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25/08/2019

A la télé ce soir

cinéma, à la télé ce soir, programme télé, clint eastwood, film de science-fiction, comédies françaisesL’embarras du choix en ce dimanche à la télé, assez rare pour mériter la reprise de la chronique !
Tout d'abord, pour les fans de SF, TF1 diffuse deux très bons films avec Tom Cruise.
The edge of tomorrow est une sorte de Un jour sans fin version SF. La ville ennuyeuse qui fête la marmotte est remplacée par un paysage en ruine, une guerre dans le futur contre des extra-terrestres paraissant invincibles. Soldat pleutre et pataud, notre Bill Murray du futur est envoyé à la bataille, il y meurt immédiatement. Il se réveille chaque lendemain et revit la même journée, quotidiennement, dans un comique de répétition absurde et réjouissant. Comme il sait d'avance ce qu'il va se passer, le Pierre Richard maladroit se transforme en Terminator invincible et sûr de lui. il peut s’adapter aux situations et surtout, les modifier. Avec l’aide d’une femme soldat (Emily Blunt) ayant vécu le même phénomène, il cherche la faille des ennemis…
Très bonne surprise. Un bon scénario, très original, avec beaucoup d'humour et de rebondissements. Par son côté apocalyptique, le film rappelle aussi le terrifiant La guerre des mondes, dans lequel Cruise a aussi joué. 

cinéma, à la télé ce soir, programme télé, clint eastwood, film de science-fiction, comédies françaisesEncore une Terre dévastée par les extra terrestres dans le film suivant, Oblivion. Tom Cruise est cette fois-ci chargé de récolter les dernières ressources de notre monde avant de rejoindre le reste des survivants dans une colonie spatiale. Mais peu avant son départ, il découvre un vaisseau accidenté et une femme à l'intérieur... Moins bien construit et original que The edge of tomorrow, mais les décors sont époustouflants (tournés en Islande♥).

cinéma, à la télé ce soir, programme télé, clint eastwood, film de science-fiction, comédies françaisesTout autre registre sur C8, avec Un secret de Claude Miller, tiré d'une histoire vraie bouleversante, celle de Philippe Grimbert. Ce dernier est devenu psychanalyste, on comprend pourquoi il a eu besoin d’explorer l’âme humaine, après le terrible secret de famille qu’il a découvert. Si vous ne connaissez pas l’histoire, je ne veux rien vous en révéler pour ne pas gâcher l’émotion qui ne manquera pas de vous submerger. A ne pas rater. Cécile de France et Patrick Bruel sont formidables.

Après le drame, place au rire avec l'incontournable La cité de la peur sur France 4, même si on l'a vu mille fois. On peut regarder mille fois mille films... Non, on peut regarder mille films une fois, mais on ne peut pas retenir mille répliques... Et si.

cinéma, à la télé ce soir, programme télé, clint eastwood, film de science-fiction, comédies françaisesAutre comédie, La totale de Claude Zidi, sur TF1 séries films (je découvre cette chaîne !) Thierry Lhermitte y joue un agent secret caché sous la couverture d'un paisible fonctionnaire à la vie ronronnante. Sa femme (Miou-Miou) rêve d'aventures et se laisser berner par un minable (Michel Boujenah) qui se fait passer pour espion. Le mari et véritable agent met tous ses moyens à disposition pour démasquer son rival. Une comédie que j'appréciais beaucoup quand j'étais petite et pas revue depuis, je suis curieuse de voir si j'ai toujours les mêmes goûts qu'à 10 ans... Le film a fait l'objet d'un remake américain bien plus musclé, True lies, avec dans la peau de Lhermitte, Schwarzenegger...

cinéma, à la télé ce soir, programme télé, clint eastwood, film de science-fiction, comédies françaisesArte programme Invictus de Clint Eastwood. Le cinéaste sait distiller l’émotion comme personne à travers le récit d'histoires vraies. ici, après son élection, Mandela décide d'unir son pays divisé en le rassemblant autour d'une cause commune : se présenter au championnat du monde de rugby. Sauf que moi justement, le rubgy, ça me fait fuir. Plutôt que de parler de sport et de s'engluer dans les bons sentiments, j'’aurai préféré qu'Easwood insiste sur la stratégie politique.

Le reste de la semaine, à part Blade runner 2049 sur Canal+ mardi, rien d'intéressant n'est proposé. Vous pouvez éteindre la télévision et reprendre une activité normale (regarder des séries sur Netflix, comme black mirror).

 

15/08/2019

Paranoïa

paranoia.jpgSuite du bilan culture, les thrillers.

