28/09/2011
Ah ! Si j'étais riche
Je bâtirais un vrai palais
Pointant jusqu’au ciel sur la place du marché
Des murs plantés bien droit sur un tas doré…
Je reçois un coup de fil de la part de ma banquière. Visiblement elle s’est longuement renseignée sur mon dossier avant de téléphoner. Elle me propose un prêt je ne sais quoi, qui sert exclusivement aux nouveaux achats et travaux que l’on veut effectuer dans notre maison, comme je la cite textuellement : « par exemple si vous voulez construire une piscine pour votre villa ».
C’est une bonne idée. Je vais de ce pas contacter ma proprio pour lui demander l’autorisation de creuser un baquet d’eau dans le parquet de mon studio de 20 mètres carrés, dans mon immeuble parisien. J’ai une petite place de libre entre la fenêtre, l’armoire et le bureau, une piscine de 1m/1m10 ça devrait suffire, et les voisins du dessous seront contents. « Vous avez une minute ou deux pour que je vous expose le sujet ? »
Voyant que je ne la contredis pas, elle se lance avec un enthousiasme débordant (d’eau) dans la description du produit, espérant que je mordrai à l’hameçon. Je la laisse parler, ou plutôt s’enfoncer (dans la piscine). Puis je rétorque que je suis au chômage depuis plus d’un an et en attente de RSA.
La banquière a touché le fond de la piscine dans son petit pull marine. Elle déglutit comme si elle buvait la tasse et coupe immédiatement la conversation pour ne pas se noyer « : « Gloups, ah bon… excusez-moi de vous avoir dérangée, bonne journée ».
Quelques temps plus tard, nouveau coup de téléphone, cette fois-ci du banquier.
« C’est pour vous parler d’un compte qui peut-être intéressant pour vous, un compte social, pour ceux qui n’ont pas de travail.
- Moui... ça peut être une idée, ça consiste en quoi ?
Je m’attends à ce qu’il me réponde : « eh bien comme vous êtes au chômage longue durée, il existe un livret à un taux plus intéressant, de nouvelles aides qui accordent … etc »
Mais il m’annonce en fait :
- Eh bien vous créez un compte épargne et en attendant que vous l’utilisiez, l’argent est utilisé pour aider les personnes qui en ont besoin, comme les gens au chômage de longue durée.
-Mais… Mais… Je SUIS moi-même au chômage de longue durée ! »
En même temps, comme on dit, il faut s’aider soi-même.
Ma banque m’a confondu avec mamie zinzin crésus ? J’ai gagné au loto ?
Et vous, on vous a déjà proposé des produits (pas forcément banquiers) pas du tout adaptés à votre situation ?


07:00 Publié dans Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chômage, banque, ah si j'étais riche, cinéma français | |
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25/09/2011
A la télé cette semaine : Ascenseur pour l'échafaud, La science des rêves, Simone Lagrange et Klaus Barbie
Ce soir, direct 8 rediffuse l’excellent Coup de tête avec Patrick Dewaere♥♥♥, j’en ai déjà parlé ici.
Lundi, France ô programme Ascenseur pour l’échafaud, le premier film de Louis Malle, en 1957, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Un homme commet un crime parfait, mais après le meurtre, il se trouve bêtement bloqué dans l’ascenseur… Sa complice l’attend toute la nuit en errant dans les rues. Le film est surtout connu pour la bande originale, composée par Miles Davis, qui a improvisé et crée la musique en 3 heures. Il est de bon goût et intellectuellement correct de dire qu’on adore le jazz, mais je vous avoue que les musiques improvisées me dépriment. Je trouve qu’elles n’ont pas de vraies mélodies, les notes se suivent sans vraiment s’accorder, l’air est souvent triste… Bref, quand j’écoute la BO d’ascenseur pour l’échafaud, j’ai envie de me mettre la tête sur le billot, en suppliant « achevez-moi ! ».
