08/01/2012
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Dark Vador, Dans la peau de John Malkovich, Sur la route de Madison...
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, Captain iglo est décédé. L’âge du capitaine était de 76 ans. C’est là que j’ai appris que la pub des poissons panés était encore diffusée (je zappe systématiquement les annonces). Pour moi elle datait de mon enfance, les années 80/90. En réalité, le personne du capitaine a été crée en 1967. John Hewer a tenu le rôle jusqu’à sa mort en 1998, puis Gerd Deutschmann l’a remplacé. Y aura-t-il un suivant ?
Comme la plupart des enfants, petite je n’aimais pas trop le poisson à cause des arrêtes (je m’étouffais souvent avec et devais les faire passer avec de la mie de pain). Maintenant bien entendu j’ai évolué, j’adore les poissons « pas carrés et panés comme à la cantine, ils ont des yeux, des nageoires » surtout les brochets, perches et truites pêchés par mon neveu de 8 ans. Je vide les bestioles moi-même (les entrailles dégoulinantes dégoûtent ma famille, mais bizarrement j’ai toujours apprécié, je dois être psychopathe).
Je n’ai remangé du poisson pané qu’en travaillant dans des écoles. De la même manière, enfant, le bleu ou le camembert me paraissaient trop forts, je préférais le babyfail et le qui rit. J’ai redécouvert ces derniers en cantine et je ne comprends absolument pas comment je pouvais apprécier ces produits sans goût. Comme quoi, on se plaint souvent des jeunes qui n’aiment pas les bonnes choses, tout n’est pas perdu.
Cette semaine, un autre personnage de notre enfance est mort : Dark Vador. Ou plutôt sa doublure pour les combats au sabre laser, Bob Anderson. Il était en réalité escrimeur, coachait ou doublait les interprètes. Il a participé à Barry Lindon, Pirates des caraïbes,le Seigneur des anneaux … Peter Jackson a refait appel à lui pour son dernier film qui sortira cette année, Bilbo le hobbit. Bob Anderson a donc travaillé jusqu'à son décès, à l’âge respectable de 89 ans, la preuve que l’exercice physique maintient en forme.
Meurtre insolite cette semaine : un homme a tué sa femme à coup de machette, pensant qu'elle avait un amant. Il avait en fait trouvé la photo de Francky Vincent dans son sac... J'ai toujours pensé que ce "chanteur" était une calamité, la preuve : il fait perdre tout sens commun. Visiblement dans ce couple aucun n'avait toute sa tête : comment peut-on tuer quelqu'un et comment peut-on apprécier Francky Vincent ?
A la télé cette semaine, encore des classiques : ce soir, Arte diffuse Le parrain, qu’on ne présente plus. France 4 lui oppose un autre mastodonte, Terminator 2 (reconnu comme le meilleur de la série). Enfant je craquais pour le jeune garçon, Edward Furlong, car il ressemblait beaucoup à mon amoureux de l’école. Maintenant, l’acteur a 15 kilos de trop, une tête de drogué et est sorti avec Paris Hilton (quant à mon copain d’école, je ne sais pas ce qu’il est devenu) (ne me proposez pas de m’inscrire sur copains d’avant, je n’avais pas d’amis parmi les bêtes et méchants qui me servaient de camarades de classe, et j’ai préféré oublier le nom de ces personnes).