- Paranoïa de Steven Soderbergh
Dès le premier plan, j'ai été surprise : "qu'est-ce que c'est que cette image dégueulasse ? Il a filmé avec son portable ou quoi ?" Eh bien oui justement. Pourquoi, il n'avait pas les moyens ? La marque à la pomme l'a payé, elle n'arrivait plus à écouler ses stocks parce que les gens se sont enfin rendus compte que c'était inutile de claquer un smic dans un téléphone dont la technologie sera dépassée 6 mois après ? Mystère. En tout cas Soderbergh s'en sort bien, on oublie vite les contraintes techniques (il a triché un peu aussi). On pardonne moins les faiblesses scénaristiques.
Une jeune femme convaincue d'être harcelée (Claire Foy, épatante) est enfermée contre son gré dans un hôpital psychiatrique. Est-elle paranoïaque ou vraiment victime d'un harceleur ? Tel est le sujet, et c'est un peu court jeune homme. On pouvait dire bien des choses en somme.
Paranoïa surfe sur l'actualité Me too et l'affaire Epstein, en effleurant vaguement le sujet. Après Effets secondaires sur les méfaits des psychotropes, qui traitait déjà d'emprisonnement forcé, Erin Brockovitch sur la contamination de l'eau par une usine, et Contagion sur la propagation d'un virus mortel, je soupçonne le petit Steven d'être hypocondriaque. On va tous creveeeeeer !

- La colère d'un homme patient de Raúl Arévalo
colere homme patient.jpgUn homme se rend chaque jour dans un bar. La serveuse semble enfin avoir trouvé un compagnon doux et honnête, pour remplacer son mari violent qui sort de prison. En réalité, l'homme veut se venger de l'époux pour un crime commis 8 ans plus tôt...
Dans une ambiance de western qui rappelle les Peckinpah des années 70, un film complexe et ambigu, car malgré leur noirceur, on éprouve de l'empathie pour chacun des personnages. Un premier film prometteur.

- Pale rider de Clint Eastwood
Encore un justicier et un vrai western cette fois-ci, avec Clint dans son éternel rôle de ronchon. Il n'atteint pas les sommets de Gran torino, mais un film de Clint est toujours à voir.

A suivre : Captain fantastic, avec Viggo Mortensen♥

29/01/2019

La mule de Clint Eastwood

cinéma,clint eastwoodEarl Stone ne vit que pour son travail d'horticulteur, au détriment de sa famille. Il a préféré participer à un concours de fleurs plutôt que d'assister au mariage de sa propre enfant, qui refuse de lui adresser la parole depuis. 15 ans plus tard, c'est sa petite fille qui se fait passer la bague au doigt. Earl a l'occasion de se rattraper en payant une partie des frais de la noce. Mais il n'a plus d'argent, son entreprise fait faillite. Comme il a l'habitude de voyager pour son métier, on lui propose alors un moyen facile de se remplumer : transporter dans sa voiture des sacs de drogue, faire la mule. Il est d'autant plus insoupçonnable qu'il n'a jamais commis d'infractions routières, est d'un tempérament chaleureux et insouciant, et surtout, il a plus de 80 ans...
Le film est tiré d'une histoire vraie, ce qui en fait toute sa force, car comme je dis toujours, la réalité dépasse la fiction. La vraie mule se nommait Leo Sharp et a agi jusqu'à ses 87 ans.

cinéma,clint eastwoodLe film garde des zones d'ombre : les trafiquants précisent bien que Earl ne doit pas regarder le contenu des sacs qu'il fait traverser la frontière. Mais les types sont des caricatures de gangsters, avec leurs grosses chaînes en or, leurs tatouages et leurs flingues : pépé est-il assez sénile et naïf pour ne pas comprendre qu'il transporte de la drogue pour un cartel mexicain, ou c'est le réalisateur qui essaie de nous le rendre sympathique en éludant la question ?
De même, Earl a délaissé sa famille, préférant s'amuser avec ses copains et des filles de passage lors de ses concours de fleurs. Mais Eastwood le présente plutôt comme un joyeux hurluberlu profitant de la vie et de sa liberté. Il est aussi montré comme ayant le sens du partage et du sacrifice. S'il travaille autant, c'est pour nourrir sa famille, s'il devient passeur de drogues, c'est pour aider ses proches et sa communauté (empêcher la fermeture de son bar favori, rénover la patinoire). Au contraire il a l'air de penser que les femmes de sa famille sont des grincheuses hystériques jamais contentes.

On retrouve dans La mule les thèmes chers à Eastwood : la valeur du travail, le courage, le sens du sacrifice, les regrets, la famille, le goût de la liberté et de l'indépendance (illustrées par les grands espaces traversés et l'esprit libre penseur de ses héros). Le cinéaste considère qu'un homme, un vrai, travaille comme un bœuf, en étant son propre patron (pas une feignasse de fonctionnaire !) Il ne remet pas en question qu'à presque 90 balais, le dos plié en deux, Earl bosse toujours : la retraite, c'est pour les chochottes ! Le vieux avait l'occasion d'arrêter de trimer puisqu'il a fait faillite, mais non. Expulsé de chez lui comme d'autres habitants (la raison économique n'est pas évoquée, crise des subprimes ?) le personnage veut s'en sortir par ses propres moyens, même illégaux. Je me souviens d'avoir lu qu'Eastwood dénonçait les aides sociales, juste bonnes selon lui pour les feignants. Easwood ne cache pas ses valeurs politiques républicaines. Il a soutenu Trump, Reagan -un acteur héros de western comme lui- et a même été maire de sa ville. Earl s'en sort seul et doit se comporter en héros sacrificiel, car la famille, c'est sacré.
Il n'est pas anodin que le rôle de l'enfant qui reproche au père ses absences soit joué par la véritable fille d'Eastwood : en 88, il a renoncé à sa carrière de maire pour être plus proche de ses gamins...

