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09/10/2011

Mariage de Paul McCartney : And I love her...

macca mariage.jpg" I give her all my love, that’s all I do,
And if you saw my love, you’d love her too
And I love her… "

And I love him... Regardez la vidéo mise en lien, version rare de la chanson, et avec des photos de Paul-qu’il-était-trô-bô♥♥♥♥. Pour comparer avec la version connue, cliquez ici, avec de superbes photos d’actrices cette fois-ci.

linda mccartney.jpgPaul McCartney se marie avec Nancy Shevell aujourd’hui à Londres !
En 1969 il épouse d’abord celle qui est restée le grand amour de sa vie, la photographe Linda, rencontrée à 25 ans. Elle apprend à jouer du clavier pour l'accompagner, elle co-signe toutes les chansons, même si elle n’y participe pas. Paul et Linda restent ensemble, jamais séparés plus de trois jours disent-ils, jusqu’à la mort de l'épouse en 1998, d’un cancer du sein.  (Le récit de ces derniers instants est très émouvant, Macca est resté à son chevet toute la nuit, etc). Avec une amie nous avions été choquée par cette réflexion : « vous devriez vous réjouir, la place est libre maintenant ». Alors que bien entendu, nous étions fans depuis la plus tendre enfance, et avec nos 40 années de différence d’âge on voyait Macca comme une idole intouchable ou un père (il a 69 ans maintenant !)

heather+mills_.jpgAprès la mort de Linda, Paul est  dit inconsolable. Le chagrin le rend-il fragile et lui ôte-t-il tout sens commun ? Car quatre ans après, contre l’assentiment de ses enfants (en particulier la styliste Stella) qui se méfient de la promise, il épouse l’ancien mannequin Heather Mills, sans contrat de mariage. C’est pourtant la base lorsqu’on possède l’une des plus grandes fortunes d’Angleterre ! Heather Mills est nettement plus jeune que lui (26 ans de moins), elle a perdu une jambe dans un accident et en plus elle est botoxée même pas belle et a un air cruel. Ils ont un enfant et très vite l’union tourne mal. Ils divorcent et sans contrat de mariage, la femme peut donc prétendre à la moitié de la fortune de Paul… Elle empoche au final 31 millions d’euros. Avec cette séparation houleuse, les révélations pleuvent : Heather Mills est une ancienne call girl croqueuse de diamants, une « meilleure amie » révèle que le mannequin cherchait un homme fortuné pour le plumer… Le couple ne peut plus se blairer et fait la une des tabloïds anglais.

All you need is hate, il ne lui chantera plus « and I love her » (qu’il avait écrite en fait pour sa petite amie quand il était Beatles, Jane Asher)
Macca compose un album à l'époque du divorce, Memory almost full. Il témoigne de sa déprime, par exemple avec la chanson The end of the end :
« at the end of the end, it’s the start of a journey to a much better place… On the day that I die, I’d like jokes to be told…”
QUOI ?!! Non mais ça va pas ! Déjà, Macca est immortel, j’ai décidé, ensuite, on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui comme dirait Desproges.

Aujourd’hui, Macca épouse donc Nancy Shevell, une riche héritière américaine. Il a peut-être pensé qu’elle, au moins, n’aurait pas besoin de son fric. Ils se connaissent en fait depuis une trentaine d’années et vivent ensemble depuis quatre ans. Il risque donc moins d’être surpris par son caractère.
J’ai lu que cette fois-ci encore, Paul ne signe pas de contrat de mariage, mais j’espère quand même qu’il n’est pas fou à ce point ! J’en ai déjà parlé : avec « How sweet to be an idiot » les Monty Python ont parodié à merveille les Silly love songs et mimiques de Paul, le Beatle réputé trop gentil, confiant, optimiste, voire niais…

Espérons que cette fois-ci le mariage se passera bien, et qu’il lui permettra de composer encore ces chansons d’amour dont il a le secret : « Here there and everywhere, My love, etc…
Mais si une séparation peut aussi inspirer à Mccartney d'autres magnifiques For no one, I’m looking through you, Things we said today, We can work in out , je dis pas non… (j'espère que vous cliquez sur ces superbes chansons !)

Et vous, qu'en pensez-vous ? Quelle est votre chanson préférée de McCartney ?

