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24/02/2014

Papillote agent secret : The Ryan initiative

ryan initiative.jpgThe Ryan initiative est inspiré de la série de romans d’espionnage écrite par Tom Clancy. Certains livres ont déjà été adaptés au cinéma, comme À la poursuite d'Octobre Rouge par John McTiernan avec Sean Connery et Alec Baldwin, Jeux de guerre et Danger immédiat avec Harrison Ford♥, La somme de toutes les peurs avec Ben Affleck.
Je n’ai raté aucun James Bond dans mon enfance (je m’identifiais à l’agent secret évidemment, pas aux cruches faire valoir) mais j’ai arrêté de suivre à l’adolescence. J’ai tenté de revoir un 007 récemment, mais je me suis ennuyée… Comme quoi, même moi, j’évolue. J’étais donc mal partie pour apprécier un film d’espionnage comme Ryan initiative, pourtant je me suis laissée prendre au jeu du suspense, de la tension permanente, et des gadgets à gogo.
Vous pouvez voir la bande annonce en lien ici.

keira knightley.jpgBlessé au combat, le marine Jack Ryan décide d’abandonner la guerre pour faire des études et devenir analyste financier. Non seulement il a des gros muscles, mais il a aussi un gros cerveau. Dommage que Chris Pine possède aussi de gros sourcils moches. Il sort avec le médecin qui a soigné sa blessure, incarnée par Keira Knightley, magnifique et très classe… quand elle ne sourit pas avec sa mâchoire en avant et ses yeux plissés qui lui donnent l’air d’une attardée. Puis faudrait qu’elle mange un peu, elle va bientôt perdre un os. La scène du restaurant a dû être une torture pour cette anorexique.

Manque de bol, Jack Ryan qui pensait rester pépère derrière un bureau et épouser bobonne, se retrouve recruté par Kevinou Costnerou de la CIA. Il devient Cornerback... et enquête sur une organisation financière terroriste russe. Les Russes ? Mais elle n’est pas finie la guerre froide ? Ils sont toujours méchants ? Je crois que les terroristes veulent faire chuter le cours de l’action du pétrole ou je sais pas quoi… Ouh là…les calculs financiers, mémé qui vit en dessous du seuil de pauvreté et a arrêté de comprendre les maths en 6e, je décroche. Puis il fait chaud dans la salle, les sièges sont confortables, mémé a picolé… Je fais mine de ronfler et lance à mon mentor : « Je comprends rien… tu me réveilleras ». Mais Cornerback est assis juste à côté de moi pour me surveiller et lance des regards noirs à mon mentor dès que celui-ci à l’audace de rire à mes blagues. Du coup j’ose plus rien dire et je suis obligée de me concentrer sur le film. Faut avouer qu’il est prenant, plein d’action, j’aurais eu du mal à m’endormir, les explosions nombreuses m’auraient réveillée. (« Hein quoi, qu’est ce qui se passe ? - Non rien, juste un hélicoptère qui explose et le monde libre qui s’écroule, rendors toi »).

ryan initiative chris pine.jpgPuis ça fait rêver. Moi aussi comme Jack Ryan, je veux mettre à terre un type qui fait 3 fois ma taille et m’attaque par surprise. Moi aussi je veux traverser la ville sur ma super moto pour sauver le monde et ma bien aimée. Moi aussi je veux pirater un système informatique super compliqué en moins de dix minutes dans un bâtiment ultra sécurisé, avec les méchants armés jusqu’aux dents qui arrivent, et garder mon sang froid : « Ils sont 35 et juste derrière la porte avec un bazooka, il te reste 30 secondes !… » « Pas de problème, j’ai le temps de prendre un café ! »

Pour sa mission, Jack Ryan est envoyé en Russie et le cache à sa fiancée (il n’est pas comme moi, il n’annonce pas au monde entier qu’il est agent secret ). Mais Keira Knightley le suit (en Russie !) car elle a peur qu’il la trompe. Alors Jack lui révèle sa véritable identité (ah ben finalement je ne suis pas la seule). Au lieu de se barrer en courant, cette neuneu est soulagée : c’est vrai qu’être la femme d’un mec de la CIA qui risque sa vie, c’est rassurant. Puis chacun sait que les méchants s’en prennent toujours à la chérie du gentil pour le faire chanter. Et devinez ce qui arrive…
Le gros méchant est incarné par Kenneth Branagh, assez risible avec son faux accent russe, mais je suppose que c’est fait exprès… Ce gars a tout de même réalisé 4 ou 5 adaptations de Shakespeare (j’aime surtout son Beaucoup de bruit pour rien) puis dernièrement, on ne sait pas ce qui lui arrive (trop d’impôts à payer ? un AVC ?), il se lance dans les blockbusters, avec Thor (le grand blond avec un marteau noir).

