29/01/2010
Série killeuse : Battlestar Galactica
Comme vous avez pu le constater dans la colonne de droite, je visionne en ce moment Battlestar Galactica.
Tout le monde l’a vu avant moi, tout le monde m’a dit que c’était génial.
Bien sûr il a fallu que je chipote :
« Oui, c’est une très bonne série… mais l’histoire, comment la faire tenir sur 4 saisons ? Ah je comprends, c’est parce qu’une seule intrigue est développée par épisode… Ici, le rebondissement est un peu facile… là, le personnage a une réaction étrange… »
C’est ma réaction officielle. Car officieusement…
Hier j’ai regardé la version longue du dixième épisode de la saison 2 (les connaisseurs comprendront)
Avant de m’installer devant la télé, je luttais comme d’habitude pour ne pas grignoter toute la tablette de chocolat. Je n’ai pas eu besoin : j’avais l’estomac totalement noué. J’ai même fait du sport pour éliminer le trop plein de calories : tous mes muscles étaient tendus. Je me levais d’un bond du fauteuil, puis me rasseyait, puis me relevait, je boxais même dans le vide…
Je m’ennuyais tellement que je faisais autre chose tout en matant la série ? J’étais indignée par la nullité de l’épisode ? Que nenni. Tout le contraire. J’étais totalement prise par l’histoire.
J’invectivais la télé :
« - MAIS C’EST HORRIIIIIBLE ! Mais arrêtez-le ! NAAAAN!!! VIIIIIITE ! SAUVEZ-LA ! OUAIS VAS-Y ! FAIS LUI LA PEAU A CE GROS PORC !!!! »
A 1h30 du matin, alors que l’épisode se terminait sur un suspense INSOUTENABLE, mon frère a voulu arrêter la télé : « Mais on se lève tôt demain pour aller travailler !
Moi : - M’en fous ! Je veux voir la suite ! Je ne survivrai pas jusqu’à demain !!
- Mais tu seras trop fatiguée pour te lever !
- M’en fous ! J’irai pas bosser ! Je trouverai quelque chose ! Je prendrai un congé maladie pour crise nerveuse ! Il faut absolument que je voie la suite !!!! »
Bon, j’ai entendu la voix de la raison. Je me suis couchée. Avec mes nerfs en vrille (quelle bande de salauds!) et mon cerveau en alerte (mais comment ça va se terminer ?) je me suis endormie à 4 heures du matin. Pour me lever à 8. (Ça va, j’ai l’habitude)
J’ai travaillé sans problème. Mes collègues ont dû me trouver très concentrée sur mon boulot. La tête dans les mains, je couchais sur le papier mes réflexions, je raturais, me grattais le menton, puis renoircissais des lignes.
Le fruit de mes pensées? « La société serait plus rentable si… » Non. Ça :
« S’il existe 12 types de robots… j’en connais déjà 6 qui ont infiltré les hommes… sachant que certains Cylons pensent sincèrement être des humains… Mais qui sont les six robots restants ? Que veulent-ils faire aux humains? Quel est leur plan ? Et d’où viennent ces hommes ? Qui sont leurs Dieux ? Où vont-ils ? Dans quel état j’erre ? Qui suis-je ? »
Plus que 60 épisodes pour avoir le fin mot de l’histoire et retrouver mon état à peu près normal.
Je passe aussi mes journées à chanter en yaourt (car c’est du sanskrit) et à taper le rythme de la magnifique chanson du générique.
A part ça, je ne suis pas du tout accro à cette série.
13:00 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : série télé, comment se termine battlestar galactica, comment ne pas grignoter devant la télé | | Facebook
26/01/2010
La guerre des boutons n'aura pas lieu
J’hiberne, mais quand je suis obligée de sortir, je me protège de 12 couches de vêtements. Je finis le laborieux habillage en remontant la fermeture éclair de ma doudoune, qui me couvre des genoux au menton.
Bien entendu, une fois sur deux je coince mon pull ou mon écharpe dans la glissière. A force de m’escrimer dessus, j’ai fini par la bloquer définitivement.
