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14/10/2018

A la télé ce soir : Les fils de l'homme, The handmaid's tale, Le sens de la fête...

télé, les fils de l'homme, science fiction, cinéma, the handmaid's tale, black mirror, sériesLe grand retour de cette rubrique après... 4 années d'absence. Pourquoi tant ? Car à cette époque, j'ai découvert « canal à la demande ». La révolution. (Si Canal + veut m'offrir mon abonnement après 20 ans de bons et loyaux services et de pubs gratuites face à mes 12 millions de lecteurs...)

Cette fonction à la demande n'impose plus de programmes télé, de se presser pour être devant le poste à 20h50 afin de ne pas rater le début du film (« Arrête-moi si tu peux commence dans 20 minutes et je suis bloquée dans le métro, quelle infâme ironie ! ») Avant Canal à la demande, impossible de se lever pendant le film, de peur de rater un moment crucial (« l'estomac sur pattes va chercher son 8ème dessert, et ça y est Léo est marié et avocat ! Il était pas médecin célibataire ya deux minutes ? »)
Avant, obligation de faire des calculs digne d'un astro physicien : « ce soir Canal+ family  diffuse Le sens de la fête mais en même temps il y a Toute première fois sur W9... Alors quand le film avec Bacri repasse-t-il ? Dans 3 jours, mais ce soir-là Van Gogh sur Arte m'intéresse et c'est son unique diffusion. Il faut donc que je fasse un tableau excel des films à voir en priorités selon des critères spécifiques et une dissertation en trois parties : « Le succès d'un film doit-il imposer sa vision même si le sujet nous déplaît ? »  « Succès critique et public vont-ils de pair ? » « Doit-on privilégier l'apprentissage culturel ou le divertissement ? »

Grâce à Canal à la demande, les films sont disponibles quand on veut, on peut mettre pause à tout moment, et le programme télé devient inutile. J'ai donc résilié mon abonnement à la bible, Télérama, qui de toute façon me spoilait la fin des films, donc que je ne lisais plus. Lorsque ma télé a implosé au milieu de la nuit (souvenez-vous, j'en ai parlé ici) je ne l'ai pas remplacée : je peux voir Canal + sur mon ordi. Puis on m'a offert un abonnement Netflix. Mais parfois, je regarde encore des programmes en direct, notamment sur Arte, comme ce formidable documentaire sur Alice Cooper, monstrueusement rock vendredi soir, et celui-ci hier hyperconnectés, le cerveau en surcharge.

télé, les fils de l'homme, science fiction, cinéma, the handmaid's tale, black mirror, sériesA la télé ce soir, Sur ocs city, Les fils de l'homme d'Alfonso Cuarón. Un film d'anticipation que j'avais adoré à sa sortie en 2006, passé inaperçu et qui commence enfin à être reconnu à sa juste valeur, puisqu'il est plausible : dans le futur, plus aucune naissance n'est survenue depuis des années, la population en perpétuelle guerre se divise entre pauvreté extrême, migrants parqués, et riches isolés. Jusqu'au jour où « le miracle » arrive... Quand on voit l'actualité et qu'on sait que les hommes ont perdu 50 % de leur fertilité en 30 ans à cause des produits chimiques et des pesticides, ce film pose une question intéressante...

La même réflexion est lancée avec l'excellente série à ne pas rater, The handmaid's tale sur TF1 séries. Le nouveau pouvoir en place trouve un moyen radical de relancer la population : les rares femmes fertiles sont engrossées de force par la caste des dirigeants. Une dystopie éprouvante, car à l'aide de flash-back sur  le présent, elle montre qu'il serait possible d'en arriver à de telles extrémités, à force de ne pas vouloir voir les problèmes, les intolérances et les disparités qui se creusent (montée des extrémismes religieux, régression des droits sociaux et des femmes...) La meilleure série du moment avec Black mirror, j'en ai longuement parlé ici ou .

