16/06/2015
Si j’avais un marteau
Je bâtirais une ferme
Et j’y mettrai mes frères
Mes frères et mes frères
Oh oh, ce serait le bonheur
Le matin du concert de McCartney, mes frangins débarquent dans mon studio de 23 mètres carrés :
« - Pfiouh, ce voyage (de deux heures en TGV première classe) nous a claqués ! On va se poser un peu sur le canapé. Femme, fais-nous à manger ! »
Ils se sont ENDORMIS pendant que je cuisinais mon poulet au curry.
30 minutes de sieste plus tard : « C’est prêt, on peut venir mettre les pieds sous la table ?
- Tu nous as concocté quoi comme programme pour les 4 jours ?
- J’ai fait des recherches pendant deux heures, je t’ai envoyé les liens par mail, t’as pas lu ?
- J’ai pas pris le temps, mais ça va, on te fait confiance. On fait quoi cet aprem ?
- On pourrait aller à l’expo Harry Potter car elle est juste à côté du stade de France, c’est pratique.
- Le petit binoclard avec son balai ? Ah non on s’en fout.
- Ya l’expo chiens et chats à la cité des sciences, même si on connaît déjà la réponse : les chats sont les meilleurs !
- C’est une expo pour les 6-12 ans, on n’est pas des gamins.
- Jean-Paul Gaultier au grand palais…
- Des fringues ? On n’est pas des gonzesses. Et si on faisait la basilique saint Denis ? C’est juste à côté aussi.
- Des tombes, ce sera gai en ce jour de fête…»
Je l’ai déjà visitée, pas passionnée (si encore c’était des momies). Mais bon : mieux vaut céder une fois : les jours suivants, on respectera mon planning, et surtout, je ne toucherai pas une casserole, je n’irai pas faire les courses, je ne mettrai même pas la table ni ne ferai la vaisselle. Ils ont aussi réparé mon verrou cassé, ma porte d’évier tombée, bricolé et installé des étagères, et même planté des fleurs.
Non mais oh, c’est qui le patron.
L’un gonfle un matelas pneumatique de 2 mètres de large.
« - T’es fou ! Comment on se déplace maintenant, tu prends toute la place ?
- Bah tu m’enjamberas…»
Je le prends au mot : le lendemain matin alors que je me lève et qu’il dort encore, je l’assomme en ouvrant la porte de l’armoire « faut bien que je prenne des vêtements !
- T’as qu’à partir bosser à poil, les clients seront contents ! »
L’autre est allongé sur un fauteuil qui se déplie entre le frigo, le placard à provisions et la porte d’entrée.
Je soulève son lit d’une main alors qu’il dort dedans, appelez-moi Hulk. Cette soudaine lévitation le réveille (étrange).
- Je prends juste le beurre dans le frigo ! il va faire frisquet sur ta tête !
- C'est ma sœur, elle bat le beurre…
Deux minutes après, je pousse son lit vers la gauche.
- Je prends juste le cacao dans le placard !
30 minutes plus tard, alors qu’il s’est rendormi :
- Euh ben en fait faudrait que tu te lèves, je peux pas ouvrir la porte d’entrée pour partir bosser ! »
C’est accueillant chez moi hein…
Habituellement le lit tient sans problème et je prépare mes affaires à l’avance pour ne déranger personne. Mais on s’est couché après le concert à 3 heures du matin passablement éméchés (j’avais perdu mes paris sur les chansons et dû leur payer des bières) et ils se sont étalés sur place « tiens je vais me poser là en diagonale, la tête dans le frigo et les pieds dans les biscottes, ça ira très bien, when you were young and your heart was an open book, you used to say, live and let rompshi (il a ronflé toute la nuit !)
Ça m’a rappelé mon enfance où on dormait à trois dans la même chambre. Ils me menaçaient « attention ! Largage de bombe atomique dans 10 secondes ! 10,9,8… » et ils m’envoyaient leurs chaussettes sales dans la gueule. Cette fois-ci, ils se baladaient en slip ou boxer devant les fenêtres grandes ouvertes de mon studio.