J’avais un kiné qui écoutait une radio de jazz en continu, qui ne passait que de la musique improvisée, molle, triste et discordante. Ca ne m’encourageait pas du tout à faire mes abdos et étirements, je soulevais faiblement mes haltères. Plus tard, pour un pseudo-reportage, j’ai fréquenté une salle de sport qui proposait des cours sur de la musique dance-techno. Ce style me donnait aussi envie de m’enfuir, mais au moins le rythme soutenu était plus compatible avec l’exercice physique. Maintenant je fréquente une salle qui ne passe pas de musique (beaucoup de clients s’en plaignent) et c’est un soulagement.Mardi, Direct star diffuse La science des rêves de Michel Gondry. Pour ce film, le réalisateur français quitte l’Amérique et retrouve son pays natal. Un jeune homme timide et sans relief (Gaël Garcia Bernal♥♥) est embauché (par Alain Chabat) dans une entreprise de fabrication de calendriers. Ce créatif s’ennuie follement. Alors, rentré chez lui, il crée un nouveau monde, en imaginant une émission de télé dont il serait le personnage principal. Il fait la connaissance de sa voisine, interprétée par Charlotte Gainsbourg. Comment la faire entrer dans son univers ? Le monde du travail, du rêve, la lutte contre la banalité du quotidien, que des ingrédients pour me plaire. Si le film est aussi poétique et drolatique que les autres (comme Soyez sympas rembobinez), je trouve tout de même qu’il est moins poignant que le précédent opus de Gondry, Eternal sunshine of the spotless mind (avec Jim Carrey et Kate Winslet).
A la même heure, NRJ12 passe Fantômes contre fantômes de Peter Jackson, avec Michael J Fox, je l’ai déjà mentionné.
Pour les abonnés Canal +, je vous conseille cette semaine Crime d'amour d'Alain Corneau, The american avec George Clooney ♥♥ et la suite des séries Platane, Mad men et The Event.
Cette semaine, peu de films à se mettre sous la dent, mais beaucoup de documentaires, tous sur le thème de la guerre. A ce propos, je me rends compte que j’ai oublié de vous proposer le bouleversant sujet la semaine dernière sur la vie de Simone Lagrange. Je n’ai pourtant pas la mémoire des noms, mais c’est une femme que je n’oublierai pas. Elle a été un des principaux témoins au procès Barbie qui s’est déroulé à Lyon en 1987. J’étais petite à l’époque, mais je me rappelle pourtant de l’effervescence autour du sujet, on en parlait à la maison (je suis Lyonnaise je vous rappelle).
J’ai découvert Simone Lagrange lorsque j’étais adolescente, au musée de la résistance de Lyon. Je me souviens encore dans les moindres détails de son témoignage au procès Barbie et des terrifiants extraits que propose le musée (j’en ai fait des cauchemars pendant des années).
La famille de Simone a été dénoncée, par l’enfant réfugiée qu’ils avaient accueillie et élevée comme leur propre fille pendant des années. Simone, à 13 ans, est torturée pendant une semaine par Barbie, au siège de la gestapo de Lyon, place Bellecour. Elle est envoyée à Auschwitz avec ses parents. Alors qu’elle se dirige comme les autres enfants vers les chambres à gaz, un homme la sauve en faisant croire qu’elle a 16 ans. Sa mère, qui s’occupe des choux (destinés aux cochons !) est dénoncée à son tour pour avoir piqué quelques feuilles. Avant son exécution, elle reste enfermée une semaine dans un cachot d’1 mètre carré. Mais l’épisode qui m’a le plus marqué il y a quinze ans, c’est lorsque les nazis déplacent les déportés d’un camp à l’autre, leur faisant subir de longues marches. Simone croise son père. Un soldat lui demande : « tu reconnais quelqu’un ? –oui, mon père là-bas. –va l’embrasser. » Le soldat laisse avancer le père devant sa fille, le fait mettre à genoux et lui tire deux balles dans la tête… J’ai toujours pensé que Simone avait certainement culpabilisé, se disant que si elle avait répondu par la négative, son père serait peut-être encore en vie…
Cette semaine, vous pouvez compléter le sujet avec un documentaire que j’ai déjà vu sur Klaus Barbie, lundi à 23 heures sur France 3. « Le boucher de Lyon » n’a pas arrêté ses méfaits à la fin de la guerre, mais a exporté ses techniques en Amérique Latine, où il a aidé les militaires à renverser les démocraties. On apprend entre autres dans ce documentaire de Kevin MacDonald (le dernier roi d’écosse) que Barbie travaillait dès 1947 en tant qu’espion anti communiste pour les Américains.