télé, les fils de l'homme, science fiction, cinéma, the handmaid's tale, black mirror, sériesEncore un régime totalitaire mais cette fois-ci comique et irréaliste, avec The dictator (voir mon article en lien) sur Plug RTL (je découvre des chaînes en écrivant ce billet...)
Ambiance aussi légère sur W9, avec Toute première fois sur W9, j'en ai parlé ici.
Autre comédie réjouissante, Sur canal + family, Le très drôle Le sens de la fête, par les réalisateurs de Intouchables, Nos jours heureux et Tellement proches. Le film narre l'organisation d'un mariage qui tourne à la catastrophe, avec une galeries de personnages bien croqués : le marié hautain et insupportable, le serveur dépressif et romantique (Vincent Macaigne) et le retour de la mère bourgeoise coincée de La vie est un long fleuve tranquille, Hélène Vincent. Sans compter les inénarrables Bacri♥, toujours irascible, et Jean Paul Rouve♥, toujours à l'ouest.

Demain, suite des films à voir cette semaine

 

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10/10/2018

Avec Aznavour, je me voyais déjà...

aznavour.jpgJ'avais démarré un texte plus classique avec biographie, mais comme vous avez dû voir les 2789 reportages qui répètent la même chose, inutile d'en rajouter une couche.
L'artiste apparaissait encore récemment à la télé, arborant un étonnant blouson de jeune rebelle comme l'homme à la moto ("avec un aigle sur le dos") ou le personnage de Drive :
"Comment vous voyez-vous à 100 ans ?
- Vivant d'abord bien sûr ! Je me vois comme maintenant.
- Fringant, sur scène...
- Oui ça je suis toujours fringant, c'est vrai, mais il n'y a aucune raison de changer."

Et pourtant, Aznavour est décédé 2 jours après.
Et pourtant, et pourtant
Sans un remords, sans un regret je partirai

Une amie journaliste me révélait que des confrères ayant rédigé la rubrique nécrologique d'Aznavour des dizaines d'années auparavant ont rendu l'âme avant lui. Ce type d'article est souvent écrit à l'avance pour les futures morts les plus probables, afin que les médias publient dès l'annonce du décès. Donc pas comme mémé train de retard quand elle finit le boulot (j'ai bien tenté d'écrire discrètement sur mon lieu de travail le jour-même, mais mon texte a disparu avec le message quotidien "oups, désolé, mozilla a planté".)
Après avoir épuisé ses biographes, on pensait Aznavour immortel à l'instar de Serrault dans Le viager.
Et pourtant, et pourtant
Je marcherai vers d’autres cieux, d’autres pays

Pépé a tout de même vécu 94 ans. Il allait entamer une tournée, et justement je comptais prendre des places en me faisant la réflexion "il faudrait que je le voie sur scène avant qu'il ne soit trop tard".

Aznavour est mort dans son bain, comme la chanteuse Maurane en mai dernier, et comme Claude François. Trois chanteurs. Atteinte de chansonnite aiguë et star internationale, je me sens aussi visée. Moi qui déplorais de ne jamais avoir possédé de baignoire dans mes logements miteux, oh putain ce qu'il est blème, mon HLM, et de prendre un bain tous les 4 ans comme Hagar le viking, je suis finalement bien contente de n'avoir qu'une simple douche de 50 cm carrés, où je me cogne systématiquement contre le robinet en le poussant par inadvertance sur "brûlant comme l'enfer" ou "glacé comme le sourire de Mylène Farmer" ( mais a-t-elle déjà souri ?)
Une autopsie a été pratiqué sur Aznavour, si jamais il nous avait fait une Claude françoisite ou que quelqu'un l'avait assassiné (comme cet épisode remarquable de Faites entrer l'accusé où une femme jette un sèche-cheveux aux fils dénudés dans le bain de sa "meilleure amie" parce que cette dernière a plus de succès qu'elle en boîte de nuit).

