Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/05/2021

Bilan ciné avril : 31 films

poetes disparus.jpgDrames :

Coups de coeur :
- Le cercle des poètes disparus de Peter Weir, 1989
 - Will hunting
de Gus Van Sant, 2017
 - The pledge de Sean Penn, 2001
Bien :
- Marriage story de Noah Baumbach, 2019
Bof :
- Les confins du monde de Guillaume Nicloux, 2017
- Coma de Nikita Argunov, 2020

D'après une histoire vraie :

escape from pretoria.jpgEvasion :
coups de coeur :
- The lost city of z de James Gray
, 2016
- Escape from Pretoria de Francis Annan, 2020
Pas mal :
- Wild de Jean-Marc Vallée, 2014

Hollywood :
Bien :
- Hollywoodland d'Allen Coulter, 2006
Pas mal :
- Mank de David Fincher, 2020
- The notorious Bettie Page de Mary Harron, 2005
- Jackie de Pablo Larraín, 2016

Conquête spatiale :
Coup de coeur :
figures ombre.jpg- Les figures de l'ombre de Theodore Melfi, 2016
Pas mal :
- First man de Damien Chazelle, 2018
- Salyut 7 de Klim Chipenko, 2017

Comédies américaines :
Coup de coeur :
- High fidelity de Stephen Frears, 2000 
Pas mal :
- Wonder boys de Curtis Hanson, 2000

Woody Allen :
minuit paris.jpg- Blue jasmine, 2013
- Minuit à paris, 2011
- L'homme irrationnel, 2015

Wes Anderson :
- Grand budapest hotel, 2014
- La famille Tenenbaum, 2001

Ernst Lubitsch :
Coup de coeur :
- Rendez-vous, 1945
Vous avez un message avec Tom Hanks et Meg Ryan en est le remake.
- Ninotchka, 1939

Comédies françaises :

cinéma,cinéma américain,woody allen,comédies,comédies françaisesPar ordre de préférence :
- Terrible jungle
de Hugo Benamozig et David Caviglioli, 2020

- Tout simplement noir de Jean-Pascal Zadi et John Wax, 2020
- Play de Anthony Marciano, 2019
- Les rois du gag de Claude Zidi, 1985
- Eléonore de Amro Hamzawi, 2020
- Raoul Taburin a un secret de Pierre Godeau, 2019

 

 

13/02/2020

La femme de mon pote

cinéma, cinéma français, comédies françaisesDans une station de ski, Pascal (Thierry Lhermitte) s'éprend de Viviane (Isabelle Huppert). Avec sa mini jupe en cuir, ses talons aiguilles et son rouge à lèvres hyper vif et vulgaire, on repère vite la gourgandine qui cherche à se mettre au chaud pour l'hiver. Pascal, non, il ne voit rien, et laisse son meilleur ami (Coluche) s'occuper de sa bien-aimée pendant que lui part bosser... Évidemment, le pote tombe amoureux lui aussi et se retrouve en plein cas de conscience. Choisir l'amour ou l'amitié, trahir son meilleur ami ou pas ? On se laisse emporter dans le tourbillon de la vie et faire un remake de Jules et Jim ?
Elle avait des bagues à chaque doigt
Des tas de bracelets autour des poignets
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla

A l'origine le rôle du cocu devait être tenu par Patrick Dewaere♥, grand habitué de Bertrand Blier dans les personnages de naïf. Après son suicide, c'est Thierry Lhermitte qui reprend le rôle, qu'il connaît déjà puisqu'il jouait sensiblement le même dans Les bronzés font du ski : même vendeur dans un magasin de sport, même cœur d'artichaut. Quant à Coluche, avant Tchao Pantin qui lui a valu un césar, il prouve avec La femme de mon pote qu'il maîtrise autant la comédie que le drame.

Blier se tient souvent à la lisière entre provoc vulgaire (Les valseuses) et sensibilité. Son coup de maître dans ce registre reste Beau père, un drame délicat qui aurait pu virer au sordide graveleux  : une ado de 13 ans qui à la mort de sa mère, est gardée par son beau-père et tombe amoureuse de celui-ci ! (Faut dire que c'est Patrickou, comment résister). Dans La femme de mon pote, le cinéaste reprend son thème favori du triangle amoureux, mais dans le genre, je préfère l'excellent Préparez vos mouchoirs (avec Patrick Dewaere) et Tenue de soirée (Patrickou, décédé, remplacé par Michel Blanc).
J'apprécie l'humour grinçant de Blier, qui réussit tout de même à me faire accepter des scénarii souvent misogynes (les femmes sont toujours des garces écervelées, les mecs des braves types qui se font avoir, mais très cons aussi). De ce réalisateur, j'apprécie aussi Buffet froid :"Des gammes, toujours des gammes ! Pas moyen de se reposer 5 minutes ! Alors un jour, j'en ai eu marre, j'ai branché son violon sur le 220 !" (si je pouvais faire pareil avec le voisin qui beugle et me réveille chaque matin !)