- Tain mais les gars, on n’est plus à la cambrousse, j’ai des voisins ! Et puis fermez la fenêtre quand je sors de la douche ! (ma douche-wc-évier fait 1 mètre de large sur 2 de long : on n’a pas la place de s’habiller à l’intérieur, ou le temps de le faire porte fermée, on transpire déjà.)
Le jour J, avant de partir pour la basilique, je vérifie d’abord sur Internet :
- Faudrait pas qu’elle soit fermée ! On ferait quoi à Saint Denis pendant 4 heures…
Après un interminable trajet d’une heure, on arrive devant ce panneau :
« La basilique est exceptionnellement fermée ce jeudi 11 juin »
Je fonce à l’office du tourisme en suivant les conseils virils de Renato dans La cage aux folles (voir quiz On connaît le film): « essaie de marcher comme John Wayne, tu descends de cheval, tu t’avances vers le saloon, tu envoies valser la porte et crac ! » :
- Votre basilique là, elle est fermée ! Pourtant j’ai regardé le site internet exprès avant pour vérifier !!
- Oui, car il ya un grand événement au stade de France et les gens venaient ici avant en restant sur place et bloquant les allées. On n’a pas eu le temps d’actualiser le site internet. »
Il était 16 heures hein. Puis Saint Denis dans la banlieue de Paris, c’est bien connu pour être un lieu hautement touristique. On était les seuls clients.
« - Ya quoi à faire dans votre bled ?
- On a un musée de l’histoire de Saint Denis…
Face à ma moue dubitative :
- Non mais vous verrez, vous serez surpris, c’est très intéressant. »
En effet. Pour illustrer la commune de Paris et la famine qui s’ensuivit, ils exposent… un morceau de pain. Véridique. Mais aussi des « crânes de rat et de chat mangés le 18 avril 1871 » « un boulon du toit de la mairie déformé par une balle perdue ».
Ça valait le coup d’œil.
Mon frère a adoré et est resté trois heures. Il a parlé joyeusement à tous ceux qu’il croisait : les filles de l’office du tourisme « c’est pas grave, on va visiter votre belle ville ! » la femme de l’accueil du musée « le boulon déformé, c’est fascinant ! » le boulanger qui lui préparait son sandwich « on va voir McCartney ! C’est sympa saint Denis, j’étais jamais venu ! »
Pendant ces 4 jours, à part faire les repas et la vaisselle, il s’est précipité dans les bus et métros pour aider au moins six petits vieux et mères de famille à monter les marches, à traverser la rue, porter des poussettes tout en faisant risette aux gamins. Il a rigolé avec tous ses voisins dans les transports en commun. On sent que le bon samaritain n’est pas Parigot : faire la gueule dans le métro, faire semblant de pas voir les personnes âgées et les femmes enceintes pour ne pas leur céder les places assises, faire semblant de ne pas voir la misère et l’agressivité dans la rue… Au test de l'ennéagramme, il a obtenu le maximum de point pour le profil "aidant"...
J’ai fait ma parisienne de base, blasée : j’ai dédaigné le musée de banlieue ("Paris, c’est tellement mieux") et j’ai passé le plus clair de mon temps dans le jardin : déjà, j’avais remarqué une gamelle de croquettes (et qui dit croquettes, dit chat, donc autrement plus intéressant que des babioles de musées qui n’ont que 10 000 ans). Surtout, dehors, j’entendais McCartney répéter…
Demain, enfin, récit du concert !
« I hope you’re having fun !
Band on the run ! »


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11/06/2015
Concert de McCartney au stade de France : ma setlist idéale
C’EST LE GRAND JOUR !!!!!!!
Pour ceux qui n’ont pas la chance de venir, lot de consolation : à la question de Paris Match « vous donnez l’impression de vous être lancé dans une tournée sans fin. Est-ce le cas ? » McCartney répond : « Probablement, oui (…) je n’ai pas l’intention de m’arrêter. »
Mais on ne te retient pas !
« - Comment choisissez-vous les chansons que vous interprétez ?
La première chose à laquelle je pense, c’est : “Si moi j’étais dans le public de Paul McCartney, qu’est-ce que j’aimerais l’entendre chanter ?”»
Alors justement, je suis là pour répondre !
