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25/11/2018

10 ans du blog : je n'ai pas changé

prof rollin.jpgSi vous avez lu le tout premier billet du blog que j'ai republié à l'occasion des 10 ans, vous avez pu constater comme Jacques Villeret dans Papy fait de la résistance que je n'ai pas changé. J'écris car tel le professeur Rollin, j'ai toujours quelque chose à dire, et écrire est une façon de parler sans être interrompu, maxime de Jules Renard, classique des papillotes de noël.

Je raconte toujours mes incroyables aventures inexistantes, mais plus à travers la culture. Un film comme Toy story ou la mort d'un artiste comme Aznavour sont des prétextes pour raconter des anecdotes personnelles. Plutôt que de simplement résumer le pitch d'un film et donner un avis qu'on pourrait lire ailleurs, j'essaie d'apporter une touche décalée et humoristique, comme pour Star wars.
Atteinte de ma maladie incurable la chansonnite aiguë, je propose toujours autant de quiz on connaît la chanson. J'ai néanmoins un peu changé :

- La chronique télé du dimanche soir a presque disparu, tout simplement parce que je n'ai plus de télé.
- Je me rendais trois à cinq fois par semaine au cinéma, je préfère désormais regarder des séries et documentaires bien au chaud chez moi. Je compte vous publier un best of des documentaires criminels sur Netflix, des meilleurs Faites entrer l'accusé et Hondelatte raconte.
- Mes billets sur le chômage et la recherche d'emploi rencontraient beaucoup de succès, mais j'ai enfin trouvé un CDI.
- Je gardais des enfants et j'écrivais sur eux, ce qui plaisait aux mamans, mais désormais mes seuls contacts avec les mioches sont quand ceux du voisin viennent toquer à ma porte pour Halloween (je déteste les bonbons, je n'avais rien à leur donner : "Un bol de soupe ? c'est moi qui l'ai faite ! Mais revenez, c'est bon pour la santé !")
- Je reste un estomac sur pattes, mais la rubrique est peu alimentée (cas de le dire). Je pourrais vous proposer des plats, mais je ne suis jamais les recettes (ni les règles en général, surtout au travail). Je n'ai ni sel, ni sucre, ni beurre, ni levure chez moi, alors ma cuisine est expérimentale, mais unique : "Je comprends pas, ça ressemble pas du tout à la photo ! Bon d'accord j'ai remplacé le beurre par de la banane..." Je fais mes courses une fois par semaine, alors pour mes menus du weekend, je mélange ce qu'il reste dans les placards, ce qui s'apparente aux recettes de Gaston : "surprise ! je vous ai préparé ma fameuse morue aux fraises !"
- Ça fait longtemps que je n'ai plus évoqué les gentils zanimaux et particulièrement mes chats cons, mais je compte me remettre au cat-sitting en gardant un chaton qui se nomme karadoc comme le personnage de Kaamelott, donc à priori niveau gaffes, y aura de quoi raconter.
- La rubrique "si si je suis une fille" reste vide depuis 2015 et mon mariage ma rencontre avec Ryan Gosling, mais inutile de faire semblant : je déteste le shopping, je ne comprends pas l'engouement pour les livres et comédies romantiques comme Love actually et Dirty dancing (je préfère la sf). Je suis un homme, quoi de plus naturel en somme.
- Étrangement je n'ai pas actualisé ma colonne de livres et ouvert de catégorie spéciale, alors que j'en lis presque un par semaine, j'essaierai d'y remédier. Si vous m'encouragez.

Je n'ai pas changé
Je suis toujours ce jeune homme étranger
Qui te chantait des romances
Qui t'inventait des dimanches
Qui te faisait voyager

 

 

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22/11/2018

Le blog fête ses dix ans aujourd'hui !