En dépit de son rôle crapuleux, Earl stone nous est éminemment sympathique, aussi par son côté vieux dépassé par la modernité. Comme mémé nulle en nouvelles technologies, il ne sait pas se servir d'un portable (scène très drôle où il découvre le texto). Il se moque des jeunes qui ne peuvent plus rien faire sans téléphone ni google. Il est aussi touchant par sa façon de parler à tous, avec une naïveté et sincérité désarmante, sans calcul : "je crois que je n'ai jamais eu de filtre".
Par exemple lorsqu'il change la roue d'un couple de Noirs en panne :
"Ça me fait plaisir d'aider un copain négro
- Mais monsieur, c'est un terme offensant !
- Ah bon ?
- Oui il faut dire "black" (le mot nègre est utilisé jusque dans les années 60 sans être considéré péjoratif, comme "black" sera certainement jugé offensant dans 50 ans et remplacé par un autre terme.)

cinéma,clint eastwoodPar son attitude et son langage décalés, et l'humour que cela produit, Earl fait penser à un autre vieux dépassé par le monde moderne, celui de Gran Torino. Les deux films sont écrits par le même scénariste, Nick Schenk, on retrouve clairement sa patte. Les deux personnages sont des vétérans de guerre marqués par ce qu'ils ont vécu, et ils en sont revenus endurcis (Earl transporte 300 kg de drogue en chantant et n'a pas peur des plus grands barrons: "fiston, j'ai fait la guerre moi, c'est pas un gamin qui va m'impressionner"). Earl a dépassé le traumatisme d'avoir menacé (tué?) des gens en devenant altruiste (j'ai fait du mal, maintenant je le répare) et optimiste (je ne pourrais jamais rien vivre de pire, autant profiter de la vie, à quoi bon se tracasser). Le vieux de Gran Torino est à l'inverse ressorti de la guerre misanthrope (les hommes sont des ordures meurtrières et méritent de crever). Si le héros de Gran Torino est un vieux ronchon raciste qui s'ouvre peu à peu à autrui, celui de La mule est présenté comme un brave gars sociable aimé de tous. Comme il est vieux et fragile, il est touchant, on lui pardonne tout.
Entre les deux films, j'ai néanmoins préféré Gran torino, qui comporte plus d’enjeux, plus de rebondissements. car finalement, que voit-on le plus souvent dans La mule ? Surtout un vieux qui fait des aller-retour en voiture. Eastwood réussit néanmoins à nous passionner pour cet homme si étonnant et ambigu.

Le réalisateur paraît très affaibli dans ce dernier rôle, et je me suis inquiétée de devoir écrire bientôt sa rubrique nécrologique. Pépé a tout de même 88 ans ! Mais Bradley Cooper, son partenaire à l'écran, précise : "Ce qui est génial chez Clint, c’est qu’il a dû jouer le fait d’être vieux tellement il est en forme, il saute de sa chaise comme un kangourou."

Eastwood a le chic pour dénicher des histoires incroyables : L'échange et cet enfant disparu que la police remplace par un autre, Sully qui évite de justesse l'écrasement d'un avion, American sniper, Million dollar baby... Et désormais, ce passeur de drogues improbable. Si vous avez apprécié Gran Torino, vous aimerez La mule.

10/11/2013

A la télé cette semaine : Spartacus, Fargo, L'échange...

spartacus.jpgCe soir, Spartacus de Stanley Kubrick sur Arte. Dans la Rome antique, des gladiateurs et esclaves se rebellent, menés par Kirk Douglas (toujours fringant aujourd’hui à bientôt… 97 ans !) Tourné en 1960 en plein maccarthysme, le film est aussi une métaphore de la chasse aux sorcières. Une grande fresque, une ode à la liberté (de penser, non vous n’aurez pas la mienne). Il est libre Spartacus, y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler, et il vous dit « I’m free, and I’m waiting for you to follow me » I'm free to do all what I want any old time. (airs que je chante chaque dimanche soir quand je vois les gens déprimer à la perspective de retourner bosser le lendemain).

avatar.jpgA la même heure sur Tf1, autre invitation à la rébellion, avec Avatar, où des êtres bleus veulent virer les soldats qui détruisent leur belle planète. On devine tout le déroulement du film. Le scénario est un peu niais et manichéen, avec des méchants très méchants. Pourtant, j’ai été happée par l’histoire et les décors magnifiques (la scène de la forêt la nuit). La 3 D est parfaitement exploitée.

fargo.jpgLundi sur Arte, suite du cycle frères Coen, avec le génial Fargo, suivi de Sang pour sang. Comme toujours, la poisse inéluctable, des choix idiots et malencontreux poursuivent les personnages, pathétiques losers. L’ironie est mordante et l’humour noir. Dans Fargo, un vendeur de voitures ruiné a l’idée saugrenue de faire enlever son épouse, pour que son riche beau-père paie la rançon. Dans Sang pour sang, une femme s’enfuit avec son amant, employé de son mari. Ce dernier engage un détective pour tuer les deux traîtres. Evidemment, rien ne se passe comme prévu…
Le cycle Coen se poursuit mercredi avec Le grand saut.