Cher PauloMon Macca chéri d’amour que j’aime tantSir Paul McCartney,
Par la présente, je nous, les 80 000 spectateurs du Stade de France, te demandons gentiment supplions sommons :
D’interpréter ce soir au stade de France cette liste de chansons :
Début du concert (obligatoire) :
- Venus and Mars/ Rock show/Jet
Fin du concert (obligatoire)
Medley final d’Abbey road :
- You never give me your money (parce que je l’adore)
- Golden slumbers/Carry that weight/The end
Au milieu, dans l’ordre que tu veux (on est cool hein):
Je classe par album. J’ai sélectionné une quarantaine de chansons, car au dernier concert à Bercy, je relis mon billet, tu en as jouées… 42 !!!! (j’avais donné la liste ici) Quelle pêche pour un type qui aura 73 ans le 18 juin !
Le concert durera 3 heures comme d’habitude j’espère. L’année dernière à la même date, au même endroit, les Rolling Stones n’ont fait qu’un show de deux heures. Petits joueurs.
(McCartney a participé à 13 albums des Beatles, 23 seul ensuite. Il ne proposera normalement que les chansons qu’il a composées. Pas de Lennon, sauf en hommage : il a interprété A day in the life ou Give peace a chance à Bercy en 2011 par exemple. Je mets en lien les chansons en live):
Avec les Beatles :
- And I love her, 3ème album : A hard day’s night, 1963
- I’ve just seen a face, Yesterday, 5ème album : Help, 1965
- Drive my car, 6ème album : Rubber soul, 1965
Singles :
- I’m down, 1965
- We can work it out, 1965
- Paperback writer, 1966
- 7ème album : Revolver, 1966 :
- Eleanor Rigby
- For no one
- Got to get you into my life
- 8ème album : Sergent Pepper’s lonely heart club band, 1967 (rien à jeter, sauf Being for the benefit of Mr Kite que j’aime pas trop) surtout :
- Sergent Pepper’s
- With a little help from my friend
- She’s leaving home
- Lovely Rita
- The fool and the hill, 9ème album, Magical mystery tour
- 10ème album : l’album blanc, 1968 :
- Back in the USSR
- Lady Madonna
- Hey Jude
- Helter skelter
- Martha my dear
11ème album : yellow submarine. Non pitié, je l’ai apprise à l’école et on se foutait encore de ma gueule.
12ème album, Abbey Road, 1969 :
- You never give me your money
- Golden slumbers, medley final
13ème et dernier album, Let it be, 1970 :
- Let it be
- Two of us
- I’ve got a feeling
- Get back
McCartney sans les Beatles :
- Live and let die, B.O de James Bond, 1973
- Maybe I’m amazed, 1er album : McCartney, 1970
- Ram on et Smile away, 2ème album : Ram, 1971
- My love et Single Pigeon, 4ème album : Red rose speedway, 1973
- Band on the run, Jet, 1985, 5ème album : Band on the run, 1973
- Venus and Mars/rock show : 6ème album : Venus and Mars, 1975
- Beware my love, 7ème album : Wings at the speed of sound, 1976
- Mull of Kintyre, 8ème album : London town, 1978
- Here today, 11ème album : Tug of war, 1982
- Put it there, 15ème album : Flowers in the dirt, 1989
- Winedark open sea, 16ème album : Off the ground, 1993
- Too much rain, 20ème album : Chaos and creation in the backyard, 2005
- Only mama knows, 21ème album : Memory almost full, 2007
- My valentine, 22ème album : Kisses on the bottom, 2012
- Hosanna, 23ème et dernier album : New, 2013
J'évite les chansons tristes comme Junk, ce serait ballot de plomber l'ambiance de fête. Déjà que tu vas encore nous faire chialer en jouant Here today en hommage à Lennon, comme sur la vidéo en lien "c'est comme la conversation que nous n'avons jamais eue. Si vous aimez quelqu'un, dites-lui avant qu'il ne soit trop tard et de penser "j'aurais dû lui dire ça".
