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08/11/2013

En solitaire et L'extravagant voyage de TS Spivet

En-Solitaire.jpgInvitation au voyage avec ces deux films. Comme les clandestins héros de ces longs métrages, monterez-vous à bord ?

- En solitaire de Christophe Offenstein

Si vous aimez la mer et les défis, vous allez être transporté par ce rafiot craquant de la coque au pont, qui vous emmènera au bout de la Terre, au pays des merveilles. Un skipper (François Cluzet) a choisi la route en solitaire, pareille à celle du vent, il a choisi la route en solitaire, qui va là-bas loin devant. Il participe au Vendée Globe. Il fait le tour du monde pour voir à chaque étape si tous les gars du monde veulent bien lui lâcher la grappe, mais justement, il découvre un clandestin à bord...

Pour un premier film, la mise en scène est parfaite, en prise de vue réelle : une équipe de tournage de 18 personnes sur un voilier de 20 mètres, en pleine mer, à pleine vitesse, affrontant des vagues de plusieurs mètres et voguant à vive allure, avec des techniciens malades chaque jour… chapeau. On sent avec quelle passion et désir de réalisme ce film a été fait (même les communications par téléphone ou écran interposé entre les personnages ont été réalisées en temps réel). La prouesse est exemplaire.
Pourtant, faire le tour du monde seul sur un bateau minuscule pendant des mois est une idée totalement incompréhensible pour moi, et qui ne me fait donc pas rêver. En plus, contrairement à la grande majorité de la population, je préfère la montagne à la mer, et uniquement en été quand elle est déserte. Donc pour une fois, ne vous fiez pas à mon avis : vous allez sûrement adorer ce film, que j’ai simplement aimé, sans passion.

J’ai donc eu du mal à admirer comme tout le monde le personnage principal, même si la prestation de François Cluzet, qui a mis toute son âme dans ce film, est impressionnante. L’acteur, que j’aime beaucoup, est parfait, ainsi que Guillaume Canet (bien meilleur acteur que réalisateur selon moi).
Quant au clandestin, avec sa bouche en cœur et ses grands yeux ronds, il a une parfaite tête de con. Le boulet accumule toutes les conneries possibles imaginables. Il n’a rien pour le sauver (à part cette bonne âme de Cluzet) sa barque est chargée si on peut dire. Ceci est sans doute fait pour justifier l’hostilité de prime abord du skipper. Comme Cluzet, j’ai eu envie de foutre la tête à claques par-dessus bord, mais comme on n’est pas dans un survival ou un film gore, on subit l’indésirable jusqu’au bout, et bien entendu, le héros finit par s’y attacher (ne me demandez pas pourquoi... une trop grande solitude peut-être… mieux vaut être accompagné que d’être seul, il n’a pas compris la maxime… je ne sais pas).
Bref, pour moi, un film qui vaut avant tout pour les images impressionnantes de réalisme et pour François Cluzet.

- L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet, de Jean Pierre jeunet

extravagant spivet.jpgEncore un film de voyage que les gens ont unanimement apprécié autour de moi. Un enfant surdoué, très renfermé depuis le décès accidentel de son frère, invente une machine à mouvement perpétuel. Il gagne un prix, et pour le recevoir à Washington, quitte sa campagne natale et traverse toute l’Amérique clandestinement à bord d’un train. Le petit train s’en va dans la campagne, va et vient, poursuit son chemin.

Adolescente, j’adorais Jeunet, mais mon intérêt pour ses bizarreries et trouvailles visuelles est un peu retombé. Comme toujours, le film est magnifiquement mis en scène, plein de couleurs joyeuses comme dans Amélie Poulain, les paysages sont sublimes, les personnages pittoresques (Helena Boham Carter, toujours aussi folle).