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02/10/2011

La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Paulette Dubost, Munich, Basic, Crazy kung-fu, la malbouffe et la gueule de l'emploi

Paulette_Dubost.jpgDans la rubrique nécrologique de la semaine…dernière (j’ai raté l’annonce) Paulette Dubost s’est éteinte le 21 septembre. Elle était la doyenne des actrices françaises, puisqu’elle allait fêter ses 101 ans. Elle interprétait de petits rôles, mais vous la connaissez sûrement. Elle a tourné dans pas moins de 160 films, avec les acteurs les plus célèbres (Michel Simon, Gabin, Bourvil, Noiret, Serrault…) et pour les plus illustres films des grands cinéastes : Renoir (La règle du jeu, où elle incarnait Lisette la femme de chambre) Marcel Carné (Hôtel du nord : la femme de Bernard Blier) Louis Malle (Milou en mai : la mère de « Milou » Piccoli)… Alors, vous voyez qui c’était ?

munich.jpgDans les films de la semaine, ce soir France 2 diffuse Munich de Steven Spielberg. Lors des jeux olympiques de 1972, le commando palestinien « septembre noir » prend en otage et exécute onze athlètes israéliens. Une équipe du Mossad part alors à la recherche des responsables dans le but de les éliminer… Comme tous les films de Spielberg, celui-ci joue plus sur l’action et l’émotion que la réflexion politique. Il s’intéresse plus aux destinées et états d’âme des protagonistes : la violence et la vengeance sont-elles des solutions ? Comment concilier une vie de famille normale et heureuse, avec du sang sur les mains et le danger permanent ?

crazy kung fu.jpgLundi, France 4 programme Crazy kung-fu de Stephen Chow. Le réalisateur est l’auteur de l’improbable Shaolin soccer, où des moines montent une équipe de football. Cette fois-ci, les maîtres de kung-fu affrontent des gangsters. Le film est toujours aussi loufoque et imaginatif. Stephen Chow est capable de mélanger arts martiaux, Tex Avery et comédie musicale… Dé-li-rant.

Basic-.jpgM6 passe à 23h Basic de John Mc Tierman (Piège de cristal, Last action hero, Predator…) A Panama, six militaires disparaissent dans la jungle. Que leur est-il arrivé ? Les deux seuls rescapés sont interrogés, mais ils changent sans cesse de version… On suit avec plaisir ce jeu de piste rocambolesque. Les rebondissements se multiplient tellement, qu’après quatre visionnages mémé Papillote ne se souvient toujours pas de l’énième retournement final. C’est très pratique d’être amnésique quand on regarde des oeuvres à suspense et des policiers : je ne me  rappelle jamais du nom du meurtrier.

Après les documentaires sur la guerre et les traumatismes (finalement je n’ai regardé que l’incroyable « Barbie »,  le très émouvant « l’âme en sang » et le téléfilm « occupation ») cette semaine Arte se consacre à un de mes sujets favoris : la bouffe, ou plutôt la malbouffe. Mardi, la chaîne diffuse « Dis-moi ce que tu manges » suivi de « La bataille de nos assiettes », jeudi « Poudres et potions de l’industrie alimentaire » et « La face cachée du chocolat ». Je vous conseille ces documents si vous souhaitez maigrir et « éviter de manger trop gras, trop sucré, trop salé » : les révélations vous couperont l’appétit. Par exemple, les « arômes naturels » sont en fait à base de moisissures... En Côte d’ivoire, les producteurs de chocolat emploient des enfants esclaves (j’achète du chocolat « équitable », à peine quelques centimes plus cher qu’une tablette classique, j’espère qu’il ne contribue pas à cette exploitation).

Mon autre sujet favori, comme vous commencez à le savoir, est le monde de plus en plus délétère du travail. Jeudi, France 2 programme un documentaire que je ne raterai sous aucun prétexte : « La gueule de l’emploi » sur les techniques humiliantes de recrutement… Le réalisateur Didier Cros filme dix candidats, s’affrontant pendant deux jours pour obtenir un poste de commercial. Les moins soumis, ne voulant pas se plier au système qu’on leur impose, ou les plus sensibles au stress de la compétition, seront éliminés… Le documentaire est disponible en ligne ce dimanche sur le site de Télérama, ici.
Ce film est très révélateur du monde du travail actuel, que ne comprennent pas nombre de retraités que mémé Papillote côtoie : à leur époque, la solidarité et le respect primaient sur la compétition, l’espionnage et la médisance.

Et vous, comment est l’ambiance dans votre travail, avez-vous subi ces impitoyables méthodes de recrutement ?

Voilà, vous pouvez allumer votre télévision et reprendre une activité normale. A ciao bon dimanche.

