31/01/2011
A la télé cette semaine (Arrietty, Eastwood et John Barry)
Dans la rubrique nécrologique, le compositeur John Barry est mort ! Le célèbre auteur des musiques de films comme Out of Africa, Amicalement vôtre, de certains James Bond, de Danse avec les loups! Pour la peine, je vous remets toutes ces B.O absolument magnifiques, cliquez sur les liens en rose.
J’espère qu’hier soir vous avez regardé Le petit lieutenant de Xavier Beauvois (le réalisateur du succès surprise de l’année dernière, Des hommes et des dieux).Sinon, je vous conseille simplement le film La corde d’Alfred Hitchcock. La prouesse technique est l’atout principal du film : il a été tourné sans coupures apparentes. Si vous êtes cinéphiles, je ne peux que vous inciter à vous abonner comme moi à canal + ♥ et canal cinéma♥♥.
Cette semaine encore : Avatar, Burn after reading des frères Coen, Brothers, Agora, Away we go, Gainsbourg vie héroïque, Jusqu’en enfer, Jennifer’s body, Michael Jackson this is it...
Je répète, depuis le temps que je leur fais de la pub, Canal + pourrait me donner un abonnement gratuit, ou plutôt un boulot...
A part ça, je vous dévoile les films que j’ai vus cette semaine :
Au cinéma, Arrietty des studios Ghibli. Le scénario est du « maître » Miyazaki, mais il ne s’est pas trop foulé je trouve… Comme d’habitude les dessins sont magnifiques, on a plaisir à voir ces sortes de minipouss errer dans le monde des humains. On est ébloui en observant la différence d’échelle : une aiguille devient une épée, une cuillère un toboggan, traverser une maison une épreuve de tous les instants. Pourtant le scénario ne suit pas vraiment…
J’ai vu aussi le dernier Eastwood, qui montre également un petit coup de mou après ses deux chefs d’œuvre Gran Torino et L’échange. Au-delà est assez gnangnan, avec des dialogues et des situations très convenus et téléphonés. On s’ennuie un peu. Et détail très important, oui j’ose le clamer tout haut et créer la polémique : Cécile de France a l’air d’avoir 50 ans avec ses cheveux frisés, cette coiffure ne lui va pas du tout. (en voilà de la critique constructive). (au fait, comme son nom ne l’indique pas, Cécile de France est Belge)
A la télé, enfin surtout sur ♥canal+♥, j’ai vu cette semaine, par ordre de préférence :
- le western 3h10 pour Yuma de James Mangold (le réalisateur des très bons Walk the line sur Johny Cash et Identity)
- l’incroyable et complexe Mr Nobody de Jaco Van Dormael : son film Toto le héros m’a "bouleversifié" quand j’étais ado. Il est magnifique, je vous le conseille absolument.
- Prête-moi ta main (j’ose à peine l’écrire, mais il était sur TF1. Je n'étais plus habituée aux coupures pubs dans les films et ne savais même pas qu'il y en avait deux dorénavant ! )
- le mélancolique Cœurs d’Alain Resnais (sur Arte celui-là)
- Le romantique Away we go de Sam mendès,
- Coco Channel et Igor Stravinsky de Jan Kounen
- Le concert
Et vous, qu’avez-vous vus cette semaine ? Connaissez-vous ces films ?
16:11 Publié dans A la télé cette semaine, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : cinéma, eastwood, au delà, arrietty, jaco van dormael, toto le héros | | Facebook
26/01/2011
Toucher le fond et creuser encore (fin ?)
Je rédige une lettre pour le Pôle Emploi. Je numérote chaque point, en allant à la ligne, pour être le plus compréhensible. J’envoie un mail, puis deux, puis trois. Le Pôle Emploi ne les as jamais reçus. (Décidément, vive les bugs informatiques...)
Au 4ème mail, je reçois enfin une réponse lapidaire :
« Le paiement de la somme versée le 10 janvier correspond à une régularisation de votre situation ».
HA HA HA. Ca répond tout à fait à ma question : pourquoi me retire t-on mon chômage sous prétexte que je travaillais, alors que ce n’était pas le cas ?
Je sais que les conseillers sont débordés, mais ils peuvent au moins prendre la peine de lire mon message avant d’y répondre, c’est la moindre des choses !
J’envoie un 5ème mail, et cette fois, je laisse transparaître un léger agacement, comme je l’ai déjà parodié ici : « Pôle emploi mon petit, je ne voudrais pas te paraître grossier, l’homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois, mais tes erreurs commencent à me les briser menues !»
