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09/02/2014

A la télé cette semaine : Le dernier roi d'Ecosse, Tanguy, Sunshine...

dernier_roi_ecosse.jpgCe soir, Numéro 23 programme Le dernier roi d’Ecosse de Kevin MacDonald (auteur du documentaire Mon meilleur ennemi sur Klaus Barbie). Le film s’inspire de la réelle histoire d’un jeune médecin naïf et idéaliste (James McAvoy). Il est embauché malgré lui par le dictateur ougandais Idi Amin Dada, que l’on disait fou et même cannibale. On parvient sans difficulté à comprendre le sentiment de peur et de tension constante que doit ressentir le jeune homme face à un être aussi singulier. Forest Whitaker a obtenu l’oscar du meilleur acteur pour le rôle du « boucher de l’Afrique » qui a causé près de 300 000 morts. Ce personnage et la relation complexe qu’il noue avec son médecin sont fascinants.

la ceremonie 2.jpgSoirée Chabrol sur D8, avec La cérémonie puis Au cœur du mensonge. Dans le premier, on retrouve Sandrine Bonnaire en analphabète honteuse et réservée, avec  Isabelle Huppert en postière révoltée. Le film s’inspire du célèbre faits-divers des sœurs Papin, des domestiques ayant assassinées leurs riches employés dans les années 30. Comme souvent, Chabrol se moque de la bourgeoisie sur fond de lutte des classes.

robocop.jpgNRJ12 poursuit le cycle Robocop, avec la rediffusion du film de Verhoeven♥ à 22h50. Mon frère ne faisait pas attention à mon jeune âge et m’a montré Robocop alors que je devais avoir moins de 10 ans (idem  pour Alien, Le vieux fusil et autres films bisounours). Ainsi je me souviens comme si c’était hier de l’émotion ressentie lors de la fameuse scène de la fusillade. Quel grand moment de cinéma ! Je n’ai encore pas osé voir le remake sacrilège de ce film culte, en ce moment en salles.

HD1 diffuse Il était une fois en Amérique, occasion de remettre un extrait du concert d’Ennio Morricone.
Sur Arte, un thriller de Roman Polanski, Frantic, avec Harrison Ford♥. Épousée par Polanski après le tournage en 1988, la jeune Emmanuelle Seigner apparaît aussi belle et distinguée que sa sœur est beauf et vulgaire. Le film est suivi d’un documentaire sur le cinéaste, je l’espère aussi émouvant que Le roman de Polanski.

Lundi, pour les insomniaques, à minuit 25 sur France2, Panique de Julien Duvivier, avec Michel Simon. Une adaptation du roman de Simenon, Les fiançailles de M.Hire, également porté à l’écran par Patrice Leconte dans l’un de ses meilleurs films, Monsieur Hire, avec cette musique sublime de Brahms que j’écoute sans cesse (voir le lien).

chéri stephen frears.jpgArte propose une adaptation d’un livre de Colette, Chéri, par Stephen Frears (Philomena, actuellement en salles). Pendant la belle époque, une courtisane vieillissante (la féline Michelle Pfeiffer) fait d’un jeune homme (Rupert Friend) son « chéri ». Mais il souhaite se marier à une femme de son âge et de bonne famille… Un film romanesque agréable, aux décors et costumes soignés.

Mardi sur HD1, encore un film de Stephen Frears, intéressant pour sa reconstitution historique : The queen. Helen Mirren interprète Elizabeth II réagissant à la mort de Lady Di.

télé,cinéma,tanguy,monsieur hireMercredi sur France4, Tanguy d’Etienne Chatiliez, où un homme de 28 ans habite toujours chez ses parents. Ces derniers (Sabine Azéma et André Dussolier) vont tout faire pour qu’il quitte enfin le nid… Ce film est si populaire qu’il a donné son nom aux adultes cohabitant toujours avec leurs géniteurs. Si dans cette comédie Tanguy a les moyens de quitter la maison familiale, certains ne peuvent pas se le permettre, à cause du chômage, des loyers trop élevés… Pour moi, ça a été l’inverse : c’est ma mère qui est partie de la résidence principale pour s’installer à l’âge de la retraite dans la maison de campagne, me laissant à l’époque (j’avais 17 ans) l’appart HLM, au putain ce qu’il est blème, et la môme du 8ème, le hasch elle aime. Je ne suis donc pas une Tanguy, mais j’aimerais bien ne pas le devenir à cause de mon chômage ou du loyer parisien exorbitant…

sunshine.jpgJeudi sur Numéro 23, Sunshine de Danny Boyle (Petits meurtres entre amis, Slumdog millionnaire). En 2050, le soleil menace de s’éteindre. Une équipe de scientifiques est envoyée sur place pour éviter la catastrophe… Un film de science fiction étrange, fascinant et poétique, aux images et effets spéciaux sublimes, qui rappelle Solaris ou 2001 l’odyssée de l’espace.