Lundi, Arte programme Chinatown de Roman Polanski. Dans les années 30, à Los Angeles, une femme (Faye Dunaway) demande à un détective privé (Jack Nicholson) d’enquêter sur son mari, un ingénieur des eaux qu’elle soupçonne d’adultère. Ce dernier est bientôt retrouvé mort, et le détective se rend compte que l’affaire cache bien d’autres choses… Chinatown réunit tous les ingrédients du film noir, la femme fatale qui roule le héros, un looser, l’ambiance pesante, la ville corrompue… Le film rappelle les romans de James Ellroy comme L.A confidential (adapté également au cinéma). A la première vision, adolescente, j’admets que la lenteur et les rebondissements complexes m’avait décontenancée, voire ennuyée…
Tout autre genre, la chaîne diffuse ensuite Dans la peau de John Malkovich, un film au scénario complètement délirant, signé par Charlie Kaufman. Pour vous donner une idée, l’homme est également auteur des scénarii de Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou Adaptation… Comme son nom l’indique, le héros (John Cusack) se retrouve dans la peau de John Malkovich, après avoir trouvé une mystérieuse porte, menant dans un étrange tunnel… Ce film m’avait transporté quand j’étais jeune, je n’étais jamais encore tombée sur une histoire aussi originale. Elle n’est pas simplement absurde et farfelue, mais réveille des questions plus profondes, sur l’apparence, l’identité, les frustrations et désirs… qui n’a pas rêvé de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, et si possible riche et célèbre ?
Je l’ai vu au ciné avec une copine, la même semaine que Boy’s don’t cry (pour lequel Hilary Swank a reçu son premier oscar, et que je n’ai jamais vu diffusé à la télévision depuis, dommage). Ma copine n’a aimé aucun scénario. Elle m’a ensuite demandé de lui prêter des films, je lui ai sélectionné Un cœur en hiver et un autre de Sautet, elle n’a pas aimé non plus. Je me demande ce qu’elle pouvait bien apprécier…
Jeudi, Préparez vos mouchoirs comme dirait Bertrand Blier, France 3 diffuse Sur la route de Madison de Clint Eastwood. Histoire d’amour impossible entre une femme mariée et un photographe de passage dans sa campagne… Un beau mélo, à voir au moins une fois.
Vendredi 13, je ne regarde pas la grande soirée du paranormal sur direct 8, je préfère la vivre en vraie : une amie m'invite à visiter les lieux hantés de la capitale. J’adore ce genre d’histoires, même si mémé trouillarde a peur des fantômes depuis le traumatisme de Mystères à la télé (encore maintenant la musique me donne des frissons, j'ai dû couper le son pour choisir le lien, pourtant l’émission était ridiculement kitch....) Alors il est possible que je passe le trajet du retour à craindre qu’un poltergeist bloque le métro et que je reste toute la nuit blottie dans un coin, la lampe allumée, à scruter les murs, analyser le moindre bruit suspect, puis pleurnicher auprès de ma mère à 4 heures du matin : « viens vite, j’ai entendu du bruit dans la cuisine » (et là je l’attends 5 heures car elle habite à 600 km). (bon ok, j'exagère un tantinet, je suis une grande fille maintenant, même pas peur). Si vous viviez dans ma maison de campagne, vous comprendriez : des amis traumatisés refusent d’y dormir, on entend marcher au grenier (un chat huant ?) et frapper à la porte au milieu de la nuit (le vent ?) Un jour je vous raconterai des expériences troublantes que j’y ai vécues…
Côté documentaire, lundi à 23 h France 3 propose Duch, le maître des forges de l’enfer, sur le responsable du camp de détention S21 (un autre excellent film existe sur le sujet). En 4 ans, en 1975, 12 000 personnes ont été torturées à S21, un quart de la population cambodgienne assassiné par le régime Kmer rouge... Autre tortionnaire, Klaus Barbie, mardi sur France 2. (Oui, la semaine télévisuelle s’annonce joyeuse).
Pour les abonnés canal + et les fanas de jeux vidéos, ne manquez pas mardi Scott Pilgrim d’Edgar Wright (réalisateur de mon film culte Shaun of the dead). Pour les geek, les documentaires sur George Lucas et les films potaches et parodiques comme Fanboys. Sinon je vous conseille De vrais mensonges de Pierre Salvadori, avec Audrey Tautou, et aussi La princesse de Montpensier et Les émotifs anonymes (avec Benoît Poelvoorde♥♥)…
Et vous, avez-vous vu ces films ? Avez-vous peur des fantômes ?
20:56 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : télévision, cinéma, sur la route de madison, captain iglo, dans la peau de john malkovich | | Facebook