01/04/2012
Poisson d'avril, à la télé cette semaine : Ulysse, Conversation secrète, Slumdog millionnaire
C’est le jour des poissons d’avril… Je n’ai pas eu le courage de regarder le JT de TF1 pour deviner la traditionnelle fausse info (en fait il n’y a pas d’info tout court sur TF1). J’admets avoir cru un moment à celle-ci : « Le ministre de l’intérieur Claude Guéant a déclaré que le vote aux élections et référendums sera désormais soumis à une "contribution citoyenne" d'un euro. » Bah, il fallait bien donner cette somme pour participer aux primaires socialistes, puis l’Etat n’a plus d’argent et essaie d’en trouver où il peut…
J'ai vécu un poisson d'avril étrange ce matin en faisant des courses d'urgence (je n'avais plus de cacao, le drame!) La caissière m'a annoncé le prix de mes achats avec un sourire sadique : 6,66 euros. J'ai vu hier l'exposition sur les sorcières et mon avatar est un chat noir, mais je ne prends cependant pas ça comme un signe. En effet, j'ai passé le test de la pesée : si je faisais moins que mon poids, j'étais bonne pour le bûcher. Mes prédécesseurs pesaient 40, voire deux kilos. Je m'attendais à en faire autant (enfin, si peu) mais la balance a affiché 95 kilos, le double de mon poids. Je ne me doutais pas avoir autant forcé sur le chocolat.
Mémé est encore toute chamboulée dans ses habitudes, puisque pour la énième fois Télérama a changé sa présentation et la gueule de son Ulysse, et ce n’est même pas une blague. Il est cette fois-ci dessiné par Riad Sattouf, l’auteur des Beaux gosses, qui ne s’est vraiment pas foulé. Plus de personnage en colère, mon préféré. Ulysse revient !
A la télé cette semaine, un autre Ulysse ce soir sur Arte, avec Kirk Douglas et Anthony Quinn. La mythologie grecque remaniée par Hollywood, mais agréable malgré tout. Ulysse revient, et c’est un bien long chemin.
Demain sur la même chaîne en deuxième partie de soirée, Conversation secrète de Francis Ford Coppola, palme d’or 1974. Thriller paranoïaque où Gene Hackman incarne un espion suspectant un meurtre. Attention, on nous surveille ! Sur un thème similaire, un film français sort mercredi, Aux yeux de tous, rappelant que 673 000 caméras de surveillance filment nos faits et gestes.
Jeudi, M6 programme Slumdog millionaire, grand succès populaire multi récompensé (8 oscars dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur et scénario). Pourtant je ne l’ai pas apprécié. Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Télérama : « Quelque chose dérange dans ces images exotiques, qui donnent de jolies couleurs même au trafic d’enfant ou à la mort. Entre saris criards, bande-son étourdissante et love story dégoulinante, le message clignote : il y a du bonheur et de la beauté dans la misère, en en plus, sur un coup de bol, on peut s’en sortir. Ce récit invraisemblable souligne au contraire la cruauté d’une réalité très peu glamour. »
Dans une scène, comme si c’était banal, on voit tout de même un enfant mendiant se faire crever les yeux, pour que le pauvre petit apitoie les passants et reçoive plus d’argent. Puis on ne croit pas une seconde à l’histoire d’amour entre la fille sublime et le benêt aux oreilles décollées.
Ado, j’avais beaucoup aimé, par le même réalisateur, l’originalité et la modernité de Petits meurtres entre amis et de Trainspotting (j’avais même acheté la B.O). On sentait déjà dans le deuxième film la misère sublimée. Les personnages y sont des losers drogués, mais quand même fun et cool, puis le héros s’en sort. Je préfère largement les chansons pop de Trainspotting (Lou Reed et Perfect day, Iggy Pop, Elastica et 2:1) que la chanson indienne remixée de Slumdog millionnaire.
Côté documentaire, rediffusion mardi sur Arte de Mein Kampf, c’était écrit (tout est dans le titre) et pour les fans des Monty Python, la réjouissante biographie en six épisodes, Toute la vérité ou presque rediffusée les vendredi soirs.