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?

Petit quiz On connaît la chanson dans le passage sur Tanguy.

26/01/2014

La rubrique nécrologique et les films de la semaine

django unchained.jpgUne semaine consacrée à la musique : Dans la rubrique nécrologique, le décès le 23 janvier de Riziero Ortolani, à l’âge de 87 ans.
Son nom ne vous dit sans doute rien, mais vous avez sûrement entendu l’une de ses chansons. Il a composé plus de 200 musiques de films, dont certaines reprises par Quentin Tarantino : I giorni dell’ ira, initialement enregistrée pour le western spaghetti Le dernier jour de la colère, que l’on peut entendre à la fois dans Kill Bill et Django Unchained. Tarantino a utilisé la musique The Saloon dans Inglorious Basterds (tirée du film Pas de pitié pour les salopards).
On peut également entendre une chanson d’Ortolani, Oh my love, dans le film Drive de Nicolas Winding Refn.
fanfaron il sorpasso.jpgOrtolani a composé la musique du superbe film de Dino Risi, Le fanfaron, « Il sorpasso » l’un des films qui a le plus marqué mon adolescence. On y voit Vittorio Gassman♥ entraîner le sage Jean-Louis Trintignant dans une virée folle à travers l’Italie des années 60. Ce road movie amer inspira Dennis Hopper et Peter Fonda pour Easy rider.

Riz Ortolani est également l’auteur de la bande originale du célèbre film d’horreur Cannibal holocaust. Ce film a fait scandale lors de sa sortie en raison de son réalisme et de sa violence extrême : présenté  comme un vrai documentaire dont on aurait découvert la cassette sur le cadavre d’un caméraman, interdit en Italie car des animaux ont réellement été tués lors du tournage…

Autre décès de compositeur cette semaine, celui de François Deguelt, interprète de la chanson Le ciel, le soleil et la mer. Il avait 82 ans.

Si vous voulez voir un compositeur de musiques de films toujours vivant, courez le 4 février à Bercy pour le premier concert depuis 10 ans du grand Ennio Morricone. Pépé a déjà 85 ans, espérons qu’il tienne encore 15 jours. Je veux l’entendre diriger l’orchestre sur Le bon la brute et le truand, ou Il était une fois dans l’ouest...

never let me go.jpgCe dernier est justement diffusé à la télé ce soir sur france 4, suivi d’Il était une fois la révolution.
Autre musique qui me plaît, un slow langoureux pour un film étonnant et sensible, mêlant romantisme et science fiction : Never let me go de Mark Romanek. Le film réunit la crème des nouveaux acteurs : Keira Knightley (Pirates des caraïbes), Carey Mulligan (Drive) et Andrew Garfield, (The amazing spider man). Un triangle amoureux et un secret bouleversant que je ne vous révèlerai pas ici.

constant gardener.jpgEncore un film poignant sur NRJ 12, The constant gardener de Fernando Meirelles (auteur de l’excellent La cité de Dieu). Au Kenya, une avocate passionnée (la belle Rachel Weisz) est retrouvée assassinée. Son mari (Ralph Fiennes ♥) fou de chagrin, cherche la vérité… Un film nécessaire, mais qui m’a tellement traumatisée et énervée par les horreurs qu’il révèle que je ne n’ose pas le revoir !

500-jours-ensemble.jpegMardi sur Numéro 23, autre BO intéressante : 500 jours ensemble, un film bobo branchouille où les personnages parlent sans cesse de groupe de musique à la mode que mémé radio nostalgie ne connaît pas. (sauf le Quelqu’un qui m’a dit de Carla Bruni !! dans un film américain !) Avec Joseph Gordon-Levitt et la sublime Zooey Deschanel (cette semaine, j’ai décidé de louer la beauté des actrices, pour changer).

Autre film bobo à la BO parfaite, Virgin suicides de Sofia Coppola, mercredi sur Arte. D’ailleurs en parlant de ça, regardez cette liste « pour pécho une bobo », je suis assez d’accord (et je n’aime pas la majorité des films cités puisque je suis une mémé de la cambrousse moi).
Jeudi sur 6ter, 4 mariages et un enterrement, avec cette fameuse chanson en lien.

