09/05/2015
Gaston passe un oral, épisode 6 (fin !)
Le jury me soumet des questions de mise en situation. Je vous dévoile les réponses idéales…
Jury : - Un collègue arrive au travail dans un état alcoolisé. Que faites-vous ?
Moi : - Je trinque ? Je lui demande si c'est de la bonne et lui propose qu’on partage ? Après on déambule bras-dessus bras-dessous dans les couloirs, en chantant comme Gabin et Belmondo dans Un singe en hiver « Nuit de Chine, nuit câline, nuit d’amour, nuit d’ivresse, nuit de tendresse… » (voir scène en lien)
- Etes-vous pour le travail le soir et le dimanche ?
- Justement travailler en soirée c’est compliqué, parce que vous comprenez je sors beaucoup. Les avant-premières commencent souvent dès 19h, si j’arrive trop tard, je n’ai plus rien à boire. Si je veux une bonne place à un concert, faut pas que je débarque au dernier moment non plus. Pour Calexico j’ai cru qu’on ne trouverait plus de places assises, mémé avait mal au dos d’avance. Puis travailler le dimanche ? Ça va pas non, c’est le jour du Seigneur, faut que j’aille à la messe !
- Si vous êtes sélectionnée, vous ne serez pas dans le même service, peut-être même dans une autre ville. Où voudriez-vous aller ?
- Hé ho (on rentre du boulot) j’ai postulé parce que j’habite à 5 minutes à pied de mon taf, vous croyez quand même pas que je vais me remettre à prendre le métro qui pue aux heures de pointe, avec les gens qui vous collent et font la gueule et les types qui massacrent « aux champs élysées » à l’accordéon et la boîte à rythmes ? Plus jamais ! Je peux rester dans le même bâtiment ? Alors pas au service des renseignements avec Langue de pute! Mettez-moi plutôt avec Germaine de la compta, elle est fan de Claude François et je pourrai lui faire ma choré de Bélinda.
- Votre supérieur hiérarchique vous parle mal. Que faites-vous ?
- Je lui pète les dents ?
- Votre supérieur vous demande de faire quelque chose que vous n’avez pas envie de faire, que faites-vous ?
- Ça dépend de ce que c’est, légal ou pas ? Faire un feu de joie avec les dossiers, ce serait rigolo… Voler du matériel informatique, je m’en fous, je suis mémé nulle en nouvelles technologies !
- Non, il vous demande de faire une chose inscrite dans le règlement, un travail tout à fait normal, mais vous n’en voyez pas l’utilité, ou vous pensez que ce n’est pas votre rôle…
- C’est un grand classique ! Souvent plus les mecs montent en grade plus ils glandent et sont incompétents, parce qu’ils délèguent ! On bosse à leur place, et du coup ils ne connaissent pas la réalité du travail et demandent des choses illogiques. Nan, je lui dis de me laisser faire mon boulot correctement, à ma manière.
Quand j’étais secrétaire, c’est à peu près ce que j’ai fait comprendre au directeur « qui avait peur de moi et n’osait plus rien me demander » selon mes collègues…
Lors de mon premier stage en journalisme, j’étais présente depuis le matin seulement et on m'a permis d’assister à la réunion de rédaction, qui décide des articles à traiter de la semaine. J’ai proposé des sujets et suggéré d’en modifier un autre qui n’était pas conforme à l’actualité ni aux attentes des lecteurs selon moi. N’empêche, la rédac chef était étonnée, mais elle a accepté que je développe une de mes idées. (Je n’ai compris qu’ensuite en voyant la tête des journalistes qu’on m’avait simplement « fait l’honneur » d’assister à la réunion, mais que normalement j’aurais dû me taire, ou éventuellement prendre l’initiative de… faire le café).