Autre conflit, France 2 propose jeudi soir « c’est pas le pied la guerre ? » un « journal filmé de soldats français en Afghanistan » suivi de « sans blessures apparentes » sur les traumatismes de guerre. Vendredi, Arte programme un téléfilm sur l’occupation en Irak, suivi cette fois encore d’un documentaire sur le stress post traumatique.
Voilà, le programme de la semaine est donc très joyeux. Nan, mais sinon, mercredi france 4 passe un documentaire sur des vétérinaires soignant des animaux sauvages, c'est mignon, ça... (en plus je compte le voir, j'ai déjà vu celui sur les NAC la semaine dernière) (je regarde toujours les documentaires sur les gentils n'animaux, ils compensent ceux qui donnent envie de se réfugier dans une grotte)
Et vous, avez-vous vu ces films et documentaires ?


19:47 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : télé, cinéma, la science des rêves, simone lagrange | |
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21/09/2011
Je me voyais déjà... (suite) (sans fin?)
Suite de jeudi dernier
Je cours le cachet, je fais du porte à porte
Pour subsister, je fais n'importe quoi...
J’ouvre l’annuaire, je liste toutes les agences d’intérim de l’arrondissement. J’imprime mes C.V, je calcule les itinéraires, je mets une jolie tenue sobre, je me rends à la première agence...
Ah, j’ai dû mal retranscrire l’adresse, je ne la vois pas. Je me rends à la seconde. Ce n’est pas possible, je n’ai pas pu me tromper deux fois. Je vais à la troisième. Toujours rien. C’est une banque. Je sonne à l’interphone… « Euh… une boîte d’intérim est censée être à cette adresse… vous partagez les locaux avec elle ? » -Si vous ne voyez pas son nom, vous compreniez bien que non ! »
Pareil pour les sept autres. Moi qui me réjouissais de voir autant d’agences dans l’annuaire. Pourquoi ont-elles des adresses fictives ? Le soir même, pure coïncidence, j’ai la réponse. En en parlant à mon frère, il me raconte qu’au restaurant, pendant la pause déjeuner, il a surpris la conversation de la table voisine, où mangeaient les employées d’une agence d’intérim. Les femmes exprimaient leur peur d’un futur licenciement : « ils ont fermé toutes les autres agences, il ne reste plus que la nôtre » « Toutes les boîtes d’intérim font pareil maintenant ! » « Cest à cause de la crise ! » etc…
J’ai essayé de joindre les agences par téléphone, il sonnait dans le vide. Une boîte, au nom bien connu, finit par décrocher : « ah mais non, faut mettre votre CV sur Internet maintenant ». Ce que j’ai déjà fait depuis belle lurette. Je ne suis pas sortie de l’auberge, moi qui m’imaginais que l’agence trouverait à ma place un travail, que je débuterais dès le lendemain, comme avant … Non, il faut encore et toujours que je passe mon temps derrière l’ordinateur, à chercher et répondre à des annonces qui n’aboutissent jamais…
De plus en plus voûtée, je me traîne vers les prochaines agences. Je dois aussi traîner une corde à mon cou, car un homme m’interpelle : « Allez, souris, elle est belle la vie ! » (Il doit venir d’une autre planète).La dernière adresse existe enfin. Mais elle ne concerne que le BTP. Je sais à peine changer une ampoule… La femme qui m’accueille a l’air sympa et voit bien mon air désespéré :
Moi : « Vous ne recrutez pas une collègue par hasard ?