11/02/2020

Un petit boulot

un petit boulot.jpgJe cherche un job job job
Pour aller lui acheter sa robe !
Chômeur, Jacques (Romain Duris) accepte pour combler ses dettes de tuer la femme d'un truand (Michel Blanc). D'abord maladroit, l'apprenti assassin prend de l'assurance et plaisir à ce métier de tueur à gages, puisqu'il lui permet d'aider également financièrement ses amis ! Et accessoirement, de séduire la femme qu'il convoite (Alice Belaïdi, craquante quand elle ne joue pas la standardiste agressive de Working girls).

Je plaçais la barre haut puisque le film est réalisé par le regretté Pascal Chaumeil (L'arnacoeur) et le scénario est signé par Michel Blanc, déjà scénariste de mes comédies cultes Les Bronzés, Marche à l’ombre et Viens chez moi j'habite chez une copine. Le film ne m'a pas déçue, avec un humour noir désopilant comme je les aime, qui rappelle les losers des frères Coen ou les truands sympathiques aux répliques acerbes d'Audiard. Ah quel plaisir de voir le héros dégommer son patron infâme (Alex Lutz, toujours parfait) qui humilie et vire ses employés pour rien... Je ne supporte pas Romain Duris et son sourire d'attardé mental (voir en lien), mais ce rôle réussit à me le rendre sympathique ! (puis son visage disgracieux est masqué par sa barbe et sa tignasse.)

Avec son côté solidaire (les pauvres qui s'entraident) le film m'évoque aussi  Louise Michel (on retrouve d'ailleurs dans les deux l'attendrissant Gustave Kervern).
En revanche, pourquoi une conclusion aussi réac ? "Je suis enfin heureux, je bosse 60h par semaine, mais quand c'est pour soi, c'est bien, je rentre épuisé du travail mais je me console en me blottissant contre ma femme". Et pourquoi pas "travail famille patrie" tant qu'il y est ? Depuis quand s'abrutir au boulot est synonyme de bonheur ? (surtout dans une station service, il sauverait le monde, je dis pas). Malgré cette conclusion, Un petit boulot reste une très bonne comédie.

 

09/02/2020

Les comédies de Pierre Salvadori

en liberté.jpgJ'ai vu tous ses films, que je trouve toujours drôles, touchants, parfois clowns tristes (Les apprentis, Dans la cour) souvent romantiques (Après vous) parfois noirs et acerbes (Cible émouvante). Son dernier est un excellent cru :

- En liberté !
A la mort de son mari présenté comme flic exemplaire, Yvonne (Adèle Haenel) découvre qu'en réalité celui-ci était un ripou, et qu'il a fait incarcérer à sa place un brave gars (Pio Marmaï). Dans l'espoir de réparer les erreurs du défunt, Yvonne se rapproche du condamné à tort récemment libéré. Mais ce dernier à quelque peu perdu la tête en détention... Voir en lien la bande annonce, pour une fois très bien faite.
Un film jubilatoire, d'un punch et d'une inventivité rares. Par exemple, Pio marche le long d'une route la nuit en délirant, et Adèle le suit de loin pour le surveiller. Le réalisateur les filme en champ contre champ, chacun parlant tout seul, mais le découpage très dynamique laisse croire qu'ils se répondent. J'ai pleuré de rire face à des situations et répliques dingues (le type qui vient dénoncer des meurtres atroces mais se fait rembarrer à chaque fois "on n'a pas le temps, revenez lundi !" Audrey Tautou qui houspille son mec avec sa gouaille habituelle : ("c'est quoi ce truc de massacrer calmement les gens comme ça ? On avait pas l'impression que tu te battais mais que tu rangeais ton bureau !")
Pio Marmaï joue toujours à merveille le mec naïf (voir ici mes différentes critiques de films) et Adèle Haenel s'est adoucie depuis l'excellent Les combattants et prouve qu'elle compte désormais comme l'une des actrices les plus prometteuses (et les plus courageuses depuis ses dernières déclarations.) Audrey Tautou, grande habituée de Salvadori, joue ici un petit rôle, mais elle obtient le premier dans les films suivants, en femme superficielle au cœur sec. Deux comédies romantiques et acides sur les faux semblants :