A la même heure sur France 4, The Green Hornet de Michel Gondry. Un super héros sans super pouvoir, mais très drôle, avec Seth Rogen. On remarque la patte du réalisateur (auteur par exemple de Soyez sympas rembobinez), qui apporte humour et loufoquerie au genre du blockbuster.

sur mes levres.jpgSur HD1, Sur mes lèvres de l’excellent Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber, Un prophète). Comme souvent, le fils du célèbre dialoguiste met en scène des personnages blessés, des êtres à part, dans des histoires noires ou dramatiques. Ici, une femme timide, malentendante et au physique ingrat (Emmanuelle Devos, en plus sa voix est affreuse). Modeste secrétaire mal payée, elle voit enfin sa vie s’animer grâce à l’arrivée d’un ex taulard (Vincent Cassel, que je trouve moche, vulgaire et bête, en plus il n’articule pas.) Le nouveau venu lui témoignant un peu d’attention, la femme se laisse convaincre de commettre un vol… Un drame sombre et émouvant, avec la somptueuse musique d’Alexandre Desplat.

Mercredi sur France 4, suite des Ripoux, où l’honnête Thierry Lhermitte adopte le comportement de son acolyte Philippe Noiret.

l'échange film.jpgJeudi sur France 3, mon film préféré de l’année 2008 : L’échange de Clint Eastwood. Âmes sensibles s’abstenir : Faites entrer l’accusé, c’est du pipi de chat à côté. L’histoire est si incroyable qu’un panneau est obligé de préciser en début de film qu’il « s’inspire de faits réels ». Dans le Los Angeles corrompu de 1928, un enfant disparaît. Pour faire bonne figure, la police fait croire qu’elle l’a retrouvé, en présentant un autre garçon à la mère. Elle ne reconnaît pas son fils ? C’est elle qui est folle… Les rebondissements ahurissants ne s’arrêtent pas là. Sortez les mouchoirs (ou la camisole).

Petit quiz On connaît la chanson en début de texte...

Et vous, aimez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?
 

13/10/2013

A la télé cette semaine : La belle et la bête, Le chat, The social Network, Eyes wide shut...

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauEn hommage à Jean Cocteau décédé le 11 octobre 1963 (après avoir appris la mort de son amie Edith Piaf) Arte diffuse son chef d’œuvre, La belle et la bête, que l’artiste présentait comme « un conte dormi debout ». La beauté de ce film, l’onirisme des décors me subjuguaient lorsque j’étais enfant (les bras chandeliers qui sortent des murs), je suppose que le charme agira toujours aujourd’hui. (J’ai revu Rebecca d’Hitchcock, il m’a beaucoup moins envoûtée).
télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauIl ne faut pas rater ce film et ces décors impressionnants, inspirés des dessins romantiques de Gustave Doré (le chanteur de la nouvelle star est son descendant). Le costume de la bête imposait 5 heures de maquillage chaque jour à Jean Marais, qui a failli renoncer (mais c’était soit ça, soit la guerre, le film datant de 1945- l’acteur a reçu une permission spéciale pour tourner). La belle, formidablement mise en valeur par la lumière, est incarnée par Josette Day, ex épouse de Marcel Pagnol.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauA la même heure, retour au réel sur TF1, avec The town de et avec Ben Affleck. Comme dans Gone baby gone, sa précédente réalisation diffusée récemment à la télévision, et dont je lis le livre original de Dennis Lehane en ce moment, l’histoire se situe dans un quartier sordide de Boston. Des bandits attaquent une banque et l’un d’eux tombe amoureux de la directrice. Amour impossible, difficulté d’échapper à sa condition… Le scénario est classique, pourtant le film se suit sans déplaisir (la dernière attaque à main armée est saisissante). Je trouve que Ben Affleck est meilleur réalisateur qu’acteur. Ce n’est pas qu’il joue mal, mais il me paraît fade avec sa gueule trop parfaite et lisse.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauFrance 2 programme Au-delà. Clint Eastwood sort de son registre policier habituel pour s’essayer au mélo fantastique (y a-t-il une vie après la mort ?) J’estime le film assez gnangnan, avec des dialogues et des situations convenus et téléphonés. On s’ennuie un peu, mais Matt Damon sauve la mise.
Un autre film de Clint Eastwood, bien plus convaincant, est diffusé mercredi sur Arte : Minuit dans le jardin du bien et du mal, polar avec Kevin Spacey et John Cusack.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauDeux films mettant en scène l’amitié émouvante entre deux femmes fortes, qui se rebellent contre des hommes violents : Beignets de tomates vertes sur HD1, où les personnages ouvrent un restaurant, et film moins optimiste sur Numéro 23, Thelma et Louise de Ridley Scott. Deux copines s’ennuyant dans leur couple décident de partir ensemble en week-end. Leur soif de liberté sera vite contrariée par l’agression d’un homme… Ce film « féministe » offre la reconnaissance à Brad Pitt, dans un rôle d’auto-stoppeur sexy.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauLundi, Arte diffuse Le chat de Pierre Granier-Deferre (La veuve Couderc, Adieu Poulet). Un film qui m’avait presque traumatisée quand j’étais petite, car Simone Signoret tue le chat de son mari, Jean Gabin ! Dans ce duel où un vieux couple s’affronte, évidemment j’étais pour le mari (nan mais oh ! tuer un chat, impardonnable !) Le film est suivi d’un documentaire sur l’actrice.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauPour les insomniaques, France 2 propose à minuit 25 Ascenseur pour l’échafaud, le premier film de Louis Malle en 1957, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Un homme commet un crime parfait, mais après le meurtre, il se trouve bêtement bloqué dans l’ascenseur… Sa complice l’attend toute la nuit en errant dans les rues. Le film est surtout connu pour la bande originale, composée par Miles Davis, qui a improvisé et crée la musique en 3 heures.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauMardi sur France 2, The social network de David Fincher, sur l’incroyable parcours du jeune créateur de facebook. Etudiant geek mal aimé des filles, il devient milliardaire comme on le sait… Mon film préféré de l’année 2010, avec en prime une musique signée Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauDuel de comédies romantiques avec Hugh Grant, avec Pour un garçon sur D8, et Coup de foudre à Notting Hill sur W9.
Dans le premier, l’acteur incarne un homme égoïste et cynique, qui se retrouve flanqué d’un gamin insupportable. Dans Coup de foudre à Notting Hill, Hugh Grant campe cette fois-ci un gentil et timide libraire qui rencontre par hasard une star (Julia Roberts). Une histoire d’amour est-elle possible entre un anonyme et une célébrité ? Le film pourrait être gnangnan, mais il est rehaussé par des situations savoureuses. L'atmosphère du quartier et les personnages secondaires font aussi tout le sel de cette comédie. En allant à Londres, j’ai découvert par hasard la librairie du film et photographié mon cliché obligatoire.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauJeudi, D8 programme le dernier film de Stanley Kubrick, Eyes Wide shut. Un film troublant, bizarre, sur un homme qui remet en question son couple (Tom Cruise et Nicole Kidman, alors mariés) Il erre dans New York la nuit à la recherche de nouvelles sensations. La scène où les masques tombent fait froid dans le dos…

