’ve got a feeling. Les fans se lèvent tous pour danette, le sol tremble, le balcon va-t-il s’effondrer ?
McCartney se met au piano et débute Let it be… Purée les gars ça sent la fin là, il joue les classiques, déjà deux heures de concert… Tout le monde est debout et se balance, avec des vrais et faux briquets (comme mémé n’a pas d’i phone et ne fume pas, je me balance avec le pouce en l’air) (ouais ben on fait avec ce qu’on a hein)
Paul joue l’indispensable Live and let die, la chanson du James Bond. En 2009, pourtant placés à la moitié de la salle, on avait senti la chaleur des feux (voir la vidéo de l’attentat). Je me demande comment cette fois-ci les premiers rangs n’ont pas rôtis, car les flammes sont encore plus nombreuses et impressionnantes. Le balcon arrière scène où je me situe reste nappé d'un nuage de fumée.
Macca entonne Hey Jude. Je ne me retiens plus, je la chante en entier et je hurle le refrain. Voyant que je le remplace très bien de ma divine voix, Macca s’arrête de chanter. Non en fait comme d’habitude, il demande « maintenant, les hommes seulement » puis « les femmes! » ensuite tous ensemble. Entendre 17 000 personnes chanter en chœur, toutes debout et se balançant en rythme est toujours un moment très intense.
Pendant qu’on est tous concentrés sur notre chant, Macca nous prend en traître et s’en va. Heureusement je le connais bien et je sais qu’il nous fait une farce, il veut se faire prier, qu’on supplie pour qu’il revienne. Bien entendu ça marche. Je hurle « REVIIIEEEEEEENNNNS ! MACAAAAAAAAAH !!! » et j’entraîne dans mon sillon mes voisines (non, on n’est pas hystériques, pourquoi ?)
Avec mes cris désespérés un spectateur doit vraiment croire que Paul est parti (ou alors il n’en pouvait plus de m’entendre hurler) car le type s’en va ! Il ne connaît pas le principe des « rappels »? Il estime que Paul ne peut pas faire mieux que de terminer sur Hey Jude ? Il pense qu’après plus de 2h15 de concert, Paul est pressé d’aller se coucher ? Eh bien non, Macca revient non pas pour un seul, mais deux rappels, et il joue la bagatelle de 9 chansons, 9 tubes.
Le dernier rappel est grandiose. Macca joue Yesterday, puis Helter skelter, considérée comme la première chanson hard rock. Comme je suis complètement déchaînée je suis à deux doigts de faire un pogo et du body surfing, mais je soupçonne mes voisins de ne pas vouloir me porter, et comme je suis au bord de la rambarde j’atterrirais 10 mètres plus bas, je m’abstiens donc, vous comprenez. Par contre j’ai secoué mes cheveux dans tous les sens.
Macca achève le concert et m’achève en même temps par le meilleur final qu’il puisse faire : le final d’Abbey road. Avec la sublime Golden slumbers, j’ai encore la gorge serrée. Je la chantais pour endormir mes neveux « sleep pretty darling do not cry… And I will sing a lullaby… » (Mais en enlevant la partie plus rock.)
Puis je chante en chœur avec toute la salle, où personne ne s’est assis depuis Hey Jude (ça valait bien le coup de payer des places assises si c’est pour rester 45 minutes debout): Boy, you gonna carry that weight ! A long time !!!
Le motif de You never give me your money revient, vous savez à quel point je l’adore j’en parle tout le temps (je crois que je n’aurai pas survécu à la chanson entière)
et bien entendu,
The end :
« And in the end,
The love you take
Is equal to the love you make »
Paul s’en va définitivement, mais il ne manque pas de nous dire en français : "A la prochaine !"
On le prend au mot ! Il ressort un album en 2012, avec des chansons style années 30 comme il (et moi) les affectionne particulièrement, car elles lui rappellent son père (il a composé par exemple When I’m 64 dans ce genre)
Au final McCartney a joué 2h55. Pas mal pour un pépé de 69 ans.
Je vous livre ici la liste des chansons :
Hello Goodbye
Junior's Farm
All My Loving
Jet
Drive My Car
Sing the Changes
The Night before
Let Me Roll It
Paperback Writer
The Long and Winding Road
Come and Get It
1985
Maybe I'm Amazed
San Francisco Bay Blues
I've Just Seen a Face
I Will
Blackbird
Here Today
Dance Tonight
Michelle
Mrs Vanderbilt
Eleanor Rigby
Something
Band on the Run
Obladi Oblada
Back in the USSR
I've Got a Feeling
A Day in the Life / Give Peace a Chance
Let It Be
Live and Let Die
Hey Jude
The Word / All You Need is Love
Day Tripper
Get Back
Yesterday
Helter Skelter
Golden Slumbers / Carry That Weight / You never give me your money/The End
Et vous, quelle est votre chanson préférée dans cette liste ? laquelle auriez-vous voulu entendre ? (Je souhaitais aussi And I love her et The fool on the hill, mais on ne peut pas tout avoir)
21:42 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : paul mccartney, paul mccartney concert bercy, beatles, musique | | Facebook
13/12/2011
Paul McCartney en concert à Bercy (3ème partie)
Paulo arrive sur scène… Il porte un costume bleu ciel propret, dans le style Beatles première période. Je remarque ses rides et joues flasques… 69 ans quand même… Je me le figure toujours comme le jeune homme des années 60 (surtout en gros plan dans la vidéo de Hey Jude, ici en lien, n’est-il pas charmant ? ♥hiii)
Le concert commence enfin. Macca joue donc Hello Goodbye, qui me rappelle les mauvais souvenirs du collège, alors que j’espérais Venus and Mars et Rock show. Devinez par quoi il a débuté son prochain concert, hein ?!!!! Et pourquoi on a pas eu droit à ces supers chansons nous ?