hors-de-prix.jpg- De vrais mensonges de Pierre Salvadori, 2010
Emilie (Audrey Tautou) patronne autoritaire d'un salon de coiffure, reçoit une belle lettre d'amour d'un admirateur secret. Cette inculte sans cœur la jette, sans savoir que la déclaration provient de son homme à tout faire, cultivé, doux et talentueux (Sami Bouajila, très touchant). Pour changer les idées de sa mère (étonnante Nathalie Baye) qui ne s'est jamais remise du départ de son mari, Émilie a l'idée de lui transmettre la missive qu'elle a reçue...
Des quiproquos hilarants, même si je ne comprends pas ce qu'un homme aussi intelligent et sensible peut trouver à cette greluche dure et inculte (à part son physique...) Comme quoi, le cœur à ses raisons que la raison ne connait point. J'ai été un peu déçue par la fin que j'aurais préféré plus audacieuse et moins convenue (vas-y Nathalie, cougar power !)

- Hors de prix de Pierre Salvadori, 2006
Jean (Gad Elmaleh) timide serveur d'un palace, tombe sous le charme d'Irène, qui couche avec les hommes pour leur argent. Pour séduire sa belle, le modeste employé se fait passer pour millionnaire...
Quiproquos, rebondissements, tout y est, même si j'ai du mal à éprouver de la sympathie pour des gens avec aussi peu de valeurs morales, aussi superficiels, qui ne pensent qu'à l'argent, cyniques, menteurs et manipulateurs.


27/01/2020

Le grand bain, jetez-vous à l'eau

grand bain persos.jpgDes hommes mal dans leur peau trouvent un sens à leur vie en pratiquant un sport jusqu'alors dévolu aux femmes : de la natation synchronisée, sous l'égide d'anciennes gloires déchues (Virginie Efira et Leïla Bekhti). Voir bande annonce ici.

J'attendais la diffusion Canal + pour vérifier si ce film mérite vraiment ses louanges, car à l'époque de la sortie, voir sur grand écran des gars bedonnant en slip ne me disait rien (afin de préserver les âmes sensibles, j'ai choisi une photo d'illustration coupée aux torses). Puis je craignais qu'il ne soit qu'un film de et pour mecs. Au contraire, agréablement surprise, je trouve que les meilleurs rôles sont pour les femmes ! (par contre les gars, va falloir arrêter la bière pour retrouver la ligne de flottaison).
Le grand bain avait tout pour faire un carton, car il se veut feel good movie, en lorgnant du côté des comédies sociales comme Full Monty et parce qu'il rassemble de grands noms de la comédie française (c'est utile de s’appeler Gilles Lellouche et d'avoir plein de copains dans le milieu). 
grand bain.jpgMalgré 8 nominations aux césars, le film n'a reçu que le prix du meilleur acteur dans un second rôle pour Philippe Katherine. Il est en effet le meilleur atout de cette comédie, car avec son côté complètement décalé, il apporte son originalité et la personnalité qui aurait manqué sinon. Le rôle principal me semble en effet  banal (une simple histoire de dépression suite à un chômage) et échoue à Almaric que je ne peux pas encadrer (avec ses horribles yeux perçants, sa voix et son rictus constant). Le talent du génial Poelvoorde me paraît sous exploité. On salue malgré tout la performance de Guillaume Canet dans un rôle à contre-emploi, ambigu et complexe de mec qui veut tout maîtriser, reproduit les maltraitances qu'il subit en alternant chaleur et violence. Anglade est également très touchant, persuadé qu'il est un grand musicien incompris et que son heure de gloire viendra, et qui en attendant se contente de boulots et concerts minables dans des fêtes de village et est méprisée par sa fille ado (Odieuse. "Non mais oh, comment tu parles de ton père ? Moi mon père il était charron et je peux te dire que ça filait doux !" ) Félix Moati prouve également qu'il est un des acteurs les plus prometteurs de la nouvelle génération (ici dans Libre et assoupi).