Je n’ai pas voulu acheter de nouveau manteau car je déteste le shopping (ah bon, c’est les soldes ?) Je préfère réparer plutôt que d’acheter du neuf (comme la plupart des mémés, je n’aime pas le changement). Possédant deux mains gauches, je ne peux pas changer ma fermeture éclair toute seule. Alors, comme pour les ourlets des pantalons et les boutons à recoudre, je refile le boulot à ma mère.
Que je vois tous les trois mois.
J’ai eu bien froid cet hiver avec mon manteau ouvert… Heureusement je n’ai eu qu’à survivre une semaine avant de voir Freddy les doigts de fée.
Après 5 euros de nouvelle fermeture éclair et 20 minutes de couture, mon manteau était comme neuf. La fermeture glissait à merveille, je zippais à tout va, en un éclair quoi.
Et en un éclair, j’ai réussi à rebloquer la fermeture ce matin.
Pas avec mon pull ou mon écharpe. Non non, trop facile, trop banal.
Avec la peau de mon cou. Pourtant je n’ai ni goitre ni double menton.
Ca fait bien mal.
On m’a demandé deux fois ce qu’était cette horrible tâche rouge sur la blancheur immaculée de ma gorge :
« On t’a fait un suçon ?
- Tu t’es fait mordre par un vampire ? »
Je n’avouerai pas, même sous la torture.
Depuis, j’ai peur de ma doudoune et de ses méchants crocs.
Vive les boutons. (Le scratch, on ne sait jamais, je peux me coller les cheveux dedans. Et puis le manteau velcro ne doit exister qu’en taille enfant. J’ai plus de 25 ans, ne l’oublions pas)
17:00 Publié dans J'ai bobo là | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : comment recoudre un bouton, comment décoincer une fermeture éclair, la guerre des boutons, yves robert | | Facebook
23/01/2010
Paul McCartney enflamme Bercy
Enfin… un mois après, j’évoque le concert de McCartney !
Jeanne a parfaitement compris mon silence : un évènement tant attendu, ça se vit, ça ne se raconte pas.
Et puis j’ai mis du temps à m’en remettre.
Remettre émotionnellement ? Oui bien sûr. Mais aussi physiquement.
Et oui, on a failli mourir cramés. La preuve en image dans cet article. Il faut absolument que vous cliquiez sur le lien que je vais mettre, sinon vous ne pouvez pas comprendre ce que j’écris.
Je vous préviens, l’image est très mauvaise… C’est du live pris dans la foule. Le réalisateur était proche de moi dans la fosse. Il avait la maladie de Parkinson devait trembler d’émotion. On n’entend plus que des schri scri après 30 secondes de film. Forcément, la scène a explosé.
Parfaitement, explosé. La preuve en image, exactement 24 secondes après le début de la vidéo.
La chanson, c’est Live and Let die, écrite pour le film James Bond du même nom.
Vous connaissez sûrement ce tube… La musique commence très doucement, au piano… puis pour le refrain… BOUM. Explosion pour de vrai. Je vous préviens, c’est impressionnant, cachez les enfants. (baissez le volume aussi)
« When you were young
And you’re heart
Was a open book
You use to say live and let live (you know you did you know you did...)
But in this ever changing world
In which we live in
Makes you give in and cry… (tain tain tain… petite note de suspense)
Say
LIVE AND LET DIE !
BAOUM BAOUM (il faut cliquer sur le baoum rose)
Je rigolais pas hein ? Si c’est pas de l’explosion..."Ce soir il nous met, ce soir il nous met le feu"...
Je vous conseille d’arrêter la vidéo après la déflagration, car l’image devient trop mauvaise. Forcément, avec la bombe, les 300 morts dans la salle… la panique a empêché le réalisateur de cadrer.
En vrai, la foule a senti un énorme souffle chaud, l’impression d’avoir la gueule en feu... Je n’imagine même pas ceux du premier rang (morts carbonisés sans doute).
Moi j’ai pas senti grand-chose, j’étais la seule naine fille sur 12 mètres carrés, entourée bien entendu de géants de 2 mètres 10 minimum. Ils me cachaient un peu la scène. Au moins, ils m’ont permis de survivre.