10 ans du blog.jpgJ'étais en train d'écrire, comme quasiment tous les jours de mon temps libre. Je me décidais enfin à créer une nouvelle rubrique spéciale séries, car mémé nulle en nouvelles technologies a légèrement tendance à s'énerver dès qu'elle touche un ordi: "crottes de biques en salade verte mais comment ça marche, ça fait flique, je vais passer des heures à tout reclasser pis de toute façon c'est comme pisser dans un violon" (Les jurons sont copyright AOC ma mère).
Et c'est en reclassant que je me suis aperçue que la première note du blog a été publiée le 22 novembre 2008. 10 ans. J'aurais dit 7 ou 8. Mais une décennie, carrément. Ça nous rajeunit pas. Mémé train de retard n'avait pas prévu l’événement, donc le temps que je vous concocte une méga fiesta, je vous remets mot pour mot ce que j'ai publié à l'époque.
Verdict, comme chanterait Julio, je n'ai pas changé :

"Un jour il y a très longtemps, une amie m’a dit solennellement : « Une de tes principales qualités est aussi un de tes principaux défauts. Tu as une imagination débordante. C’est très bien. A l’école, tu avais toujours les meilleures notes en rédaction. Tu fais rire tout le monde avec tes histoires. Mais parfois, à trop imaginer des trucs, tu te prends trop la tête… » A mon avis, elle pensait aussi : « et celle des autres ».

Mes proches rigolent de ma capacité à transformer un événement anodin en aventure palpitante. Au « quoi de neuf ? » mes amis répondent le traditionnel « rien de spécial », alors que moi c’est : « tu sais pas ce qui m’est arrivé !!! » En fait, rien de particulier comme tout le monde. Une personne normale ne l’aurait même pas remarqué, ou alors aurait relaté l'anecdote en 30 secondes 12 centièmes. Moi je la décris en 28 minutes, et je ne m’en tiens pas aux faits. J’exagère, j’enjolive, je mime, je raconte sous une forme comique. J’imagine ce qui aurait pu se passer si un détail changeait, j’imagine ce que la personne concernée pensait, ou si il n’y a personne, comment elle aurait pu réagir. Bref, je me fais des films.

Au début, les gens trouvent ça cool. Avec moi on ne s’ennuie pas. Mais j’ai la légère impression que les gens se lassent parfois. Au lieu de me dire « tu me saoules, va raconter ailleurs », on m'a dit délicatement : « tu es tellement drôle, tu devrais faire partager tes histoires, tu devrais créer un blog ! » Alors voilà.

En fait, j’ai déjà commencé à raconter mes histoires bien avant que les blogs n’existent, à 15 ans, sous le même titre. Sauf que les aventures étaient sous forme de B.D et que je donnais mon vrai nom.
Pourquoi « Papillote » pour remplacer ?

La papillote est un chocolat dégusté à noël, inventé vers 1790 à Lyon. Pour charmer sa bien-aimée, le jeune employé du confiseur Papillot lui donnait des chocolats, qu'il entourait de mots doux. Son patron le congédia mais garda l'idée, en remplaçant les déclarations par des citations ou blagues.
Je suis née à noël, un peu après 1790, à Lyon, capitale de la gastronomie et berceau du cinéma. J'aime manger, j'aime les papillotes, j'aime les chats, j'aime manger les chats qui s'appellent Papillote. J'aime le cinéma et je me fais beaucoup de films.

Je suis connue pour avoir toujours des papillotes dans mes poches. Bon, on peut commencer maintenant."

Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord d'accord !

A suivre, cadeaux à gagner pour les dix ans du blog : des papillotes bien sûr !