Le film évoque le deuil et la culpabilité, mais ne fait que les effleurer, par dignité sans doute. Je trouve qu’il manque d’émotion, ou au contraire, qu’il en fait trop à la fin.
Surtout, contrairement à ce que le titre laisse croire, le voyage n’est pas si extravagant, plutôt contemplatif ! Il n’arrive quasiment rien au jeune héros lors de son périple, à part une brève rencontre avec Dominique Pinon, le fameux compère du réalisateur. En plus, comme le jeune boulet d’En solitaire, j’ai trouvé ce génie en herbe assez énervant… Mémé Papillote devient sans doute une harpie tatie Danielle qui n’aime pas les enfants et préfère les abandonner en route. J’entends bien siffler le train qui sifflera trois fois, mais j’ai pensé qu’il valait mieux nous quitter sans un adieu. Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin.

Le retour du quiz On connaît la chanson, ça faisait longtemps !  Six mélodies à retrouver dans ce texte : quels en sont les titres et les interprètes ?

05/11/2013

Prisoners et Gravity

prisoners.jpgVoici les deux films vus au cinéma que j’ai préférés ce mois-ci. Des longs métrages où l’émotion, la tension et le suspense priment sur le scénario.

- Prisoners de Denis Villeneuve

J’avais déjà adoré son film précédent, Incendies. On retrouve la même virtuosité dans ce film, la même tension permanente. On n’entendait pas un bruit dans la salle (pour une fois, entre les vieux qui commentent chaque action comme s’ils étaient dans leur salon et les jeunes qui consultent leur portable tout le long). 3 heures après être sortie du cinéma, j’étais toujours aussi crispée. Un gros choc pour amateur de sensations fortes.

Autre gros point positif, les acteurs sont tous excellents. Jake Gyllenhaal, en flic passionné, intègre et juste, rappelle son rôle dans le formidable Zodiac de David Fincher. Hugh Jackman, en père qui fait tout pour retrouver sa fille, même le pire. Paul Dano, à la fois agresseur et victime. On pourrait reprocher le côté parfois classique (une histoire de disparition d’enfants, déjà vue par exemple dans Gone baby gone ou Mystic river, avec la même tension) ou donneur de leçon (ce qui est bien ou mal, la violence peut-elle être légitime ou pas) mais Prisoners est avant tout un grand moment de cinéma.

- Gravity d’Alfonso Cuarron

gravity.jpgDe la même façon, le plus important dans ce film est l’émotion qui s’en dégage, avant l’histoire, car il n’y en a pas vraiment. Elle tient en une ligne : des astronautes perdus dans l’espace cherchent à regagner la Terre. Mais quelle virtuosité dans la mise en scène, avec un long plan séquence initial, des images époustouflantes de beauté, une 3 D totalement légitimée et parfaite, que l’on n’avait pas connue depuis Avatar. Gravity revient à l’essence du cinéma, qui est du pur divertissement. Un film à voir au cinéma et en relief, au milieu de la salle, pour être immergé dans une ambiance visuelle et sonore parfaite. Souvent, j’attends les diffusions sur Canal+, mais le film perdra beaucoup de son intérêt sur un petit écran et sans 3 dimensions.
Du même réalisateur, j’adore Les fils de l’homme avec Clive Owen, où l’on retrouve le thème de la survie dans un monde hostile, même s’il est complètement différent : sur Terre, dans un futur apocalyptique, les femmes sont devenues stériles. Un seul enfant naît enfin, et le héros tente de le sauver…

A suivre demain : En solitaire et L’extravagant voyage de TS Spivet.

Et vous, avez-vous vu ces films, qu'en avez-vous pensé ?

30/10/2013

Les films du mois

chantons sous la pluie.jpeg... de septembre... Je vous avais bien prédit que je ne publierai pas mon bilan culturel à l’heure. Je n’ai pas eu le temps, j’étais en vadrouille la moitié du mois. J'ai déjà proposé un premier compte-rendu ici.
Puisqu’on me l’a demandé, je vais citer les films vus en septembre à la télé, 37, en tentant un semblant de classement. Dans la grande majorité, je connaissais déjà ces œuvres. J’ai sans doute été influencée par le souvenir qu’elles m’avaient laissé quand j’étais plus jeune et plus impressionnable. Le classement par ordre de préférence est donc subjectif et varie selon l’humeur du moment…