Ryan initiative ravira les fans de films d’action et d’espionnage. On ne s’ennuie pas, les effets spéciaux sont bluffants. Mais le scénario n’est pas assez crédible et il manque d’humour. Kevinou Costnerou  fait tout de même quelques blagues bienvenues : « c'est de la géopolitique, pas une thérapie de couple » mais il est sous exploité. L'image finale est assez risible, sûrement involontairement... Je vous encourage à voir le film pour la découvrir.

23/02/2014

A la télé cette semaine : Mulholland drive, Riens du tout, L'horloger de St Paul, The mask, Le discours d'un roi...

mulholland-drive-affiche.jpgCe soir sur HD1, Mulholland drive, le chef d’œuvre de David Lynch. Le seul film que j’ai vu deux fois de suite au cinéma, pour tenter de le comprendre. J’ai finalement saisi grâce à un documentaire de Canal+ qui décryptait le film. « Fascinant » est vraiment le terme qui convient le mieux à cet ovni. La musique d’Angelo Badalamenti est envoûtante. Je chante souvent la superbe chanson I’ve told every little star de Linda Scott utilisée pour la BO.

télé,cinéma,musique de films,philippe sarde,jim carrey,rochefort,noiretA la même heure sur Arte, autre choc de cinéphile, vu comme Mullholland drive à l’institut Lumière (le réalisateur en est le président) : L’horloger de saint Paul, le premier film de Bertrand Tavernier. J’aime beaucoup ce film puisqu’il se déroule dans ma ville natale (Tavernier est Lyonnais), et il réunit mes deux chouchous Philippe Noiret et Jean Rochefort. Philippe Sarde a composé la bande originale, mélancolique comme souvent (voir en lien). Noiret incarne un horloger solitaire qui tente de comprendre son fils assassin, et de mieux connaître la nouvelle société qui l’entoure (l’histoire se déroule en 1975).
Le film est adapté d’un roman de Simenon. Il est suivi d’un documentaire sur cet auteur prolifique maintes fois adapté au cinéma : Les Maigret évidemment, mais aussi Betty de Chabrol, Le chat de Pierre Granier Deferre ou  Monsieur Hire et Panique que j’ai déjà évoqués ici.

riens du tout.jpgSur LCP, un autre premier film, celui de Klapisch en 1992 : Riens du tout, sur la vie des employés d’un grand magasin menacé de faillite. Un nouveau directeur (le toujours excellent Fabrice Luchini) tente de sauver l’entreprise. Comme quoi, le monde du travail m’a toujours fascinée. + de 20 ans après, je connais toujours par cœur la chanson du film (voir le lien).

Lundi, Arte poursuite son cycle sur la première guerre mondiale, avec Capitaine Conan, autre film de Tavernier. Il est suivi de l’éprouvant Johnny s’en va-t’en-guerre de Dalton Trumbo. Atrocement mutilé, devenu homme tronc aveugle et muet, le cerveau de Johnny est resté intact et se souvient…

télé,cinéma,musique de films,philippe sarde,jim carrey,rochefort,noiretBeaucoup plus gai, The Mask sur TMC. Cameron Diaz est absolument sublime dans ce film. Jim Carrey, timide et rêveur, se transforme en personnage de cartoon exubérant dès qu’il porte un masque magique. J’étais ado à la sortie du film (1994) et je rêvais de pouvoir faire pareil. Depuis on peut dire que j’ai pris Jim Carrey comme modèle, puisqu’à la fac mon surnom était « la toon » et que son film Yes man fait partie de mes principes de vie. En plus on partage le même signe astro et le même ascendant, je dis ça, je dis rien : Jim Carrey, c’et moi. Je refais souvent la chorégraphie de la chanson Sancho le cubain, à voir ici.
L’humour loufoque de Jim Carrey est également exploité jeudi sur TMC, dans le film M.Popper et ses pingouins. Une bonne surprise, le film est plus profond et tendre qu’il n’y paraît, et ravira petits et grands enfants (comme moi).