Deux de mes comédies cultes cette semaine : HD1 rediffuse mardi Le magnifique de Philippe de Broca.
Jeudi Sur NT1, ne ratez pas Shaun of the dead d’Edgar Wright, précédée de Hot Fuzz. J’en ai souvent parlé, avec cette musique entraînante que j'adore. (j'ai inventé une super chorégraphie pour danser dessus, mélange de charleston et de twist)

19/01/2014

A la télé cette semaine : L'armée des 12 singes, Fog...

armée des 12 singes.jpgA la télé ce soir sur HD1, L’armée des 12 singes de Terry Gilliam (ex Monty Python, Brazil), avec Bruce Willis et Brad Pitt. En 2035, seul 1 % de l’humanité a survécu à un mystérieux virus, et se terre dans des sous-sols. Pour comprendre d’où vient le problème et tenter de l’éradiquer avant sa propagation, des scientifiques envoient un homme dans le passé, avant l’apparition des symptômes, en 1996… Un film au scénario redoutable, inspiré de La jetée de Chris Marker.

Braveheart.jpgA la même heure sur NRJ12, Braveheart de Mel Gibson. Même si on trouve le mot « heart » dans le titre et Sophie Marceau en belle convoitée, Braveheart est bien un film guerrier et sanglant. Il rappelle la vie de William Wallace, héros de l’indépendance écossaise du 13è siècle. Les têtes tranchées, le sang qui gicle sur les batailles très réalistes m’avaient choquée en 1995, mais maintenant, c’est du pipi de chat, avec Mel, on s'est habitué. Dans La passion du Christ, on assiste à la torture et l’agonie de Jésus pendant deux heures, et dans Apocalypto, les guerriers Mayas arrachent le cœur de la personne encore vivante et autres joyeusetés.

fog.jpgLundi sur Arte à 22h50, Fog de John Carpenter. Dans une petite ville côtière, une légende raconte qu’un naufrage a eu lieu 100 ans auparavant. Lorsque le brouillard se lève, les noyés reviennent hanter les villageois… Un classique du film fantastique, par « le maître de l’horreur », John Carpenter, auteur entre autres des excellents The thing, Halloween, Christine, L’antre de la folie....

gloire de mon père julien ciamaca.jpgMardi, toute autre ambiance sur NT1, avec La gloire de mon père d'Yves Robert (Alexandre le bienheureux, Un éléphant ça trompe énormément...). Très bon souvenir d'enfance, j'étais un peu amoureuse du jeune héros... Aujourd’hui, Julien Ciamaca a abandonné le cinéma, a fait ses études à l’INSA de Lyon comme certains de mes amis et est un ingénieur tranquille…(j’aimerais bien savoir s’il est toujours aussi trognon). Vous pouvez écouter ici la BO de Vladimir Cosma (que j’ai vu en concert en 2013, j’en parlerai sans doute lors d’un bilan.)

Mercredi sur Arte, Ponyo sur la falaise de Miyazaki, variation sur La petite sirène, même si je préfère Princesse Mononoké et Mon voisin Totoro. France 4 diffuse le film préféré de l'ex Thé citron dont j'attends toujours le retour, et détesté par Electra, Le premier jour du reste de ta vie. C’est une chronique familiale drôle et émouvante, sur la nostalgie du temps qui passe. Chacun peut identifier un membre de sa famille (la petite sœur rebelle, le frère conformiste…), une époque ou un évènement qui résonne : le premier amour, le premier déménagement… La B.O est bien mais (à l'image du film) parfois un peu facile, avec de gros tubes qui plaisent forcément (chansons sélectionnées par Sinclair, beurk).

Jeudi sur Canal +, suite de la saison 2 de Game of Thrones, la série qui emballe tout le monde. J'aime bien, mais mémé a un peu de mal à comprendre l'intérêt de vouloir être roi et écraser les autres à tout prix... Pour moi, vivons heureux, vivons cachés, dans une petite vie peinarde sans emmerder ses voisins... Ce goût pour l'ambition, le pouvoir et la violence me décourage sur l'état de notre société. Puis je n'ai toujours pas compris qui était qui, avec leurs 7 royaumes, ces multiples personnages, ces noms bizarres... Et cette violence gratuite, ce cynisme, cet égoïsme... Enfin, ce qui m'a le plus marquée, ce ne sont pas les têtes tranchées à tout va, mais qu'on s'en prenne comme d'habitude aux animaux ! Le loup dans la première saison, non mais ! J'ai du mal à m'identifier et à apprécier les personnages, à part la petite fille intrépide et Jon Snow, qui m'a l'air plus sympa que les autres... Un type un jour a voulu faire le sadique en me révélant un évènement clé, la mort d'un héros. Manque de bol pour lui, vu que mémé ne retient pas les noms, le spoiler n'a pas fonctionné !