Comédies

Camille-redouble-.jpg- On connaît la chanson d’Alain Resnais, 1997. Sur D8 (déjà vu)
- Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly, 1952. en dvd
Des films qui plaisent forcément à quelqu’un atteint de chansonnite aiguë.
- Camille redouble de Noémie Lvovsky. Canal +
Une plongée dans les années 80 drôle et originale.
- Asterix et Obelix, au service de sa majesté de Louis Tirard. Canal + (première vision)
Il égale le volet réalisé par Alain Chabat. Surtout grâce à la présence de l’irrésistible Guillaume Gallienne, bientôt au cinéma avec son film autobiographique Les garçons et Guillaume, à table !

- Bachelorette de Leslye Headland. Canal+ (première vision)
Une fille se marie, ses « amies » sont conviées à la fête. Jalousie (« pourquoi c’est elle qui se marie, elle est moche et obèse, ça devrait être moi ! » dit la belle Kirsten Dunst), règlements de comptes… un humour rentre dans le lard assez réjouissant, même si souvent en dessous de la ceinture et puéril.
- Les seigneurs d’Olivier Dahan. Canal + (première vision)
Ce film vaut surtout pour sa belle brochette de comiques, qui réunit mon chouchou Jean-Pierre Marielle la plus belle voix du monde, José Garcia, Ramzy, Franck Dubosc, Gad Elmaleh…
- Ariane de Billy Wilder, 1957. Arte (première vision)
Une comédie plutôt mineure de la part du réalisateur du génial Certains l’aime chaud.
- Rock ‘n love de David Mckenzie. Canal + (première vision)
Un film qui m’a surtout plu car je l’ai vu le lendemain de rock en seine, et qu’il se déroule lui aussi lors d’un festival d’été. J’ai pu y retrouver l’ambiance euphorisante de ces rencontres musicales. En plein hiver, cloîtrée par l’hibernation, je n’aurais sans doute pas accueilli le film si positivement…
- Chevalier de Brian Helgeland, 2001. rtl9
Une comédie anachronique située au Moyen-Âge, que j’avais trouvé délirante à sa sortie, beaucoup plus banale aujourd’hui.
- Jeux d’enfants de Yann Samuell, 2002. France 4 (première vision)
Une comédie romantique que conseillaient plusieurs filles, je l’ai donc regardé. Je n’ai pas du tout adhéré. Les défis que se lancent les personnages consistent souvent à se moquer des gens, et je déteste cet humour irrespectueux. J’ai trouvé les personnages très antipathiques, et le comble, peu  romantiques : Marion Cotillard se marie avec un gros bêta, sportif célèbre, uniquement pour son argent… De plus, la mise en scène et les couleurs criardes qui lorgnent sur un sous Amélie Poulain m’ont rendu le tout assez indigeste…

Drames

tess.jpg- Tess de Roman Polanski, 1979. Arte
Adolescente, je l’avais conseillé à une amie. Je me souviens encore de son verdict et de l’expression employée : « c’est niais ! « oh, je l’aime, il m’a frôlé l’épaule ! » Visiblement, elle n’avait pas compris la cruauté du film et confondu la scène d’agression avec une scène romantique…
- 12 hommes en colère de Sidney Lumet, 1957. Arte
j’en ai déjà parlé ici.

- A perdre la raison de Joachim Lafosse. Canal+(première vision)
Inspiré d’un faits-divers encore plus glauque que le film (attention, je raconte tout) : une institutrice devient femme au foyer modèle, tombe dans l’ennui et la déprime, et finit par assassiner ses 5 enfants ! (dans le film, ils ne sont « que » 3)
- Ombline de Stéphane Cazes (première vision)
Une histoire se déroulant dans une prison pour femmes, où une jeune délinquante incarnée par Mélanie Thierry tente d’élever son bébé… Réaliste et redoutable, mais je n’avais pas l’esprit à ce moment-là à regarder un film si dur.