Plus d’un mois après le début de l’affaire, je reçois enfin une réponse précise : "Il semblerait que nous ayons mal enregistré vos dates de contrat de travail." Le Pôle Emploi a noté « travail du 1er septembre 2008 au 1er juillet 2010 », au lieu de « du 1er septembre 2009 au 1er juillet 2010 ». Forcément, pour lui, je ne pouvais pas être au chômage en été 2009 puisque j’étais embauchée depuis deux ans.
Je demande : "j’ai gardé les photocopies sous les yeux, la date prouve bien que je ne travaillais pas. Donc il n'y a plus de problème, vous pouvez rectifier en revérifiant mon contrat ?"
Le Pôle Emploi répond : « suite aux déménagement de votre antenne, tous les dossiers ont été transmis au siège. Nous ne les avons plus. Merci de nous renvoyer vos contrats de travail et vos fiches de paie pour pouvoir enregistrer les modifications. »
Je précise que je cumulais trois emplois, donc trois fiches de paie par mois et trois contrats. C’est avec un immense plaisir que je vais refaire les 258 947 photocopies nécessaires et envoyer le tout par colis spécial de 28 kilos.
Bien entendu, le Pôle emploi m’indique qu’il a déménagé, sans me donner la nouvelle adresse où envoyer les papiers.
On sait tous que la fusion Assedics-Pôle emploi a crée un foutoir considérable (mes multiples déconvenues en sont la preuve). C’est donc avec une logique implacable que les responsables ont pensé : et si on créait encore plus de bordel en fusionnant toutes les agences Pôle emploi de chaque arrondissement en une seule ?
Il existe une agence à cinq minutes à pied de chez moi. Pourtant le Pôle emploi a décrété que ce serait plus pratique de m’imposer une agence accessible après un trajet de 30 minutes. Cette fois, cette dernière nouvelle agence se situe carrément dans un autre arrondissement, à ¾ d’heure de chez moi.
Bientôt, habitant à Paris, je vais dépendre de l’agence de Lyon.
Alors, cher Pôle Emploi, je crois que je peux chanter encore (cliquez sur le lien) :
"Nous,
C'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup
Mais, pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI
Pourquoi le silence ?
pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?
Nous,
C'est un cri arraché au ciel !
Un rayon qui manque au soleil !
Quatre lettres (A.N.P.E !!!!!) me rendent fou !
Et dans ton oubli tu t'en fous !!
Je suis seul à nos rendez vous !
Mais parfois dans mes rêves flous
Une voix de je ne sais où
Me parle d'espoir et de nous
Nous, c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours"
14:47 Publié dans Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : pôle emploi, travail, chômage, nous hervé vilard | | Facebook
24/01/2011
Toucher le fond et creuser encore (et encore...)
J’ai une réponse du Pôle Emploi !
Après moult rebondissements il me verse enfin mon chômage que j’attends depuis JUILLET !
Comme un supporter voyant la France redevenir championne du monde de foot, je crie de joie devant mon ordi : « OUI ! ENFIN !!! » (Heureusement que les voisins, eux, travaillent, car mon cri a résonné dans tout l’immeuble)
Je me concocte la playlist du bonheur, composée des chansons les plus entraînantes : Oh bla di, oh bla da, life goes on, bra ! We all live in a yellow submarine, Ya de la joie, bonjour bonjour les hirondelles...»
Je me remue sur la danse des canards, qui en sortant du traquenard, se secouent le bas des reins et font coin coin, quand je m’étonne sur le montant du chômage.
C’est marrant, le dernier conseiller de l’ANPE m’avait dit : « quand vous recevrez enfin vos allocs, 6 mois d’un coup, le montant sera tellement énorme que vous aurez l’impression de toucher le jackpot »
Pourquoi alors je n’imagine pas, comme dans la pub du loto, « les cocotiers, jacuzzi avec des bulles, voitures de sport, caviar… » ? Quelle est cette somme riquiqui pas du tout maousse costaud ?
Je relis plus précisément le courrier : « août 2010, « telle somme à verser », septembre, octobre, novembre 2010, telle somme. Juillet 2009, « allocation à déduire » « août 2009, allocation à déduire ».
Meuh ? On me donne le chômage de cette année, mais en contrepartie on m’enlève celui de l’année dernière, qu’on m’a pourtant déjà payé ?
Le Pôle emploi touche le fond et creuse, creuse...