Pour les abonnés Canal+, je vous conseille Démineurs de Kathryn Bigelow l'ex femme de James Cameron, suspense autour de soldats chargés de neutraliser des bombes à Bagdad, et où chaque passant, chaque immeuble peut cacher un tueur potentiel…
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, est décédé Philippe Bruneau, qui faisait des sketches pour le Cocoricoboy de Collaro. J’en ai déjà parlé ici, je n’aimais pas cette émission (j’étais enfant quand elle était diffusée et sa vulgarité me gênait). L’acteur a également joué des seconds rôles dans des comédies populaires comme Un indien dans la ville ou Le coup du parapluie.
Le doyen des acteurs français, et même mondiaux, est mort également, à l’âge respectable de 105 ans. Pierre Gérald jouait entre autres le grand père de Romain Duris dans Les poupées russes, Claude Berri lui a donné son dernier rôle de long métrage dans Ensemble, c’est tout.
Et vous, victime de poisson d’avril aujourd’hui ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?
20:27 Publié dans A la télé cette semaine, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : télé, cinéma, ulysse, musique, danny boyle, démineurs, philippe bruneau | | Facebook
26/03/2012
Smile away !
La chansonnite ne me quitte pas au travail, mais j'ai résisté aujourd'hui à l'envie de danser sur l'air que je fredonne tous les débuts de semaine. Le lundi au soleil, c'est quelque chose qu'on n'aura jamais, mais j'ai pourtant eu une heure de ciel bleu pendant ma balade quotidienne:
Il faisait beau, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, je marchais le nez au vent en sifflotant.
Je vois des jeunes qui me dévisagent et semblent vouloir m’accoster. Je m’apprête à répliquer d’un ton condescendant : « écoute mon petit, j’ai le double de ton âge… » Il m’est déjà arrivé, enfin il y a quelques années, de me faire draguer par des adolescents. Au travail, la femme d’accueil a inscrit sur mon badge « stagiaire » (je ne vois pas comment on peut accepter de ne pas être payé pour un job aussi pourri, déjà que je reçois des clopinettes). Mon collègue macho neuneu me parlait sur un ton paternaliste comme s’il m’apprenait la vie de sa longue expérience, et il est tombé des nues quand j’ai démonté tous ses arguments un par un, en lui révélant que j’avais en fait 5 ans de plus que lui. Depuis il ne me parle plus, trop honteux de s’être fait remettre à sa place par une femme, cet être inférieur. Je me suis également retrouvée coincée entre deux classes de lycéens, et le prof m’a engueulée parce que je m’écartais du groupe « hé toi, où tu vas ? » -euh, j’ai quitté le lycée depuis longtemps … » (on voit l’enseignant proche de ses élèves et qui les connaît bien). Les exemples sont nombreux.
Je marchais donc le nez au vent. Ca ne loupe pas, le jeunot m’accoste.
- « Hé madame…
Je me prépare : -Ecoute mon petit… Euh…MADAME ?!
-Si vous auriez une fille, je l’épouserais bien ! »
Là, vous visualisez comme dans les films, le miroir qui se brise, le personnage qui se prend une porte/un râteau/un seau d’eau, Nicky Larson frappé par un coup de massue, Carrie Bradshaw crânant en voyant sa trombine sur un bus et qui se fait éclabousser par celui-ci, Coyote qui court après Bip-Bip et se rend compte trop tard qu’il est au-dessus d’un ravin et s’écrase comme une merde.
Je suis donc passée en l’espace de quelques secondes de l’âge de 16 ans à environ 45.
Comble de l’ironie, je fredonnais comme très souvent Smile away de Paul McCartney, une des préférées du Chat masqué également (on ne peut qu’aimer si on apprécie le rock'n' roll, cliquez sur le lien !) :
« I was walking down the street the other day
Oh, who did I meet ?
I met a friend of mine and he did say :
« man I can smell your feet a mile away ! »
Smile away, smile away, smile away… »
A ce propos, l’excellent album dont est tiré cette chanson, Ram, va être réédité dans les semaines à venir. Je vous le conseille vivement si vous ne connaissez pas encore ce bijou.