Science-fiction / horreur

bienvenue à gattaca.jpg- Bienvenue à Gattaca de Andrew Nicoll, 1997. Rtl9
Une bonne réflexion sur l’eugénisme et ce qui définit un être humain…
- The thing de John Carpenter, 1982. Rtl9
Un classique de la paranoïa.
- Le cercle de Gore Verbinski, 2002. Rtl9
Moins effrayant que le film original, Ring, mais toujours efficace.
- La cabane dans les bois de Drew Goddard (première vision)
Une agréable surprise, un scénario original. Premier film d’un réalisateur à suivre, qui avait déjà écrit le scénario de Cloverfield, de quelques épisodes de ma série culte Lost, et de Buffy ou Alias…
- Predator de John Mctiernan, 1987. Rtl9 (première vision)
Je sais, c’est un film culte, mais des soldats bodybuildés qui ne se parlent qu’en s’insultant, sous des rafales de mitraillettes… et le prédator, avec sa coupe rasta, est plus comique et kitsch qu’effrayant … La seconde partie où Schwarzy affronte seul la bébête est plus flippante.
-Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Timur Bekmambetov. Canal + (première vision)
Quelle drogue a ingéré le scénariste pour se dire « hé les gars, si on faisait un film où le président des états unis serait en fait un chasseur de vampires ? Ouais, trop bien ! » c’est marrant 5 minutes, mais un film entier…
- Paranormal activity 3 de Henry Joost, C+.  (première vision)
Je n’avais déjà pas trouvé le premier particulièrement effrayant, le deuxième assez risible, avec son aspirateur qui vole au-dessus de la piscine (qui n’est pas sans rappeler les pommes volantes de l’émission Mystères) … même constat avec ce dernier volet.
- Voisins du troisième type d’Akiva schaffer. C+.(première vision)
Affligeant.

Policiers / thrillers

télé, cinéma, canal+, arte- Plein soleil de René clément, 1960. Arte
Un des rares films dont je me souviens de la fin, tellement forte ! Et Delon était si beau à 25 ans, Ronet aussi…
- Memento de Christopher Nolan, 2000. C+
Un film tortueux qui m’avait beaucoup marqué lors de sa sortie. Critique ici.
- Insomnia de Christopher Nolan, 2002. Hd1
Le film original, norvégien, était encore plus troublant.
- Le guetteur de Michele Placido. Canal+ (première vision)
Pas mal mais manque d’originalité je trouve.
- Associés contre le crime (première vision)
Pas vraiment un film policier, plutôt une comédie pour vieux
- Wrong de Quentin Dupieux (première vision)
Un film inclassable, absurde, dérangeant. Je l’ai beaucoup plus apprécié que le précédent, Rubber, qui suit le parcours d’un … pneu ! je me suis peut-être habituée à cet univers étrange.

