15/01/2012
La rubrique nécrologique et les films de ce soir : Maguy, Lord of War, Le parrain 2
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, Maguy est morte ! Rosy Varte a succombé à une infection pulmonaire, due à une bronchite mal soignée. On ne sait pas exactement quel âge elle avait (84 ou 88 ans ?) car il n’existait pas à l’époque de registre d’état civil dans son pays de naissance, la Turquie…
L’actrice débute au TNP de Jean Vilar, où elle crée Ubu roi. Elle joue ensuite de petits rôles au cinéma, comme la mère de Colette, (copine d’Antoine Doinel dans les films de Truffaut), l'épouse de Jean-Pierre Darras dans Le viager de Pierre Tchernia et la sœur de Jacques Brel dans Mon oncle Benjamin d’Edouard Molinaro. Elle connaît son plus grand succès populaire avec les 333 épisodes de la série Maguy, diffusée tous les soirs avant le JT d’Antenne 2 entre 1985 et 1993. J’aimais bien chanter le générique. (voir lien)
Elle voit souvent rouge
Avec elle ça bouge
Maguy soleil ou bien Maguy larmes
On est sous le charme...
En fait je ne l’étais pas trop, même si, trop petite, je ne savais pas dire pourquoi. Aujourd’hui je pense que je trouvais cette série un peu beauf et les personnages trop vieux, parfois méchants et bourgeois (le mari incarné par Jean-Marc Thibault était directeur d’entreprise.) Bref leurs préoccupations n’étaient pas celles du petite fille, je préférais les dessins animés…
Autre décès cette semaine, la comédienne Françoise Christophe, à l’âge de 88 ans. Vous connaissez sans doute son visage particulier, ses yeux d’un bleu glacé : avec ce physique altier, elle incarnait souvent des aristocrates, comme Lady MacRashley dans Fantômas contre Scotland Yard.
A la télé cette semaine, ce soir Arte diffuse la suite du Parrain. Dans le premier épisode, Don Corleone (Marlon Brando) mourrait et son fils (Al Pacino dans son premier grand rôle) lui succédait. Dans ce deuxième film, on alterne le parallèle entre la jeunesse du parrain dans les années 20 (Brando remplacé par De Niro) et la vie de son fils dans les années 50. Le parrain est plus un film de famille que de gangsters.
A la même heure, W9 programme Lord of war d’Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca). Ce film est un pamphlet sur le trafic d’armes, raconté par un de ses principaux représentants (interprété par Nicolas Cage) avec un humour noir et cynique dévastateur :
« On estime à environ 550.000.000 le nombre d'armes à feu actuellement en circulation. Autrement dit il y a un homme sur douze qui est armé sur cette planète. La seule question est... Comment armer les onze autres ? » « Jusqu'a présent j'avais toujours fui la violence alors que j'aurais dû m'y précipiter. C'est dans notre nature. Les plus anciens squelettes humains étaient criblés de pointes de flèches. » « On dit "Le mal triomphe partout où les hommes de bonne volonté ont échoué" Il suffirait de dire "Le mal triomphe partout". » Un exposé implacable, à voir.
France2 diffuse Public Enemies, avec Johnny Depp♥♥ Christian Bale♥♥ et Marion Cotillard. Le film est signé Michael Mann (Heat, Le dernier des Mohicans) mais je ne peux rien en dire, je l'ai raté au cinéma...
Suite demain, les films commencent…
21:01 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : télé, cinéma, mort maguy | | Facebook
12/01/2012
Portrait chinois (suite)
8. Si j'étais un pays :
Mémé ne quitte pas son patelin enfin voyons, jamais pris l’avion, cet engin de malheur qui vole sans battre les ailes. Mais j’ai souvent été en Suisse car mon frère habitait près de la frontière. J’ai de très bons souvenirs de l’immense rayon chocolat des supermarchés Migros. Les Suisses ne sont pas les derniers en fromage non plus (la tomme vaudoise, le vacherin, la raclette…) (j’arrête là avant d’être frustrée de ne pas en avoir sous la main).
Les paysages suisses sont splendides, j’adore la montagne, et là-bas elle se conjugue avec le lac Léman…
9. Si j'étais une ville :
Lyon, enfin. Pour les mêmes raisons que la Suisse, je trouve sinon qu’Annecy est une ville magnifique (elle possède également un super glacier artisanal qui propose d’immenses boules de sorbets et… non j’arrête là, c’est trop dur).