Un film qui vaut surtout pour ses personnages, même si je ne souhaiterais pas être amie avec l'un d'eux dans la vraie vie, et qu'on s'aperçoit qu'ils ne le sont pas entre eux : ils ne se voient que pour le sport et entretiennent des relations assez superficielles, sans rien connaître les uns des autres. Une comédie douce amère qui montre donc notre solitude moderne, le culte de la performance, et la mise au rebut des gens qui ne rentrent pas dans le moule. Seules les femmes me paraissent fréquentables : Marina Foïs qui soutient son mari en dépression, est fière de lui et le défend face aux moqueries des autres (être chômeur et pratiquer un sport de gonzesse, c'est pas viril). Leïla Bekhti en fauteuil roulant qui conserve une combativité phénoménale, Virginie Efira qui cache ses fragilités et ses amours déçues.
Malgré un discours bisounours assez convenu (il faut accepter les différences, se dépasser, croire en ses rêves, tout peut arriver, etc) on plonge avec plaisir dans Le grand bain.

04/12/2019

Bilan je suis culturée de novembre

joker.jpg2 films au cinéma :
- Joker de Todd Phillips 
- Tout peut changer : et si les femmes comptaient à Hollywood ? Documentaire, sortie le 8 janvier

10 films Canal+/OCS/ Netflix :

4 Comédies :
Coup de cœur : En liberté ! de Pierre Salvadori, avec Pio Marmaï

- L'emmerdeur d'Édouard Molinaro, 1973
- 4 mariages et un enterrement de Mike Newell, 1994
- Tout ce qui me reste de la révolution de Judith Davis, 2019

2 S.F / drame :
Coup de cœur :  Her de Spike Jonze (voir mon article en lien)
- Pandora d'Albert Lewin, avec Ava Gardner, 1951

2 Aventures :
Coup de cœur : The lost city of Z de James Gray, 2016
- Jungle de Greg McLean avec Daniel Radcliffe, 2017

2 Horreur :
- Evil Dead de Sam Raimi, 1981
- Lake placid  de Steve Miner, 1999

7 Documentaires :
Coups de cœur : 
- Mary Shelley, le funeste destin du docteur Frankenstein disponible sur Arte jusqu'au 18/02 (en lien)
- Lino Ventura, la part intime
- Les enfants maudits, dispo sur France 2 replay jusqu'au 20/12 (en lien)
Au début du 20è siècle en France, l'assistance publique n'existe pas. Les enfants orphelins, ou tout simplement qui déçoivent leur famille (le père voulait que le fils reprenne son étude de comptable, l'enfant voulait être écrivain) sont envoyés en... prison, dès l'âge de 7 ans ! Avec interdiction de faire de parler et même de croiser le regard d'un autre enfant lors des rares sorties de cellule (pour la messe hebdomadaire, les gosses portent des sacs sur la tête car "la violence se transmet par le regard pernicieux"). Seule activité autorisée : l'écriture, seul dans sa cellule. Des lettres de ces prisonniers malgré eux ont été retrouvées. Elles sont magnifiques et bouleversantes. Documentaire à voir absolument. 

- Elles ont brisé les codes, femmes en quête de liberté (3e volet : les femmes bien nées et le déterminisme social) dispo sur France tv replay jusqu'au 5/12 (en lien)
- L'affaire Néron, autopsie d'un mythe
- Saint Louis, le roi dispersé
- Raspoutine, meurtre à Saint-Pétersbourg, dispo sur arte replay jusqu'au 15/12

4 Séries :
tantPisPourLamour.jpg- La guerre des mondes
- Maniac
- Plan cœur
- Projet Blue book

2 expos :
Coup de cœur : De l'amour, Palais de la découverte, jusqu'au 30 août 2020
- Toulouse-Lautrec, Grand palais, jusqu'au 27/01

1 concert :
J'ai raté celui de Beirut (annulé) et Calexico (complet)
Musique classique au piano, Rachmaninov et Tchaïkovski.

