14/05/2015
3ème album de McCartney : Wild life
Moins d’un mois avant le concert de McCartney et je n’ai évoqué que deux albums ! Electra réclame la suite…
On en était resté à Ram et le règlement de comptes avec Lennon par chansons interposées. « Too many people preaching pratices, that was your last mistake » « I thought you was my friend, but you let me down » Ce à quoi Lennon répond « How do you sleep ? The only thing you done was "yesterday" »
Wild life est le premier album de McCartney avec son nouveau groupe, les Wings. Il sort en 1971, six mois après Ram et est enregistré en seulement 15 jours (prolifique le Paulo). Les relations sont toujours tendues entre les deux anciens amis. Macca en parle encore à travers des paroles désenchantées, mais son appel à la réconciliation ne sera pas écouté. 40 ans après, à chaque concert, McCartney rend hommage à Lennon. Croyant deviner quelle sera la chanson qu’il va jouer, un crétin dans l’assemblée interrompt toujours son discours en criant : « Dear friend ! » Evidemment que non, pourquoi choisir une chanson aussi amère, où Paul demande à John :
« is this really the borderline ? Does it really mean so much to you ?
Are you a fool or is it true ? » (McCartney chante en fait l'émouvante « Here today » et chiale à chaque fois, comme ici à l'Olympia, j'y étais.)
Dear friend semble la seule évocation de Lennon, en fin d’album. On sent néanmoins la colère de Macca dans des chansons enragées qui lui sont peu habituelles, comme Mumbo que j’aime beaucoup, qui ouvre le disque, où il crie à pleins poumons.
Dans la chanson titre, Wild life, il proteste pour défendre les droits des animaux. On raconte que McCartney est devenu végétarien en regardant ses agneaux gambader dans son pré… Il a lancé récemment le « meat free Mondays » le lundi sans viande : «Si vous arrivez à ne pas manger de viande un jour par semaine, je suis convaincu que nous pourrons changer les choses » (vous savez que l’élevage intensif est l’une des principales causes de pollution, de déforestation donc de dégradation de l’environnement. J'essaie de manger de la viande une seule fois par semaine...)
And, man, you just got to care
Wild life, what's gonna happen to
Wild life, the animals in the zoo?
Voir en lien le court-métrage d'animation oscarisé de Nick Park (Wallace et Groomit), L'avis des animaux)
Bip Bop est une chanson beaucoup plus légère et joyeuse, on lui reproche d’ailleurs sa simplicité et son air entêtant. Elle a pourtant inspiré Alain Souchon pour son tube « J’ai 10 ans » !
McCartney continue dans Wild life ses « Silly love songs », comme Some people never know, I am your singer et Tomorrow, que je chante en duo avec mon frère au piano :
« No one else will ever see
How much faith you have in me
Only fools would disagree that it's so
Some people never know »
« Oh, baby, don't you let me down tomorrow
Holding hands we both abandon sorrow... »
Chansons de l'album Wild life :
Mumbo
Bip Bop
Love is strange
Wild life
Face B :
Some people never know
I am your singer
Bip Bop link
Tomorrow
Dear friend
Et vous, laquelle de ces chansons préférez-vous ?


20:38 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mccartney, mccartney au stade de france, musique, beatles | |
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12/05/2015
Le test de l'ennéagramme
Certains me demandent quel est mon profil sur l’ennéagramme… A la question « que fuyez-vous le plus ? Je réponds « la banalité. »
On correspond rarement à un type de personnalité pur (heureusement !) mais à une combinaison. Avec l’unique question du test proposé, j'équivaux au type 4, romantique. Alors qu’avec les tests complets j’associe ce profil, passionné-artiste, à celui de l’observateur-cérébral qui reste en retrait et n’exprime pas ses sentiments. Evidemment, ça va pas non ! N’avoue jamais comme dit la chanson :
« Si tu veux qu’on te donne tout ce que tu attends
Si tu veux que l’automne ait le goût du printemps
Sois celui qui déroute et souviens-toi toujours
Qu’il faut semer le doute pour récolter l’amour
Si tu tiens à entendre les plus tendres aveux
Soit celui que l’on aime pour ce qu’il ne dit pas
Qui commence un poème mais ne le finit pas. »
C’est complètement débile comme précepte. Je devrais arrêter radio Nostalgie.