10. Si j’étais une friandise :
J’en ai déjà parlé, je déteste les bonbons. Sinon, du chocolat, une papillote de Lyon bien sûr. Mon frère m’en avait ramené pour le concert de Macca en 2009 : il avait débarqué à mon travail pour prendre les clés de chez moi, et accessoirement m’apporter 6 paquets de papillotes (4 kg). Que je n’ai pas partagés avec mes collègues bien entendu, les papillotes, ça se mérite, seuls les privilégiés y ont droit.
Pour le concert de cette année, rebelote, mais mon frère ne m’a apporté qu’un seul paquet. C’est la crise. En fait j’en avais commandé un autre, le spécial saveur noël, au chocolat à la cannelle et aux épices, mais ma mère s’est trompée et m’a acheté saveur Provence, au nougat (j’aime pas) pâte d’amande (beurk) chocolat blanc (sacrilège). Je ne vous raconte pas le drame. Survivre un mois avec un seul paquet de papillotes. Je n’ai partagé mon précieux trésor qu’avec une seule amie triée sur le volet. En 2011 j’ai réussi à faire durer mes 4 kg de papillotes jusqu’en mars, j’espère réitérer cet exploit.
11. Si j’étais un péché capital :
Euh… ce n’est pas évident ? L’estomac sur pattes choisit la gourmandise bien sûr.
12. Si j’étais une matière à l’école :
Le français, seule matière qui m’intéressait avec l’histoire. Le sport à l’école m’a traumatisée (J’ai raconté ici).
13. Si j'étais un sport :
Je détestais le sport à l’école, mais j’aime en faire seule ou avec un ami, en papotant. J’adore le badminton, taper comme une folle dans le volant et le voir monter très haut dans le ciel. Je suis aussi très forte en ping-pong et je déteste perdre (la seule fois où un type m’a battue, je n’ai plus retouché une raquette pendant trois ans).
14. Si j'étais une marque de vêtements :
Je fais attention depuis toujours à ne pas porter de marques. Ce n’est même pas ma famille qui m’a influencée, j’ai trouvé ça toute seule. J’estimais mes camarades complètement crétins de seriner leurs parents pour avoir les dernières baskets nique ta reum à la mode. A l’adolescence, tous les ados se damnaient pour avoir une paire de docteur Martin. Au final, ils étaient tous sapés à l’identique, c’était risible. Ils chouinaient quand les godasses se trouaient irrémédiablement au bout d’un certain temps. J’ai acheté une imitation à 123 francs en 1998, elle est toujours impeccable, « inusable » comme dit ma mère. Je la mets encore à la cambrousse. La lecture de No logo de Naomi klein a renforcé mon idée de ne pas acheter de marques.
15. Si j'étais un parfum :
Comme je l’ai déjà écrit, je n’ai jamais porté de parfum, l’odeur me donne systématiquement mal à la tête. A la limite, je tolère les parfums pour hommes, mais ceux pour femmes sont souvent trop sucrés. Et les plus connus, les n° trucs par ex…une horreur.
16. Si j'étais une couleur :
L’orange, même si je ne porte jamais cette couleur. (J’aurais l’impression d’être un plot de sécurité ambulant). Ma mère m’a composé à noël dernier un vase avec des fleurs de lanterne, (ou amour en cage) mes fleurs préférées pour leur couleur. J’aime les contempler, comme les feux de cheminée, fascinants. L’orange offre un parfait mélange entre le jaune, le soleil rayonnant, et le rouge de la passion. On dit que c’est la couleur des épicuriens, de l’énergie et de la créativité. En majorité les gens préfèrent le bleu, couleur apaisante, à l’inverse l’orange pour moi est stimulant. Dans mon studio, le mobilier, la vaisselle et la déco sont rouges, orange ou en bois clair.
17. Si j'étais un moyen de communication :
Le pigeon voyageur. Non, le SMS. Comme j’ai toujours peur de déranger en téléphonant (tomber au mauvais moment ou passer trop de temps à parler car je suis un tantinet bavarde) je préfère envoyer des textos. Les gens ne sont pas obligés d’y répondre. Ce qui me coupe paradoxalement du monde : certaines personnes, je ne les ai jamais appelées…
18. Si j'étais un personnage de Harry Potter :
Sûrement pas Hermione, trop sûre d’elle et donneuse de leçons. Ron peut-être, réservé et pudique, (par ex il ne veut pas avouer ses sentiments pour Hermione et la rabroue). il se montre parfois colérique et impulsif, il reste dans l’ombre du héros et de ses frères, plus talentueux que lui…
Si elles ne l’ont pas déjà fait, je refile le tag à Le chat masqué, Electra, Gribouillette, Lalydo, et M*… S’il vous intéresse, n’hésitez pas à me prévenir.