 

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19/11/2018

Toi aussi viens au concert de Mccartney !

paul-mc-cartney.jpgToujours le parcours du combattant pour trouver le saint Graal, les places pour les concerts…
Comme je l’ai déjà raconté ici, pour obtenir des billets à l’Olympia en 2007, je me tenais dès 6 heures du matin devant la salle. 10h30 d’attente peuvent vous sembler effroyables, mais j’ai en réalité passé un moment magique : on était tous fébriles, voir Macca dans une salle minuscule au lieu des géantes dont il a l’habitude nous garantissait  le voir de près : j’étais à 10 mètres. Comme seuls les ultra fans pouvaient être capables d’attendre aussi longtemps, nous savions que nous pourrions enfin écouter des chansons moins connues que Paulo n’a pas l’habitude de jouer.
Avec la surexcitation qui s’emparait des groupies, nous étions tous joyeux et très bavards (vous imaginez, je le suis déjà beaucoup dans mon état normal…) Tout le monde se parlait, comme si nous nous connaissions depuis des années. Des sujets de conversation intarissables (McCartney, Macca, Paul, Paulo, la crise économique, les Beatles…cherchez l’intrus). Beaucoup jouaient de la guitare et nous chantions ensemble. 
Pour le concert de Bercy le 10 décembre 2009, rapporté ici et ,  j’étais la première en caisse, et j'ai acheté les dernières places disponibles en fosse seulement 2 minutes 40 après leur mise en vente.

En octobre 2011, rebelote, McCartney annonce qu’il fera un concert à Bercy. « Prochainement… » Oui mais quand ?
On attend ! En plus j’espère également une réponse pour un travail, il ne faudrait surtout pas qu’il commence en même temps… Je ne peux pas me permettre de m’absenter de mon nouvel emploi pour camper devant la billetterie. Un an d’attente pour un travail, deux ans d’attente pour le concert. D’accord pour les deux, mais par pitié, pas en même temps ! 
Puis la nouvelle pour le concert tombe: les places sont en vente le vendredi 14 octobre. La nouvelle pour le travail tombe deux heures après : je le débute mercredi 12.
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!!!!!!!

Comment faire pour obtenir mes places ? Hors de question de m’absenter de mon tout nouvel emploi pour me rendre en billetterie. Et je ne travaille pas sur ordinateur pour pouvoir acheter sur Internet. C'est à mon frère qu'incombe la lourde tache de trouver les sésames. Les billets sont en vente à 10h.

fans concert macca.jpgDès 9h30, je suis collée à mon portable. A 10 heures, je tends l’oreille. 10h10, 10h20 rien. 
10h40, la tension est à son comble. Ma jambe tremble nerveusement, je vérifie toutes les minutes mon téléphone, croyant l’entendre vibrer.
11h. Il y a un problème. Il n’a pas les places et n’ose pas me le dire ? Non, c’est impossible, je refuse. Il n'a plus de batterie ? Oui, ça doit être ça, c’est FORCEMENT ça !
11h10. Dents serrées, muscles tendus, j’ai dû mal à me concentrer. Ma nervosité doit se ressentir à l’autre bout de la pièce, car ma collègue s’étonne : « ça va pas ? »
11h40. j’agonise lentement sur mes dossiers.
12h. le téléphone sonne. Je ne peux m’empêcher de me lever en criant : « C’EST LUI!!!!! » J’attrape mon portable et me précipite dans le couloir. Moi qui voulais être discrète...

Je décroche, sourire aux lèvres, la tension retombe enfin. Mon frère m’explique :
« Alors j’étais le premier à la billetterie dès 9h30, mais le caissier m’a dit d’attendre 10 heures. A l’heure pile, il s’est connecté au site. Ça ne marchait pas. On a réessayé pendant 20 minutes. Il n’arrêtait pas de répéter : « je comprends pas… je comprends pas… » Alors j’ai repris la voiture et je suis parti à une autre billetterie encore plus loin… puis une troisième… Même problème, le vendeur disait « je comprends pas, c’est la première fois que ça arrive… » De retour à la maison j’ai tenté de trouver des places sur tous les sites Internet de vente, tout buguait. Bref, j’ai pas les places.

-QUOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ??????????????!!!!!! 
Mon cri de désespoir retentit dans tout l’étage. Certains passent la tête hors de leur bureau pour savoir ce qui se passe. Ils doivent penser que j’apprends le décès de quelqu’un. (Oui, le mien, par arrêt cardiaque...) Définitivement râpé pour la discrétion. 
Tant pis, Macca reste ma priorité, je décide de m’éclipser pendant la pause déjeuner pour me rendre à une quatrième billetterie. Je calcule : normalement j’ai pile le temps de faire l’aller-retour avant la reprise de travail. Mais si je rencontre un énième obstacle…

Moi qui ne voulais pas raconter ma vie au boulot (la discrétion est toujours de mise dans le monde fourbe de l’entreprise : chaque information peut être retenue contre soi). Je vais à contrecœur prévenir mon chef : 
- Euh… je ne mangerai pas avec vous, je dois m’absenter, normalement j’ai le temps de revenir avant 14 heures mais on ne sait jamais, je peux avoir des soucis de transport… Evidemment je rattraperai le temps perdu en travaillant plus ce soir…
-Oui ça ne pose pas de problème ! Mais qu’avez-vous donc, un souci ?
Il voit que mes jambes semblent sur des ressorts et que mon débit de paroles est en passe de franchir le mur du son.
- Non non rien de grave ! (PUREE JE VAIS PEUT ETRE RATER MACCA ! C’EST UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT !!!)
- En une heure, vous aurez le temps, vous allez où ? (Tentative pour savoir ce que je fais)
(Je tombe dans le panneau et réponds)
- Han ! Mais qu’est ce que vous allez faire là-bas ?!!!
(J’ai depuis rebaptisé mon chef « 1984 big Brother ») - Je vais juste à la billetterie
regard interrogateur qui signifie «  - Et ??? …
Au point où j’en suis, autant tout raconter : - je vais acheter des billets pour McCartney !
- Génial Vous voudriez pas m’en prendre un aussi ?
Il remarque ma mine déconfite. Il n’y en a déjà pas assez pour tout le monde, les places se méritent ! Es-tu capable de répondre à mes quiz  Beatles d’abord ? Connais-tu toutes les paroles des chansons par cœur, hein ? Non mais ! 
Je donne le prix, qui le rafraîchit : - Oh là ça me fait trop cher, laissez tomber. (Je rappelle qu’il est mon chef et gagne au moins le double de mon salaire).

Je me rends compte que je n’ai ni chéquier, ni carte bleue, juste ma carte de retrait. Pour trois personnes, s’il ne reste plus que des places chères, il faut que je retire 400 euros.
bernadette chirac sac guignols.jpgJe n'ai jamais eu autant de liquide sur moi, j'ai l'impression d'être Crésus ou un vendeur de coke. En plus, la billetterie la plus proche ne se situe pas franchement dans le quartier le plus sûr de la ville : Barbès… Les rues sont bondées, tous les deux mètres, des types m’accostent pour me vendre des trucs suspects. On se croirait dans Marche à l’ombre, quand Michel Blanc tente d’écouler des montres cachées dans son manteau. Je sais que dans ces cas-là, il faut paraître détachée pour ne pas éveiller les soupçons d’éventuels voleurs, mais je ne peux m’empêcher de serrer mon sac très fort contre moi. En même temps, avec mon pauvre baluchon en toile, je n’ai vraiment pas l’air de transporter une telle somme.

J’arrive toute essoufflée à la billetterie. Le vendeur me regarde, amusé, pendant que je sue sang et eau.
Le type devant moi finalise son achat. Je n’ai même pas besoin de vérifier pour crier : « Je veux la même chose !!! » (j’ai jeté un bref coup d’œil, ça aurait été bête de me retrouver avec une place pour Justin Bieber)
Moi : je suppose que vous en avez vendu toute la matinée ?
- Non, vous êtes la troisième ! On a rien pu faire jusqu’à maintenant, je ne sais pas pourquoi…
- En fait je suis au courant… »