7 livres :
Coup de cœur :
- Tant pis pour l'amour ou comment j'ai survécu à un manipulateur de Sophie Lambda
Psy :
- Le drame de l'enfant doué, Alice Miller
- La santé psychique de ceux qui ont fait le monde de Patrick Lemoine

Société
- Juste après dresseuse d'ours
, Jaddo (le quotidien d'un médecin)
- L'amour sous algorithme de Judith Duportail (sur Tinder)
1 Biographie :
- Darwin, 2 tomes : A bord du Beagle et L'origine des espèces
1 roman :
- Soumission de Michel Houellebecq


 

29/11/2019

On connaît la culture de Miss France 2020

comédies françaises, cinéma, quizLes questions volent très haut, avec des références à la chanteuse lyrique Aïe ya la casserole et à la dernière émission de TF1 "temps de cerveau disponible" (lire en lien mon article sur l'audition de Bouygues en 1987 pour remporter la chaîne : « elle réservera une place importante aux événements culturels de haut niveau » ). Sur 30 candidates Miss France, la meilleure a obtenue 17,5; soit 35/40 bonnes réponses, et la moyenne est de 12,8. Comme aucune question ne concerne Hervé Vilard ou Demis Roussos, je suis au regret de vous annoncer que je ne pourrais pas encore être Miss France cette année.

1) Trouvez les fautes d’orthographe dans la phrase suivante : «Il c’est écoulé quatres semaines depuis le début de l’aventure Miss France»
Més oeils ceignes
2) Sur quelle île Napoléon Bonaparte a-t-il fini sa vie ?
Sur l'île aux enfants, le pays joyeux des enfants heureux, des monstres gentils, oui c'est un paradis.
3) Quel est le plus long fleuve de France métropolitaine ?
4) Qui a prononcé l’appel du 18 juin 1940 à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC ?
"J'appelle ça la France ! Et pas n'importe laquelle !"
Sinon McCartney en a lancé un, mais c'était en 2018 ! (lire en lien).
A voir aussi ici, la boute-en train de service et la blague risquée (mais payante !) sur le 18 juin face à un client mécontent.
5) Complétez le titre de cette peinture à l’huile sur toile réalisée par Théodore Géricault : «Le radeau de...»
"Il n'a jamais viré de bord, non viré de bord" 
6) Retrouvez l’ordre des quatre premières du concours Miss France, sachant qu’Estelle est mieux classée que Mélissa mais moins bien que Marion, alors que Marie finit 3e dauphine.
7) Au sujet de quelle affaire célèbre Emile Zola a-t-il publié son article «J’accuse» en 1898 ?
L'affaire Polanski ?
8) Depuis le 1er janvier 2016, combien de régions la France compte-t-elle (outre-mer compris) ?
En 6ème, j'ai décrété qu'apprendre par cœur sans se poser de questions, c'était pour les cons. Je m'en souviens très bien, ça a débuté avec un schéma de squelette du chat en svt. Je trouvais plus poétique de rester sur l'idée que Papillote était simplement une boule de poils qui ronronne par magie. J'ai donc réussi l'exploit d'obtenir un 20/20 en dissertation en histoire, suivi d'un 0 la semaine suivante en géographie, avec convocation des parents. J'avais refusé d'apprendre la carte des régions de France, alors répondre à cette question...
9) J’étais prête à acheter ce manteau d’exception à 700 euros mais je découvre qu’il est soldé 15% moins cher. Combien va-t-il me coûter ?
O euro, parce que tu crois vraiment que je vais payer ce prix-là ?
10) Traduisez : « Si je suis élue Miss Univers, ma mission consistera à faire briller la France au-delà de nos frontières et être l’ambassadrice de nos talents, de nos savoirs-faire et de notre diversité ».
Traduisez en quelle langue ? Je transcris en papillotien : "si je suis élue miss univers, ma mission consistera à faire briller radio nostalgie au-delà de nos frontières, être l’ambassadrice de nos talents d'estomacs sur pattes mangeurs de papillotes et de notre diversité culturelle allant de Michel Polnareff à Michel Blanc et Bébel."

Suite demain

03/11/2019

Bilan "je suis culturée" de septembre et octobre : 35 films

cinéma4 films au cinéma :
Oui avant j'allais au ciné 2 fois par semaine. Mais maintenant je peux voir Canal+, Ocs et Netflix tranquillement depuis mon canapé. J'évite les files d'attente, les voisins qui parlent et bouffent du pop corn, et les punaises de lit.
- Once upon a time... in Hollywood de Quentin Tarantino
- Les faussaires de Manhattan de Marielle Heller
- First love de Takashi Miike, sortie le 1er janvier 2020
- Adoration de Fabrice Du Welz, sortie le 22 janvier 