18:13 Publié dans L'estomac sur pattes, Oh ? y a des gens autour ! | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : harry potter, la suisse, annecy, sport | | Facebook
10/01/2012
Portrait chinois
Thé citron m’a taguée !
1. Si j'étais un personnage de dessin animé :
En BD, j’aurais dit Gaston Lagaffe (mon surnom est Gastonne). Je dis toujours M'enfin, j'ai deux mains gauches, je suis toujours dans la lune, je m'endors n'importe où, je suis l'amie des bêtes, etc. J’ai joué récemment avec des gosses au « je te mets un nom sur le front et tu dois deviner qui tu es ». Ils étaient très fiers de leur trouvaille : « c’est tout à fait toi ! » J’étais le capitaine Haddock. Certainement parce que je peste facilement (je m’étais déjà comparée à Donald).
2. Si j'étais un film :
Beaucoup trop difficile comme question, il y en a tellement. Coup de tête peut-être ? Je rêve de faire un jour comme l’anti-héros : réunir à un banquet solennel tous les gens qui l’ont emmerdé dans sa vie et leur dire : « Je lève mon verre à la plus formidable bande de salopards que j’ai jamais rencontrée. Je lève mon verre au tas d’ordures qui m’entoure… et ya de quoi remplir une sacrée poubelle ! »
3. Si j'étais une époque :
Mémé radio Nostalgie fana de Beatles choisirait les années 60 bien sûr. J’aurais tenté de rencontrer McCartney quand il était encore le Beatle mignon (aaah, cette vidéo où il joue Hey Jude, les premières images en gros plan, qu'est ce qu'il est chou, hiii avec ses grands yeux verts innocents... non ?) Mon oncle est allé au premier concert des Beatles en France à l’Olympia en 1964. A cette époque j’aurais aussi sûrement trouvé du travail plus facilement dans la branche qui m’intéressait, au lieu d’obtenir de temps en temps des boulots merdiques.
4. Si j'étais un vêtement :
Mémé déteste le shopping. Le dernier vêtement acheté remonte à plus d’un an. Des chaussures, des années… Je dirai le maillot de corps blanc, sur lequel était inscrit mon nom avec une étiquette derrière le col (pour que l'habit ne se perde pas dans les voyages scolaires, parmi les pires souvenirs de ma vie).
Puis la présentatrice de Sam dynamite en portait souvent, alors je pouvais faire comme elle devant ma télé (et ma poignée de corde à sauter en guise de micro). Sam dynamite ! Qui s’en souvient ? Denver, le dernier dinosaure ! C’est mon ami et bien plus encore ! Bon, la fille n’a pas de tricot de corps blanc dans le générique, mais je vous assure qu’elle en mettait. J’en possède encore une douzaine, pratiques et chauds à mettre sous les pulls. (Mais mon nom n’est plus inscrit dessus quand même)
5. Si j'étais une chanson :
Sans trop réfléchir, je dirais I’m only sleeping, qui est pourtant une chanson de Lennon. Eh oui. (Macca n’a jamais été très doué pour les paroles mais plutôt pour les mélodies).
Keeping an eye on the world going by my window
Taking my time
Lying there and staring at the ceiling
Waiting for a sleepy feeling...
Please, don't spoil my day, I'm miles away
And after all, I'm only sleeping…
Sinon, peut-être Sous quelle étoile suis-je né de Michel Polnareff ? (D’autres chansons correspondent certainement mieux)
Sous quelle étoile suis-je né,
J’en suis encore à me le demander
Je chercherai, peut-être encore
Lorsque sonnera l’heure de ma mort
Ai-je choisi le bon sentier ?
J’en suis encore à me le demander
Je voudrais ne pas regretter
Lorsque sonnera l’heure de ma mort
Sur l’amour, sur l’amitié
Mon avis n’aura t’il pas changé ?
Seront-ils à mon chevet
Lorsque sonnera l’heure de ma mort
6. Si j'étais un moyen de transport :
Enfant j’étais fascinée par un dessin animé, diffusé peu de temps et dont je ne parviens pas à retrouver le nom. L’héroïne pouvait se rendre instantanément où elle voulait en criant « Télétransportation ! » Si quelqu’un se souvient de ce manga qu’il me fasse signe.