Interdictions formelles de jouer ces niaiseries :
- Hello goodbye
- Ob la di ob la da
- Yellow submarine
- Temporary secretary
- Ebony and ivory
Sinon, nous les 80 000 spectateurs du Stade de France, nous te plantons là tout seul sur scène comme un con. (bon d’accord, il n’y a que moi qui n’apprécie pas ces chansons…)
Voilà, Macca, t’as vu comme je suis sympa, je t’ai mâché tout le travail. Je te laisse répéter maintenant, il ne te reste plus que quelques heures avant le concert. On prévoit des orages pour la soirée, évite de t'électrocuter tout de même. A tout à l’heure mon p’tit chou. Prends bien du miel pour ta gorge et sois en pleine forme pour ce soir.
Gros poutous-poutous
Cordialement
Signé : Papillote et Les 80 000 spectateurs du stade de France (je suis sûre qu’ils seront d’accord).
Et vous, quelles chansons voudriez-vous qu’il joue au concert ?
La prochaine fois, je vous dirai si j'avais trouvé ou pas !


07:00 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mccartney, mccartney au stade de france, musique, beatles | |
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09/06/2015
Valley of love avec Depardieu et Huppert : places de cinéma à gagner
Isabelle et Gérard se rendent à un étrange rendez-vous dans la Vallée de la mort, en Californie. Ils ne se sont pas revus depuis des années et répondent à une invitation de leur fils Michael, photographe, qu'ils ont reçue après son suicide, 6 mois auparavant. Malgré l'absurdité de la situation, ils décident de suivre le programme initiatique imaginé par Michael...
« Je te demande d’être présente dans La Vallée de la Mort le 12 novembre 2014. Tous les deux, oui tu as bien lu, toi et papa. Tu pourrais croire à une mauvaise blague mais je te jure que c’est la vérité. Et c’est ma seule chance de revenir, c’est le CONTRAT. Il y a un planning des endroits où vous devez aller, le jour précis et les horaires où vous devez m’attendre car je vais revenir, pour peu de temps mais je serai là. Et je vous verrai. » Voir la bande annonce de VALLEY OF LOVE ici en lien.
Deux personnages qui portent les mêmes prénoms que les acteurs, deux monstres sacrés du cinéma français : Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Ce dernier qui a perdu son fils, qui se prénomme Guillaume, comme le réalisateur du film. Guillaume Nicloux a sensiblement le même âge qu’aurait eu le fils de Depardieu. Des personnages qui se retrouvent 30 ans après leur divorce, comme les deux acteurs rejouant ensemble pour la première fois depuis Loulou, qui date de 1980, où ils étaient amants et se séparaient. Loulou, un film réalisé par Maurice Pialat, dont la veuve produit le film de Guillaume Nicloux. Autant de coïncidences troublantes qui donnent envie de voir le film.
Le dossier de presse ose poser directement la question à Isabelle Huppert :
« Ce deuil, Gérard Depardieu l’a vécu dans sa vie réelle. Comment ce drame résonnait-il sur le tournage ?
- On n’en a pas vraiment parlé. Cette tragédie était (…) présente, bien sûr, chez Gérard, mais à un endroit si secret en lui que je n’y avais pas accès. Ou il ne faisait rien pour. »
Il demande moins frontalement à Gérard Depardieu :
« Beaucoup de gens vont penser en voyant ce film… Toi, un cinéaste qui se prénomme Guillaume, le scénario…
- C’est fortuit et en même temps Guillaume le dit très bien. C’est fortuit et ce n’est pas fortuit puisque c’est arrivé.
- C’est quand même un fils qui appelle son père par-delà la mort. Il y a quelque chose de l’ordre de la spiritualité.
- Mais moi je ne fais que des choses spirituelles. La seule chose qui n’est pas spirituelle c’est ce que je vois de mon quotidien, et ce qu’il m’arrive parfois de commenter, pas maladroitement, mais volontairement, parce que j’ai envie d’être volontairement grossier. L’humanité de maintenant est grossière. Donc il n’y a rien à dire, et il n’y a que ça qui m’intéresse. »
Sacré Gégé, toujours aussi compliqué, peu loquace. Vous avez vu d’ailleurs à son sujet l’excellent documentaire du psychanalyste Gérard Miller ? « Gérard Depardieu, l’homme dont le père ne parlait pas ». On voit qu’il reproduit le schéma… On sent qu’il ne faut pas trop le chercher :
« Dans la lettre du fils (…) de toi, il dit « alcoolique et coléreux »
- Alcoolique et coléreux comme le sont tous les alcooliques. Et en fait, tous les coléreux ne sont pas des alcooliques. Un alcoolique, c’est quelqu’un qui, à cinq heures commence son petit gin, et qui attend huit heures pour essayer de se persuader qu’il est à l’aise. Et puis après, il continue. Mais un alcoolique c’est le contraire de moi. Moi je suis colérique, tonitruant, vivant, chiant, mais innocent. Complètement innocent et intéressé par la vie. »
« Certains vont dire : c’est Loulou 35 ans après. Peut-être aussi Nous ne vieillirons pas ensemble, mais sur le mode « Nous vieillirons ensemble ». Ce que l’on voit dans le film c’est un couple.