Macca enchaîne avec Junior’s farm. Une chanson peu connue, sortie uniquement en single, que je juge mineure. Bon. Comme je le redoute, Paulo sélectionne mal ses titres. Il en a composé des centaines, une bonne trentaine magnifiques méritant leur place en concert, comme She’s leaving home, Beware my love ou toutes celles de l’album Ram, mais il les joue rarement voire jamais.
Il joue ensuite All my loving des Beatles. Pareil, pas ma préférée.
Puis vient Jet (voir vidéo du concert), une chanson bien punchy des Wings, le groupe de McCartney après les Beatles. Comme je fais partie du Maccablog, je sais que pendant la chanson les fans vont lever des affiches avec le symbole des Wings : des mains formant des ailes. Je ne participe pas car mal située. En revanche, d’en haut, je vois très bien la réaction de Paul en gros plan sur l’écran : d’abord amusé (on le voit à 0.56 sur la vidéo), puis ému. A la fin de la chanson, il fait le signe des Wings : "you’re welcome, merci mille fois" (en français, please !)". Les maccablogueurs (dont moi seule sur mon balcon) hurlent de joie.
Fait touchant et très apprécié, McCartney fournit de nombreux efforts pour parler notre langue, encore plus que la dernière fois. Il sort plusieurs phrases entre les chansons, on voit parfois qu’il lit des fiches… En 2009, nous étions ses « petits choux ! » cette année nous sommes les «copains ! » Il fait toujours quelques fautes mignonnes «maguenifique », se trompe dans le masculin-féminin "chanson nouveau !", mais comme Jane Birkin, qui habite pourtant en France depuis 40 ans...
Comme à chaque fois, Paul rajoute "The song for the people of France" : «Michelle ma belle, sont des mots qui vont très bien ensemble… »
Paulo nous explique en français qu’il va chanter des chansons « pour la première fois en France » comme The night before et The word.
Il s’installe au piano, je l’ai donc pile en face de moi (hiiiii) mon frère peut zoomer sur son téléphone portable (haaaaaa) et ma voisine me prête ses jumelles (oooooooh). Macca joue l’émouvante The long and winding road
that leads to your door, will never disappear…
many times I’ve been alone, and many times I’ve cried...»
Mais je ne chougne pas. Les fans sortent leur iphone et l’image du briquet allumé, qui a remplacé l’objet en lui-même (mémé nulle en nouvelle technologie ne connaissait pas).
La set list ressemble beaucoup à celle du précédent concert, mais cette fois-ci Paul rajoute des chansons que j’adore. Je rêvais de l’entendre un jour jouer cet air que je considère comme un chef d’œuvre, et c’est chose faite : il annonce en français : « pour les fans des Wings » : il joue 1985. (Cliquez sur les liens !)
Il enchaîne avec une autre chanson magnifique et adorée (j’ai le cœur qui bat de plus en plus fort) : Maybe I’m amazed. Si tout le monde a salué la performance vocale de Macca, j'ai trouvé qu'il faiblissait sur cette chanson (qu'en pensez vous ?).
Puis il joue une autre chouchou, I’ve just seen a face : Falling, yes I am falling… Je broie le bras de mon frère pour m’empêcher de hurler comme les adolescentes à l’époque des Beatles (mais je crie un peu-beaucoup-quand même).
Bon Macca, finalement tu peux jouer des chansons que j’aime moins, sinon mémé va avoir une attaque.
Assise sur mon balcon, je ne peux pas me déchaîner comme en fosse. Je me vois mal me lever et boucher la vue de tous les voisins autour, mais je ne peux m’empêcher de sautiller sur mon siège comme une puce et de me balancer comme un pendule. Vous avez déjà essayer de danser assis ? Ce n’est pas pratique. Je connais également toutes les paroles des chansons, mais je me retiens de chanter (on est d’abord là pour écouter Macca, pas ma magnifique voix).
A ce propos j’ai un peu envie d’étrangler une de mes voisines qui chante Blackbird en entier, d’une voix fausse et suraiguë, en se trompant dans les paroles et en couvrant la voix de Macca. Moi au moins je chante juste et sur le même ton que Paul.