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?

20/02/2011

Les films de la semaine (Préparez vos mouchoirs, Match point, Les proies)

preparez-vos-mouchoirs.jpgBeaucoup de films intéressants seront diffusés cette semaine !

Ce soir  à 20h35 sur France 2, Match point de Woody Allen. Ce cinéaste me lasse parfois car il propose souvent des films similaires (même thématique, même milieu socio professionnel…) mais celui-ci est vraiment un bon cru. Et ♥Jonathan Rhys Meyers♥ il é trô ♥bôoo♥.
james-franco.jpg- A la même heure Spiderman 2 est diffusé sur TF1 (oui, pour une fois je conseille un film de cette chaîne). Dans ce blockbuster fantastique, j’apprécie surtout la partie « réaliste », le quotidien de Peter Parker, amoureux maladroit et employé timide. La trilogie est vraiment pleine d’humour. Sam Raimi est un super réalisateur (Un plan simple, Intuitions, Evil dead, Jusqu’en enfer qui est diffusé en ce moment sur canal+) Et James♥Franco♥ il é trô ♥bôoo♥.

patrick_dewaere.jpgLundi sur Arte à 20h40, ne ratez pas Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier, avec mon acteur préféré, ♥Patrick♥Dewaere♥. Cette oeuvre française a reçu l’oscar du meilleur film étranger, fait suffisamment rare pour être souligné (et en 1979, la sélection était moins consensuelle que maintenant faut croire!) J’adore la scène où Dewaere montre sa collection de l'intégrale des livres de poche. On lui cite un numéro, il peut donner le titre. L'immense bibliothèque me faisait rêver quand j’étais ado.
Blier est mélomane, et le film évoque beaucoup Mozart. Dans la dernière scène, Carole Laure joue une magnifique mélodie au piano, Dewaere commente : « c’est pas du Mozart ça ». J’avais enregistré ce passage à la fin d’une cassette, que j’ai malencontreusement effacée plus tard. Je ne me souvenais plus du titre de la chanson, et je ne retrouvais pas le film en magasin. Quand j’ai eu Internet, c’est une des premières recherches que j’ai effectuée : retrouver cette musique. J’étais très émue en écoutant enfin la réponse : Mélodies hongroises D817 de Schubert. L’air me trotte dans la tête quasiment tous les jours.

- Si vous voulez oublier le temps morose, parallèlement France 4 diffuse la comédie délirante Crazy kung fu de Stephen Chow, déjà auteur de Shaolin soccer, dans le même style déjanté.

les-proies- eastwood.jpegJeudi France 3 diffuse à 23h Les proies de Don Siegel (L’inspecteur Harry). Pendant la guerre de Sécession, un soldat blessé est recueilli dans un pensionnat de jeunes filles. Contrairement à ce que le titre laisse penser, c’est plutôt le beau ♥Clint Eastwood♥, seul mâle perdu au milieu de jeunes filles en fleurs, qui devient une proie… un film troublant (♥Clintounet♥ était trô♥bô♥).