Et vous, des coups de vieux récemment ? J'ai déjà vécu des coups de vieux ici et là
19:28 Publié dans On connaît la chanson, Parfois, je travaille, Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : musique, beatles, paul mccartney, ram | | Facebook
18/03/2012
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Michel Duchaussoy, L'emmerdeur, Le lauréat
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, l’acteur Michel Duchaussoy est mort le 13 mars d’un arrêt cardiaque, à l’âge de 73 ans. Sociétaire de la comédie française, il jouait surtout au théâtre, recevant principalement des seconds rôles au cinéma.
Chabrol lui donne ses meilleurs personnages, le plus réussi selon moi est celui du père meurtri de Que la bête meure (la bête étant Jean Yanne♥♥♥). L’année suivante, en 1970, Duchaussoy incarne l’inspecteur dans La femme infidèle, du même réalisateur. L’acteur joue avec les plus grands noms du cinéma français : Louis Malle et son Milou en mai, où il interprète le frère de Milou alias Michel Piccoli♥♥, Bertrand Tavernier et La vie et rien d’autre, où il joue un général, Amen de Costa-Gavras où il tient le rôle du cardinal, T’aime de Patrick Sébastien… (ah non, film dispensable). Vous pourrez l’observer une dernière fois au cinéma en Abraracourcix dans le prochain Astérix.
Alors qu’en ce moment on ne cesse de parler de la guerre d’Algérie, Pierre Schœndœrffer, journaliste, réalisateur et écrivain grand témoin des conflits armés, est décédé le 14 mars à 82 ans.
Voulant devenir réalisateur, il s’engage dans le service cinématographique de l’armée et part en Indochine. Il est fait prisonnier et cette expérience est retranscrite dans ses films La 317 ème section, prix du scénario au festival de Cannes en 1965, et Diên Biên Phu en 1992. Il est journaliste pendant la guerre d’Algérie. Il réalise au Vietnam La section Anderson, qui reçoit l’oscar du meilleur documentaire. Son œuvre inspire Coppola pour écrire Apocalypse Now, et Oliver Stone pour Platoon. Schœndœrffer porte à l’écran son roman Le crabe tambour, toujours inspiré de son expérience durant les guerres coloniales. Ce film sera diffusé en hommage ce soir à 20h40 sur Arte, avec Jean Rochefort♥♥♥ césar du meilleur acteur pour le rôle du commandant. La relève Schœndœrffer est assurée par le fils Frédéric, également réalisateur, notamment de la série Braquo sur canal+ ou des films comme Scènes de crimes (avec Berling et Dussolier) ou Agents secrets (avec Cassel et Bellucci)
A la télé cette semaine, outre Le crabe tambour sur Arte, direct 8 rediffuse ce soir l’excellente comédie d’Edouard Molinaro, L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura. Le scénario signé Francis Véber inaugure la série des François Pignon (ou Perrin) cet être maladroit (comme Pierre Richard dans Les compères, Jacques Villeret dans Le dîner de cons) qui se retrouve associé à son contraire, un homme imposant et plutôt antipathique (Lino Ventura, Depardieu...)
Je connais les dialogues de l’emmerdeur par cœur : « Ce qu’il lui faut, c’est un peu de chaleur humaine, je m’en occupe. » « Elle a pas voulu venir… » "C'est toujours comme ça : le malade est sur le divan, et le docteur est à côté dans son fauteuil. Normalement, c'est comme ça que ça se passe, chez un psychiatre. Et bien là pas du tout ! Hop, tout le monde sur le divan ! Et moi, je payais 60 francs de l'heure.""De quel droit tutoyez-vous ma femme ? -Parce que c'est la mienne." Les acteurs sont grandioses, un grand fou rire. Cliquez sur la bande annonce très originale récitée par Claude Piéplu.
Jeudi à 22h50 sur France3, ne ratez pas l’irrésistible Le Lauréat de Mike Nichols, avec le jeune Dustin Hoffman (30 ans mais en paraît 20). Il incarne un jeune homme timide qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui se fait draguer malgré lui par la « vieille » Mrs Robinson (celle de la chanson) avant d’être séduit par la fille. Un film romantique, une grande bouffée d’air frais. La B.O signée Simon and Garfunkel renforce le sentiment de rêve : The Sound of silence. (cliquez sur les liens). Le film est en VF, mais le héros est doublé par mon chouchou Patriiiick Dewaere♥♥♥.
