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26/01/2011

Toucher le fond et creuser encore (fin ?)

shadock tête.jpgJe rédige une lettre pour le Pôle Emploi. Je numérote chaque point, en allant à la ligne, pour être le plus compréhensible. J’envoie un mail, puis deux, puis trois. Le Pôle Emploi ne les as jamais reçus. (Décidément, vive les bugs informatiques...)
Au 4ème mail, je reçois enfin une réponse lapidaire :
« Le paiement de la somme versée le 10 janvier correspond à une régularisation de votre situation ».
HA HA HA. Ca répond tout à fait à ma question : pourquoi me retire t-on mon chômage sous prétexte que je travaillais, alors que ce n’était pas le cas ?
Je sais que les conseillers sont débordés, mais ils peuvent au moins prendre la peine de lire mon message avant d’y répondre, c’est la moindre des choses !

J’envoie un 5ème mail, et cette fois, je laisse transparaître un léger agacement, comme je l’ai déjà parodié ici : « Pôle emploi mon petit, je ne voudrais pas te paraître grossier, l’homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois, mais tes erreurs commencent à me les briser menues !»

Plus d’un mois après le début de l’affaire, je reçois enfin une réponse précise : "Il semblerait que nous ayons mal enregistré vos dates de contrat de travail." Le Pôle Emploi a noté « travail du 1er septembre 2008 au 1er juillet 2010 », au lieu de « du 1er septembre 2009  au 1er juillet 2010 ». Forcément, pour lui, je ne pouvais pas être au chômage en été 2009 puisque j’étais embauchée depuis deux ans.

Je demande : "j’ai gardé les photocopies sous les yeux, la date prouve bien que je ne travaillais pas. Donc il n'y a plus de problème, vous pouvez rectifier en revérifiant mon contrat ?"

Le Pôle Emploi répond : « suite aux déménagement de votre antenne, tous les dossiers ont été transmis au siège. Nous ne les avons plus. Merci de nous renvoyer vos contrats de travail et vos fiches de paie pour pouvoir enregistrer les modifications. »

Gaston-Lagaffe-courrier.jpgJe précise que je cumulais trois emplois, donc trois fiches de paie par mois et trois contrats. C’est avec un immense plaisir que je vais refaire les 258 947 photocopies nécessaires et envoyer le tout par colis spécial de 28 kilos.
Bien entendu, le Pôle emploi m’indique qu’il a déménagé, sans me donner la nouvelle adresse où envoyer les papiers.

On sait tous que la fusion Assedics-Pôle emploi a crée un foutoir considérable (mes multiples déconvenues en sont la preuve). C’est donc avec une logique implacable que les responsables ont pensé : et si on créait encore plus de bordel en fusionnant toutes les agences Pôle emploi de chaque arrondissement en une seule ?
Il existe une agence à cinq minutes à pied de chez moi. Pourtant le Pôle emploi a décrété que ce serait plus pratique de m’imposer une agence accessible après un trajet de 30 minutes. Cette fois, cette dernière nouvelle agence se situe carrément dans un autre arrondissement, à ¾ d’heure de chez moi.
Bientôt, habitant à Paris,  je vais dépendre de l’agence de Lyon.

Alors, cher Pôle Emploi, je crois que je peux chanter encore (cliquez sur le lien) :

nous vilard.jpg"Nous,
C'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup
Mais, pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI
Pourquoi le silence ?

pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?

Nous,
C'est un cri arraché au ciel !
Un rayon qui manque au soleil !
Quatre lettres (A.N.P.E !!!!!)  me rendent fou !
Et dans ton oubli tu t'en fous !!

Je suis seul à nos rendez vous !
Mais parfois dans mes rêves flous
Une voix de je ne sais où
Me parle d'espoir et de nous

Nous, c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours"

 

24/01/2011

Toucher le fond et creuser encore (et encore...)

pole emploi taupe.jpgJ’ai une réponse du Pôle Emploi !
Après moult rebondissements il me verse enfin mon chômage que j’attends depuis JUILLET !