Le fonctionnaire est soumis à « l’obligation d’obéissance hiérarchique ». On fait ce qu’on nous dit sans poser de questions épicétout. Un peu comme Eichmann. Le jury a dû s’apercevoir avec mes réponses qu’au contraire, j’ai un esprit critique très développé, je pense par moi-même, je n’aime pas qu’on me donne des ordres et je suis assez indépendante…
- Si vous n’êtes pas retenue pour le poste, que faites-vous ?
- Comme José Garcia dans Le couperet de Costa-Gavras, j’élimine la concurrence, je dégomme les autres candidats. On est 2500 ? Que voulez-vous, ça vaut le coup(eret) !
Je menace de me petit-suissider à la cantine quand tous les employés sont présents ?
Je chante chaque matin tout mon répertoire de chansons d’amours déçues devant le bureau du dirlo jusqu’à ce qu’il cède ? D’ailleurs je commence aujourd’hui :
« Je voudrais que tu te ramènes devant, que tu sois là de temps en temps, et je voudrais que tu te rappelles notre amour est éternel et pas artificiel »
« This happened once before, When I came to your door, no reply… »
« I wanna know what it’s like, on the inside of job
I’m standing at the gates, I see the beauty above
I can’t find my way in, I try again and again… »
Je sais, c’est étonnant, mais malgré mes réponses et ma personnalité adéquates, je n’ai pas été retenue pour être fonctionnaire dans ce job idéal. Mais je l’aurai un jour, je l’aurai !
Petit quiz On connaît la chanson en fin de texte...


13:00 Publié dans Parfois, je travaille, Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : travail, pôle emploi, chômage, un singe en hiver en hiver | |
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08/05/2015
Gaston passe un oral, épisode 5
Je dois faire une énième formation, gestion des conflits : je la proposerai au formateur qui ne veut plus me parler…
Hier Chéri 25 diffusait Le cercle des poètes disparus : « Tout ça avait pour but d'illustrer le péril du conformisme, et la difficulté de préserver vos convictions, quoi qu'en pense les autres. Nous avons tous besoin d'être accepté, mais soyez persuadé que vos convictions sont uniques, même si on les trouve anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit « C'est maaal ». Robert Frost a dit : « Deux routes s'offraient à moi, j'ai suivi celle où on n'allait pas, et j'ai compris toute la différence. »
Arrive enfin le grand jour de l’oral.
Je rentre dans la salle, découvre les 5 membres du jury. Sélectionnés dans toute la France, parmi des dizaines de milliers d’employés. Et je vois que j’en connais un. La femme qui m’a surprise en train de danser Stayin‘alive : Super revêche, souvenez-vous…
Ça commence bien.
Super revêche : « comme on se connaît (tu veux dire, comme on a le plaisir de se connaître ?) je ne vous poserai pas de questions. »
Elle ne prononcera pas un mot pendant trente minutes, mais elle fronce ou hausse les sourcils à chacune de mes phrases, ce qui me décontenance car j’essaie d’interpréter ses pensées. J’apprends ensuite qu’on appelle ça «l’élément perturbateur». Un peu comme dans les films policiers quand ils interrogent un suspect : l’un joue le rôle du méchant flic et l’autre du gentil pour faire parler et piéger le coupable. (voir l'extrait de Very bad cops).
Je me présente (je m’appelle Henri…) Je n’ai pas de souvenir de ma prestation, j’ai oublié ce moment désagréable (comme toujours, je ne pourrai pas retenir une leçon de mes erreurs).
Je finis enfin, ouf, je n’attends plus que les questions. Ces dernières doivent porter sur l’organigramme de la société, les différents services, les sigles employés à toutes les sauces, les détails du métier etc. Facile, j’ai tout appris par cœur. Effort surhumain pour moi. J’ai arrêté de retenir bêtement au collège en 6ème, âge de la rébellion, avec ma première antisèche qui portait sur la morphologie du lapin. (Je deviendrais ensuite experte en pompes, que j’oublierai le jour du bac d’enlever de ma trousse. le surveillant en sortira une dizaine que je jetterai précipitamment « c’est rien ! » Ça aurait été ballot d’être interdite d’examen pendant 5 ans pour des vieilles pompes d’espagnol et d’italien alors que je passais l’épreuve de philo).