Je remercie chaleureusement la personne qui a posté cette vidéo à peine 30 minutes après le concert. On l’a visionné en famille et on n’avait pas ri autant depuis très longtemps. (Vous me connaissez, je suis très sérieuse, je ne ris jamais) On en avait mal aux abdos en pleurant carrément de rire. Mon frère était tout rouge et prenait une voix suraiguë parfaitement ridicule …
Bref, je ne sais pas si vous allez vous tordre comme nous, c’est peut-être une private joke, il faut avoir vécu le concert pour la comprendre… A vous de me dire !
Au fait, la version officielle de l’attentat du feu d’artifice ici.
Bientôt la suite du concert !
PS : j’ai l’air de me moquer de la vidéo, mais sur le net on en trouve des bien pires et celle-ci est la seule révélant l'étendue du carnage ce qu’on a vécu !
16:01 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : musique, beatles, concert mccartney bercy, good evening new york city | | Facebook
18/01/2010
A 35 ans, si on en fait pas 45, on a raté sa vie
Pendant la pause, les collègues se réunissent autour de la machine à café. Je suis à côté en train de lire. Déjà à l’école je préférais lire pendant la récré…j’aime faire mon asociale. Pourtant j’écoute d’une oreille ce que mes confrères disent, malgré moi, car ils piaillent vraiment très fort. J’avoue que je tends aussi l’oreille quand ils chuchotent : ça signifie «révélation de potins » ou « médisance sur collègue».
Ils révèlent leur âge. Je me félicite de ne pas être installée avec eux pour ne pas avoir à mentir... J’entends la sous-chef dire qu’elle a 35 ans. Je souris et pouffe un peu à cette plaisanterie. Elle me voit et me demande :
« Pourquoi tu ris ? »
Je lève le nez de mon bouquin, très étonnée. Quoi, ce n’était pas une blague ? Elle a réellement 35 ans ? Heureusement j’ai la présence d’esprit de faire comme si j’étais profondément plongée dans ma lecture et extirpée de mes réflexions :
Moi : « hein, quoi ? C’est mon livre qui est drôle... » Je soulève brièvement la couverture pour prouver mes dires (heureusement que je lisais Les Marx Brothers plutôt que Jack l’éventreur)».
Satisfaite par ma réponse, la sous-chef se retourne vers ses subalternes, et je fais semblant de replonger dans mon livre. Car je suis sous le choc : j’étais persuadée qu’elle avait 10 ans de plus !
Autoritaire, sans humour, froide, charismatique, baraquée, voix grave, vêtements austères… emploi depuis l’âge de 20 ans, poste à responsabilité à 25, mariage, enfants et divorce à 30…
Le boss chauve et ridé que je croyais proche de la retraite serait-il aussi un fringant jeune homme ?
Ca confirme mes réflexions : à 25 ans passés, mieux vaut rien avoir fait de sa vie, être timide et sympa. Au moins on fait plus jeune.
En revanche, à 50 ans, si on n’a pas une Rolex, on a raté sa vie.
Je plaisante.
13:00 Publié dans Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : travail, comment faire plus jeune que son âge, comment garder son mari, jacques séguéla | | Facebook
15/01/2010
Mes meilleurs livres de 2009
Pour continuer dans le marronnier, après celui de l’année dernière, voici mon best of des livres lus en 2009.
Après l’exceptionnel bon cru de 2008, cette année, sur les 48 lus, seuls 23 m’ont vraiment plu et une dizaine m’ont carrément saoulé. Je voulais acheter le dernier Ellroy car j’ai adoré Le Dalhia noir, mais j’ai peur de perdre encore 25 euros…
Même mes chouchous m’ont déçu. Bruits de l’asphalte de Philip K Dick est triste et banal, en évoquant le quotidien à la place de la science-fiction inventive habituelle. Le tome 3 des Nouvelles de Matheson est moins original que les deux précédents. Peut-être aussi que mon point de vue est altéré par mes conditions de lecture. J’ai lu les deux premiers tomes confortablement installée dans mon lit, alors que j’ai bouquiné le dernier dans le bruit et la foule du métro…
J’ai tout de même adoré certains livres cette année. Sur les 48 lus, mes préférés sont :
1er : Le matin des magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier
Passionnant et fascinant. Un extrait résume le sujet :
« Une des grandes puissances du siècle est la certitude qu’ont les hommes civilisés de savoir tout de l’univers dans lequel ils vivent (…) La connaissance scientifique n’est pas objective. (…) On rejette quantité de faits parce qu’ils dérangeraient les raisonnements établis. Nous vivons sous un régime d’inquisition où l’arme la plus fréquemment employée contre la réalité non conforme est le mépris accompagné de rires. Qu’est-ce que la connaissance, dans de telles conditions ? »
Les auteurs citent une quantité d’exemples de faits non expliqués par la science, mais aussi d’inventions et découvertes qui existaient bien avant notre époque, contrairement à ce qu’on suppose (que plus on avance dans le temps, plus on est intelligent et sophistiqué). Je ne vous cite pas les nombreuses preuves pour vous inciter à lire cet essai !