Comme un supporter voyant la France redevenir championne du monde de foot,  je crie de joie devant mon ordi : « OUI  ! ENFIN !!! » (Heureusement que les voisins, eux, travaillent, car mon cri a résonné dans tout l’immeuble)
Je me concocte la playlist du bonheur, composée des chansons les plus entraînantes : Oh bla di, oh bla da, life goes on, bra ! We all live in a yellow submarine, Ya de la joie, bonjour bonjour les hirondelles...»

danse des canards.jpgJe me remue sur la danse des canards, qui en sortant du traquenard, se secouent le bas des reins et font coin coin, quand je m’étonne sur le montant du chômage.
C’est marrant, le dernier conseiller de l’ANPE m’avait dit : « quand vous recevrez enfin vos allocs, 6 mois d’un coup, le montant sera tellement énorme que vous aurez l’impression de toucher le jackpot »
Pourquoi alors je n’imagine pas, comme dans la pub du loto, « les cocotiers, jacuzzi avec des bulles, voitures de sport, caviar… » ? Quelle est cette somme riquiqui pas du tout maousse costaud ?

Je relis plus précisément le courrier : « août 2010, « telle somme à verser », septembre, octobre, novembre 2010, telle somme. Juillet 2009, « allocation à déduire » « août 2009, allocation à déduire ».
Meuh ? On me donne le chômage de cette année, mais en contrepartie on m’enlève celui de l’année dernière, qu’on m’a pourtant déjà payé ?

Le Pôle emploi touche le fond et creuse, creuse...
Pour changer, je téléphone au Pôle Emploi (je devrais pré enregistrer son numéro, je l’appelle si souvent, on est tellement copains tous les deux). Comme d’habitude je jongle entre les menus :« tapez 1 si vous renoncer enfin à l’inscription au pôle emploi. Tapez 2 si vous abandonnez l’espoir de recevoir vos allocs. (3 heures plus tard...) En dernier lieu, mais vraiment c’est pas sympa de votre part, tapez 128 pour demander à un conseiller « mais qu’est ce que c’est que ce bin’s ! » mais criez pas trop quand même »

shadok pompaient.jpgJ’expose le plus clairement possible le problème, mais le conseiller ne comprend rien :
« Le chômage est possible et calculé pour deux ans, mais on ne le verse pas en une seule fois ! Vous avez des allocations chaque mois ! »
Ah bon ? Je ne reçois pas d’un coup 20 000 euros pour partir vivre tranquillement sous les cocotiers ? Comme c’est étonnant ! Les conseillers tombent parfois sur des neuneus à qui il faut tout expliquer, mais bon, quand même…

Je dois m’y reprendre à trois fois pour que le type daigne enfin m’écouter : pourquoi on me retire mon chômage de 2009 ?
Le conseiller marque un blanc quand il comprend enfin, mais il ne s’excuse pas pour autant de m’avoir parlé comme si j’avais le QI d’une huître.
Il fait ses recherches :
« On vous a retiré votre chômage de l’été 2009, parce que finalement on s’est rendus compte que vous travailliez à cette période »

Ah bon, première nouvelle. En 2009 je bossais dans une école, et c’est bien connu, les écoles sont ouvertes pendant l’été. Enchaînés à leur bureau, les gosses et les profs bossent les fractions et le plus que parfait pendant que les parents se laissent bronzer sur la plage.
Conseiller : - ah ben oui, ya une erreur (pour changer). Je la signale tout de suite, et dans la semaine elle sera réglée.
Moi : - Je vais quand même envoyer un mail !
Conseiller : - Oh mais c’est pas la peine !

marmotte alu.jpgPendant trois mois, les conseillers m’ont dit de téléphoner toutes les semaines sur leur numéro surtaxé (alors que normalement les numéros « sociaux » sont gratuits). Le Pôle emploi n’a gardé AUCUNE trace de ma quinzaine d’appels. Pourtant les conseillers téléphoniques m’ont TOUS affirmé : « j’ai bien enregistré et transmis le message, on règle le problème au plus vite. » Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu.
Si vous avez une réclamation à faire au Pôle Emploi, pour garder une preuve, faites-là toujours par mail ou par lettre recommandée avec A/R.

