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17/04/2011

A la télé cette semaine : The full Monty, le viager, Twin Peaks...

FullMonty.jpgCe soir à 22h15, TMC diffuse The full monty, où des chômeurs Anglais se lancent dans un spectacle de strip-tease. Ils n’ont pas la carrure des Chippendales mais plutôt de Laurel et Hardy ou monsieur tout le monde. La scène du strip-tease reste d’anthologie, mais  elle est censurée sur You tube!  Je vous donne tout de même un avant goût ici, plus la chanson Hot Stuff. The full monty peut-être classé dans la lignée de Ken Loach, pour le « réalisme social chez les ouvriers » mais avec la comédie en plus. (D’ailleurs l’acteur Robert Carlyle, de Trainspotting, a tourné dans Carla’s song de Loach). La comédie sociale est en plein boom actuellement en France (Ma part du gâteau de Klapisch, 8 fois debout, Le nom des gens…)

viager.jpgUne autre comédie populaire : Le viager de Pierre Tchernia, mercredi à 22h50 sur France 3. En 1930, un vieux souffreteux (Michel Serrault♥♥♥) possède une maison à St Tropez, alors petit village inconnu. Son médecin (Galabru, au sommet de sa forme, cas de le dire), pensant que le vieux va bientôt claquer, lui propose de mettre sa maison en viager, à son profit et celui de son frère. Or, Serrault est increvable et la famille du docteur tente de pousser le destin… Ce film est hilarant, et en plus, il évoque habilement l’Histoire française. Galabru et ses prévisions péremptoires systématiquement à côté de la plaque : « La guerre, tu plaisantes ? Hitler va se dégonfler, il sait bien que la ligne Maginot est infranchissable… Non mes enfants, pas de guerre, faites-moi confiance ! » (Cliquez sur le super extrait) Et la niche du chien Kiki et des ses héritiers (Kiki 6)… Ce film me faisait mourir de rire quand j’étais petite.

twin_peaks,.jpgAu même moment, dans un tout autre style, Arte montre la série culte et étrange Twin Peaks, à l’image des autres réalisations de David Lynch (Mulholland Drive, Elephant Man, Sailor et Lula…) Lynch est le réalisateur adoré des cinéphiles (je l’ai vu et lui ai parlé 2 secondes et demie). Qui a tué Laura Palmer et qui était-elle  réellement? L’histoire est parfois compliquée et parsemée de références cinéphiliques, mieux vaut être bien réveillé pour la suivre. En revanche, elle est diffusée en VF !

A 20h35, Direct star diffuse SOS fantômes. (cliquez sur la chanson en lien : "Who you gonna call ? Ghostbusters !") Je l’ai revu récemment, m’imaginant revivre les bons moments de mon enfance, mais le manque de rythme est un peu décevant… Tant qu’à faire, je préfère la version suédée de Soyez sympas rembobinez

american graffiti.jpgJeudi, Direct star diffuse American Graffiti de George Lucas, témoignage sur la jeunesse des années 60. A la veille de partir pour l’université et de quitter sa ville natale, en somme, son enfance, on suit le héros et sa bande de copains sillonnant la ville, crânant au volant de leur voiture, draguant ou écoutant du rock’n roll… Nostalgie, dernières folies avant l'âge adulte...

A la même heure, TMC diffuse The mask avec Jim Carrey et la magnifique Cameron Diaz. A l’époque (1994) ado timide, j’imaginais aussi pouvoir porter ce masque qui transformerait ma personnalité…

Si vous captez canal+ cinéma, cette semaine sont diffusés de grands films : Taxi Driver de Scorsese (« you talkin’ to me ? ») Kagemusha de Kurosawa et Buffet froid de Blier (« le soir, je rentrais du commissariat vanné… Et elle, elle m’accueillait avec des gammes, toujours des gammes ! Pas moyen de se reposer 5 minutes ! Alors un jour, j’ai branché son violon sur le 220 ! »)

Côté documentaire, après ceux de la semaine dernière sur Papon et l’épuration, je regarderai celui sur le procès d’Adolf Eichmann, jeudi à 22h50 sur France 2. J’ai vu un  film du même auteur (Einsatzgruppen, les commandos de la mort) j’espère que celui-ci sera de la même facture. Dans la série écolo que passe en ce moment Arte, je pense aussi visionner mardi planète à vendre, sur les pays riches achetant les terres fertiles des pays émergents.

Sur ce, vous pouvez allumer votre télévision et reprendre une activité normale. A ciao bon dimanche.

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous regardé cette semaine et que comptez-vous voir ?

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12/04/2011

Quel est votre âge intérieur ?