Sinon, comme Filou, je dirais le train, surtout le TGV. J’adore me poser pour lire, alors qu’en voiture le mal de tête survient en 1 km. Puis je suis écolo, je déteste les bagnoles, j’ai peur depuis l’enfance d’avoir un accident, surtout que des personnes sont mortes ainsi autour de moi (enfin, pas très proches non plus). Je refuse catégoriquement de passer mon permis. Puis comme chante Joe, à Paris en vélo, on dépasse les autos.
7. Si j'étais une émission télé :
Le Petit Journal de Papillote, euh, Yann Barthès ? J’ai déjà réussi à lui piquer son fauteuil, je lui prendrais bien sa place comme dirait Nagui. (Nan, Yannounet est irremplaçable, mais pour faire quelques sketches avec Eric et Quentin… je les trouve de plus en plus en dessous de la ceinture, je tenterai de relever le niveau.)
Suite demain
Et vous, qu'auriez-vous répondu ?
08:32 Publié dans Je suis culturée, Oh ? y a des gens autour ! | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : capitaine haddock, gaston lagaffe, musique, beatles, polnareff denver, dessins animés, cinéma français | | Facebook
08/01/2012
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Dark Vador, Dans la peau de John Malkovich, Sur la route de Madison...
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, Captain iglo est décédé. L’âge du capitaine était de 76 ans. C’est là que j’ai appris que la pub des poissons panés était encore diffusée (je zappe systématiquement les annonces). Pour moi elle datait de mon enfance, les années 80/90. En réalité, le personne du capitaine a été crée en 1967. John Hewer a tenu le rôle jusqu’à sa mort en 1998, puis Gerd Deutschmann l’a remplacé. Y aura-t-il un suivant ?
Comme la plupart des enfants, petite je n’aimais pas trop le poisson à cause des arrêtes (je m’étouffais souvent avec et devais les faire passer avec de la mie de pain). Maintenant bien entendu j’ai évolué, j’adore les poissons « pas carrés et panés comme à la cantine, ils ont des yeux, des nageoires » surtout les brochets, perches et truites pêchés par mon neveu de 8 ans. Je vide les bestioles moi-même (les entrailles dégoulinantes dégoûtent ma famille, mais bizarrement j’ai toujours apprécié, je dois être psychopathe).
Je n’ai remangé du poisson pané qu’en travaillant dans des écoles. De la même manière, enfant, le bleu ou le camembert me paraissaient trop forts, je préférais le babyfail et le qui rit. J’ai redécouvert ces derniers en cantine et je ne comprends absolument pas comment je pouvais apprécier ces produits sans goût. Comme quoi, on se plaint souvent des jeunes qui n’aiment pas les bonnes choses, tout n’est pas perdu.
Cette semaine, un autre personnage de notre enfance est mort : Dark Vador. Ou plutôt sa doublure pour les combats au sabre laser, Bob Anderson. Il était en réalité escrimeur, coachait ou doublait les interprètes. Il a participé à Barry Lindon, Pirates des caraïbes,le Seigneur des anneaux … Peter Jackson a refait appel à lui pour son dernier film qui sortira cette année, Bilbo le hobbit. Bob Anderson a donc travaillé jusqu'à son décès, à l’âge respectable de 89 ans, la preuve que l’exercice physique maintient en forme.
Meurtre insolite cette semaine : un homme a tué sa femme à coup de machette, pensant qu'elle avait un amant. Il avait en fait trouvé la photo de Francky Vincent dans son sac... J'ai toujours pensé que ce "chanteur" était une calamité, la preuve : il fait perdre tout sens commun. Visiblement dans ce couple aucun n'avait toute sa tête : comment peut-on tuer quelqu'un et comment peut-on apprécier Francky Vincent ?
A la télé cette semaine, encore des classiques : ce soir, Arte diffuse Le parrain, qu’on ne présente plus. France 4 lui oppose un autre mastodonte, Terminator 2 (reconnu comme le meilleur de la série). Enfant je craquais pour le jeune garçon, Edward Furlong, car il ressemblait beaucoup à mon amoureux de l’école. Maintenant, l’acteur a 15 kilos de trop, une tête de drogué et est sorti avec Paris Hilton (quant à mon copain d’école, je ne sais pas ce qu’il est devenu) (ne me proposez pas de m’inscrire sur copains d’avant, je n’avais pas d’amis parmi les bêtes et méchants qui me servaient de camarades de classe, et j’ai préféré oublier le nom de ces personnes).