Mais le jour de l’oral, toutes ces heures où je me suis transformée malgré moi en chien savant, toute la préparation au concours stressante avec le formateur, tout ça n’aura servi à rien. Je n’ai pas eu une seule question sur ces sujets. Pas une. Tous mes collègues en ont eu, pas moi. A croire que Super revêche m’a vu réviser et s’est dit que ce ne serait pas là-dessus qu’on pourrait me coincer.
Je m’attendais aussi à des réflexions sur mon parcours, car il est atypique : 20 emplois différents à cause de l’intérim -j’en ai cité 5- alors que mes collègues n’en ont exercé qu’un ou deux pour la plupart, et dans le même domaine de travail. Je n’ai aucune expérience dans le genre, à part mon stage d’une semaine en 3ème…
J’ai bien insisté sur le fait que tous ces emplois divers montraient que je suis polyvalente et apprends vite. Pourtant le jury me pose comme toute première question :
- Mais qu’est-ce que vous faites ici ?
- Hein ? Euh, c’est-à-dire ?
- Pourquoi vous ne postulez pas directement pour être chef avec tous vos diplômes ! Bac+5, major de promo en plus ! Vous postulez pour le plus petit grade !
- C’est parce que c’est celui que j’exerce actuellement et je trouve qu’il est important de découvrir chaque facette du métier. Mais ensuite quand l’occasion s’en présentera bien sûr, je me présenterai pour un poste plus élevé. »
Moi aussi je peux sortir des phrases bateau à la con ! Pourquoi je ne postule pas pour être chef ? Parce que je n’ai aucune envie de l’être pardi ! Je suis très bien à mon poste où je peux mener ma petite vie tranquille. Le souci, c’est que je découvre ensuite qu’il existait justement des concours catégorie A qui se déroulaient en même temps que le mien : le jury a dû penser que je les avais passés…
J’apprends encore de la bouche du formateur (quand il daigne enfin me parler) : « ils avaient pour consigne d’éliminer d’office les bac+5, car au dernier concours, les diplômés ont trouvé mieux et démissionné au bout de 6 mois, il a fallu les remplacer et on était bien embêté ».
Il n’aurait pas pu me le dire lors de ma préparation et avant que j’envoie mon C.V !
Justement, la deuxième remarque du jury sera :
- «Mais vous allez vous ennuyer ici au bout de six mois !
- Je suis là depuis six mois et je ne m’ennuie pas !»
Je leur parle du travail varié etc. Je ne pouvais pas donner la meilleure raison : je ne m’ennuie pas car je n’ai pas grand-chose à faire, donc du temps pour vaquer à mes occupations : lire, surfer sur le net et même écouter Radio nostalgie…
Le formateur ne m'avait pas préparé à la suite : des questions de « mise en situation ».
Suite et fin (enfin !) demain


17:59 Publié dans Parfois, je travaille, Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : travail, pôle emploi, chômage | |
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07/05/2015
Gaston fait une formation, épisode 4
A la télé ce soir, après Le tombeau des lucioles hier, fort potentiel chouinerie pour le début de Là-haut, toute une vie de couple en photos, sur M6.
Suite au billet d'hier, certains m'ont demandé quelle chanson j'ai fait écouter à mon collègue ce matin. Alors, pas de Demis Roussos ni de Polnareff, mais un air qui me trotte dans la tête depuis que j'ai vu dans le métro l'affiche du groupe en concert. Je ne me souvenais plus de ce qu'il avait joué, j'ai cherché dans Google, et je n'ai pas pu m'empêcher de fredonner l'air dans le wagon "I say la, la la, la la..." J'ai fait part de ma redécouverte le lendemain à mon collègue:
"Dont' you forget about me..."
- Ne t'inquiète pas, ça ne risque pas d'arriver !"