- C’est toi qui le dis. Moi je ne vois pas ça, je ne vois pas Loulou, je ne vois pas de références.
- Quand tu lui dis dans le film « Tu te souviens la première fois, quand on est montés à l’hôtel », c’est exactement ce que l’on voit dans Loulou.
- Non. »
Quel rigolo ce Gégé, allez reprends un petit coup de pinard, ça ira mieux. Quant à Nous ne vieillirons pas ensemble, avec Jean Yanne, autre bourru du cinéma français, il reste sans doute mon Pialat préféré.
De Guillaume Nicloux, le film qui retient mes faveurs est La religieuse, adaptation de Diderot, avec déjà Isabelle Huppert. Il est aussi l’auteur d’un film au genre très différent, polar comique : Le poulpe.
Isabelle Huppert, malgré son air pimbêche et sa froideur, je l’apprécie car elle a joué de grands rôles : Madame Bovary, Violette Nozière, puis dans Coup de torchon, La porte du paradis…
Notre Gégé(inter)national, on peut en parler des heures : les films de Blier, Tenue de soirée, Préparez vos mouchoirs, les comédies de Veber, La chèvre ; Cyrano de Bergerac ou Le retour de Martin Guerre…
J’ai donc hâte de voir ces deux monuments du cinéma français se retrouver dans la vallée de la mort, un lieu magnifique et très cinématographique.
J’ai la chance grâce à LE PACTE de vous faire gagner 5X2 places pour le film VALLEY OF LOVE. Pour cela, répondez à ces deux questions :
- A part Valley of love, citez un autre film dans lequel Gérard Depardieu et Isabelle Huppert ont déjà joué ensemble (il en existe deux autres)
- Citez un autre film réalisé par Guillaume Nicloux.
Envoyez vos réponses avec vos noms et coordonnées postales par le lien « me contacter » sous la photo du chat noir. Vous avez jusqu’au mercredi 17 juin 20 heures, jour de la sortie du film. Jeu qui se limite à la France métropolitaine.
A vous de jouer !


13:00 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinéma français, places de cinéma à gagner, gérard depardieu | |
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07/06/2015
Quiz on connaît le film, papillotes à gagner : les résultats
Je parle toujours de mes papillotes en chocolat hein, pas de moi. Ni de mon chat (quoique, me débarrasser du panda obèse…)
Un jeu qui date du… 4 janvier. Pour gagner des chocolats de noël. Ça valait le coup d’attendre. Plus c’est long, plus c’est bon, non ?
Comme vous le savez, j’ai toujours des papillotes dans ma poche, mais je ne les donne pas à n’importe qui. Il faut les mériter. Il faut bien connaître la Papillote pour recevoir les papillotes. Je vous avais donc concocté un quiz 100 % (radotage) papillotien, avec mes films et auteurs comiques français préférés.
Un jeu entièrement inventé et sponsorisé par moi-même. Je ne peux résister à l’envie de rajouter des répliques (le quiz n’est pas assez long) donc je publierai les résultats en plusieurs fois (vous n’êtes plus à une semaine près). Comme je suis vraiment trop cool, j’ai mis en lien les extraits cultes (il m’a fallu énormément de temps pour les trouver, alors regardez-les !)
1 ) De quel film ces répliques sont-elles extraites :
« Est-ce que je pourrai dormir chez toi ce soir… j’ai perdu ma mère ce matin.
- Elle est morte ?