Profil affectif :
Vous avez horreur de la banalité : les émotions tièdes sont sans intérêt, une vie « moyenne » n’a pas de sens. (je ne comprends même pas comment on peut vouloir une vie moyenne ?)
Vous recherchez l’intensité, tant dans la vie en général que dans les émotions en particulier (oui ! Quand je demande son avis à un ami sur une sortie ou autre, il répond invariablement « c’était sympa. » Ce manque de chaleur et d’enthousiasme me donne parfois envie de lui donner des coups de pelle pour le réveiller.)
Vous avez une grande faculté d’empathie avec les émotions des autres (je sais pas, ça dépend ça dépasse)
On peut vous considérer comme un poète, et vous vous sentez « artiste», en tout cas, différent des autres. (oui ! I’m not like everybody else comme chantent les Kinks)
Vous rêvez d’un monde meilleur et vous vous réfugiez parfois dans votre imaginaire. (totalement)
Vous fonctionnez sur l’affect, la sensibilité, si ce n’est la sensiblerie. (roh c’est bon hein)
Vous avez besoin de complicité pour vous sentir aimé (c’est normal non ?)
Mécanismes de défense : en croyant souvent « être de trop », vous encaissez tout sans rien dire, vous ne laissez rien voir de ce que vous ressentez. (N’avoue jamais ! même sous la torture !)
Difficultés majeures : La peur d’être abandonné. La rêverie. Le doute.
Dans 8 fois debout, film moyen mais qui aurait pu être super avec un bon scénario, le personnage principal passe un entretien d’embauche. À la question « quelle est votre principale qualité ? Il répond « le doute ». J’ai trouvé ça touchant.
Qualité principale : la créativité (le doute ?)
Vos principes relationnels : vos relations sont teintées de romantisme, mais vous gardez vos distances tout en aimant être écouté.
Ce que les autres apprécient en vous : votre créativité, votre générosité, votre chaleur. (Hum. A part Gaston Lagaffe, mon surnom est « Le chat sauvage »…)
Comment les autres peuvent agir avec vous :
Ne pas hésiter à exprimer son affection pour vous. (oh oui ! allez-y ! Blaze, flattez-moi !)
Ne jamais vous comparer avec qui que ce soit d’autre. (jamais, quelle horreur)
Etre sincère (évidemment !)
Partager avec vous des moments que vous pourrez déclarer « uniques ».
En passant des tests d’ennéagramme complets, je me rapproche aussi du profil observateur :
Volontiers distant avec les autres ("le chat sauvage"...)
Vous êtes plutôt à l'aise dans le rôle de celui qui regarde et écoute. (je préfère poser les questions pour éviter qu’on m’en pose)
Vous n'aimez pas vous mettre en avant, ni être regardé.
Mais vous aimez comprendre, tout comprendre, autant le fonctionnement des choses que les situations et les événements. Apprendre est l'un des ressorts de votre vie, l'un de vos grands plaisirs.
(Carrément ! J’ai fait des études de cinéma par envie de développer un sujet que j’aime. Tout le monde me riait au nez : « cinéma ! Ça ne mènera à rien ! » Je répondais « je sais, mais de toute façon le chômage augmentera, alors autant étudier ce que j’aime vraiment.» 15 ans après, certains commencent enfin à partager mon point de vue. Mon frère a fait du droit alors qu’il détestait ça, mais à son époque cette voie offrait des débouchés. Il est resté des années sans travail et a fini par en trouver un dans un domaine totalement différent…)
Vos émotions vous appartiennent, c'est votre territoire : gare à celui qui voudrait y pénétrer indûment, et gare aux envahisseurs de vie privée ! C'est pourquoi, en amitié, vous mettez du temps à vous dévoiler. (oui !)
Qualité principale : la connaissance.
Difficultés majeures : devoir fréquenter des inconnus (oui !)
Exprimer vos pensées clairement et rapidement (oui ! je manque de répartie et j'ai du mal à me faire comprendre)
Etre en groupe (horreur)
Vos principes relationnels : vous aimez vous isoler, et le faire savoir, tout autant que vous avez besoin qu'on s'intéresse à vous.