Agence : - Justement, je viens juste d’être embauchée aujourd’hui… et par piston... »
Comme moi, elle cherche depuis plus d’un an, s’est rendue à toutes les agences d’Ile de France, qui ne répondent jamais au téléphone et lui ont souvent rétorqué de s’inscrire sur Internet. Elle n’a reçu aucune réponse.
Agence : - On aurait bien du travail ponctuel…
Mes yeux s’allument.
Agence :- Mais ce n’est vraiment pas terrible… »
Elle me décrit le poste. Non, ce n’est pas possible, je ne peux pas m’y résoudre : une copine a déjà exercé cet emploi et a fini par démissionner. Il consiste à téléphoner aux particuliers pour leur vendre des produits à un prix prohibitif. Déjà, déranger les gens quand ils rentrent crevés du travail et n’attendent qu’une chose, être tranquilles, c’est le meilleur moyen de se faire insulter. J’ai fait du démarchage pour donner des trucs gratuits, à des employés, pendant leurs heures de boulot. Des produits que les employés attendaient et qui leur servaient pour leur travail. Ils m’envoyaient déjà sur les roses, alors pour arnaquer les gens…
Le boulot est mal payé, à des horaires contraignants (le soir). On est épié et pressé sans cesse par son superviseur, pour passer plus de coups de fil et obtenir de meilleures ventes. Ceux qui se font rouler par ce démarchage sont surtout les petits vieux solitaires, trop contents de parler enfin à quelqu’un dans la journée et acceptant n’importe quoi pour prolonger la conversation, ou tout simplement sourds et n’ayant pas entendu le prix honteux du produit.Non merci. Je préfère continuer à manger des pâtes tous les jours jusqu’à épuisement de mes économies, plutôt que de faire un travail qui ne correspond pas du tout à mes valeurs... Je préfère largement les boulots de service et d’accueil que j’ai souvent effectués, même s’ils sont souvent mal considérés, mal rémunérés. Les gens nous traitent parfois avec dédain, car on est au bas de l’échelle, comme si on était leur domestique. Ils passent leurs nerfs sur nous. Mes collègues me disent toujours que je suis « trop gentille » (à notre époque de cynisme et d'individualisme, la gentillesse est un défaut honteux). Je ne réponds pas aux provocations (voire aux insultes !) et « j’en fais trop, t’es pas payée pour ça, t’as pas le temps !» parce que je prends la peine de remplir des formulaires à la place des gens, d’écouter leurs problèmes même si je ne peux pas les résoudre… Mais au moins, avec cette technique, les gens agressifs s’adoucissent et finissent par me remercier, puis j’ai l’impression d’avoir fait un boulot un peu utile.
Au pire, pour subsister, j’irai élever des chèvres à la campagne.
J’ai carrément porté une candidature à une entreprise ayant passé une annonce. Je pensais qu’ainsi je me démarquerai de mes concurrents, et que l’employeur apprécierait mon audace, comprenant que j’étais très motivée. Pourtant elle a eu l’air perplexe, je devais vraiment donner l’impression d’être une chômeuse au bout du rouleau. Comme beaucoup, elle m’a dit « on vous répondra… que ce soit positif ou négatif, bien entendu, c’est une question de politesse ».
Le travail commençait lundi et je n’ai pas eu de réponse, comme d’habitude.
Pourtant je me voyais déjà tapoter des textes dans ce bureau tranquille… La jeune fille aperçue, ma future collègue, avait l’air très sympa, le bus m’amenait directement…
Mais un jour viendra où je leur montrerai que j'ai du talent !
Et vous, cherchez-vous du travail ? Avez-vous mis longtemps à trouver le vôtre ?


08:00 Publié dans Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : chômage, emploi, travail, shadoks | |
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18/09/2011
La rubrique nécrologique et la télé de la semaine : Cora Vaucaire, Camille Claudel, Mon père ce héros...
Suite demain… Désolée, j’ai eu un empêchement de dernière minute, je n’ai vraiment pas pu. J’ai vu que j’avais de nouvelles amies sur bonjour le coton : le billet sur le chômage était en une. C’est très sympa pour moi, merci, mais ça signifie aussi sans doute qu’on est nombreux à être sans emploi, et ça, c’est moins réjouissant… On est dimanche, le jour du billet télé, mais promis, la suite est programmée !