Plus aucune place en fosse, seulement en balcon. Je téléphone au monde entier pour annoncer la grande nouvelle. Puis je m'aperçois que je suis en pleine banlieue : dans l’euphorie je me suis trompée de direction de métro. 30 minutes de retard pour la reprise du travail... Mais en tout cas, 
J'AI MES PLACES !!!!!!!!!!

macca place bercy.jpg



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16/11/2018

Paul McCartney en concert

maccartney concert.jpgSuite de la rétrospective des concerts de McCartney :
Octobre 2009, je suis dans le métro, je vais au boulot, je fais à moitié dodo. Je suis réveillée d’un coup en tombant sur un article du journal : McCartney en concert !
UN SEUL spectacle pour toute la France ! A Bercy, 17000 places. Je me souviens que les places d’un concert identique de Madonna se sont vendues en 30 minutes !
Vous me direz que maintenant le vieux Paulo est peut-être moins populaire et moderne que Madonna, mais quand même, on parle d’un Beatle, là ! J’ai peur !
Toute tremblotante et transpirante, j’envoie un message à mon frère: « Hiiiiii !!!!! Faut que tu prennes des places tout de suite !!!!! » (photo ci-dessous: émeute lors d'un concert de Macca au Québec...)

fans concert macca.jpgArrivée au bureau, je me rue sur Internet plutôt que sur mes dossiers.
Les billets sont en vente à partir de lundi en fait. Comment vais-je tenir jusque là ?
Le lendemain, je publie le reste de mon article sur McCartney (c’était un signe…) Pour agrémenter le post, je mets des liens sur le concert à l’Olympia et visionne donc des extraits. Revoir et revivre ces moments, imaginer que je ne vais peut-être pas renouveler l’expérience…angoisse…
J'appelle toutes les billetteries pour avoir confirmation. (Vous savez, les numéros « 0800 » à 2000 euros la minute environ…) Finalement les places sont en vente le 6 novembre. 15 jours d’attente ! On veut m’achever !

Surtout que j’ai la pression de toute la famille :
« Pourquoi tu ne m’a pas téléphoné au boulot pour me le dire tout de suite ? Je vais quand même pas appeler mon chef chez lui, à 20 heures un vendredi soir pour lui demander deux jours de congé ! Quoique… »
« Je veux y aller !
TOI AUSSI ? Mais tu quittes jamais ta cambrousse ! Et puis ça va coûter cher ! »

Le jour J de la mise en vente des places, on est au taquet. Mon frère est derrière l’ordi, pour acheter sur le net. « Mémé réac aux nouvelles technologies » craignant un bug, j’attends de mon côté devant l’une des plus petites billetteries de la ville.
Une heure avant l’ouverture, il y a déjà 10 filles qui gloussent. Je me persuade que non, non, je n’ai pas du tout l’air niais comme elles. Je lis mon journal pour prendre un air décontracté : « je maîtrise très bien mes nerfs moi, j’en ai vu d’autres. »
Mon stratagème est mis à nu par ma voisine : «  euh… vous avez plein d’encre sur le visage… »
En fait je stresse tellement que le journal a déteint sur mes mains, que je me suis empressée de passer sur mon visage dans un tic nerveux.
« Euh…votre sac est trempé… »
Mon tupperware contenant mon repas de midi s’est ouvert et vidé sur toutes mes affaires. Mission camouflage de stress réussie.

place macca bercy.jpgLes autres fans n’en mènent pas large non plus. Un a failli se faire lyncher par un nerveux parce qu’il s’est incrusté en début de file.
A l’ouverture de la grille, tout le monde se précipite et est retenu par le service d’ordre.
Sauf moi. J'ai une chance phénoménale. Je suis servie la première. Un chef signale: « Non, on ouvre qu’une caisse, on ferme celle-là après ! »
La vendeuse me tend les billets. Heure d’achat : 10h 02 minutes, 40 secondes.
Elle m’annonce : « c’étaient les dernières places en fosse. »
2 MINUTES 40 après la mise en vente des billets !
Finalement, le vieux Paulo a fait aussi fort que Madonna.


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