Ce que les autres apprécient en vous : votre intelligence, votre curiosité, votre intuition. (j’espère ?)
Ce que vous devez améliorer : la communication. (un blog, ça compte ?)
Et vous, quel est votre profil sur l'ennéagramme ?


13:00 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : tests, ennéagramme | |
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11/05/2015
Test : votre personnalité en une seule question
Par curiosité de chat, j'aime bien faire les tests, même si je me méfie des résultats (les questionnaires saugrenus sur facebook « quelle est la couleur de ton âme ? » J’en parlerai un jour) L’ennéagramme est un test reconnu utilisé par les recruteurs, qui détermine les profils psychologiques, les défauts et qualités, les points à améliorer… Il est assez long, mais en voici un qui résume parfaitement le sujet en une question. Je l’avais déjà vu mais je n’en voyais pas la fiabilité (comment peut-on se définir en un seul mot ?) J’ai fini par le passer. Le résultat m’a bluffée alors je le partage avec vous.
J’ai retrouvé immédiatement la personnalité de certains proches. C’est très instructif, car lorsqu’on lit en détail, on s’aperçoit qu’ils correspondent en fait à mon caractère opposé. De même, ma meilleure amie a sélectionné le mot que j’aurais choisi en dernier, et inversement. Comme quoi les contraires s’attirent…
Je suis très curieuse de connaître vos réponses, n’hésitez pas à me les donner en commentaire.
Que fuyez-vous le plus ?
L’imperfection
La solitude
L’échec
La banalité
L’envahissement
La trahison
L’immobilisme
La faiblesse
Le conflit
Cliquez ici pour effectuer le test et voir les résultats. (sur la photo, le pauvre petit chat a peur comme beaucoup de ses congénères de l'aspirateur)
J’ai reconnu des amis dans la peur de la solitude, donc le profil de l’aidant (le saint !) et surtout dans la crainte du conflit que possède le « médiateur » :
« Vos principes relationnels : afin d'éviter les discussions, vous déployez beaucoup d'énergie pour résoudre les problèmes, et vous avez une bonne capacité à ressentir les besoins des autres. Ce qui fait de vous une personne agréable, mais plutôt fermée, car vous n'exprimez pas vos sentiments. Vous êtes très sociable et vous rêvez d'une relation fusionnelle.
Ce que les autres apprécient en vous : votre capacité à accepter les autres tels qu'ils sont et à les aider. Votre disponibilité.
Ce que vous devez améliorer : l'affirmation de soi.
Comment les autres peuvent agir avec vous : ne pas vous obliger à prendre des décisions rapides, vous laisser vous exprimer ou agir sans vous bousculer. Prendre du temps avec vous, et vous faire savoir qu'on apprécie ce moment. Surtout, ne pas profiter de votre gentillesse.
Mécanismes de défense : vous calmez votre colère par toutes sortes de moyens de compensation – abrutissement au travail, sucreries, tabac, alcool, télé...
Tendance négative : la paresse. Pour éviter les conflits et certaines difficultés, vous "laissez tomber"
Difficultés majeures : les critiques des autres pour votre indécision. Exprimer spontanément votre désaccord. Regretter de vous soucier autant de l'opinion des autres, et trouver qu'on ne prend pas assez vos idées en compte. »
Pour moi c’est un très bon profil. Celui du gentil, compréhensif et serviable. Quelqu’un d’indispensable, qui sera toujours là en cas de besoin. Un médiateur utile dans un groupe, pour apaiser les conflits grâce à sa douceur et son côté conciliant.
Mais parfois les conflits, ou plutôt les discussions (on n’est pas obligé de crier pour se faire entendre !) sont nécessaires pour résoudre les problèmes, dissiper les malentendus, exprimer ses sentiments et ses besoins. Le médiateur a tendance à se laisser marcher sur les pieds… Je regrette effectivement son indécision, comme récemment un proche qui se reposait comme d’habitude sur moi pour faire le planning des sorties :
« On fait comme tu veux, je te fais confiance, ce sera bien
- Mais ça te plaît au moins ? Je ne veux pas te forcer ! »
Et je ne m’aperçois qu’après coup qu’il n’avait pas vraiment envie de faire telle exposition (par exemple, Wallace et Groomit), mais qu’il ne l’avoue qu’après :
« c’était bien en fait !