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28/09/2011

Ah ! Si j'étais riche

ah si j'étais riche.jpgJe bâtirais un vrai palais
Pointant jusqu’au ciel sur la place du marché
Des murs plantés bien droit sur un tas doré…

Je reçois un coup de fil de la part de ma banquière. Visiblement elle s’est longuement renseignée sur mon dossier avant de téléphoner. Elle me propose un prêt je ne sais quoi, qui sert exclusivement aux nouveaux achats et travaux que l’on veut effectuer dans notre maison, comme je la cite textuellement : « par exemple si vous voulez construire une piscine pour votre villa ».
C’est une bonne idée. Je vais de ce pas contacter ma proprio pour lui demander l’autorisation de creuser un baquet d’eau dans le parquet de mon studio de 20 mètres carrés, dans mon immeuble parisien. J’ai une petite place de libre entre la fenêtre, l’armoire et le bureau, une piscine de 1m/1m10 ça devrait suffire, et les voisins du dessous seront contents.

banquière.jpg« Vous avez une minute ou deux pour que je vous expose le sujet ? »
Voyant que je ne la contredis pas, elle se lance avec un enthousiasme débordant (d’eau) dans la description du produit, espérant que je mordrai à l’hameçon. Je la laisse parler, ou plutôt s’enfoncer (dans la piscine). Puis je rétorque que je suis au chômage depuis plus d’un an et en attente de RSA.
La banquière a touché le fond de la piscine dans son petit pull marine. Elle déglutit comme si elle buvait la tasse et coupe immédiatement la conversation pour ne pas se noyer « : « Gloups, ah bon… excusez-moi de vous avoir dérangée, bonne journée ».

Quelques temps plus tard, nouveau coup de téléphone, cette fois-ci du banquier.
« C’est pour vous parler d’un compte qui peut-être intéressant pour vous, un compte social, pour ceux qui n’ont pas de travail.
- Moui... ça peut être une idée, ça consiste en quoi ?
Je m’attends à ce qu’il me réponde : « eh bien comme vous êtes au chômage longue durée, il existe un livret à un taux plus intéressant, de nouvelles aides qui accordent … etc »
Mais il m’annonce en fait :
- Eh bien vous créez un compte épargne et en attendant que vous l’utilisiez, l’argent est utilisé pour aider les personnes qui en ont besoin, comme les gens au chômage de longue durée.
-Mais… Mais… Je SUIS moi-même au chômage de longue durée ! »

En même temps, comme on dit, il faut s’aider soi-même.
Ma banque m’a confondu avec mamie zinzin crésus ? J’ai gagné au loto ?

Et vous, on vous a déjà proposé des produits (pas forcément banquiers) pas du tout adaptés à votre situation ?

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25/09/2011

A la télé cette semaine : Ascenseur pour l'échafaud, La science des rêves, Simone Lagrange et Klaus Barbie

ascenseur pour lechafaud.jpgCe soir, direct 8 rediffuse l’excellent Coup de tête avec Patrick Dewaere♥♥♥, j’en ai déjà parlé ici.
Lundi, France ô programme Ascenseur pour l’échafaud, le premier film de Louis Malle, en 1957, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Un homme commet un crime parfait, mais après le meurtre, il se trouve bêtement bloqué dans l’ascenseur… Sa complice l’attend toute la nuit en errant dans les rues. Le film est surtout connu pour la bande originale, composée par Miles Davis, qui a improvisé et crée la musique en 3 heures. Il est de bon goût et intellectuellement correct de dire qu’on adore le jazz, mais je vous avoue que les musiques improvisées me dépriment. Je trouve qu’elles n’ont pas de vraies mélodies, les notes se suivent sans vraiment s’accorder, l’air est souvent triste… Bref, quand j’écoute la BO d’ascenseur pour l’échafaud, j’ai envie de me mettre la tête sur le billot, en suppliant « achevez-moi ! ».
J’avais un kiné qui écoutait une radio de jazz en continu, qui ne passait que de la musique improvisée, molle, triste et discordante. Ca ne m’encourageait pas du tout à faire mes abdos et étirements, je soulevais faiblement mes haltères. Plus tard, pour un pseudo-reportage, j’ai fréquenté une salle de sport qui proposait des cours sur de la musique dance-techno. Ce style me donnait aussi envie de m’enfuir, mais au moins le rythme soutenu était plus compatible avec l’exercice physique. Maintenant je fréquente une salle qui ne passe pas de musique (beaucoup de clients s’en plaignent) et c’est un soulagement.

