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26/01/2010

La guerre des boutons n'aura pas lieu

guerre bouton fermeture eclair.jpgJ’hiberne, mais quand je suis obligée de sortir, je me protège de 12 couches de vêtements. Je finis le laborieux habillage en remontant la fermeture éclair de ma doudoune, qui me couvre des genoux au menton.
Bien entendu, une fois sur deux je coince mon pull ou mon écharpe dans la glissière. A force de m’escrimer dessus, j’ai fini par la bloquer définitivement.
Je n’ai pas voulu acheter de nouveau manteau car je déteste le shopping (ah bon, c’est les soldes ?) Je préfère réparer plutôt que d’acheter du neuf (comme la plupart des mémés, je n’aime pas le changement). Possédant deux mains gauches, je ne peux pas changer ma fermeture éclair toute seule. Alors, comme pour les ourlets des pantalons et les boutons à recoudre, je refile le boulot à ma mère.
Que je vois tous les trois mois.
J’ai eu bien froid cet hiver avec mon manteau ouvert… Heureusement je n’ai eu qu’à survivre une semaine avant de voir Freddy les doigts de fée.

Après 5 euros de nouvelle fermeture éclair et 20 minutes de couture, mon manteau était comme neuf. La fermeture glissait à merveille, je zippais à tout va, en un éclair quoi.
Et en un éclair, j’ai réussi à rebloquer la fermeture ce matin.
Pas avec mon pull ou mon écharpe. Non non, trop facile, trop banal.
Avec la peau de mon cou. Pourtant je n’ai ni goitre ni double menton.
fermeture éclair.jpgCa fait bien mal.
On m’a demandé deux fois ce qu’était cette horrible tâche rouge sur la blancheur immaculée de ma gorge :
« On t’a fait un suçon ?
- Tu t’es fait mordre par un vampire ? »
Je n’avouerai pas, même sous la torture.

Depuis, j’ai peur de ma doudoune et de ses méchants crocs.
Vive les boutons. (Le scratch, on ne sait jamais, je peux me coller les cheveux dedans. Et puis le manteau velcro ne doit exister qu’en taille enfant. J’ai plus de 25 ans, ne l’oublions pas)