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26/02/2014

M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps

M.Peabody.jpgM Peabody est un génie, un puits de science intarissable, il connaît tout, sait tout faire. Une personnalité fascinante et exceptionnelle... mais dans un corps de chien. Il a pu adopter un petit garçon, Sherman, mais alors que ce dernier rentre à l’école, une enquête est menée pour vérifier si un chien peut élever un enfant. Par malchance, pour impressionner sa camarade, le jeune Sherman utilise sans autorisation la machine à voyager dans le temps inventée par Peabody. Ce dernier doit retrouver les enfants s’il ne veut pas perdre la garde de son fils… Voir la bande annonce ici.

L’histoire est très originale : j’ai d’abord cru mal entendre « quand j’ai adopté Sherman…» euh, tu veux dire quand le garçon t’a adopté ? Le scénario évoque les rapports difficiles entre un père et son fils, les problèmes de filiation, de transmission. Surtout quand l’enfant est adopté, et ce par une personne atypique (on peut faire le parallèle avec l’actualité d’ailleurs). L’enfant nomme Monsieur Peabody par cette formule respectueuse et qui met à distance, plutôt que « papa ». M Peabody est plus un enseignant qu’un père chaleureux.

C’est un plaisir de voir les personnages parcourir le temps et le monde afin de revivre les moments forts de l’Histoire. Avec eux, on redécouvre la révolution française (ce passage au début du film est un pur régal) l’Égypte des pharaons, la guerre de Troie, mais aussi une visite amusante à l’ami de Peabody : le facétieux Léonard de Vinci…
Plutôt que d’apprendre en se forçant, à travers des livres poussiéreux et abstraits, quoi de mieux que de vivre les expériences soi même et en s’amusant ? Comme j’aurais voulu avoir un professeur comme M.Peabody…

En version française, l’acteur Guillaume Gallienne incarne la voix du héros. (voir ici ma critique et la rencontre avec le réalisateur pour son film, mon coup de cœur de l’année dernière : Les garçons et Guillaume à table). Sa voix suave, son ton didactique, un peu précieux et moqueur correspondent parfaitement au personnage. Très sensible aux voix, je regrette habituellement celles des dessins animés : les héros paraissent hystériques, parlent trop vite, emploient des mots  familiers : mémé a dû mal à suivre. Ici, enfin, M Peabody articule et utilise un langage châtié qui ravit mes oreilles.
Surtout, il ne manque pas d’humour, pince sans rire et second degré. Le film n’est pas niais et uniquement destiné aux enfants, mais plaira autant aux adultes qui les accompagnent. La relation entre le jeune garçon timide et la pimbêche aux caractères opposés est aussi très bien vue et drôle. La 3D est bien exploitée et renforce le sentiment de magie. Moi qui adore apprendre, j’ai vraiment apprécié le côté ludique. Je me suis mise dans la peau d’un enfant de 8 ou 10 ans qui découvrirait l’Histoire (de façon édulcorée évidemment) à travers ces voyages passionnants.

Lorsque j’étais enfant, surtout après la lecture de Jules Verne et la vision des films cultes Retour vers le futur, je m’imaginais moi aussi voyager dans le temps. Mon lit était mon vaisseau (je ne parvenais déjà pas à m’endormir à cette époque à cause de mon imagination débordante). Je voulais revivre les grands évènements pour découvrir ce qu’il s’était réellement passé, et en particulier ceux-ci : retourner à Roswell en 1955 (y avait-il un vaisseau spatial et un extra terrestre ?) et la mort de Marilyn Monroe (a-t-elle été assassinée par une injection mortelle de médicaments, Robert Kennedy était-il présent ?) J’espérais aussi être invisible, pour seulement observer et ne pas rencontrer de problèmes comme les personnages du dessin animé !

Autre preuve de qualité du film, il est mis en scène par Rob Minkoff, réalisateur du Roi Lion et de Stuart Little. J’ai déjà incité mes neveux à voir M Peabody et Sherman, car je sais qu’ils adoreront ce film drôle et ludique. Je le conseille aux petits et grands enfants qui aiment apprendre et savent encore s'émerveiller...

16/10/2013

Turbo

turbo.jpgDans ce film d’animation, un escargot rêve de devenir champion de course automobile. Ses camarades se moquent de lui et l’incitent plutôt à rester dans le rang et faire comme eux : ramasser les tomates dans les jardins potagers. Un jour, le jeune héros intrépide se retrouve propulsé à l’intérieur d’un bolide, et possède ensuite ses formidables capacités de vitesse. Découvert par un jeune restaurateur fauché, aidé par ses amis commerçants, l’équipe part à la conquête des circuits pour affronter les plus grands… (voir bande annonce en lien)

Turbo est rythmé, drôle (la scène où le personnage découvre ses pouvoirs est hilarante), avec même une pointe d’humour noir que j’ai adoré : les escargots, blasés, font l’appel tous les matins pour compter les survivants, et à tout moment, un corbeau vient emporter l’un d’eux. Les escargots se voient comme au service de la collectivité et leur personne n’a pas d’importance.

Le film délivre le message classique des films d’animation, mais toujours aussi important pour les enfants : il faut croire en ses rêves, persévérer, ne pas avoir peur de prendre des risques et de s’opposer à sa famille pour se réaliser, être optimiste, volontaire et aider son prochain.
Comme souvent dans les dessins animés, le scénario est prévisible et la fin un peu longuette (je ne suis pas adepte des courses automobiles) mais le film n’est pas benêt : il invite les enfants à ne pas se fier aux apparences et à ne pas idolâtrer bêtement (le coureur automobile dont est fan le jeune escargot se révèle être un méchant personnage).

En résumé, un film qui enchantera vos enfants.

gaston_lagaffe et les escargots.jpgQuand j’étais petite, j’entraînais mes escargots à la course et au parcours du combattant. Je plaçais des pierres de plus en plus grandes qu’ils devaient gravir avant d’arriver au terminus et trophée : une feuille de salade. J’arrosais la piste pour leur montrer le chemin. Mes escargots, surtout le petit jaune Oscar, étaient très doués. Ils partaient exactement là où ils devaient aller (sauf le rose, je ne me rappelle plus de son nom, il n’est pas resté dans les annales de la course d’escargot, il partait toujours de traviole). Un jour, Oscar, Sébastien Loeb et Steve McQueen ont fait le remake de la grande évasion et se sont échappés de leur seau. Je les ai retrouvés quelques temps plus tard dans le gazon 30 mètres plus loin, parfaitement alignés !