Pour les abonnés canal+, ne ratez pas Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola, The people vs George Lucas, Même la pluie, Virgin Suicides, et le troublant Caché de Michael Hanneke, avec Daniel Auteuil et Juliette Binoche, où un animateur célèbre reçoit des vidéos anonymes et se voit confronté à son passé obscur.
Côté documentaire, j’espère que vous n’avez pas raté cette semaine le terrifiant « dénoncer sous l’occupation » où des délateurs apparaissent à l’écran « ben j’ai fait ce qu’il fallait à l’époque ». On veut se débarrasser de son mari ? Hop on l’accuse faussement d’être un résistant. Du boulanger rival ? Hop on le dénonce pour avoir donné du pain à un maquisard, et il est fusillé par Klaus barbie devant ses quatre enfants…
Mardi France 2 diffuse le troisième volet de La vie moderne de Raymond Depardon, sur les paysans de ma région (Depardon est né à Villefranche sur Saône).
Arte aborde encore mon thème préféré, le monde stressant du travail, avec « mon boulot, quelle galère » (bien vrai !) et « détresse psychologique au travail, le tabou ». Personnellement pour supporter mon travail pourri, je chante, comme vous le savez.
Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine ? Appréciez-vous ces films ?
18:45 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : télé, cinéma, l'emmerdeur, le lauréat | | Facebook
14/03/2012
Les résultats du quiz on connaît la chanson : merci patron
Quel plaisir de travailler pour vous, on est heureux comme des fous ! Vous m’avez épatée ! Quels lecteurs culturés, reconnaissant du premier coup d’œil que c’est Jérôme, Dalida, Jauni… Une seule citation sur les 20 n’a pas été trouvée, mais elle était particulièrement difficile : « Je cherchais des prénoms : « Matthieu, Cécile ? » en regardant courir vers 10 heures, dans l’école des filles et des garçons » Il s’agit de la chanson « Dites-moi » de Michel Jonasz.
Avec le film Cloclo qui sort aujourd’hui et le matraquage dans les médias, j’ai Claude François dans la tête en permanence. Je vous laisse deviner la chanson que je sifflote depuis lundi sur mon lieu de travail, en observant avec envie le magnifique ciel bleu à travers les barreaux carreaux de ma prison mon bureau…
Pour vous inciter à regarder les vidéos que je place sans cesse en lien, j’ai recopié le texte original, où les citations sont cachées, et j’ai mis les chansons en rose. Il suffit de cliquer dessus pour avoir les réponses et entendre de douces mélodies. Le procédé peut paraître rapide, mais au contraire, il faut trouver des clips potables parmi les centaines proposés... Si vous lisez depuis votre lieu de travail (je rappelle que je n’ai pas Internet dans mon boulot pourri) vos collègues seront ravis d’écouter des génériques de dessins animés, je vous propose même de chanter en chœur pour mettre une bonne ambiance au bureau...
Tout a commencé par une pensée persistante, obsédante : « oh, fini, fini pour moi ».
Ce boulot me déprime t-il tant ? Ou alors j’espère simplement la fin de la journée ?
Les symptômes se poursuivent par : « Moi j’attendais la récré pour aller au café boire un chocolat »
Oui ça doit être ça, j’ai besoin d’une pause dans ce travail répétitif.
« Je voudrais partir avec vous tout au bout du ciel, sur vos ailes » (Je hais cette chanson gnangnan.)
La récré est vraiment nécessaire, je ne vais pas bien.
« De vague à l’âme en terrain vague, tu divagues ! »
Oui, je divague complètement. Mais que m’arrive-t-il ?
Je laisse s’échapper des sons bizarres, incompréhensibles. Des marmonnements, des plaintes, des murmures de souffrance ? Le volume est de plus en plus audible, mon voisin me regarde bizarrement. Je comprends, j’en parle, ma collègue m’encourage.