Lundi, Arte programme Chinatown de Roman Polanski. Dans les années 30, à Los Angeles, une femme (Faye Dunaway) demande à un détective privé (Jack Nicholson) d’enquêter sur son mari, un ingénieur des eaux qu’elle soupçonne d’adultère. Ce dernier est bientôt retrouvé mort, et le détective se rend compte que l’affaire cache bien d’autres choses… Chinatown réunit tous les ingrédients du film noir, la femme fatale qui roule le héros, un looser, l’ambiance pesante, la ville corrompue… Le film rappelle les romans de James Ellroy comme L.A confidential (adapté également au cinéma). A la première vision, adolescente, j’admets que la lenteur et les rebondissements complexes m’avait décontenancée, voire ennuyée…
Tout autre genre, la chaîne diffuse ensuite Dans la peau de John Malkovich, un film au scénario complètement délirant, signé par Charlie Kaufman. Pour vous donner une idée, l’homme est également auteur des scénarii de Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou Adaptation… Comme son nom l’indique, le héros (John Cusack) se retrouve dans la peau de John Malkovich, après avoir trouvé une mystérieuse porte, menant dans un étrange tunnel… Ce film m’avait transporté quand j’étais jeune, je n’étais jamais encore tombée sur une histoire aussi originale. Elle n’est pas simplement absurde et farfelue, mais réveille des questions plus profondes, sur l’apparence, l’identité, les frustrations et désirs… qui n’a pas rêvé de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, et si possible riche et célèbre ?
Je l’ai vu au ciné avec une copine, la même semaine que Boy’s don’t cry (pour lequel Hilary Swank a reçu son premier oscar, et que je n’ai jamais vu diffusé à la télévision depuis, dommage). Ma copine n’a aimé aucun scénario. Elle m’a ensuite demandé de lui prêter des films, je lui ai sélectionné Un cœur en hiver et un autre de Sautet, elle n’a pas aimé non plus. Je me demande ce qu’elle pouvait bien apprécier…
Jeudi, Préparez vos mouchoirs comme dirait Bertrand Blier, France 3 diffuse Sur la route de Madison de Clint Eastwood. Histoire d’amour impossible entre une femme mariée et un photographe de passage dans sa campagne… Un beau mélo, à voir au moins une fois.
Vendredi 13, je ne regarde pas la grande soirée du paranormal sur direct 8, je préfère la vivre en vraie : une amie m'invite à visiter les lieux hantés de la capitale. J’adore ce genre d’histoires, même si mémé trouillarde a peur des fantômes depuis le traumatisme de Mystères à la télé (encore maintenant la musique me donne des frissons, j'ai dû couper le son pour choisir le lien, pourtant l’émission était ridiculement kitch....) Alors il est possible que je passe le trajet du retour à craindre qu’un poltergeist bloque le métro et que je reste toute la nuit blottie dans un coin, la lampe allumée, à scruter les murs, analyser le moindre bruit suspect, puis pleurnicher auprès de ma mère à 4 heures du matin : « viens vite, j’ai entendu du bruit dans la cuisine » (et là je l’attends 5 heures car elle habite à 600 km). (bon ok, j'exagère un tantinet, je suis une grande fille maintenant, même pas peur). Si vous viviez dans ma maison de campagne, vous comprendriez : des amis traumatisés refusent d’y dormir, on entend marcher au grenier (un chat huant ?) et frapper à la porte au milieu de la nuit (le vent ?) Un jour je vous raconterai des expériences troublantes que j’y ai vécues…
Côté documentaire, lundi à 23 h France 3 propose Duch, le maître des forges de l’enfer, sur le responsable du camp de détention S21 (un autre excellent film existe sur le sujet). En 4 ans, en 1975, 12 000 personnes ont été torturées à S21, un quart de la population cambodgienne assassiné par le régime Kmer rouge... Autre tortionnaire, Klaus Barbie, mardi sur France 2. (Oui, la semaine télévisuelle s’annonce joyeuse).
Pour les abonnés canal + et les fanas de jeux vidéos, ne manquez pas mardi Scott Pilgrim d’Edgar Wright (réalisateur de mon film culte Shaun of the dead). Pour les geek, les documentaires sur George Lucas et les films potaches et parodiques comme Fanboys. Sinon je vous conseille De vrais mensonges de Pierre Salvadori, avec Audrey Tautou, et aussi La princesse de Montpensier et Les émotifs anonymes (avec Benoît Poelvoorde♥♥)…
Et vous, avez-vous vu ces films ? Avez-vous peur des fantômes ?
20:56 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : télévision, cinéma, sur la route de madison, captain iglo, dans la peau de john malkovich | | Facebook