- Non non, je l’ai perdue, c’est-à-dire que je l’ai perdue quoi, elle était là et pouf pouf, je l’ai perdue… Mais mon chien est mort par contre. Alors, si je pouvais dormir chez toi, tu vois, juste pour avoir une présence, un compagnon, pour pas être seul…
- Ça fait trois fois qu’il est mort ton chien.
- Oui mais il a beaucoup souffert ! »
- « Parlez-moi de vous plutôt. »
- « Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant ! »
Réponse : - « Je crois que nous avons affaire à un serial killer. »
Il s’agit évidemment du film Red is dead, euh pardon, de La cité de la peur, une comédie familiale de Les nuls, sortie en 1994 (déjà !)
2 ) Dans quel film avec Louis De Funès entend-on cette réplique : « En tout cas on ne va pas moisir ici. J’ai un petit plan pour tous nous évader… Nous rentrons à Madrid, nous conspirons, le roi répudie la reine, la vieille épouse le perroquet, César devient roi, je l’épouse et me voilà reine ! »
a) La grande vadrouille
b) Les grandes vacances
c) La folie des grandeurs
d) Les grandes espérances
Réponse : La folie des grandeurs, un film d’actualité en ce mois de déclaration des impôts… « Cette année la récolte a été très mauvaise, alors il va falloir payer le double ! C'est normal, les pauvres c'est fait pour être très pauvres, et les riches, très riches ! »
Je vous rajoute la scène qui me pliait de rire quand j’avais 10 ans (et comme j’ai toujours 10 ans…) : la déclaration d’amour cachée derrière le buisson. Evidemment il faut la regarder pour comprendre les malentendus et gags visuels, avec la sublime (hum) Alice Sapritch. Cette actrice m’épatait : elle devait avoir beaucoup d’humour pour accepter de se moquer de son physique quelque peu ingrat :
« - ah madame il faut que je vous le dise, je vous aime. Vous êtes si belle, si rayonnante, si lumineuse… Je vous désire depuis des mois. C’est pas que vous le fassiez exprès, mais vous êtes si aguichante avec vos yeux mutins et vos petits pieds.
(elle regarde ses pieds immenses, et sa robe trempée déverse des litres d'eau) : Oh, mais vous pleurez madame !
- César, je serai à vous corps et âme, voici ma main. (le chien la mord) Petit sauvage ! »
Le film est librement inspiré de Ruy Blas de Victor Hugo. A l’origine, le réalisateur Gérard Oury voulait renouveler le succès du Corniaud et de La grande vadrouille en reprenant le même duo d’acteurs, mais Bourvil est décédé juste avant le tournage (1970). La bande originale est excellente, signée par mon chouchou Michel Polnareff. J’adore le « thème d’amour » en lien, mais tout l’album est magnifique, comme le western, musique principale.
- J’adore également le film Les grandes vacances avec De Funès, et sa bande originale qui met de bonne humeur.
- Les grandes espérances est un roman de Charles Dickens et un film de David Lean, donc le contraire d’une comédie !
3 ) Associez la bonne réplique au film correspondant, joué par Michel Blanc :
A) « Toi et moi, on a un peu le même problème, c’est à dire qu’on ne peut pas vraiment miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est : « oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher »
B) « J’ai eu une rupture. J’ai vécu avec une femme et puis au bout de 48 heures elle a décidé qu’on se séparerait d’un commun accord, alors j’ai pas bien supporté. J’ai même essayé de me suicider. On n’est jamais très original dans ces moments-là. J’ai mis l’adagio d’Albinoni, j’ai avalé deux tubes de laxatif et puis hop. J’ai perdu 16 kilos et ma moquette. Depuis je m’en suis jamais remis tout à fait. Surtout du point de vue digestif, c’est plus comme avant. »
C) « T’as fermé la porte ? Parce que j’ai été attaqué par des renards tout à l’heure (…) J’ai dû mal à parler parce que j’ai les dents qui poussent. »
D) « Sur les bords, au milieu, c’est vrai que je crains un peu »
a) Les bronzés
b) Les bronzés font du ski
c) Viens chez moi, j’habite chez une copine
d) Marche à l’ombre
Réponses :
A)b
B)a. Jean-Claude Dusse, avec un d comme Dusse.