Etre_vieux le chat.jpgJ’ai fait un test psychologique. Je n’en n’avais pas lu depuis la bonne vieille époque du magazine 20 ans (avant 2003, quand les articles étaient intéressants).
Quel sujet m’a motivée pour me replonger dans le bain ? : « Quel est votre âge intérieur ». J’allais enfin savoir si je mérite le surnom de mémé.
Vu mes réponses, je pensais sincèrement que le test allait me révéler cette tranche d’âge : « entre 6 et 10 ans, l’âge de la spontanéité. » Arrêtez de grogner "j’ai faim! " et de couiner quand vous voyez des gentils n’animaux ».

Résultat : j’ai obtenu le plus vieil âge proposé : entre 50 et 60 ans. Je ne comprends pas. J'en recrache ma verveine.
Mis à part ce détail de tisane, de petites habitudes, d’incompréhension et décalage face aux nouveautés et surtout aux technologies, (je le maintiens, ce sont des DETAILS) je ne comprends vraiment pas pourquoi je suis une mémé. Je ne me retrouve pas particulièrement dans la description : « âge de la sagesse » (ouarf ouarf)

 « Votre dose de stress, d'incertitude et de crainte s'en trouve donc fortement diminuée » (OUARF OUARF OUARF).
Ma « dose de stress est diminuée »,  mais pourquoi ? Parce que : « Vous n'essayez pas d'atteindre un objectif à tout prix. » « Vous ne gaspillez pas votre énergie à lutter pas contre les évènements. » « Vous attendez que les choses viennent, à leur rythme, sans chercher à intervenir... » « Vous pensez que l'on finit par trouver en ne cherchant plus. ».

Ah ben oui, c’est ça en fait, j’attends. J’attends que le Pôle Emploi me verse mes allocations. J’attends qu’on me donne un boulot. (N’empêche, pour le dernier, je n’avais pas postulé, c’est l’employeur qui m’a téléphoné. On ne sait jamais, le miracle peut se reproduire).
Je risque d’attendre longtemps… Pas sûre que ce soit ça, la sagesse ?

Bon, j’exagère, je n’attends pas sans rien faire. Aujourd’hui, j’ai encore envoyé beaucoup de lettres de motivation. A force de copier coller ma formule de politesse en bas de page, je me suis trompée. C’est bête, j’avais pourtant bien peaufiné mon texte, mais monsieur Paul n'appréciera peut-être pas la toute dernière phrase, où je l'appelle "madame".
J’ai failli commettre une autre bourde : j’ai ouvert sur deux onglets ma messagerie perso (qui me sert à demander un travail) et ma messagerie Papillote (où mes millions de fans me réclament des autographes). En cliquant sur la boîte perso, hotmail s’est déconnecté pour se mettre sur celle du blog. Heureusement cette fois je m’en suis rendue compte, et pour cet emploi qui exige le plus grand sérieux, « rigueur et sens des responsabilités », monsieur Paul n’a pas reçu une réponse  des «incroyables aventures de Papillote, le blog qui a mal partout ».

Ces petites erreurs m’ont donné une bonne excuse : mémé a besoin de repos et peut arrêter de chercher pour aujourd’hui. En plus maintenant c’est l’heure de la sieste. Mémé s’est couchée tard cette nuit, elle a déblatéré pendant des heures sur le bon vieux temps avec sa meilleure amie :
« Tu te rappelles après le cours de théâtre, quand tu te baladais dans la rue avec ta fausse moustache en chantant « je suis un homme ? »  Les vieux qui jouaient à la pétanque étaient morts de rire ! » (j’ai pas évolué, 15 ans après je chante régulièrement cette chanson)
- Et je t’ai dit que mon neveu a 19 ans ? Ça nous rajeunit pas ! »

Non, décidément, je ne comprends pas pourquoi le test me révèle que mon âge intérieur est 50/60 ans.

Et vous, avec ce test, quel est votre âge intérieur ?

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10/04/2011

La rubrique nécrologique et les films de la semaine (Sidney Lumet, After hours...)

12-hommes-en-colere.jpgQuel après-midi de chien... j'apprends en écrivant de quoi remplir la rubrique nécrologique de la semaine : le réalisateur Sidney Lumet est décédé samedi 9 avril d’un cancer, à l’âge de 86 ans.