La présentation de mon parcours est suivie de questions sur le métier et la hiérarchie de l’entreprise. Je vous rappelle que je n’ai toujours pas compris qui est qui, qui fait quoi, qui est chef. J’ai reçu en janvier un mail de bonne année :
Moi : « Ya un type qui m’écrit pour me souhaiter ses meilleurs vœux. Mais je le connais pas, De Mesmaeker !
Collègue : - Han ! Malheureuse, ne dis jamais ça ! C’est notre président !
- Ah bon ? Ça n’empêche pas que je l’ai jamais vu et que je m’en fous comme de l’an 40. »
Dans ma grande perspicacité, je me doutais qu’il fallait que j’évite ce genre de réflexion le jour de l’entretien. Mais lors de la préparation… Je modifie les questions et surtout mes réponses, mais j’en ai sorti certaines, devinez lesquelles :
Formateur : - On va commencer facile (vu mon niveau) qui est la sous-directrice du service des renseignements ?
Moi : - Hein, ça existe ici, on est le MI-5 ?
- Vous savez combien il existe de services au moins ?
- Ben, le service à la cantine n’est pas trop mal, l’autre jour on m’a donné une part de tarte banane-chocolat en rab… Il existe sûrement des services secrets entre Josette et Paulo, à mon avis ya anguille sous roche, hihihi. Le service des renseignements, ce ne serait pas Langue de pute au bureau 404 ? Elle est sous-directrice cette neuneu ?
- Qu’est-ce que le HVKHWXPKMVX ?
- Vous m’avez dit de pas dire Hardy ! qu’il ne fallait pas parler par acronyme ! J’ai signalé que j’avais travaillé à la RATP, tout le monde connaît et personne ne développe le sigle
- Il signifie quoi d’ailleurs, RATP ?
- Euh, Rentre Avec Tes Pieds ? »
Etc.
Ensuite, le formateur et mes collègues remplissent la feuille aux 40 critères et parlent de ma performance (je répète : « on n’est pas là pour vous juger »)
Formateur : - Vous avez tergiversé en répondant à mes questions par d’autres questions !
Moi : - Vous avez dit que je pouvais en poser, ça montre mon intérêt !
Collègue : - Elle a fait rouler sa chaise de gauche à droite et elle se balançait !
- Ça montre mon dynamisme !
- Elle tapotait sur la table avec ses doigts !- C’est parce que j’avais en tête la chanson « antisocial tu perds ton sang-froid, repense à toutes ces années de service » et je tapais le rythme.
- Elle faisait plein de mimiques, on aurait dit un dessin animé !
- Et toi t’as vu ta gueule ? On dirait que t’as pris le train ! T’as pris le train dans la gueule !
- Elle employait un langage familier ! Elle a dit « boulot » et même « taf » et « job » !
- Travail, du latin « tripalium » qui désigne un instrument de torture. En ancien français le terme "travailler" s’applique jusqu’au 13e siècle aux suppliciés et aux femmes en proie aux douleurs de l’enfantement. L’idée de transformation d’une matière première ne prend le pas sur l’idée de souffrance qu’à partir du 16e siècle, moment où…
- Elle a dit…
- Je crois que je ne t’aime plus, elle m’a dit ça hier, ça a claqué dans l’air, comme un coup de revolver
- Elle a dit aussi que…
- Et toi on t’a jamais dit que c’était pas beau de rapporter ? Ouh le fayot ! Jacques a dit : « arrêtez de m’emmerder ! »
A la fin de ma magnifique prestation, les collègues viennent me voir :
- On s’ennuyait, puis alors là, t’es arrivée, et miracle…
- Merci. La meilleure présentation que j’ai jamais entendue de ma vie. »
Depuis, bizarrement, le formateur ne me cause plus. Parce que j’ai oublié de vous préciser : le chat noir ne le savait pas, mais il est l’un de mes chefs. Je ne l’avais jamais vu auparavant, mais depuis, il est toujours à rôder à côté de mon bureau, et quand je lui lance un bonjour jovial, il ne répond pas…
Je crois que j’ai toutes mes chances pour obtenir le job.