C)d, Marche à l’ombre, un film réalisé par Michel Blanc lui-même en 1984, reprenant en titre la fameuse chanson de Renaud :
Avant qu'il ait pu dire un mot,
j'ai chopé l'mec par l'paletot
et j’lui ai dit : « Toi tu m'fous les glandes,
pi t'as rien à foutre dans mon monde,
arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande
casse toi, tu pues, et marche à l'ombre ! »
D)c, un film de Patrice Leconte de 1981, qui reprend aussi pour titre une chanson de Renaud. La citation en est extraite :
J'ai le cœur comme une éponge
Spéciale pour filles en pleurs
Heureusement parce que ma tronche
C'est pas vraiment une fleur…
4 ) Tous ces films ont le même scénariste. Qui est-il ?
- Les compères
- L’emmerdeur
- La cage aux folles
- La chèvre
Réponse : Francis Veber, ce génie de la comédie. Il joue souvent sur l’association de deux personnages contraires, un gaffeur frêle rêveur et sympathique (Pierre Richard, Jacques Brel, Papillote…) et un costaud cartésien antipathique (Depardieu, Lino Ventura).
- Dans Les compères, un adolescent fait une fugue. Pour le retrouver, la mère déclare à ses deux anciens amants que l’un d’eux est le père du gosse. Les compères Depardieu et Pierre Richard partent à sa recherche…
Par exemple la scène en lien du « il m’a foutu un coup de boule ? » et l’explication qui n’en est pas une :
" Tu l’as plaqué il a pas compris, alors tu vas mettre les choses au point une bonne fois pour toutes.
- Je veux plus te voir, m’en veux pas c’est comme ça, c’est fini nous deux."
En effet, quelle bonne explication ! Là il a bien compris qu’elle le larguait comme une vieille chaussette, sauf qu’il ne sait pas pourquoi !
- Dans La chèvre, on retrouve le même duo d’acteurs. Cette fois-ci le gaffeur Pierre Richard sert de « chèvre » pour retrouver la fille de son PDG aussi malchanceuse que lui, en espérant qu’il tombe dans les mêmes pièges :
« Vous m’avez traité d’abruti ? Je pratique les arts martiaux. La première chose qu’on nous apprend, c’est le contrôle. Un type me traite d’abruti, je ne cogne pas, je le regarde et je m’en vais.
- Eh ben tire-toi alors !
- Vous avez de la chance...
- Gros connard !
- Vous avez de la chance… (il s’en va) pfouhh… Je suis arrivé à un contrôle total. Pardonnez-moi cette démonstration de force, mais j’ai horreur qu’on me marche sur les pieds »
- Dans L’emmerdeur, Jacques Brel tente de se suicider dans un hôtel, car sa femme l’a quitté pour son médecin. Son voisin de chambre, Lino Ventura, tueur à gages, le sauve malgré lui. Dès lors, le dépressif suit le tueur comme un boulet et l’empêche de mener à « bien » sa mission en enchaînant les catastrophes…
« Elle allait le voir tous les jours. Elle s'allongeait sur le divan. Normalement il aurait dû rester dans son fauteuil, lui. C'est toujours comme ça : le malade est sur le divan, et le psychiatre est à côté dans son fauteuil. Il pose des questions, il prend des notes. Et bien là pas du tout ! Hop, tout le monde sur le divan ! Et moi, je payais 60 francs de l'heure. »
« Ce qu'il lui faut, c'est un peu de chaleur humaine. Je m'en occupe. »
- Dans La cage aux folles, Renato et Albin (Michel Serrault) forment un couple d’homosexuels tenant une boîte de travestis. Le fils de Renato doit se marier avec la fille d’un député membre d’un parti très conservateur « union pour l’ordre moral ». Pour ne pas choquer ses futurs beaux-parents, le fils demande à son père de faire semblant d’être marié à une femme… "essayons de le viriliser un peu" :
« J’ai cassé ma biscotte ! »
« Essaie de marcher comme John Wayne, tu descends de cheval, tu t’avances vers le saloon, tu envoies valser la porte et crac ! »
Alors, vous aviez trouvé ? Suite des résultats la semaine prochaine, vous pouvez toujours vous amuser à répondre ici en attendant.


17:46 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinéma français, francis veber, pierre richard, michel blanc, quiz cinéma | |
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