Ma chansonnite aigue atteint son apogée. Tous ces prénoms inscrits sur ces dossiers me rappellent des mélodies, qui me restent en tête et que je sifflote pendant des heures. Une maladie incurable, mais pas bien grave. « Ca vaut mieux que d’attraper la scarlatine, ça vaut mieux que d’avaler de la mort aux rats. » (ma mère chante tout le temps cet air). Ma collègue se prend au jeu et tente de deviner les airs que je fredonne :
« Dis-moi, Céline, les années ont passé, pourquoi n’as-tu jamais songé à te marier ? »
« La place rouge était vide, devant moi marchait Nathalie ! Elle avait des cheveux blonds mon guide, Nathalie !! »
« Cécile, ma fille »
« C’était bien, chez Laurette, quand on faisait la fête, elle venait vers nous, Laurette ! »
« Oui, Jérôme, c’est moi, non je n’ai pas changé, je suis, toujours, celui qui t’a aimé ! »
« Mais Nicolas, il veut pas qu’on l’embête, tout ce qu’il a dans la tête, c’est qu’il veut rentrer chez lui… J’veux pas rester ici. » (en cette période électorale, une chanson que j’ai chaque jour en mémoire… Je l’apprécie beaucoup, parce que je la chante à mon neveu quand il séjourne chez sa grand-mère pendant les vacances scolaires)
Ma collègue tente de me poser des colles :
« Je te donne des noms et tu dois chercher des chansons !
- « Chercher le garçon ? Trouver son nom ? »
-Mais j’ai pas encore commencé !
- « Je cherchais des prénoms : « Matthieu, Cécile ? » en regardant courir vers 10 heures, dans l’école des filles et des garçons »
-Tu me fais trop rire !
-« Rire et… chan-sons !!! »
- T’es vraiment dingue !
- Je suis MA LA DEUHHHHH, complètement MA LA DEUHHHHHHH ! » (je n'aime ni la chanson ni son interprète)
-« Tiens Papillote, tu as une chanson avec le prénom Eric ?
-Tes états d’âme, sont pour moi Eric, comme les Etats d’Amérique ! Je les visite un par un Eric, dans leur ordre alphabétique ! »
- Lucile ?
« Partout, au soleil, sous la pluie, quand ils voient s’avancer les grands yeux de Lucile, partout les garçons se bousculent et la rue un instant prend un air de folie ! » J'adorais ce dessin animé si romantique, mais je trouvais le gamin et son chat très moches et insupportables.
- Sarah ?
- Princesse ! Princesse ! Tu es bien jolie !!!
-Ah là tu vas pas trouver ! Gilbert ! Pas un prénom pour une chanson ça !
- Gigi ! O Gigi, personne ne sait d’où tu viens, tu nous crées un monde angélique, où tout devient féerique… c'est grâce à toi Gigi !
-Oh ! Tu triches ! Puis tu ne vas pas nous sortir que des chansons de dessins animés !
-A-rri-va… Gigi l’amoroso !
Un collègue nous interrompt :
-Oh c’est fini Dalida !
-Laissez-moi chanter ! Laissez-moi… Laissez-moi danser, chanter en liberté… »
Je ne sais pas si ça a un lien, mais quelques jours plus tard le chef m’a changé de bureau. A la place de mon fan club, je me retrouve avec un vieux type aussi sympa qu’une porte de prison. Ce n’est pas avec lui que je vais développer mon répertoire radio nostalgie. Mais aujourd’hui, mes vieux démons ont repris le dessus et je n’ai pas pu m’empêcher de fredonner…
Je conclurai par :
« Ris-en si tu veux, il faudra bien y croire !
C’est comme dans un vieux rock n’roll
J’ai dans la tête un transistor qui fredonne
Comme dans un très vieux rock n’roll
Serre la main d’un fou, que rien ne raisonne ! » J'adore William Sheller, peut-être mon chanteur français préféré.
Bravo à tous les participants ! Comme toujours, meilleur score pour Catherine, puis pour Aurélie. Dernier petit quiz : quelle est la chanson de Cloclo qui me trotte dans la tête au travail ?
22:18 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson, Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : chanson française, musique, william sheller, cloclo le film | | Facebook