Vendredi, Canal + diffuse l’inévitable cérémonies des César. Comment, vous n’êtes toujours pas abonné ? Mais qu’attendez vous ? (Bon, cher directeur de canal, si tu me lis, je répète que je veux bien en échange de toute ma promo un boulot, ou alors au moins un abonnement gratuit quoi)

Cette semaine, j’espère que vous avez regardé l’indispensable documentaire Prêt à jeter sur la société de consommation. Il était édifiant.
J’ai regardé:
Au cinéma, j’ai accompagné la fille que je garde de temps en temps voir Gnoméo et Juliette. Pas besoin de critique, le titre suffit.

A la télé :
pour-100-briques-t-as-plus-rien-.jpg- Pour 100 briques t’as plus rien ! D’Edouard Molinaro (L'emmerdeur, La cage aux folles…). Je le connais par cœur. Quand j’étais ado, sûrement à cause de ce film, je faisais ce rêve récurrent : j’avais volé du fric ou fait une connerie, j’étais poursuivie par les flics mais je réussissais in extremis à sauter dans un avion pour m’enfuir sur une île paradisiaque où on ne me retrouvait jamais. Quelqu’un veut psychanalyser ce rêve ? Je vous rassure, je n’ai pas l’intention de braquer une banque (mais je ne vous promets rien pour la fuite sur une île de rêve…)
- Dirty dancing, j’ai voulu encore tester ce film pour voir si j’étais définitivement un homme. Bon, je me suis encore ennuyée devant les interminables scènes de danse, mais j’avoue que le film remporte des bons points : l’héroïne n’est pas une pauvre petite chose soumise, le thème délicat de l’avortement est abordé… et je comprends mieux pourquoi certaines répliques sont devenues cultes ("on ne laisse pas bébé dans un coin" et "courir après son destin comme un cheval sauvage", je sais pas ce que le dialoguiste a fumé pour les inventer!) Toutefois je n’arrive pas du tout à m’identifier aux personnages et à l’histoire.
- Le grand jour, un curieux film adapté d’une légende de l’ouest : un vieil ermite décide d’organiser son enterrement de son vivant pour savoir ce que les villageois pensent de lui …
- Sleepy hollow de Tim Burton, je ne l’avais pas revu depuis sa sortie en salles en 1999. J’avais retenu son atmosphère sombre et gothique, mais je ne me souvenais pas qu’il était aussi violent et gore. Plus de 10 ans après, je l’apprécie toujours autant. et ♥Johnny Depp♥ il é trô ♥bôoo♥
- Tokyo ! les sketches de Michel Gondry et Bong Joon Ho que je vous avais conseillés.
- Muriel, comédie culte. J’ai chanté Dancing queen trois jours de suite.

Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine ? Que comptez-vous voir ?

09/03/2010

Bilan ciné février

océans.jpgVous avez vu ? Je n’attends pas juillet pour lister mes films de février !

Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud : j’ai adoré Microcosmos et surtout Le peuple migrateur (mes yeux s'embuent quand les oiseaux sont englués dans le pétrole, j’enrage quand les chasseurs les tuent etc…) Perrin frappe encore un grand coup avec Océans, même si je trouve ce film un peu moins bien. Les mers regorgent de bestioles incroyables, fascinantes et inconnues, mais le réalisateur insiste sur les dauphins qu’on connaît déjà en long et en large. Le film est beaucoup plus intéressant lorsqu’il se concentre sur les petites bêtes des abysses. La mise en scène est astucieuse (imitation de film de guerre quand les mouettes attaquent les sardines par exemple) Perrin est un peu lourd quand il fait la leçon à son fils, le commentaire est très bateau (c’est le cas de le dire). Je regrette aussi que les noms des poissons ne soient pas mentionnés. Et puis faut avouer que les mollusques sont quand même moins mignons que les petits oisillons qui se collent à leur môman du Peuple migrateur. Mais les images sont vraiment splendides, ça vaut le coup d’oeil.

shutter_island_.jpgShutter Island de Martin Scorsese : Trois d’entre vous m’ont conseillé le livre (je ne l’ai pas encore lu) j’attendais donc le film avec impatience. Je savais juste qu’il traitait d’une enquête sur une île. J’étais persuadée d’adorer le film, encouragée par vos avis, et car il est réalisé par le maître Scorsese (Taxi driver, Casino, Gangs of New York). J’ai a-do-ré la première demi-heure et son côté rétro très film noir des années 50. J’ai eu des soupçons sur le dénouement dès la première scène à cause d’un certain plan que l’on voit dans de nombreux films de ce genre. Au bout d’une heure, ma thèse s’est confirmée, du coup je me suis un peu ennuyée. J’ai attendu la fin, espérant ne pas avoir tout deviné… mais si. TOUT de A à Z. Ca m’a vraiment déprimé. Je devine de plus en plus les intrigues des films, les livres. me déçoivent de plus en plus. Ca signifie que j’ai trop d’imagination ? Je vois trop de films ? Je lis trop de livres ? Pourtant ce sont mes passe-temps favoris et essentiels. Qu’est ce que je peux faire alors ?