2 ème : Les falsificateurs d’Antoine Bello
Encore un roman qui nous apprend des trucs. (Avant de me coucher, j’adore me remémorer ce que j’ai appris le jour même. J’ai l’impression d’être plus intelligente que le matin, mais le lendemain, je ne retiens jamais la leçon…)
Un jeune homme rentre dans le monde du travail et se rend compte que son entreprise n’est pas comme les autres. Son rôle est de réécrire l’histoire et l’actualité en créant des scénarii et des faux documents. Par exemple, Laïka, la première chienne lancée dans l’espace par les Russes, ne serait qu’une invention pour pousser les Américains à se lancer eux aussi dans la conquête spatiale…
Un roman foisonnant, ludique, inventif et drôle.
En revanche, je trouve que la suite Les éclaireurs est décevante : elle relate l’histoire archi connue du 11 septembre 2001, certains personnages et intrigues du premier tome sont laissés à l’abandon…
3 ème : Persépolis de Marjane Satrapi
J’avais déjà beaucoup aimé le film, et la B.D est encore plus détaillée. J’aime beaucoup les biographies, ces « leçons de vie ».
4ème : Nouvelles, tome 2, 1953-1959 de Richard Matheson
Cet écrivain scénariste a vraiment un don pour créer des histoires, mais j’ai déjà tout expliqué l’année dernière.
5ème : Many years from now, les beatles, les Sixties et moi de Paul McCartney et Barry Miles
Ben oui, Macca chéri… J’aime les biographies, alors celle de Macca… Elle est vraiment captivante et même exaltante. Pas niaise (« un pauvre garçon issu du monde ouvrier… » « Il rencontre Linda, l’amour de sa vie » etc…) mais centrée sur le monde artistique des sixties. Macca dans ses entretiens enjolive certainement, mais il donne le sentiment d’avoir tout vécu, que tout était possible à cette époque. La description du Swinging London est très enthousiasmante. Un livre qui met de bonne humeur, avec plein d’anecdotes croustillantes (Malgré son image de minet propret, c’est McCartney qui a appris à fumer le joint au « rebelle » Mick Jagger... Il lui a aussi composé ses premiers tubes.)
Je vous donne la liste des autres romans. Initialement j’avais noté une brève critique pour chaque bouquin, mais vous imaginez la longueur du texte…
Romans et contes
Vol au-dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey
Dans un asile d’aliénés, un détenu se heurte à une infirmière sadique. Bien, mais misogyne : les seules femmes du roman sont soient castratrices (l’infirmière « aux gros nichons », sévère, donc « mal baisée ») soient des prostituées idiotes !
Chagrin d’école de Danniel Pennac
Le diable et marguerite de Mikhaïl Bolgakov
Le meurtre et autres nouvelles de John Steinbeck
Le silence de la mer de Vercors
Emma de Jane Austen
Persuasion de Jane Austen
Northanger Abbey de Jane Austen
Contes de l’Egypte ancienne de Viviane Koenig
Contes de Norvège de Johanne Margrethe Patrix
Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar
Le journal de mon père de Jîro Taniguchi
Thrillers et faits-divers
Au-delà du mal de Shane Stevens
Eloge de la pièce manquante d’Antoine Bello
Ce cher Dexter de Jeff Lindsay
L’évangile du bourreau de Arkadi et Gueorgui Vaïner
Est-ce ainsi que les femmes meurent ? de Didier Decoin
Un faits divers réel sordide : une femme assassinée devant son immeuble, sous les yeux d’une trentaine de voisins qui n’ont pas réagi : ils allaient chercher une chaise pour mieux admirer le spectacle ! Un sujet en or : l’auteur aurait pu exploiter les archives du procès, interroger des témoins, livrer une vraie réflexion sur la noirceur de l’âme humaine… Mais il n’en donne qu’une ébauche. Déception.