31 films Canal+/OCS/Netflix

8 Comédies françaises :
Toutes déjà vues maintes fois (comme s'il n'y avait pas assez de nouveautés):
- Libre et assoupi de Benjamin Guedj, 2013
- Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier, 2013
- Dieu seul me voit de Bruno Podalydès, 1998 
- Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré, 1983
- Ma femme s'appelle reviens de Patrice Leconte, 1982
- Circulez, y'a rien à voir de Patrice Leconte, 1983
- La valise de Georges Lautner, 1973
- La totale de Claude Zidi, 1991

3 Comédies sentimentales (rah oui ça m'arrive):
- Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner, 1989
- Man up de Ben Palmer (vu car avec Simon Pegg de Shaun of the dead♥) 2015
- Peggy Sue s'est mariée de Francis Ford Coppola, 1986

1 Biopic :
- Bohemian Rhapsody de Bryan Singer, 2018

2 Drame /thriller :
- Cotton club de Francis Ford Coppola, 1985
- Le poids de l'eau de Kathryn Bigelow, 2002

6 Science-fiction :
Avant la sortie du 6ème Terminator au ciné, j'ai décidé de regarder enfin le 5 et de me refaire toute la série. Parvenue au dernier: "tiens, ça ressemble quand même vachement au 1er... attends mais c'est plus un hommage là, c'est carrément la même scène ! Mais ?!" Le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Je n'ai pas tenu jusqu'à la fin, quel intérêt de refaire des films cultes déjà très bons ? Donc je n'irai pas voir le 6 et j'ai revu toute la série pour rien.
- Terminator 1 de James Cameron, 1984
- Terminator 2, le jugement dernier de James Cameron, 1991
- Terminator 3, le soulèvement des machines de Jonathan Mostow, 2003
- Terminator 4, Renaissance, de McG, 2009
- Terminator 5, Genisys de Alan Taylor, 2015
- Prospect de Zeek Earl, 2018

7 Fantastique / Horreur :
Coups de cœur : 
- Office uprising de Lin Oeding, 2018
- The beko experiment  de Greg McLean, 2016

- Thelma de Joachim Trier, 2017
- La 4ème dimension de Steven Spielberg, Joe Dante, John Landis et George Miller, 1983
- Les fantômes du passé de Óskar Thór Axelsson, 2017
- You might be the killer de Brett Simmons, 2018
- La 9ème vie de Louis Drax d'Alexandre Aja, 2015

4 films d'Animation :
Coup de cœur : 
- Le chant de la mer de Tomm Moore, 2014

- Parvana, une enfance en Afghanistan de Nora Twomey, 2017
- Anina d'Alfredo Soderguit, 2015
- Kubo et l'armure magique de Travis Knight, 2016

A suivre : les séries, documentaires et livres

30/08/2019

Bilan culture : les comédies françaises

elle ladore.jpgLire I feel good en lien.

- La cité de la peur des Nuls
On peut regarder mille fois mille films... Non, on peut regarder mille films une fois, mais on ne peut pas retenir mille répliques... Et si.

- Le pari des Inconnus
Ce n'est que la 213ème fois environ que je le vois, mais c'est comme une drogue : Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout. 

- Elle l'adore de Jeanne Herry
Muriel (Sandrine Kiberlain) est fan inconditionnelle d'un chanteur de variété (Laurent Lafitte). Quand celui-ci tue accidentellement sa femme, il demande à Muriel de l'aider...
Mais Dieu que cette fille prend des risques, amoureuse d'un égoïste, la groupie du pianiste. Elle l'aime, elle l'adore... Un scénario très original, qui mêle subtilement thriller et comédie, avec des dialogues bien écrits. Les deux acteurs principaux sont parfaits d’ambiguïté, Kiberlain en midinette pas si nunuche qu'on pourrait le croire, mythomane qui peut mentir avec aplomb, Lafitte en bellâtre qui ne contrôle pas si bien qu'il le souhaiterait son petit monde. Une bonne découverte.
Bémols cependant, j'aurais préféré que la relation manipulateur/manipulé soit plus travaillée et machiavélique, que l'humour noir soit plus poussé, et la fin me paraît un peu facile et bâclée. Comme si la réalisatrice (la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc -son visage montre un parfait mélange des deux-) avait édulcoré son propos pour passer plus facilement à la télé ensuite. Dommage. Il paraît que Jeanne Herry s'est ensuite rattrapée avec son deuxième film, Pupille. J'étais invitée à l'avant-première mais le sujet ne me rappelle pas de bons souvenirs. J'ai travaillé dans un service adoption, et c'était affligeant de voir le nombre d'enfants maltraités et placés, mais paradoxalement, les nombreux couples d'adoptants refusés.