Autre comique que j’admire : Albert Dupontel, que l’on peut voir mercredi sur France4 dans son film Le vilain.

Jeudi, France3 programme Le discours d’un roi, qui a remporté les récompenses suprêmes : oscar du meilleur film, scénario, réalisateur et acteur pour Colin Firth. Il narre l’accession au pouvoir du roi Georges VI et surtout son combat victorieux contre le bégaiement.

Niveau documentaire, "Une journée dans la vie d'un dictateur" sur Planète+ lundi 24 février et mardi 5 mars.

Et vous, appréciez vous ces films, qu’avez-vous vu cette semaine ?

21/02/2014

Papillote agent secret (suite et fin)

johnny english.jpgLe soir, nous nous rendons enfin au mystérieux rendez-vous …
Pour une fois, je ne suis pas en retard (je fais un effort puisque le sort du monde en dépend). J’arrive même en avance, et je vois les autres agents qui attendent sagement l’heure exacte devant la porte. Mémé fonce dans le tas et rentre quand même. La salle est presque vide car les organisateurs installent les derniers préparatifs. On s’assied confortablement à l’une des rares tables. Coucou, c’est nous les lourdauds, on vient déranger ! Les membres de l’équipe sont sur leur 31, tout de noir vêtus, costard et nœud pap’ pour Cornerback. Mémé… ben en plouc comme d’habitude. Fallait pas l’inviter comme dirait Michel Muller.

Au bout d’un moment, une organisatrice me demande mon numéro d’agent :
- Meuh, quel numéro ? On ne m’en a pas donné ?!
Petit sourire en coin qui signifie « tss.. on a recruté Johnny English… »
Ce n’est que le soir que mémé a un éclair de génie : je cherchais dans le portable qu’on m’a envoyé si mon numéro figurait parmi les 50 agents. Mais je m’attendais à voir mon propre numéro… pas celui du téléphone offert ! Oui, je sais, mon intelligence phénoménale m’épate aussi. A ma décharge, j’ai parlé à un agent qui n’avait même pas remarqué que le portable comportait 50 contacts. Alors hein. (Cornerback a rassemblé une fameuse équipe de bras cassés).

On nous offre du champagne, du pop corn, puis Cornerback nous appelle par nos numéros d’agents pour distribuer des cadeaux : trop bien ! Je suis la seule fille a avoir droit à… un parfum pour homme. Mais je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme. En parfait agent secret, je porte en fait un costume de fille pour dissimuler ma vraie identité. J’apprends ensuite que certaines ont reçu une carte de dégustation de vins. Mémé préfère picoler à se parfumer (fragance Sancerre 2009).
1 peu de champagne et mémé a un coup dans le nez. C’est le moment où Cornerback nous demande une dernière mission (déjà que dans mon état normal j’ai dû mal à faire fonctionner mon cerveau) : le premier qui lui téléphone gagnera une montre de luxe. Mémé saoule nulle en nouvelles technologies à a peine le temps de dégainer son téléphone (où jl’ai mis ? comment il s’allume déjà ?) qu’un agent a déjà appelé et remporté le lot (d’une valeur de 1000 euros paraît-il ! ben merde, plus que mon chômage!)

Comme certains d’entre vous l’ont compris (Rock and tea par exemple) nous étions en fait invité à une projection en avant première d’un film d’espionnage : The Ryan initiative

La campagne de communication est vraiment un coup de génie. J’aurais reçu comme d’habitude une simple invitation pour voir le film, j’aurais hésité : je ne suis pas fan d’histoires d’espionnage. Mais là, avec le colis énigmatique, le téléphone portable, les sms sur 5 jours… même si j’ai deviné tout de suite qu’il s’agissait de la promo de Ryan initiative, j’ai été happé et j’ai joué le jeu à fond. Vraiment, chapeau l’artiste.

Suite et fin demain, avec (enfin) la critique du film.

Petit quiz  On connaît la chanson.