Science fiction et fantastique
Shining de Stephen King
Sauvagerie de J-G Ballard
Cauchemar à quatre dimensions de J-G Ballard
A l’ouest d’octobre de Ray Bradbury
Rashômon et autres contes de Ryûosuke Akutagawa
Sociologie, psychologie
Les nouvelles solitudes de Marie-France Hirigoyen
Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés de Marie Pezé
Le compte à rebours a-t-il commencé ? d’Albert Jacquard
L’ensorcellement du monde de Boris Cyrulnik
Autobiographie d’un épouvantail de Boris Cyrulnik
Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik
Secrets de famille et psychogénéalogie de Véronique Tison
Les monologues du vagin de Eve Ester
Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier
Humour et Bandes dessinées
L’erreur est humaine de Woody Allen
Crises et grouchotements de Groucho Marx
Livre composé de plusieurs entretiens du comique. Lorsque Groucho raconte ses débuts périlleux, c’est excellent. Quand il est enfin célèbre et envoie des lettres aux journaux qui n’évoquent pas son spectacle par exemple, c’est beaucoup plus anecdotique. A force de lire tous les écrits de Marx dans ce recueil, sans tri, sans pertinence, je m’attendais à sa liste de courses…
Une vie de chat de Philippe Geluck
J’adore cet auteur. Je l’ai rencontré et il est vraiment sympathique, drôle et modeste.
Ubu roi d’Alfred Jarry
Les nuls, le livre
Les Bidochon, morceaux choisis
Joséphine de Pénélope Bagieu
Vie de merde
Quand on lit la sélection drastique des VDM aujourd’hui (j’en ai publié deux :100 000 personnes pensent que j'ai une vie de merde !), on a peine à croire que les auteurs aient pu sélectionner des anecdotes aussi insignifiantes pour certaines (« aujourd’hui, je me suis mis le doigt dans l’œil et j’ai bien mal »). Certaines aventures ne respectent même pas les « codes des VDM» : trop longues, plusieurs temps de conjugaison etc… décevant.
V pour Vendetta de Alan Moore David Lloyd
Et vous, qu’avez-vous lu cette année ?
Je vous incite grandement à me donner des exemples. Les romans conseillés sont souvent mes préférés (merci à Mathieu pour Le matin des magiciens et à Martin pour les falsficateurs)
13:00 Publié dans Je suis culturée, On connaît le livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : littérature, livres, le matin des magiciens, les falsificateurs, persépolis, marc lévy m'a tuer | | Facebook
13/01/2010
La reine des gamines
Ce week-end mes amis n'ont pas voulu manger une galette des rois avec moi: « roh, c’est bon, on s’en fout ».
Lundi au boulot, je racontais mon désespoir histoire.
Collègue : « Mais tu sais, il existe des parts de galette individuelle, tu pouvais t’en acheter!
Moi : - Oui mais y a pas la fève dedans ! Moi j'en mange pour jouer en groupe et être la reine ! La frangipane c’est pas bon… Qu’est ce que j’ai pu en avaler quand j’étais petite, sans JAMAIS avoir la fève ! »
A midi, une collègue a ramené une galette… J’étais toute contente (les autres filles pestaient qu’elles allaient encore grossir). Tout le monde s’est attablé pour partager le dessert, sauf moi car je suis partie me laver les mains (je le fais toujours avant de manger, je pensais que c’était une règle élémentaire mais j’ai constaté que peu de gens la suivait).
En revenant du lavabo, mes collègues m’ont tendu une part.
Moi : « Non, laissez c’est bon, je vais me servir… et puis la part est trop grosse, je vais être mala… Oh ! »
Je vois un énorme bout de fève qui dépasse du morceau.
Un peu comme s’ils s’étaient dit pendant mon absence : «on va laisser la fève à la petite, ça lui fera plaisir… »
Heureusement ils n’ont pas pris au premier degré ma blague : « on fait ça dans les règles ! Le plus jeune se cache sous la table et délivre les parts ! ». Ils m’auraient sans doute proposé de jouer ce rôle.