Dès son premier film, il offre un chef d’œuvre : 54 ans après sa sortie, 12 hommes en colère reste d’actualité, avec son souhait d’une justice plus équitable, sa représentation des préjugés et de l’Américain moyen. Dans ce film, un jeune homme pauvre, flanqué d’un avocat commis d’office et peu motivé, est accusé de parricide. A l’issue du procès, les 12 jurés doivent statuer sur son sort : s’il est déclaré coupable à l’unanimité, l’homme sera condamné à mort. Un seul juré, incarné par Henri Fonda, offre le bénéfice du doute à l’accusé. Pendant un huis clos haletant d’une heure 30, il s’évertue à convaincre les autres jurés un par un…
J’ai vu pour la première fois ce film au collège. Le prof de français nous l’avait montré pour illustrer le pouvoir de l’argumentation. J’étais scotchée par le débat, la personnalité des jurés (chacun représente une pensée typique) le suspense (va-t-il ou non être condamné ?) par la mise en scène (un huis clos, où les personnages ne font que parler, sans beaucoup d’action donc, mais qui est pourtant passionnant par les thèmes qu’il exploite: la justice, l’importance de la raison sur l’émotion…) Mes camarades se sont ennuyés devant ce film (en noir et blanc, sans course poursuite et sans aucune meuf, quel supplice pour ces ados décérébrés).

un-après-midi-de-chien-1976.jpegLa justice était un sujet de prédilection pour Sidney Lumet, notamment dans le célèbre Serpico. Al Pacino y incarne un policier (qui a réellement existé) dénonçant la corruption au sein de la police de New York. L’acteur joue également dans l’un des films les plus populaires du réalisateur : Un après-midi de chien, inspiré encore d’une histoire vraie. Deux braqueurs mal préparés se retrouvent cernés par la police, qui déploie un arsenal impressionnant et disproportionné. Le voleur joué par Al Pacino fait appel aux journalistes et obtient le soutien de la population et son quart d’heure de gloire…
L’attrait pour les médias est également le thème du réjouissant Network, main basse sur la télévision : un présentateur licencié pour son impopularité dénonce le cynisme et l’hypocrisie du monde de la télé, en annonçant qu’il se suicidera en direct, ce qui fera grimper l’audimat…
Le dernier film du réalisateur, 7h58 ce samedi-là, est un drame policier machiavélique et implacable, (le titre original est "Before the devil knows you're dead") une suite d’évènements catastrophiques comme dans les scénarios des frères Coen. J’ai adoré ce film très noir et je regrette qu’il soit le dernier de Sidney Lumet…

afterhours.jpgDans les films diffusés à la télé cette semaine, j’espère voir un hommage à ce grand réalisateur.
Ce soir, je vous conseille After hours de Scorsese. Je l’avais vu pour la première fois pendant une insomnie, et le récit de cette folle nuit m’avait laissé un étrange souvenir. Ne me souvenant plus du titre du film, je ne savais plus si j’avais rêvé, ou plutôt cauchemardé… Si vous aussi, vous avez l’impression de vivre des aventures tragi-comiques et que vous dites souvent : « pourquoi moi ? » «  Je veux rentrer chez moi ! » regardez ce film !

Les documentaires de la semaine : jeudi sur France 2, le portrait et le parcours de Maurice Papon, suivi d’un documentaire sur l’épuration française après la seconde guerre mondiale, avec 9000 condamnations à mort et 20 000 femmes tondues…
Vendredi, Arte diffuse un documentaire sur l’octogénèse, l’utérus artificiel qui permettrait de développer des enfants hors du ventre de leur mère. 80 ans auparavant, ce thème était abordé dans le livre d’Aldous Huxley, Le meilleur des mondes
La semaine dernière j’avais évoqué la télé réalité, imaginant qu’une émission pourrait proposer de trouver un emploi. Les médias ont fait pire : filmer des jeunes gens qui se démènent et sont humiliés par un jury impitoyable pour remporter le gros lot : simplement un stage… l’émission « mon stage de rêve » est diffusé sur M6.

Sinon, le quotidien de mémé Papillote est tout chamboulé. Télérama a changé l’apparence d’Ulysse, le petit bonhomme qui donne son avis sur les films. Le dessin est mal choisi je trouve, car on différencie mal les notations : entre « bravo » et « bien », puis « bof » et hélas » le personnage conserve la même mimique, seule une petite étoile ou un éclair distingue les avis. C’est bien moins évocateur que le bonhomme qui tord la gueule de colère, fait une mine déplorée, impassible, sourit ou saute de joie…
Alors aujourd’hui je crie :
« Ulysse revient ! Et c’est un bien long chemin ! Ulysse revient il lutte pour son destin ! »
Ulysse reviiiiiiiiiens ! »

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu et qu’allez vous voir cette semaine ?

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07/04/2011

Toucher le fond et creuser encore et encore et encore...

shadok mécontents.jpgJ’attendrai ! Que tu me reviennes à nouveau! J’attendrai! j’attendrai longtemps s’il le faut !
…Mes allocations !