Invictus de Clint Eastwood : J’ai classé ses deux derniers films en tête de mes bilans ciné annuels. Eastwood sait toujours raconter une histoire et distiller l’émotion comme personne. Pourtant j’aurai préféré qu’il insiste sur la stratégie politique : comment Mandela décide de faire gagner la coupe du monde de rugby à l’Afrique du Sud, pour recréer une cohésion sociale et oublier l’apartheid.

Lovely bones de Peter Jackson : Après le sublime Créatures célestes et le cultissime Seigneur des anneaux, Peter subit un petit coup de mou… On ne comprend pas trop où il veut en venir : l’adolescente assassinée reste t-elle dans l’entre deux mondes pour dénoncer son assassin, pour observer sa famille ? Son film est-il glauque ou poétique ? Les scènes dans le royaume des morts sont kitsch, par exemple lorsque les enfants, sourires niais et béats, courent au ralenti dans les champs…Les spectateurs dans la salle ont éclaté de rire.  M’enfin Peter, que t’arrive t-il ?

Mother de Bong Joon-ho : j’adore tous les films de ce réalisateur (Memories of murder et The host sont des chefs d’oeuvre): humour noir,  satire de la société coréenne, inventivité constante de la mise en scène… Le début du film met mal à l’aise, avec des plans étranges sur la mère qui danse comme une folle… Puis Bong retrouve sa verve habituelle : dénonciation de l’incompétence de la police, de ses connivences et magouilles avec le monde politique, personnages cocasses et pitoyables… La personnalité de la mère est travaillée. Le film comporte pleins de rebondissements (même si j’en avais deviné certains). Bong Joon Ho est vraiment un des meilleurs réalisateurs actuels.

C'est tout. J’ai la carte ciné illimité et j’ai pourtant raté plein de films : « Brothers » « I love you Philip Morris » « fantastic M. Fox »…
Et vous, qu’avez-vous vu ?

02/03/2010

Merci patron (les évadés d'Alcatraz)

evadé alcatraz.jpgCertains collègues ont été libérés de taule ont fini leur CDD.
Dans un soudain élan de gentillesse (pour avoir une excuse pour glander et se goinfrer au boulot) les CDI ont organisé un pot de départ.
Toute la journée, les futurs ex-collègues ont papoté joyeusement et ouvertement : ils s’en foutaient, ils ne remettraient plus les pieds dans cette boîte. Leur désinvolture s’est renforcée avec la petite fête.

Le patron passe pour leur dire au revoir (à mon avis, surtout pour vérifier d’où provient le boucan qu’il entend).
Patron : « Alors, quel bilan faîtes-vous de ces six mois de travail ? Vous nous faîtes un petit discours, l’un après l’autre ? »
Idéal pour plomber l’ambiance. Les CDD se taisent immédiatement, tandis que tout le monde les dévisage, pendu à leurs lèvres. Le premier commence à bégayer. Le patron lui sourit sadiquement pour l’encourager.

Je m’attends aux phrases classiques de circonstance : «C’était une bonne expérience… j’ai appris ci et çà... Je remercie toute l’équipe du film pour ce César… » Mais je suis bien surprise :
CDD n°1 : « ben… C’était quand même intéressant… j’ai quand même appris des trucs… »
Traduction : « Je suis très content de connaître la différence entre les touches A4 et A3 de la photocopieuse et de la machine à café »

charlots.jpgLe patron ne sourit plus du tout.
CDD n°2 : « euh… l’ambiance était plutôt sympa… »
Justement, l’atmosphère vient de se refroidir d’environ 12 degrés. Un ange passe.
Constatant le flop, le chef décide de passer à autre chose :
« Et sinon, qu’est ce que vous allez faire, maintenant que vous avez fini ce travail ? »
Le 3 ème CDD porte le coup de grâce : « je vais chercher un vrai travail »

Le patron manque de s’étrangler d’indignation avec son bretzel (ça ne vous rappelle personne ?)
Moi j’ai du mal à ne pas m’étouffer de rire et à ne pas recracher sur mes collègues l’énorme part de gâteau au chocolat engloutie.

Depuis, j'ai dans la tête la chanson "merci patron, (merci patron!) quel plaisir de travailler pour vous, on est heureux comme des fous ! "
Note pour la fin de mon CDD : prétexter un  RDV urgent le dernier jour pour échapper à cet interrogatoire.

Pour rester dans la chanson française de bon goût, n'oubliez pas que ce soir recommence l'émission préférée des sadiques comme moi : "ah,ah,ah, ahahahahah.... toutoutouloutoutoutoutouloutoutoutoutoulou ahah !" (comment ça, on ne reconnaît pas le générique ?)

11/01/2010

Mon best of des films de 2009

Voici le premier marronnier de l’année, pour faire dans l’originalité :
Après le best of des meilleurs films vus au cinéma en 2008, celui de 2009. J’en ai visionné 53.    
Pas de grosse claque comme L’échange de Clint Eastwood de l’année dernière. Pourtant mon préféré est encore un film du même réalisateur. (Comme je l’ai déjà expliqué, je n’ose pas faire de vraie critique de cinéma à cause des pros qui m'entourent, alors je livre juste mes impressions « vite fait »…)

gran torino.jpg1er : Gran Torino de Clint Eastwood
Certes l’histoire est traitée de manière un peu classique, on devine où Eastwood veut en venir, c’est même un peu réac sur les bords… mais ça fonctionne vraiment super bien ! Comme disait Jean Gabin, « ce qui compte dans un film, c’est premièrement un bon scénario, deuxièmement un bon scénario, troisièmement un bon scénario ». Je rajouterais aussi l’émotion. Eastwood sait manier tous ces critères : scénar bien ficelé, suspense, tension, rires et larmes.