Mais on n'est pas chez Hondelatte, la mort d'Aznavour est de cause naturelle. Les médias ont supposé que la famille allait se déchirer comme pour Jauni, car la fortune de la célébrité est estimée à 145 millions, une petite bagatelle. Ne comptez pas sur moi (cas de le dire, haha) pour vous faire le résumé, vous pouvez regarder BFM tout seul, c'est au-dessus de mes forces, je ne peux pousser l'investigation si loin, je ne suis pas reporter de guerre.

Je n'ai regardé aucune télé sur le sujet, juste parcouru quelques articles et l'incontournable wikipédia. J'ai noté que l'artiste a connu le succès tardivement, à 36 ans, ce qui m'a laissé l'espoir de connaître enfin le haut de l'affiche, jusqu'à ce que je me rende compte de mon âge réel qui est beaucoup plus avancé que mon âge mental ("je sais que c'est pas vrai mais j'ai 10 ans"). Ça m'a donné envie de relire cet article que j'avais écrit, l'un de ceux qui a connu le plus de succès, en attendant de renouer avec un jour :

Je me voyais déjà en haut de l'affiche
En dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait
Je me voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient

 

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04/10/2018

Aznavour emmené au pays des merveilles

aznavour.jpgJe ne sais trop que dire, ni par où commencer
Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête
Et mon passé revient du fond de sa défaite
Non je n'ai rien oublié, rien oublié...

... des chansons d'Aznavour que j'aimais.
J'ai découvert le chanteur à travers mon acolyte de toujours, Radio Nostalgie, qui me réveille depuis l'enfance. Mais mon principal souvenir lié à Aznavour reste celui-ci :

Le matin du premier jour du baccalauréat. Le bac. Événement que j'appréhende depuis l'école primaire, et qui a hanté les nuits de mon année de terminale, avec mes premières insomnies complètes sans fermer l’œil une minute. Le bac, cette abomination pour les élèves timides.
Je m'étais déjà allègrement plantée en français, alors qu'en série littéraire avec 18 de moyenne. Le médecin m'avait prescrit de l'euphythose, les comprimés contre le stress qui n'ont jamais fonctionné sur moi. Je me souviens en avoir pris 36. J'angoissais tellement que mon bras inondé de sueur était resté collé à la page de mon livre de français, qui gondolait. La prof compatissante ou qui devait me prendre pour une demeurée, me posait des questions de plus en plus simples, comme "qui sont les personnages ? " Cette attitude m'avait humiliée car je connaissais les réponses, mais elles refusaient de sortir. Mon bourreau m'a mis une note au pif, 6, ce qui devait correspondre à trois points par mots prononcés.
Et ce n'était que le bac français. Dénouement pathétique pour celui de terminale : je ne suis même même pas allée au rattrapage. Pour me punir, ma mère m'a exilée un an dans le trou perdu de la cambrousse, où j'étais (mal) vue comme la citadine. Je devais prendre tous les matins un car qui ne me ramenait chez moi que 10 interminables heures plus tard. Chaque matin, j'étais en retard (comme toujours aujourd'hui) et je courais après le bus scolaire.

Le premier jour du bac, je déroge à cette règle en étant à l'heure à l’arrêt du car. Je ne veux pas risquer de manquer l'épreuve de philo, la plus importante pour un littéraire, avec le quotient le plus élevé. Je ne veux pas encore rater mon bac et passer une année supplémentaire dans ce trou. Je veux rentrer à la fac pour enfin étudier la matière qui m'intéresse : le cinéma.
Pendant le trajet, la tension monte : "Il faut absolument que je le décroche cette fois". Les autres élèves ne paient pas de mine non plus. Une ambiance pesante s'installe, un silence inhabituel pour ce bus où règne normalement un joyeux brouhaha, les éclats de voix des élèves turbulents, et les remontrances du chauffeur. Pour une fois, les ados restent sages. Je me souviens des visages crispés, des regard perdus dans le vide ou agrippés aux feuilles de révisions, des yeux fermés comme en prière silencieuse "faites qu'on tombe sur les passions ou le désir comme sujet ! Faites que je l'aie !"