J’ai relaté les échanges "abracadabrantesques" avec le Pôle emploi, pour enfin obtenir mes allocations chômage avec six mois de retard. A leur place, je ne l’aurais pas ramené. Eh bien non, ils ont trouvé que six mois sans ressources ce n’était pas suffisant. Ils m’ont retiré mes deux mois de chômage versés en 2009, car ils ont encore fait une erreur : enregistrer ma dernière date de travail à partir de septembre 2008. Je ne pouvais donc pas être au chômage en 2009, donc ils m’ont repris ce qu’ils m’avaient donné. Je vous la fait courte, sinon c’est sûr, j’écris un roman, car l’histoire dure depuis des mois et a nécessité encore trois coups de fil, 12 mails, trois passages en agence et double photocopie de tous mes contrats de travail et fiches de paie depuis deux ans. J'ai raconté le début ici.

Je fais tout mon possible pour écrire des mails très clairs, très précis, très polis, car je sais que les conseillers de Pôle Emploi sont débordés et qu’ils n’ont pas le temps de s’attarder sur le sujet. Je passe du temps à peaufiner ces courriers pour qu’ils soient parfaitement compréhensibles. Alors pourquoi Pôle emploi me répond t-il systématiquement à côté de la plaque, ce qui demande à chaque fois l’envoi d’un autre mail, donc une autre réponse de leur part, donc une perte de temps pour eux alors qu’ils ont déjà beaucoup de boulot ? (et je parle pas du stress pour moi qui attends mes allocs !)

shadock problème.gifJe leur ai porté tous les papiers demandés, et même plus, parce que je prévoyais d’avance les problèmes. J’ai bien insisté :
« Vous allez recalculer avant de me reverser mon chômage ?
- Oh non, vous inquiétez pas, les papiers sont conformes, on vous redonnera exactement la même somme.
-Et notez bien que, si l’erreur porte sur un seul de mes emplois, j’en cumulais plusieurs ! Donc si vous recalculez mon chômage, n’oubliez pas mes autres boulots !
- Ne vous inquiétez pas, on ne s’embêtera pas à tout recalculer
- Ce sera fait quand ?
- Oh, dans la semaine… »

Sept semaines plus tard, je reçois enfin le versement. Deux fois moins élevé que la somme initiale. S’il y avait une différence de 100, 200 euros, je lâcherais l’affaire… mais là, l’allocation enlevée correspond à un mois entier de chômage, ce qui est énorme ! Je suppose que le Pôle Emploi a commis l’erreur que je redoutais : ne comptabiliser qu’un seul de mes boulots.

Je leur envoie un mail, en ré-expliquant encore cette erreur, et ils me répondent :
« Un versement a été effectué ».
 Oui, j’ai remarqué ! Je demande encore et encore : « pourquoi le versement est-il si petit et ne correspond pas à l’allocation initiale ? »
Je reçois une nouvelle réponse ce matin, identique à celle de janvier :
« Ce versement correspond à une régularisation de paiement fait suite (sic) à réception de justificatifs. »

J’ai failli pleurer de désespoir. Puis de rage, leur écrire : « mais vous pourriez répondre à ma question putain de bordel de merde ? C’est pourtant pas compliqué: pourquoi je ne reçois que la moitié de la somme? Vous êtes bouchés à l’émeri ? Vous savez pas lire ? Vous savez pas compter ? »
Mais j’ai encore envoyé un message très poli, m’excusant presque d’insister…

pole emploi taupe.jpgC’est vraiment dommage, car contrairement à la majorité de la population qui déteste les personnes travaillant pour l’assurance chômage, je fais la différence entre l’administration, Pôle emploi, qui fonctionne mal, et les employés, qui font ce qu’ils peuvent, avec une fusion mal gérée entre Assedics et Anpe, et un chômage croissant sans emploi pour le combler. J’ai lu les livres sur le sujet, Confessions d’une taupe à pôle emploi et 183 jours dans la barbarie ordinaire, je connais le problème (je vous ferai d’ailleurs un résumé de ces bouquins).
Je sais très bien que leur métier est difficile, qu’ils n’ont pas reçu de vraie formation depuis la fusion. Je veux seulement des explications et recevoir mon argent, c’est tout.

J’ai bien envie de chanter :
« Tout, tout, tout est fini entre nous, tout
J’ai plus la force du tout, tout
D’y croire et d’espérer… »

Mais j’ai encore besoin de Pôle Emploi malheureusement. (Enfin, de l’allocation, car pour l’aide à l’embauche, j’attends encore… je n’ai toujours pas eu mon premier entretien mensuel personnalisé, depuis bientôt 9 mois de chômage…)

Alors à la place je parodie :
« Envie de rien besoin de toi
Comme jamais besoin de personne
Tu vois, le jour, c’est au chômage qu’il ressemble ! »

Quiz on connaît la chanson : quels sont les 3 titres cités et leurs interprètes ?

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