J’admets que je ne peux pas me retenir de chanter quelques refrains, mais uniquement parce que mes voisins le font aussi : « Baby you can drive my car, and maybe I’ll love you, Bip BIP BIP BIP YEAH !!! » « BACK IN THE US, BACK IN THE US, BACK IN THE USSR !!! » Qui peut résister ?! Personne, toute la salle chante.
Un curieux phénomène apparaît, que l’on est plusieurs à observer. Au fil du concert, en voyant l’accueil triomphal de ses fans, l’effet qu’il produit, l’ambiance du tonnerre, McCartney semble rajeunir… Son visage se détend, se déride. Paulo se trémousse, rit et nous fait des blagues et mimiques comme un gamin. Il a l’air de s’amuser comme un petit fou, ce qui renforce notre euphorie…
Suite et fin (enfin !) demain (et vraiment demain, elle est déjà écrite). (J'ai mis énormément de temps à écrire toutes ces notes et encore plus à choisir des photos et vidéos du concert, merci de les regarder)
P.S : Ceci est la 400ème note !
Et vous, aimez-vous ces chansons ? Quelles sont vos préférées des Beatles et McCartney ? (Electra, je suis sûre que tu en aimes au moins une!)
22:22 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : paul mccartney à bercy, beatles, musique, ram on | | Facebook
11/12/2011
A la télé cette semaine : Total recall, Beau-père, La fille de d'Artagnan, Coup de foudre à Notting Hill
Ce soir, Arte propose une soirée « Chicago et le crime organisé » avec le film L’arnaque de George Roy Hill, et le documentaire Eliot Ness contre Al capone, de Patrick Jeudy (auteur de documentaires sur Marilyn). On aime se faire rouler par cette arnaque orchestrée par un duo très culotté, qui vaut le coup d’œil (bleu) : Paul Newman♥ (Il ressemble à Victor Lanoux sur cette photo !) et Robert Redford♥. La bande son est célèbre, avec le morceau rag-time (si vous pensez ne pas connaître, cliquez sur le lien et vous direz : « ah ! C’est ça ! Mais oui bien sûr ! »), La reconstitution du Chicago des années 30, les décors et costumes sont également soignés.
A la même heure, France 4 diffuse un tout autre genre, Total recall. Oui, ya Schwarzy dedans, mais le film ne propose pas que de l’action bodybuildée. Comme toujours chez Verhoeven, un de mes cinéastes préférés, les scènes de poursuites ou combats se doublent d’une critique et réflexion sur la société américaine (Robocop, Starship Troopers…) De plus, le film est adapté de Philip K. Dick, un de mes auteurs favoris. En 2084 (dans pas si longtemps !), un homme à la vie ordinaire rêve souvent de Mars, colonisée et exploitée pour un minerai précieux. Une société permet d’implanter de faux souvenirs idéaux. Pour égayer sa vie, le héros décide de se faire implanter des rêves… mais rien ne se passe comme prévu. On retrouve les thèmes chers à K Dick, plongé dans un univers où rêve et réalité, futur, présent et mondes parallèles se confondent, un cauchemar vertigineux plein de rebondissements, dans un univers foisonnant.
Lundi, Arte programme La fille de d’Artagnan. Un film de cape et d’épée que j’avais bien aimé adolescente, pour sa fraîcheur. La rigueur historique n’est pas de mise (d’Artagnan avait une fille ?) mais on s’amuse beaucoup en voyant la fougueuse Sophie Marceau tenter de convaincre son vieux père (Philippe Noiret♥♥) de repartir à l’aventure et sauver le roi…
Sur M6, autre comédie enthousiasmante, contemporaine : la romantique Coup de foudre à Notting Hill. Un simple libraire Hugh Grant♥ rencontre par hasard une star (Julia Roberts, tout le monde l’adore mais j’ai du mal avec les gens qui montrent tout le temps d’immenses sourires carnassiers : je trouve qu’ils sonnent faux.) Une histoire d’amour est-elle possible entre un anonyme et une célébrité ? Le film pourrait être gnangnan, mais il est rehaussé par des situations savoureuses. L'atmosphère du quartier et les personnages secondaires font aussi tout le sel de cette comédie. En allant à Londres, j’ai découvert par hasard la librairie du film et fait ma photo clichée obligatoire.
Mardi, France 2 diffuse Beau-père, de Bertrand Blier, avec Patriiiiick Dewaere♥♥♥ mon acteur fétiche. Un film qui m’avait forcément troublée quand j’étais ado : à la mort de sa mère, une lolita de 14 ans souhaite rester avec son beau-père, dont elle est amoureuse… Ce qui n’était absolument pas mon cas à cet âge, enfin voyons. Comme toujours chez Blier, provoc, dialogues incisifs, situations cocasses…
Et vous, connaissez vous ces films ? qu’avez-vous vu cette semaine ?
18:53 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : télé, cinéma, cinéma français, patrick dewaere | | Facebook