Comédies dramatiques/ société

- La forêt d’émeraude de John Boorman, 1985. Arte
Un film écolo tiré d’une histoire vraie : un ingénieur construit un barrage qui devra recouvrir une partie de la forêt amazonienne. Son enfant est enlevé et élevé par une tribu, et il le retrouve 10 ans plus tard, à l’état sauvage…
- Magic Mike de Steven Soderbergh. Canal+ (première vision)
Un bon cru de Soderbergh, avec Matthew Mcconaughey et Channing Tatum en rois du strip tease, donc forcément intéressant.
- Little children de Todd Field, 2006. France 2
Une vision assez juste des banlieues des classes moyennes américaines, ses commérages, sa vision étriquée, son quotidien banal, ses little boxes… Le personnage de Kate Winslet (toujours parfaite) rappelle celui des Noces rebelles.
- Le monde selon Garp de George Roy Hill, 1982. Arte (première vision)
Je n’avais ni vu ni lu cette adaptation d’un roman culte. Pas mal, original, fantaisiste. L’un des premiers rôles de Robin Williams, qui inaugure son personnage loufoque et tendre.
- Une éducation norvégienne de Jens Lien. Canal+ (première vision)
Adapté de l’autobiographie du scénariste, qui raconte son enfance hippie puis sa rébellion adolescente punk. Le film évoque par son sujet This is England de Shane Meadows, mais en beaucoup moins percutant.
- Les vestiges du jour  de James Ivory, 1993. D8 (première vision)
- Comme la série Dowton Abbey, un bon témoignage de la servitude des domestiques dans les maisons aristocrates au début du 20è siècle, qui sacrifient tout à leur maîtres, quitte à passer à côté de l’amour de leur vie... Froid et sans passion, un peu ennuyeux.
- Le jour des corneilles de Jean-Claude Dessaint, canal+ (première vision)
Je n’ai pas réussi à rentrer dans ce film d’animation, acclamé, auquel Télérama donne carrément la note maximale. Peut-être que je me fais vieille et supporte moins les dessins animés. Enfin, il faut bien soutenir la production hexagonale.
- Madame Solario de René Féret. Canal+ (première vision)
Un truc m’a frappé dans ce film : l’héroïne principale et une autre jeune fille jouent vraiment très mal. Après vérification, il s’agit des enfants  du réalisateur, qu’il impose dans tous ses films…
- Lady vegas, mémoires d’une joueuse de Stephen Frears. Canal+
Comment le réalisateur de My beautiful laundrette, High fidelity ou Les liaisons dangereuses a-t-il pu se compromettre dans une bouse pareille ?

Prochainement, les films du mois d’octobre.

Et vous, avez-vous vu et apprécié ces films ?



16/10/2013

Turbo

turbo.jpgDans ce film d’animation, un escargot rêve de devenir champion de course automobile. Ses camarades se moquent de lui et l’incitent plutôt à rester dans le rang et faire comme eux : ramasser les tomates dans les jardins potagers. Un jour, le jeune héros intrépide se retrouve propulsé à l’intérieur d’un bolide, et possède ensuite ses formidables capacités de vitesse. Découvert par un jeune restaurateur fauché, aidé par ses amis commerçants, l’équipe part à la conquête des circuits pour affronter les plus grands… (voir bande annonce en lien)

Turbo est rythmé, drôle (la scène où le personnage découvre ses pouvoirs est hilarante), avec même une pointe d’humour noir que j’ai adoré : les escargots, blasés, font l’appel tous les matins pour compter les survivants, et à tout moment, un corbeau vient emporter l’un d’eux. Les escargots se voient comme au service de la collectivité et leur personne n’a pas d’importance.

Le film délivre le message classique des films d’animation, mais toujours aussi important pour les enfants : il faut croire en ses rêves, persévérer, ne pas avoir peur de prendre des risques et de s’opposer à sa famille pour se réaliser, être optimiste, volontaire et aider son prochain.
Comme souvent dans les dessins animés, le scénario est prévisible et la fin un peu longuette (je ne suis pas adepte des courses automobiles) mais le film n’est pas benêt : il invite les enfants à ne pas se fier aux apparences et à ne pas idolâtrer bêtement (le coureur automobile dont est fan le jeune escargot se révèle être un méchant personnage).

En résumé, un film qui enchantera vos enfants.

gaston_lagaffe et les escargots.jpgQuand j’étais petite, j’entraînais mes escargots à la course et au parcours du combattant. Je plaçais des pierres de plus en plus grandes qu’ils devaient gravir avant d’arriver au terminus et trophée : une feuille de salade. J’arrosais la piste pour leur montrer le chemin. Mes escargots, surtout le petit jaune Oscar, étaient très doués. Ils partaient exactement là où ils devaient aller (sauf le rose, je ne me rappelle plus de son nom, il n’est pas resté dans les annales de la course d’escargot, il partait toujours de traviole). Un jour, Oscar, Sébastien Loeb et Steve McQueen ont fait le remake de la grande évasion et se sont échappés de leur seau. Je les ai retrouvés quelques temps plus tard dans le gazon 30 mètres plus loin, parfaitement alignés !