Soudain, le chauffeur interrompt les méditations silencieuses et met la radio. Les studieux penchés sur leurs notes lèvent le nez, l'air choqué : "Comment ! Je ne peux pas réviser dans ces conditions moi !"
Je suis surprise que le chauffeur ose interrompre le silence religieux, mais le flot des pensées négatives et stressantes s'interrompt lui aussi. Car je me mets à écouter les paroles.
La radio commence à diffuser Aznavour, Emmenez-moi.
Vers les docks, où le poids et l'ennui me courbent le dos
Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits, les bateaux

Je fais le parallèle avec ma situation : l'ennui m'a courbé le dos toute ma scolarité. Je n'ai pas envie d'être ici, je subis la situation, le poids des exigences de la société qui estime que le bac est indispensable. Mon ventre gargouille, le peu que j'ai réussi à avaler me pèse sur l'estomac. D'ailleurs j'entends d'autres panses se manifester aussi. Lorsque je regarde mes camarades, je les remarque attentifs, le visage enfin éclairé : eux aussi écoutent attentivement la chanson :

azna 2.jpgIls viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu, de mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nu
Sur les plages

Moi qui n'ai connu, toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Mais oui ! Moi aussi je veux quitter ce bled pourri où il pleut tout le temps, je veux réussir mon bac pour enfin partir d'ici et réaliser mes rêves !
Cette pensée nous traverse tous. Un lycéen se met à chanter le refrain avec Aznavour :

Emmenez-moi au bout de la terre
On le regarde, étonné, amusé. Puis le chauffeur monte le volume de la radio, et chante à son tour. Il fait le geste d'un chef d'orchestre pour nous inciter à le suivre. Ça fonctionne. Un, deux, puis trois, puis tous les élèves se mettent à chanter le refrain en chœur :
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Au deuxième refrain, tous les lycéens, même les réfractaires qui souhaitaient réviser, chantent le plus fort possible, avec entrain, en se balançant de droite à gauche au rythme de la musique, bras-dessus bras-dessous avec son voisin. Certains se lèvent, habituellement le chauffeur s'époumone au moindre mouvement "restez tranquilles à vos places !" mais là il ne dit rien, ou plutôt il continue à chanter Emmenez-moi.
A la fin de la chanson, qui correspond à l'arrivée au lycée où l'on va passer notre bac, tout le monde applaudit. On applaudit notre performance, et la prochaine qui va arriver dans quelques instants en passant l'épreuve de philo. A ce moment-là, je sais que grâce à Charles Aznavour et sa chanson Emmenez-moi, grâce à l'énergie et l'espoir que le chanteur m'a transmis, je vais réussir mon bac.
Merci Charles, tu as atteint le pays des merveilles aujourd'hui.

 

 

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24/09/2018

Chanson d'automne (quiz on connaît la chanson)

gaston automne.jpgTu sais
Je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne
Un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique

et sûrement pas ici à Paris où il pleut 8 mois sur 10.
Ça y est c'est l'automne. Synonyme de rentrée scolaire, de travail, du retour de la pluie, de la nuit qui arrive tôt, du look bibendum emmitouflé sous 3 couches de vêtements, du rhume permanent, du nez bouché, des pieds gelés. Des feuilles qui tombent pour qu'on glisse dessus, des cheveux qui tombent aussi.

C’est une chanson pour l’automne
Pour les jours où y’a personne
Quand la ville est sous la pluie

Je lis plein d'articles qui tentent de nous convaincre que l'automne n'est pas une saison pourrie pour dépressifs adorateurs de pluie. Oui les feuilles orange (ma couleur préférée) sont très jolies avant de se transformer en gadoue infâme casse-gueules. Oui on peut en profiter pour faire des jeux de société, mais hier j'ai perdu toutes les parties et je suis un tantinet mauvaise joueuse. Comme je suis une grande fille qui se contrôle, je n'ai pas étouffé mon adversaire avec les dés, j'ai juste boudé dans mon coin que de toute façon c'est un jeu de hasard/qu'il faut bluffer et je suis trop honnête pour ça/ que je peux pas réfléchir parce que j'ai un rhume du cerveau, et plein d'autres raisons valables.