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, Richard Hamilton est mort à l’âge respectable de 89 ans. Ce peintre du pop art avait imaginé avec Paul McCartney la fameuse pochette de l’album blanc.
La chanteuse Cora Vaucaire est décédée à de 93 ans. Elle interprétait des poèmes d’Aragon et de Prévert (Les feuilles mortes), mais je la connais surtout pour ses chansons mélancoliques reprises dans les films : La complainte de la butte pour le film French cancan de Renoir, Le temps des cerises dans Porco rosso de Miyazaki et Trois petites notes de musique, pour les films Une aussi longue absence et L’été meurtrier (mais interprété par Yves Montand).
Ce soir, pour ceux qui ont apprécié Rocky la semaine dernière, france 4 diffuse la suite.
Pour les âmes passionnées et torturées comme moi Arte propose Camille Claudel, de Bruno Nuytten, avec Isabelle Adjani, à l’époque compagne du réalisateur. Le film le plus magistral de l’actrice. Elle incarne à merveille la passion jusqu’à la folie de la sculptrice pour son mentor, Rodin.
A la même heure, W9 diffuse The truman show de Peter Weir, avec Jim Carrey, j’en ai déjà parlé ici.Lundi, amour toujours, mais sans drame : france 4 passe une comédie populaire et sentimentale qui m’a enthousiasmée quand j’étais jeune, je pense que la plupart des filles et midinettes partagent mon avis : Mon père ce héros, le film qui révéla Marie Gillain en 1991. Pour attirer l’attention d’un beau moniteur, une adolescente fantasque fait croire que son père (Gérard Depardieu) est en réalité son amant et un grand agent secret. Les vacances, le soleil, la plage, la légèreté… un film rafraîchissant qui rappelle l’été qui se termine.
Le beau jeune homme (j’étais aussi conquise que Marie Gillain à l’époque) est incarné par Patrick Mille, également dans son premier rôle, qui est connu pour son personnage humoristique Chico, et pour être le compagnon de Justine Lévy. (Dans son livre Rien de grave, la fille de BHL raconte que l’acteur l’a sauvé de sa douloureuse rupture avec Raphaël Enthoven (le présentateur de l’émission philosophie sur Arte). En 2000, celui-ci s’est barré avec la nouvelle copine de son père (bonjour l’oedipe). Cette femme étant Carla Bruni, qui écrira une chanson pour lui (Raphaël, 4 consonnes et trois voyelles…) (c’était la rubrique potin du jour).Jeudi, sur TMC, Josiane Balasko dynamite la comédie sentimentale pleine de bons sentiments comme peut l’être Mon père ce héros : dans Gazon maudit, une camionneuse au caractère bien trempé vient bousculer le couple tranquille d’Alain Chabat, en séduisant son épouse, Victoria Abril…
Dans les documentaires de la semaine, lundi canal + programme un spécial investigation sur l’exécution des moines de Tibhirine, évoquée dans le film Des hommes et des dieux.
Mardi, Arte diffuse le très étonnant et effrayant Jesus Camp, que j’ai déjà vu, sur un camp de vacances endoctrinant les jeunes évangélistes américains. Je vous le conseille vivement.
Pour les amoureux de la nature comme moi, Arte diffuse vendredi L’esprit des plantes, où l’on voit entre autres une fleur qui danse (le desmodium gyrans) et où l’on apprend que le riz est plus évolué que l’homme…
Pour les abonnés à Canal+ cinéma, je vous conseille Poetry ce soir et The social network lundi.
Samedi, comédie + diffusera en direct le spectacle just for love. Vous pouvez participer en racontant votre anecdote de couple la plus croustillante ici. Les meilleures histoires seront reprises sur scène. Vous avez jusqu’à mercredi, j’en parle plus longuement demain.
Et vous, connaissez-vous ces films ?


20:03 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : télé, cinéma, mon père ce héros, camille claudel, gazon maudit | |
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