- En fait ? tu voulais pas venir ?! Je le sentais, je t’ai demandé dix fois confirmation ! Mais je savais qu’elle te plairait. »
Je lui ai offert le livre « cessez d’être gentil, soyez vrai ! » car il lui correspond parfaitement !
On peut osciller entre plusieurs profils, un dominant se détache puis un ou deux autres viennent le compléter. Vous pouvez passer des tests ennéagramme plus complets ici ou là.
Et vous, quel est votre résultat?


15:52 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : tests, tests psychologiques, ennéagramme | |
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10/05/2015
Connasse, princesse des cœurs
C’est pas moi hein. Mais je veux bien être princesse de vos cœurs par contre.
Petite pensée pour les caissières des cinémas qui doivent alors l’impression de se faire insulter à longueur de journée depuis la sortie du film... Voir bande annonce en lien.
Je connais Camille Cottin depuis ses rôles dans Les comédies Les gazelles et Toute première fois. Cette dernière est aussi réalisée par Noémie Saglio, auteure de Connasse princesse des cœurs. Dans ce film, l’actrice reprend le même principe que ses sketchs diffusés sur Canal+ : des séquences en caméra cachée où elle se montre odieuse et sans gêne avec des inconnus. Par exemple ici dans le métro: lire par-dessus l’épaule d’une femme et tourner les pages de son livre, demander à quelqu’un qui est assis de prendre sa place « sinon je suis debout » ou mettre du déo sous l’aisselle d’un gars !
Je reste hilare devant son audace, mais aussi très gênée : « c’est pas vrai, elle n’a pas osé ! Elle est folle ! » La moitié du temps je détourne la tête de l’écran, ou mets la main sur la bouche, pour cacher à la fois mon sourire et mon désarroi.
Camille Cottin nous bouscule pour notre plus grand bien. À travers la comédie et la provocation qui semble gratuite, mine de rien, elle dénonce et appuie là où ça fait mal. On pense : « est-ce que moi aussi j’ai été comme ça une fois ? Quelle horreur ! » Elle nous faire rire de nos pires travers.
Dans Connasse princesse des cœurs, Camille Cottin incarne comme à son habitude une Parisienne exécrable, qui pense que tout lui est dû et que le monde entier est à son service. Elle veut connaître la gloire et surtout être riche. Un notaire lui explique dans une séquence délirante qu’elle ne peut pas de son vivant hériter entièrement de sa mère. Elle passe alors en revue qui elle doit épouser pour parvenir à ses fins. Un banquier ? Oui mais il finira en prison. Un footballeur ? Oui mais il sentira la transpiration. Elle trouve la solution : une tête couronnée ! C’est parti pour l’Angleterre afin de rencontrer le prince Harry…
Le début est absolument hilarant : la séquence chez le notaire, dans les pharmacies et sur le pont de L’alma pour parler à Lady Di…
Mais en adaptant au cinéma un format court, le film aligne les sketchs, plus ou moins pertinents (le meilleur : le vol du chien !) On s’habitue vite aux outrances de la comédienne et le film commence à tourner en rond au bout d’une heure. J’ai trouvé la fin un peu bâclée et décevante : comment ça, elle ne se marie pas avec le prince Harry finalement ? J’apprends en plus qu'il cherche à se caser pour avoir des enfants. Je suis sûre que Connasse, avec sa grande douceur, sera une mère parfaite !
Conscient des défauts du format long, le film a l’intelligence de durer seulement une heure 20 et se suit vraiment avec un grand plaisir. J’ai beaucoup ri. J’ai apprécié la séquence finale où elle se pose dans un parc anglais afin d’exhorter la foule à la rébellion et à être elle-même. Cela montre que le film n’est pas seulement une suite de sketchs un peu vaine, mais est aussi porteur d’un message sous-jacent : il faut oser ! Oui mais pas n’importe quoi, comme Connasse !
Et vous, avez-vous apprécié ce film ?


16:32 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma, cinéma français | |
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