science des rêves.jpgMardi, Direct star diffuse La science des rêves de Michel Gondry. Pour ce film, le réalisateur français quitte l’Amérique et retrouve son pays natal. Un jeune homme timide et sans relief (Gaël Garcia Bernal♥♥) est embauché (par Alain Chabat) dans une entreprise de fabrication de calendriers. Ce créatif s’ennuie follement. Alors, rentré chez lui, il crée un nouveau monde, en imaginant une émission de télé dont il serait le personnage principal. Il fait la connaissance de sa voisine, interprétée par Charlotte Gainsbourg. Comment la faire entrer dans son univers ? Le monde du travail, du rêve, la lutte contre la banalité du quotidien, que des ingrédients pour me plaire. Si le film est aussi poétique et drolatique que les autres (comme Soyez sympas rembobinez), je trouve tout de même qu’il est moins poignant que le précédent opus de Gondry, Eternal sunshine of the spotless mind (avec Jim Carrey et Kate Winslet).

A la même heure, NRJ12 passe Fantômes contre fantômes de Peter Jackson, avec Michael J Fox, je l’ai déjà mentionné.

Pour les abonnés Canal +, je vous conseille cette semaine Crime d'amour d'Alain Corneau, The  american avec George Clooney ♥♥ et la suite des séries Platane, Mad men et The Event.

Cette semaine, peu de films à se mettre sous la dent, mais beaucoup de documentaires, tous sur le thème de la guerre. A ce propos, je me rends compte que j’ai oublié de vous proposer le bouleversant sujet la semaine dernière sur la vie de Simone Lagrange. Je n’ai pourtant pas la mémoire des noms, mais c’est une femme que je n’oublierai pas. Elle a été un des principaux témoins au procès Barbie qui s’est déroulé à Lyon en 1987. J’étais petite à l’époque, mais je me rappelle pourtant de l’effervescence autour du sujet, on en parlait à la maison (je suis Lyonnaise je vous rappelle).
J’ai découvert Simone Lagrange lorsque j’étais adolescente, au musée de la résistance de Lyon. Je me souviens encore dans les moindres détails de son témoignage au procès Barbie et des terrifiants extraits que propose le musée (j’en ai fait des cauchemars pendant des années).

La famille de Simone a été dénoncée, par l’enfant réfugiée qu’ils avaient accueillie et élevée comme leur propre fille pendant des années. Simone, à 13 ans, est torturée pendant une semaine par Barbie, au siège de la gestapo de Lyon, place Bellecour. Elle est envoyée à Auschwitz avec ses parents. Alors qu’elle se dirige comme les autres enfants vers les chambres à gaz, un homme la sauve en faisant croire qu’elle a 16 ans. Sa mère, qui s’occupe des choux (destinés aux cochons !) est dénoncée à son tour pour avoir piqué quelques feuilles. Avant son exécution, elle reste enfermée une semaine dans un cachot d’1 mètre carré. Mais l’épisode qui m’a le plus marqué il y a quinze ans, c’est lorsque les nazis déplacent les déportés d’un camp à l’autre, leur faisant subir de longues marches. Simone croise son père. Un soldat lui demande : « tu reconnais quelqu’un ? –oui, mon père là-bas. –va l’embrasser. » Le soldat laisse avancer le père devant sa fille, le fait mettre à genoux et lui tire deux balles dans la tête… J’ai toujours pensé que Simone avait certainement culpabilisé, se disant que si elle avait répondu par la négative, son père serait peut-être encore en vie…

Cette semaine, vous pouvez compléter le sujet avec un documentaire que j’ai déjà vu sur Klaus Barbie, lundi à 23 heures sur France 3. « Le boucher de Lyon » n’a pas arrêté ses méfaits à la fin de la guerre, mais a exporté ses techniques en Amérique Latine, où il a aidé les militaires à renverser les démocraties. On apprend entre autres dans ce documentaire de Kevin MacDonald (le dernier roi d’écosse) que Barbie travaillait dès 1947 en tant qu’espion anti communiste pour les Américains.

Autre conflit, France 2 propose jeudi soir « c’est pas le pied la guerre ? » un « journal filmé de soldats français en Afghanistan » suivi de « sans blessures apparentes » sur les traumatismes de guerre. Vendredi, Arte programme un téléfilm sur l’occupation en Irak, suivi cette fois encore d’un documentaire sur le stress post traumatique.

Voilà, le programme de la semaine est donc très joyeux. Nan, mais sinon, mercredi france 4 passe un documentaire sur des vétérinaires soignant des animaux sauvages, c'est mignon, ça... (en plus je compte le voir, j'ai déjà vu celui sur les NAC la semaine dernière) (je regarde toujours les documentaires sur les gentils n'animaux, ils compensent ceux qui donnent envie de se réfugier dans une grotte)

Et vous, avez-vous vu ces films et documentaires ?

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