Morse.jpgMorse de Tomas Alfredson
La surprise du cinéma fantastique de l’année. Un petit film suédois qui a reçu de nombreux prix internationaux. Encore une histoire de vampire et d’adolescence tourmentée, mais beaucoup plus subtile, réaliste et intimiste que Twilight. Un film a l’atmosphère étrange et envoûtante, accentuée par le décor sous la neige et le côté nostalgique des années 80. Après la fameuse scène de la piscine, j’ai écouté en boucle la chanson du film :  A flash in the night .



jusquen enfer.jpgJusqu’en enfer de Sam Raimi
En voyant la bande annonce, j’ai eu super peur : un film d’horreur naze sans scénar, sans mise en scène, sans jeu d’acteur ? Un film pop corn pour ados comme Meurtre à la St Valentin (oui, grosse daube, mais c’était juste pour voir ce que donnait la 3 D !) Destination finale 4 (le 1er et le 3 sont bien en revanche)
Pas du tout : Après Spiderman, Sam Raimi retourne à ses premiers amours, Evil Dead !
Quand j’étais à la fac, une prof avait demandé quel était le film qui nous faisait le plus peur. Tout le monde avait répondu L’exorciste et moi Evil dead, car son côté grand guignol est plus horrifique que drôle. La cultissime comptine "we’re gonna get you !" fait flipper à mort ! Le bête et méchant de la classe qui me haïssait (puisque j’étais tout le contraire de lui) a éclaté de rire quand j’ai cité ce film… (Maintenant ce frustré finit ces jours dans un fast food, bien fait)
Ok, Jusqu’en enfer ne fait pas hyper peur, c’est du vrai grand guignol avec des scènes bien dégueu et très drôles devenues cultes ("kitty, kitty kitty… "). MAIS le film possède une vraie mise en scène, une dramatisation et une direction d’acteurs excellente. Surtout on sent une réflexion derrière, pas comme les autres Teen movies. L’ex grosse paysanne qui veut s’élever dans la société, les pauvres exclus et rejetés (la scène de la banque est géniale). Les rebondissements s’enchaînent à un rythme infernal (c’est le cas de le dire) et la fin est traumatisante !

avatar.jpgAvatar de James Cameron
Parce qu’on attendait le nouveau Cameron depuis 13 ans !
Bien sûr, pas aussi émouvant et complexe que Titanic. A l’époque, un pseudo intello ridicule de ma connaissance a refusé de voir le film en clamant qu’il était forcément nul… Il se prenait pour un rebelle, c’était de bon ton chez les snobs de critiquer le film le plus vu de tous les temps…
Le scénar d’Avatar est archi classique, on devine tout le déroulement du film et pourtant ça marche ! Que d’émotions ! J’ai été happée par l’histoire et les décors magnifiques (la scène de la forêt la nuit). Le film de l’année qui utilise le mieux la 3 D.

Ensuite :
Un prophète de  Jacques Audiard (très sympa la vie en taule)
the-chaser.jpgThe Chaser de Hong-Jin Na (le cinéma asiatique est vraiment au top. Malheureusement le film est gâché selon moi par une dernière demi heure superflue)
The Wrestler de Darren Aronofsky (pas glauque comme Requiem for a Dream tout de même !)

 

Les meilleures comédies de l’année sont selon moi :


yes_man_4.jpgYes man de Peyton Reed
Désopilant, décalé, survolté. J’écoute régulièrement la B.O du film pour me mettre la banane.

Very bad trip de Todd Phillips
Hyper drôle, même si parfois un peu « téléphoné »

OSS 117, Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius
Pour ses répliques cultes…

Et vous, quels sont vos films préférés en 2009 ?

Parce que je n’ai pas recopié ma liste sur l’ordi pour rien :
Les autres films vus en 2009, au cinéma.

Dans l’ordre chronologique :
Twilight
Slumdog millionnaire
Che première partie
Les noces rebelles
Valkyrie
L’étrange histoire de Benjamin Button
Watchmen
L’aventure de Mme Muir (1947)
Welcome
Prédictions
L’étrangleur de boston (1968)
Ponyo sur la falaise
La dernière maison sur la gauche
Dans la brume électrique
Meurtre à la St valentin
Startreck
Good morning England
Millenium
Terminator renaissance
Antichrist
Les beaux gosses
Coraline
L’âge de glace 3
Harry potter
Là-haut
Inglorious Basterds
Destination finale 4
Dread (au festival de l’étrange)
Le coach
District 9
Thirst, ceci est mon sang
Funny people
La vida loca
Mary et max
Le ruban blanc
The box
L’imaginarium du docteur Parnassius
2012
Une affaire d’état
Capitalism, a love story
Twilight 2
Paranormal activity
The road
Max et les maximonstres

Et maintenant les 250 films vus à la télé...

ça va je déconne.