Pour changer, je téléphone au Pôle Emploi (je devrais pré enregistrer son numéro, je l’appelle si souvent, on est tellement copains tous les deux). Comme d’habitude je jongle entre les menus :« tapez 1 si vous renoncer enfin à l’inscription au pôle emploi. Tapez 2 si vous abandonnez l’espoir de recevoir vos allocs. (3 heures plus tard...) En dernier lieu, mais vraiment c’est pas sympa de votre part, tapez 128 pour demander à un conseiller « mais qu’est ce que c’est que ce bin’s ! » mais criez pas trop quand même »
J’expose le plus clairement possible le problème, mais le conseiller ne comprend rien :
« Le chômage est possible et calculé pour deux ans, mais on ne le verse pas en une seule fois ! Vous avez des allocations chaque mois ! »
Ah bon ? Je ne reçois pas d’un coup 20 000 euros pour partir vivre tranquillement sous les cocotiers ? Comme c’est étonnant ! Les conseillers tombent parfois sur des neuneus à qui il faut tout expliquer, mais bon, quand même…
Je dois m’y reprendre à trois fois pour que le type daigne enfin m’écouter : pourquoi on me retire mon chômage de 2009 ?
Le conseiller marque un blanc quand il comprend enfin, mais il ne s’excuse pas pour autant de m’avoir parlé comme si j’avais le QI d’une huître.
Il fait ses recherches :
« On vous a retiré votre chômage de l’été 2009, parce que finalement on s’est rendus compte que vous travailliez à cette période »
Ah bon, première nouvelle. En 2009 je bossais dans une école, et c’est bien connu, les écoles sont ouvertes pendant l’été. Enchaînés à leur bureau, les gosses et les profs bossent les fractions et le plus que parfait pendant que les parents se laissent bronzer sur la plage.
Conseiller : - ah ben oui, ya une erreur (pour changer). Je la signale tout de suite, et dans la semaine elle sera réglée.
Moi : - Je vais quand même envoyer un mail !
Conseiller : - Oh mais c’est pas la peine !
Pendant trois mois, les conseillers m’ont dit de téléphoner toutes les semaines sur leur numéro surtaxé (alors que normalement les numéros « sociaux » sont gratuits). Le Pôle emploi n’a gardé AUCUNE trace de ma quinzaine d’appels. Pourtant les conseillers téléphoniques m’ont TOUS affirmé : « j’ai bien enregistré et transmis le message, on règle le problème au plus vite. » Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu.
Si vous avez une réclamation à faire au Pôle Emploi, pour garder une preuve, faites-là toujours par mail ou par lettre recommandée avec A/R.
C’était un message de Papillote, vétéran d’une guerre de 6 mois avec le Pôle Emploi.
Suite demain
On se demande pourquoi j’ai toujours cette magnifique chanson dans la tête :
"You never give me your money
You only give me your funny paper
And in the middle of negotiations
You break down
I never give you my number
I only give you my situation
And in the middle of investigation
I break down..."
Et vous, travail, chômage, galère ?
07:30 Publié dans Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : pôle emploi, chômage, travail | | Facebook
20/01/2011
Le fast food, l'empire du mal
La première fois que j’ai mis les pieds dans un fast food, c’était à 10 ans, lors d’un voyage scolaire au château de Versailles. Ma famille a ri Potter jaune: mes profs critiquaient souvent cette nourriture, qui fait grossir les gamins et les « pervertit avec une culture de masse », mais ça ne les a pas empêché d’y emmener leurs élèves…
Le fast food reste un mauvais souvenir. Comme toujours dans ces endroits, il y avait un monde fou, il fallait prendre sa commande très rapidement. Or je n’avais jamais mangé de hamburger et ne connaissait pas le principe des menus (frites ou pas ? quelles tailles ? quelle sauce ? quelle boisson ?) J’étais complètement larguée, la serveuse s’impatientait, mes camarades, tous habitués des lieux, se moquaient de moi, j’avais l’impression d’être une extra-terrestre. J’ai finalement pris le même menu qu’une copine.
Comme je n’étais pas habituée à manger des oignons crus (horreur absolue pour l’haleine), du ketchup (abomination culinaire) et des trucs lourds et gras, j’ai été malade toute la nuit…
Presque 20 ans après, mémé Papillote n’a toujours pas évolué.
Avec le gosse que je garde, on arrive dans le restau. Il est bondé, occupé principalement par des enfants et leurs parents (on est mercredi)
Je n’ai même pas le temps de regarder les différents menus qu’une serveuse me saute dessus, directement dans la file :
Serveuse : -Qu’est ce que vous voulez ?
Moi : - Euh… (m’adressant au gamin) : tu veux quoi ?
Gamin : -Des nuggets
Moi : - Hein ? Des neuguettes ? Qu’est ce que c’est que ce truc ?
La serveuse soupire.
Moi : - Bon, alors mettez moi des neuguettes et puis euh… et là, comme depuis 20 ans, je choisis au hasard le premier menu.
Serveuse : -Maxi ?
Moi : - Hein ?
Serveuse : - Menu maxi ?
Tu te crois dans Super size me ? Tu veux me faire prendre 12 kilos et du cholestérol comme le réalisateur qui a bouffé du macdo pendant un mois ?