Parce qu’en fait, à part le chef, c’est moi la plus vieille.
Vous leur direz pas, hein, laissez-les croire que j’ai 5 ans.
Comme j’étais la reine, je devais désigner mon roi. On n'était que des filles, je ne me voyais quand même pas donner la couronne à mon patron adoré… Alors cette fois-ci j’ai pas ramené ma fraise.
La couronne argentée est restée seule, au fond de sa boîte en carton. La pauvre.
J’ai gardé mon auréole dorée toute la journée sur la tête bien sûr.
Je l’ai quand même ôtée dans le métro. Je ne suis pas folle non plus.
(avec la foule, j’aurai eu peur qu’elle tombe)
11/01/2010
Mon best of des films de 2009
Voici le premier marronnier de l’année, pour faire dans l’originalité :
Après le best of des meilleurs films vus au cinéma en 2008, celui de 2009. J’en ai visionné 53.
Pas de grosse claque comme L’échange de Clint Eastwood de l’année dernière. Pourtant mon préféré est encore un film du même réalisateur. (Comme je l’ai déjà expliqué, je n’ose pas faire de vraie critique de cinéma à cause des pros qui m'entourent, alors je livre juste mes impressions « vite fait »…)
1er : Gran Torino de Clint Eastwood
Certes l’histoire est traitée de manière un peu classique, on devine où Eastwood veut en venir, c’est même un peu réac sur les bords… mais ça fonctionne vraiment super bien ! Comme disait Jean Gabin, « ce qui compte dans un film, c’est premièrement un bon scénario, deuxièmement un bon scénario, troisièmement un bon scénario ». Je rajouterais aussi l’émotion. Eastwood sait manier tous ces critères : scénar bien ficelé, suspense, tension, rires et larmes.
2° Morse de Tomas Alfredson
La surprise du cinéma fantastique de l’année. Un petit film suédois qui a reçu de nombreux prix internationaux. Encore une histoire de vampire et d’adolescence tourmentée, mais beaucoup plus subtile, réaliste et intimiste que Twilight. Un film a l’atmosphère étrange et envoûtante, accentuée par le décor sous la neige et le côté nostalgique des années 80. Après la fameuse scène de la piscine, j’ai écouté en boucle la chanson du film : A flash in the night .
3° Jusqu’en enfer de Sam Raimi
En voyant la bande annonce, j’ai eu super peur : un film d’horreur naze sans scénar, sans mise en scène, sans jeu d’acteur ? Un film pop corn pour ados comme Meurtre à la St Valentin (oui, grosse daube, mais c’était juste pour voir ce que donnait la 3 D !) Destination finale 4 (le 1er et le 3 sont bien en revanche)
Pas du tout : Après Spiderman, Sam Raimi retourne à ses premiers amours, Evil Dead !
Quand j’étais à la fac, une prof avait demandé quel était le film qui nous faisait le plus peur. Tout le monde avait répondu L’exorciste et moi Evil dead, car son côté grand guignol est plus horrifique que drôle. La cultissime comptine "we’re gonna get you !" fait flipper à mort ! Le bête et méchant de la classe qui me haïssait (puisque j’étais tout le contraire de lui) a éclaté de rire quand j’ai cité ce film… (Maintenant ce frustré finit ces jours dans un fast food, bien fait)
Ok, Jusqu’en enfer ne fait pas hyper peur, c’est du vrai grand guignol avec des scènes bien dégueu et très drôles devenues cultes ("kitty, kitty kitty… "). MAIS le film possède une vraie mise en scène, une dramatisation et une direction d’acteurs excellente. Surtout on sent une réflexion derrière, pas comme les autres Teen movies. L’ex grosse paysanne qui veut s’élever dans la société, les pauvres exclus et rejetés (la scène de la banque est géniale). Les rebondissements s’enchaînent à un rythme infernal (c’est le cas de le dire) et la fin est traumatisante !
4° Avatar de James Cameron
Parce qu’on attendait le nouveau Cameron depuis 13 ans !