Si tu n’aimes pas trop la foule
Si parfois comme moi la vie te saoule un peu
Si tu te sens roulé en boule
Ou si le mauvais sort te blackboule hors du jeu
N’oublie pas qu’on est deux

Oui on peut profiter de la pluie automnale pour regarder des séries, mais je le fais déjà le soir, je ne vais pas y passer mes journées. Oui on peut rester vautré sur son canapé, mais si vous avez bien lu mon dernier article, je pète le feu moi, j'ai besoin de me dépenser !
« J'ai plein d'idées de sorties pour ce dimanche ! On pourrait se balader au jardin des plantes, voir l'expo un T-rex à Paris, puis aller au cinéma voir le dernier Lilti (j'avais adoré Hippocrate, voir mon article en lien) manger au resto et...
- Ok, mais là il pleut.
Je me tiens derrière les fenêtres comme mon chat dépité attendant que je lui ouvre la porte : - Ça va bien s'arrêter à un moment.
Une heure après : - Un rayon de soleil ! C'est bon on va pouvoir sortir !
- Où tu vois du beau temps ?
- Mais là, il vient de passer ! Let the sunshine, let the sunshine in !!
2 heures plus tard : -  Je vais quand même pas allumer à 15h de l'aprem ?
3 heures après : - Une éclaircie ! Ah non, encore fausse alerte. Mais je le sens, la pluie va cesser.
4h après : - Les gens qui osent sortir portent des bottes, des imperméables, et luttent contre le vent pour que leur parapluie ne se retourne pas. C'est l'apocalypse. Oh no, it's raining again.

Aujourd'hui, il fait enfin soleil. Un lundi. Quand on travaille.
Le lundi au soleil, c'est une chose qu'on aura jamais. Chaque fois c'est pareil, c'est quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau.
J'ai décidé de rester  dans le déni. Oui l'été est toujours là, non le travail n'a pas repris. Pour oublier l'injustice de la rentrée automnale, je vous propose un quiz de chansons de vacances. Atteinte de chansonnite aiguë, j'avais ces airs constamment en tête cet été. Il n'y a pas de raison (et pas de saison pour que vive la musique au fond) pour que je sois la seule atteinte, je vais vous contaminer.

Ainsi, dès que je marchais le long de la plage, même si des vacanciers étaient présents et m'entendaient, même si je les réveillais, je ne pouvais m'empêcher de fredonner :
« Seul sur le sable, les yeux dans l'eau, mon rêve était trop beau...»
et : « C'est l'amour à la plage, waouh tcha tcha tcha
En voiture, j'avais toujours en tête : « Faire une virée à deux, tous les deux sur les chemins. On s'en ira toute la nuit danser le calypso en Italie » Alors que je n'ai jamais fichu les pieds dans ce pays et que je me rendais simplement au supermarché d'un bled paumé.
Quand j'étais en Bretagne, je chantais du Tri yann : « C'est dans 10 ans, je m'en irai, j'entends le loup et le renard chanter. » Si je passe par Nantes, je fredonne forcément « dans les prisons de Nantes, dong di gui dong dong di gui di gui di gui dong »
En montagne, je m'exclamais à pleins poumons : « Pourtaaaaaant, que la montagne est beeeeeeeelllllleeeeuhhh... comment peut-on s'imaginer, en voyant un vol d'hirondelles, que l'automne vient d'arriver... »

L'automne, pardon ? Je ne connais pas ce nom.
Ainsi, demain, je vous présente le quiz on connaît la chanson de vacances. Ensuite, vous aurez droit au quiz de la chanson de rentrée (même si je ne connais pas ce terme non plus). En attendant, vous pouvez retrouver les 12 titres en italique dans ce texte.

C’est une chanson que je te donne
Comme un gilet qu’on boutonne
Pour se réchauffer la vie
Je t’ai tout dit.

 

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