Moi : -Non non… normal, ça suffira. »
On se fait servir, puis on cherche une table. Elles sont toutes prises, on doit attendre qu’un groupe d’ados en libère une, en laissant de grosses traces de ketchup.
Moi : - Bah… c’est sale… On a même pas de serviettes pour essuyer en plus !
Gamin : - Non, fallait se servir à l’étage
Je regarde nos voisins de table, qui ont tous pris des tonnes de serviettes, l’équivalent d’un paquet de 40 au moins. Vive l’écologie.
Je vais demander une serviette aux voisins.
J’essaie de boire, je me rends compte qu’il n’y a pas de paille non plus (et là, je ne vais pas utiliser celle du voisin quand même)
Je veux me laver les mains avant de manger. Les toilettes sont fermées, il faut un code pour pouvoir y entrer !
Non seulement c’est dégueulasse de manger sans se laver les mains au préalable, mais en plus le principe du fast food, c’est qu’on mange avec les doigts ! On s’en met de partout, dès qu’on mord dans le hamburger, la sauce dégouline, les minuscules bouts de salade se font la malle (et je ne veux pas louper le peu de légumes qui se trouve dans ces sandwiches !)
Objectivement, le hamburger est plutôt bon. C’est mou, c’est rond, il paraît qu’il est réconfortant parce qu’il rappelle le sein de la mère (moi je m’en fous, j’ai été nourri au biberon)
Le problème, c’est que le hamburger est excessivement gras et lourd à digérer (500 calories en moyenne, l’équivalent d’un repas). Si l’on prend le menu complet avec un dessert, on dépasse les valeurs énergétiques recommandées pour la journée (1800 calories).
Surtout, paradoxalement, cette nourriture grasse ne nourrit pas. Deux heures après, j’ai systématiquement faim. De plus, j’essaie en grignotant du chocolat de couvrir l’odeur ignoble et persistante de l’oignon et de la sauce ciboulette, qui fait mourir d’asphyxie toutes les personnes croisées pendant les six heures suivantes.
Il règne un brouhaha phénoménal dans le restau bondé, les gens mangent vite, s’agitent, l’ambiance est vraiment stressante.
L’angoisse monte d’un cran quand le gosse observe le gamin voisin :
Gosse : - Pourquoi j’ai pas la boule avec le bonhomme dedans ?
Moi : - Qu’est ce que tu me chantes ?
Je me tourne vers les tables voisines, et je vois tous les gamins jouer avec des boules en plastoc. J’avais oublié, ils ont le droit à un menu spécial avec un jouet dedans !
Pendant que le morveux chouine (Ouin ! Pourquoi j’ai pas la boule avec le bonhomme dedans !!), j’essaie de faire diversion :
Moi : - Ah mais regarde, on a des étiquettes pour le monopoly ! Tu peux gagner des jeux bien mieux que ta boule de plastoc avec ton bonhomme dedans !
Ma technique marche à merveille (sont trop faciles à manipuler ces gosses) et le gamin arrête de couiner. Le silence ne dure que quelques secondes.
Gamin : - Je veux les étiquettes de monopoly ! j’en veux plein !!!! Je veux gagner la console trucmuche !!!!
Au même moment, les voisins partent en laissant leur plateau sur place.
Moi : - Tiens! Ils ont laissé leur gobelet avec les étiquettes dessus ! Ça t’en fais plein, t’es content ?
Gamin : - Je veux toutes les étiquettes ! Je veux que tu les récupères toutes !
Moi : - Ca va pas non ! Je vais pas faire les poubelles non plus ! »
Voilà comment votre serviteur s’est retrouvé à manipuler les clients du restau pour récupérer les étiquettes, comme dans la pub qui passait à la télé.
En même temps, les ados attardés et solitaires sont très faciles à convaincre. Je devais être la première fille à leur parler depuis des lustres, et en me donnant leurs étiquettes, ils ont dû espérer avoir un ticket to ride avec moi. Avouer à l’un d’eux que malgré les apparences j’avais dix ans de plus que lui et faire croire que le gosse était le mien a calmé ses ardeurs. Puis j’avais l’excuse du « je peux pas, j’ai piscine », puisque je devais emmener le gosse à son cours de natation. (J’ai failli m’endormir dans le bus, mais le gamin survolté me secouait à tous les arrêts pour me crier dans les oreilles : « On est arrivé ? C’est là ? !)
Je vous dis, le babysitting, c’est plus fait pour les mémés comme moi. Vivement la retraite (faudrait déjà travailler avant d’être à la retraite)
Et vous, que pensez-vous du fast food ?
17:49 Publié dans L'estomac sur pattes, Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : cinéma, super size me, fast food | | Facebook