C’était un message de Papillote, vétéran d’une guerre de 6 mois avec le Pôle Emploi.
Suite demain

On se demande pourquoi j’ai toujours cette magnifique chanson dans la tête :
"You never give me your money
You only give me your funny paper
And in the middle of negotiations
You break down

I never give you my number
I only give you my situation
And in the middle of investigation
I break down..."

Et vous, travail, chômage, galère ?

09/12/2010

J'ai trouvé mon métier idéal

papillotes noel.jpgLe magasin de papillotes ne m’a toujours pas proposé de chocolats pour mes lecteurs… ce sont des lecteurs qui m’en ont envoyés ! Merci beaucoup à la Louve et l’Ours brun, je suis très touchée et ravie ! Ils ont très bien choisi : les toutes dernières papillotes de ma marque préférée, spéciales noël, à l’orange, aux épices et à la CANNELLE. La louve se souvenait peut-être que justement j’adore ce parfum.

Le principe d’une papillote est d’avoir un chocolat emballé dans un mot doux, mais la plupart des marques ne propose que des blagues pas drôles. Non seulement ces papillotes sont les meilleures selon moi, mais elles offrent aussi les messages les plus intéressants. Je conserve les meilleurs depuis l'enfance. Dans le déménagement, la boîte à chaussures avec mes centaines de papiers accumulés avec les années a disparu. Drame insurmontable n’est-ce pas ?
Mon frère a aussi essayé de JETER les emballages de papiers cadeaux de noël que je garde précieusement ! je n’ai pas le syndrome de Diogène non plus, mais admettez que c’est trop joli tous ces papiers si colorés, tous différents ! Quel dommage de les détruire, alors qu’on peut les archiver dans un  album et faire de jolies compositions… (oui, je ne me suis toujours pas remise de cet atelier arts plastiques en grande section où Julien B. s’est attribué mon collage en papier cadeau, le chef d’œuvre de ma vie que je tente en vain de recréer parce que j’ai toujours quatre ans dans ma tête. Je suis sûre que MON assemblage a permis à Julien B d’entamer une grande carrière d’artiste réputé.)

Voici la toute première citation, emballée dans ma première papillote de l’année, offerte par la Louve :
« L’humour est une disposition d’esprit, qui fait qu’on exprime avec gravité des choses frivoles et avec légèreté des choses sérieuses » Alfred Capus

C’est vrai, j’évoque avec humour mes déboires avec le Pôle emploi et les scandaleuses annonces de travail sous payé. A l’inverse, je parle avec sérieux des papillotes. La phrase de Capus sous-entend elle que ma note est sérieuse car j’évoque des choses frivoles ? Alfred Capus OSERAIT-IL croire que les papillotes sont des choses frivoles ? Cet  aliment de base, comme le pain le vin le boursin indispensable à la survie ? Je suis choquée, il me faut manger au moins deux papillotes pour m'en remettre.

Je trouve que les citations de papillotes ne se renouvellent pas assez. Je pense que l'entreprise aurait bien besoin de quelqu’un pour effectuer des recherches, lire des livres et trouver des phrases percutantes d’auteurs célèbres…
Ca tombe très bien, j’adore les bons mots (sinon je n’accumulerai pas les papiers de papillotes depuis 20 ans). J’ai lu plusieurs livres de citations (je vous ai donné des exemples lors de mes articles recyclés) Le seul cadeau que j’ai commandé au père noël pour l’instant est le livre de l’intégrale des citations de Jean Yanne, en 500 pages. Une de ses remarques trouvée dans une papillote est affichée dans ma cuisine depuis trois ans : « tout le monde veut sauver la planète, mais personne ne veut sortir les poubelles »

C’est donc le destin, j’ai trouvé mon métier idéal : chercheuse de citations pour papillotes. Travailler au milieu des mots et du chocolat ! Que rêver de mieux ? En plus j’imagine que je peux tester les toutes dernières papillotes et que j’ai le droit à des paquets de chocolats gratuits, encore mieux que les tickets restaurants !