16/02/2014

A la télé cette semaine : Photo obsession, Les sentiers de la gloire...

photo obsession.jpgCe soir, côté thriller, Numéro 23 propose Photo obsession de Mark Romanek (déjà cité ici).  Robin Williams est bien loin de ses personnages sympathiques, farfelus ou paternalistes de Madame Doubtfire ou du Cercle des poètes disparus. Ici, il incarne un employé de labo photo glacial et inquiétant. En secret, il est obnubilé par une famille à l’apparence idéale, dont il tire tous les clichés en double pour les conserver. Jusqu’au jour où il découvre des photos du père en flagrant délit d’adultère…
 
the town.jpgPolar toujours sur HD1, avec The town de Ben Affleck, meilleur réalisateur qu’acteur. Ce n’est pas qu’il joue mal, mais je le trouve fade avec sa gueule trop parfaite et lisse. L’histoire de The town se situe dans un quartier sordide de Boston. Des bandits attaquent une banque et l’un d’eux tombe amoureux de la directrice (Rebecca Hall). Amour impossible, difficulté d’échapper à sa condition… Le scénario est très classique, mais se suit sans déplaisir. Je préfère cependant le précédent film de Ben Affleck, Gone baby gone, plus approfondi, mais il faut dire qu’il est inspiré d’un livre de Dennis Lehane (Shutter island et Mystic river).
Sur RTL9, mêlant polar et science fiction, Bienvenue à Gattaca est une excellente réflexion sur l’eugénisme et ce qui définit un être humain…

compères veber.jpgSi vous préférez rire ce soir, France 4 programme un classique de la comédie populaire française : Les compères de Francis Veber. Avec l’incontournable duo mal assorti François Pignon / Pierre Richard et Gérard Depardieu.
Sur France2, Burn after reading, une comédie mineure des frères Coen, mais on ne rate pas un film de ces réalisateurs, surtout réunissant Georges Clooney et Brad Pitt. (D’ailleurs, j’ai des chaussettes noires où il est inscrit « I ♥ Brad, et sur l’autre paire I ♥ George (je n’en ai pas trouvé avec Michael Fassbender ou Ryan Gosling) (ou Paul McCartney).

Arte entame un cycle sur la première guerre mondiale avec La grande illusion de Renoir, avec Jean Gabin et Pierre Fresnay. Réunis dans un camp de prisonniers, des soldats français fraternisent malgré leur différence de classes sociales. Un aristocrate sympathise même avec son geôlier allemand du même rang. Mais la guerre qui abolit les différences n’est qu’une illusion…

sentiers de la gloire.jpgMais le film sur la guerre qui m’a le plus bouleversée est incontestablement Les sentiers de la gloire de Kubrick, qu’Arte diffuse lundi soir. Inspiré de faits réels, ce film de 1957 a été interdit en France pendant 18 ans. Sur le sujet, si vous êtes sur Paris, je vous conseille fortement l’exposition gratuite à l’hôtel de ville sur les fusillés pour l’exemple. Tandis qu’au même endroit, l’expo photo de Brassaï demandait 1heure de file d’attente, j’étais seule à m’intéresser aux injustices de la grande guerre, bientôt rejointe essentiellement par des personnes de plus de 75 ans. Pourtant ce travail de mémoire est indispensable et les archives déchirantes (on poussait le cynisme jusqu’à faire payer les frais de l’exécution par la famille des fusillés : 12,50 francs.)

Détendons nous mardi avec un film d’aventures sur M6. Après la diffusion de la saga Star wars (je vous ai dit que j’avais travaillé sur une convention Star wars, entourée de père de famille de 50 ans déguisés en soldats de l’empire galactique ?) J’ai également assisté à l’avant première de l’expo Star wars qui ouvrira ce week-end, où l’on peut découvrir selon notre profil psychologique quel personnage de la série est notre mentor : pour moi, l’indépendant et intrépide Han Solo, qui est surtout comme on m’a dit « le plus cool » (évidemment, pour ça que je lui ressemble, m’enfin). On retrouve l’irrésistible Pap… Harrison Ford♥ ce soir dans Les aventuriers de l’Arche perdue, même si le troisième volet d’Indiana Jones reste mon préféré, avec le tendre conflit entre le fils et son père Sean Connery.

Mercredi Arte diffuse un film curieux et sensible, Tomboy, l’histoire d’une fillette qui se fait passer pour un garçon.

Côté série, Jeudi sur Canal+, suite de Homeland, et reprise de Working girls. Pour ne plus en être une, j’aimerai être payée pour écrire ce blog ! Vendredi sur D8, Call the Midwife, série émouvante, inspirée des mémoires d’une sage femme dans un quartier pauvre anglais.

Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine ? Appréciez vous ces films ?