Bien sûr, pas aussi émouvant et complexe que Titanic. A l’époque, un pseudo intello ridicule de ma connaissance a refusé de voir le film en clamant qu’il était forcément nul… Il se prenait pour un rebelle, c’était de bon ton chez les snobs de critiquer le film le plus vu de tous les temps…
Le scénar d’Avatar est archi classique, on devine tout le déroulement du film et pourtant ça marche ! Que d’émotions ! J’ai été happée par l’histoire et les décors magnifiques (la scène de la forêt la nuit). Le film de l’année qui utilise le mieux la 3 D.
Ensuite :
5° Un prophète de Jacques Audiard (très sympa la vie en taule)
6° The Chaser de Hong-Jin Na (le cinéma asiatique est vraiment au top. Malheureusement le film est gâché selon moi par une dernière demi heure superflue)
7° The Wrestler de Darren Aronofsky (pas glauque comme Requiem for a Dream tout de même !)
Les meilleures comédies de l’année sont selon moi :
Yes man de Peyton Reed
Désopilant, décalé, survolté. J’écoute régulièrement la B.O du film pour me mettre la banane.
Very bad trip de Todd Phillips
Hyper drôle, même si parfois un peu « téléphoné »
OSS 117, Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius
Pour ses répliques cultes…
Et vous, quels sont vos films préférés en 2009 ?
Parce que je n’ai pas recopié ma liste sur l’ordi pour rien :
Les autres films vus en 2009, au cinéma.
Dans l’ordre chronologique :
Twilight
Slumdog millionnaire
Che première partie
Les noces rebelles
Valkyrie
L’étrange histoire de Benjamin Button
Watchmen
L’aventure de Mme Muir (1947)
Welcome
Prédictions
L’étrangleur de boston (1968)
Ponyo sur la falaise
La dernière maison sur la gauche
Dans la brume électrique
Meurtre à la St valentin
Startreck
Good morning England
Millenium
Terminator renaissance
Antichrist
Les beaux gosses
Coraline
L’âge de glace 3
Harry potter
Là-haut
Inglorious Basterds
Destination finale 4
Dread (au festival de l’étrange)
Le coach
District 9
Thirst, ceci est mon sang
Funny people
La vida loca
Mary et max
Le ruban blanc
The box
L’imaginarium du docteur Parnassius
2012
Une affaire d’état
Capitalism, a love story
Twilight 2
Paranormal activity
The road
Max et les maximonstres
Et maintenant les 250 films vus à la télé...
ça va je déconne.
13:00 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : cinéma, comment travailler dans le cinéma, comment faire une bonne critique de cinéma, very bad trip, clint eastwood, sam raimi, twilight | | Facebook
08/01/2010
La nouvelle baby-sitter
Après avoir épuisé successivement quatre personnes, les gosses que je garde ont enfin une baby-sitter régulière pour me remplacer la moitié de la semaine. 3 mois après mon semi-départ, il était temps.
Les manipulations sont reparties. Souvenez-vous, l’aîné, qui n’avait jamais dessiné pour moi, m’avait offert une magnifique rosace en apprenant mon départ.
Il m’a donné un second dessin. Et quel dessin…Sur une grande feuille, il a inscrit mon nom, entouré d’étoiles de toutes les couleurs. (Cette fois-ci je ne vous montre pas le chef-d’oeuvre. Vous comprendriez que je ne m’appelle pas vraiment Papillote…quelle révélation)
Mais le meilleur, c’est que le garçon a effectué ce dessin à ma gloire DEVANT sa nouvelle baby-sitter, pour son PREMIER jour de travail.
La nounou a dû apprécier. Traduction : « Je préfère Papillote, casse-toi tu pues et marche à l’ombre ».
J’ai demandé à la fillette si ma remplaçante était gentille :
« Oui, elle est zentille. Mais toi tu es très zentille aussi. C’est toi qui nous gardes demain ? Je suis contente ! »
C’est bête pour ma rivale l'autre baby-sitter, mais je préfère ça plutôt que l’inverse : « oui, la nouvelle est super, elle joue plus avec nous et elle dessine mieux les chats… »
Je ne sais pas si ma remplaçante va faire long feu. Elle a couché le bébé sans le changer, la mère l’a engueulé, la nounou l’a mal pris et est partie en claquant la porte…
Je vous tiens au courant.
18:30 Publié dans Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : comment trouver une bonne baby-sitter, scarlett johansson | | Facebook