12/01/2014

A la télé cette semaine : Le magnifique, Une éducation, Révélations...

cerveau bourvil.jpgCe soir, HD1 diffuse à la suite deux de mes comédies préférées : Le cerveau et surtout Le magnifique. La première est réalisée par Gérard Oury, avec Bébel, Bourvil et David Niven. Je connais la B.O par coeur (Cento giorni). Je chante l’excellente « Who’s got a computer for a mind ? The Brain ! Who’s got an IQ like an Einstein ? The brain ! » dès qu’une idée lumineuse me vient à l’esprit (c'est-à-dire pas souvent).

Le cerveau est un « feel good movie » comme on dit maintenant, qui enchaîne les gags et les répliques hilarantes, que je cite à tout bout de champ et dont peu de gens saisissent la référence (j’aime me prendre des flops) :
Par exemple quand on ne répond pas à un bonjour : « coucou ? coucou ! coucou ? ben pourquoi il dit plus coucou ! »
Et bien entendu la scène que j’avais envie de rejouer au travail à chaque fois qu’une personne méprisante se plaignait au téléphone (à 5 min sur l'extrait, si vous ne voulez pas regarder en entier et rater la scène de Pompon le chat):
Bébel, mieilleux  : - Allôoo ?
Voisin : - C'est bien au monsieur Anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
Bébel, horripilant : - Ouiii ?
Voisin : - Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
Bébel : - Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat. »

magnifique.jpgTout de suite après, la chaîne diffuse un autre feel good movie, qui fait partie de mon top 5 des comédies : le magnifique de Philippe de Broca... La B.O est encore excellente. Cucurucucu, Palomaaaa...
Dans ce film, Belmondo joue un homme falot et discret, qui mène une vie solitaire et grise. Il est un petit écrivain de romans d’espionnage, tyrannisé par son éditeur et secrètement amoureux de sa voisine. Il se venge dans ses romans en transposant sa vie idéale : il s’y voit sous les traits d’un grand agent secret charismatique. Son éditeur est l’infâme Karpov et sa belle voisine est folle de lui… La fiction peut-elle devenir réalité ? Gage de qualité, le scénario est  signé par de Broca (l’homme de Rio) Francis Veber (le dîner de cons) et Jean-Paul Rappeneau (le hussard sur le toit, bon voyage)

magnifique ecrivain.jpgEvidemment, je m’identifie à Belmondo, mais dans la version « du quotidien », François Merlin. Pas en super héros Bob Saint Clar comme le fait un certain DJ prétentieux. Comme François Merlin, j’adore m’inventer des scénarios idéaux, que j’imagine en détail la nuit quand je n’arrive pas à dormir, mais que je ne prends jamais la peine d’écrire ensuite… Dommage, car je trouve parfois des situations et dialogues cocasses, et quand je vois certains films, j’interpelle le personnage « m'enfin ! pourquoi tu ne dis pas ça plutôt ? Rah si tu suivais mon scénario n°238 imaginé la semaine dernière entre 2 heures et 4 heures du matin… » Je n’ai pas encore vu La vie rêvée de Walter Mitty en salles en ce moment, mais d’avance, je peux vous dire que je suis comme le personnage principal incarné par Ben Stiller.

A la même heure sur france2, autre comédie réjouissante, Hors de prix, réalisée par Pierre Salvadori, l’auteur de l’excellent Les apprentis, comédie qui fait aussi partie de mon top 5.

Lundi Arte, programme Une éducation, avec Carey Mulligan et Peter Sarsgaad (actuellement au cinéma dans Lovelace). Le film est inspiré d’une histoire vraie, et tiré d’un roman de Nick Hornby (High fidelity et Pour un garçon). Au début des années 60, une lycéenne modeste rencontre un dandy du double de son âge, qui lui fait découvrir un nouveau monde…

Mardi, sur HD1, le film des frères Coen, Intolérable cruauté, avec George Clooney et Catherine Zeta-Jones. Un avocat spécialiste en divorce affronte une femme fatale plumant  ses maris… Comme toujours chez les frères Coen, l’humour est féroce, les situations rocambolesques (ils ont réalisé entre autres Fargo et Burn after reading). En plus, le duo de charme des acteurs est irrésistible.

Mercredi, Arte propose l’inévitable film emblème de la nouvelle vague, à bout de soupe, euh de souffle. « Qu’est ce que c’est ,dégueulasse ? » Le film est suivi d’un documentaire sur Jean Seberg.

Jeudi sur France 3, Révélations de Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Heat). Russell Crowe incarne Jeffrey Wigrand, l’homme qui a révélé le scandale de la composition des cigarettes, et Al Pacino joue le journaliste intrépide qui l’aide dans sa démarche.