 - Au poste ! de Quentin Dupieux
comédies françaises, cinéma, cinéma françaisToute une nuit, un commissaire interroge le principal suspect d'un meurtre.
Un huis-clos en face à face, un Garde à vue version comique, où Ventura est remplacé par Poelvoorde, toujours excellent, et Serrault par Grégoire Ludig, du Palmashow. Avec son humour noir et absurde, Au poste ! fait surtout penser à Buffet froid de Bertrand Blier. Voir bande annonce en lien.
Au début, le film est presque effrayant car il est crédible : un brave gars qui vient gentiment faire son devoir de citoyen en rapportant un crime, se retrouve accusé à tort par un policier crétin : des flics incompétents, on en voit dans tous les Faites entrer l'accusé ! Le scénario vire vite au non sens cher au réalisateur, avec des situations et des dialogues très décalés. Il faut adhérer au genre, et le film a la grande intelligence de ne durer qu'1h15 : l'absurde est parfait pour des sketches, mais sur la durée d'un long métrage, c'est vite lourd. Au poste me paraît toutefois le film le plus accessible de Dupieux (mémé train de retard n'a pas vu le daim avec Jean Dujardin : j'attends la diffusion télé).

 

26/08/2019

I feel good

i feel good abbe pierre.jpgJacques (Jean Dujardin) voudrait devenir riche en créant sa start-up. Mais pour l'instant, ses idées foireuses et ses petites magouilles le mènent à la rue. Il retrouve alors un vrai chef d'entreprise : sa sœur Monique (Yolande Moreau) qui dirige un village Emmaüs. Monique accepte d’accueillir son frère, à condition qu'il participe à la communauté en faisant un vrai travail utile. Mais Jacques qui n'a jamais bossé de sa vie se révèle calamiteux et poursuit ses rêves de grandeur : en voyant tous ses pauvres gens abîmés par la vie, il a l'idée de leur proposer de la chirurgie esthétique low cost : "t'as un gros potentiel de séduction... ça te dirait de sortir de ta chrysalide ?" Voir la bande annonce en lien. 

i feel good persos.jpg"il n'y a pas de grands pays sans grands patrons" "Moi, comme je dis toujours, si t'as pas un peignoir et des mules à 50 ans, t'as pas réussi ta vie." Le duo de Groland dynamite les travers de la start-up nation à coups de dialogues jubilatoires. Jean Dujardin trouve un rôle à sa démesure. (voir extraits en lien)
Le film a été tourné dans un véritable village Emmaüs, avec les vrais habitants, qui ont donné l'idée du film : montrer comment l'on peut vivre ensemble en auto suffisance. Les centres de l'abbé Pierre recueillent les personnes en difficulté, leur apprennent différents métiers, comme jardiner, coudre, réparer des meubles et de l'electro ménager, afin de revendre les produits recyclés pour faire fonctionner la communauté. Un film drôle et plein d'espoir, avec cette sage conclusion : "l'important, ce n'est pas de réussir, c'est de ne pas louper l'apéro."

Avec son humour positif et son esprit bon enfant, I feel good est plus grand public que les autres films du duo Kervern Delépine. Aaltra, Avida, Mammuth et surtout Near death experience (voir ma critique en lien) me paraissent parfois trop obscurs ou glauques (la scène où Depardieu est au lit avec son oncle dans Mammuth : c'est non). J'ai beaucoup aimé Le grand soir, mais son propos reste pessimiste (lire en lien). Louise-Michel, où des ouvrières emploient un tueurs à gages calamiteux (Bouli Lanners) pour buter leur patron qui veut délocaliser leur usine, était pour moi le film le plus accessible des réalisateurs. Il est désormais supplanté par I feel good.
Petit bémol : j'ai du mal à croire à "la douceur et l'empathie" pour les personnages soulignées par les critiques. Pour moi, ils sont tous plus cons les uns que les autres, même Monique puisqu'elle se laisse prendre au jeu de son frère. La première scène avec les zooms sur les gueules cassées des véritables compagnons d'Emmaüs m'a mise très mal à l'aise : quel besoin de dévoiler en très gros plans insistants leurs dents pourries et leurs yeux de travers ?