C’est décidé, demain j’envoie ma candidature spontanée.
Sinon, je peux toujours proposer mes services dans l’assemblage de papiers cadeaux, mais je doute que le secteur soit porteur. (Alors que les papillotes, c’est l’avenir)

03/12/2010

Se foutre de la gueule du monde, ça n'a pas de prix (encore...)

pole emploi annonces.jpgJ’ai trouvé encore pire que les offres d’emploi décrites ici et ! Difficile de trouver plus gros foutage de gueule, c’est le pompon !
Je m’évertue toujours à répondre aux annonces, faire des candidatures spontanées et téléphoner directement aux entreprises. Comme Toutouille, je n’ai reçu aucune réponse, même négative, depuis mon seul entretien début septembre.

Enfin, je dis que je réponds à toutes les annonces, j’en ai encore fait quatre aujourd’hui, mais j’ai zappé la seule que le pôle emploi m’a envoyée (et elle n’était pas classée en courrier indésirable cette fois !) :

« être spécialisé dans les machines agricoles, notamment les tracteurs ».
Sinon, le pôle emploi m’a expliqué qu’il supprimait mon CV, que j’ai pourtant mis des heures à écrire tellement leur site est mal fichu, parce que selon eux je ne me suis « pas connectée depuis cinq semaines ». Je réponds pourtant chaque jour à toutes les offres (sauf celle du tracteur et de la langue arabe)....
 
Si je réussis à avoir un entretien avec le pôle emploi, le conseiller est capable de me reprocher ma soi-disant absence de recherche. Alors que sur les annonces, il est bien spécifié « répondre sur le site de l’employeur».
Pour un de ces jobs, une copine a trouvé l’offre sur le site de l’ANPE. Elle a eu la présence d’esprit de répondre directement à l’entreprise, plutôt que de passer par l’intermédiaire pôle emploi. Deux heures après, l’employeur lui téléphonait pour un entretien le lendemain, deux jours après elle travaillait. Une semaine après, le pôle emploi lui envoyait ce message : «nous avons bien transmis à ce jour votre candidature. »
pole emploi ambulance.jpgJe ne dirai rien, il ne faut pas tirer sur l'ambulance.
C’est qu’il faut être réactif. Avant, je trouvais des annonces un ou deux mois avant la prise de poste. Dorénavant, l’écrasante majorité n’est publiée qu’une semaine avant. Il faut regarder les sites d’offres plusieurs fois par jour pour être le premier à répondre et décrocher le job. La recherche d’emploi, c’est vraiment un job à plein temps.

J’ai téléphoné avant de répondre à une annonce, car je pensais qu’il y avait une erreur : un temps plein pour 500 euros par mois. Mais non, ce n’était pas une faute de frappe. L’employeur semblait très agacé pas mes questions : « bon, si ça vous intéresse, vous postulez, sinon au revoir ! »
J’ai trouvé l’annonce sur un site pour jeunes sans beaucoup d’expérience. L’employeur a dû se dire : « Ils devraient déjà être contents de trouver un boulot, vont pas demander à être payé correctement en plus ! ». Le pire, c’est que je suis persuadée qu’il a reçu de nombreuses candidatures.

Non, le pire, c’est cette annonce, je cite :
 « période illimitée » « travail bénévole ».
Au moins, un stage, c’est rémunéré le tiers du smic pour une période convenue…

Alors, j’ai pas décroché le jackpot ?

Et vous, quelle est la pire annonce que vous ayez vue ?