Évidemment j’ai exagéré, je n’ai pas été (trop) impertinente, mais j’ai osé l’humour (on ne se refait pas) et quelques remises en questions (j’ai l’esprit critique !)
Demain, suite et fin avec l’entretien final. Et oui, j’ai fait des blagues, je ne voulais pas pourtant je vous jure, mais c’est plus fort que moi. Le jury a ri, mais l’humour n’était apparemment pas un critère d’embauche… Mais un jour, je l’aurai ce job !
Vaille que vaille le travail
Me fait très très envie oui
Pour une grimace, j’ai perdu ma place
De cireur de patins à glace !
Je veux le job job job


10:03 Publié dans Parfois, je travaille, Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : travail, pôle emploi, chômage, entretien d'embauche, gaston lagaffe est mon modèle de vie | |
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06/05/2015
Gaston fait une formation, épisode 3
Difficile pour moi de me présenter de façon codifiée, millimétrée, sans âme, sans originalité. Parce que je suis plutôt créative et passionnée.
Le formateur nous conseille d’expliquer ce que chaque expérience de travail nous a apporté, et en quoi elle peut nous servir pour le poste espéré. Je ne sais pas me vendre ni me mettre en valeur. Je ne vois vraiment pas ce que mes boulots pourris m’ont appris :
« Depuis que j’ai mis sous enveloppe 2000 lettres par jour à la chaîne, je suis devenue experte en pliage de feuille en trois et envoi de courrier, notamment pour Pôle emploi. Cette expérience me servira très certainement dans mon prochain poste quand euh… on me virera ? Vous ne le ferez pas hein ? »
« Mes longues années de baby-sitting m’ont enseigné l'art de changer des couches, et sachez que je saurai quoi faire lorsqu’un client incontinent se présentera »
« Ah si ! J’ai exercé des emplois intéressants ! C’était super d’être journaliste ! J’écrivais des articles, je rencontrais des célébrités, j’étais invitée aux cocktails… Tout ce que je ne ferai pas dans ce futur boulot quoi. Mais ça peut toujours me servir pour le poste, je pourrai ramener de l’alcool et organiser une fête dans la salle de réunion de l’exécutif, c’est la salle la plus grande ? Je peux écrire sur mon collègue Gérard, la star du bureau 308 et l’expert en taillage de crayon à papier ? »
Ma présentation qui doit durer 15 minutes n’en fait que trois, car je survole ou passe à la trappe la moitié de mes emplois.
Je ne peux quand même pas dire que, si on compte certains boulots très courts en intérim, j’en ai exercé pile 20. 20 emplois à mon âge ! Ça ne fait pas sérieux.
Et moi, je suis quelqu’un de très sérieux. (hum)
Le seul point positif que j’ai réussi à sortir, c’est qu’en ayant exercé autant de métiers différents, je suis polyvalente et m’adapte facilement. Dès que je suis arrivée à mon nouveau poste, alors que je classais des dossiers d’une main, je mangeais une papillote de l’autre, et j’ai tout de suite trouvé où était le bouton de la radio. J’ai su m’adapter aux goûts de mon collègue, fan de radio nostalgie comme moi. C’est-à-dire que chaque jour je le persuade d’apprécier la grande chanson française, car j’ai un grand pouvoir de persuasion. (re-hum) Depuis qu’il me connait, il est fan d’Hervé Vilard et de Demis Roussos et m’en réclame chaque matin. Alors vous voyez que j’ai plein de qualités et que je suis indispensable pour ce job !
Suite demain, avec les questions que l'on m’a posées
A la télé ce soir sur Arte, ne manquez pas un film magnifique, le film d'animation le plus triste au monde. Je ne connais pas une seule personne qui n'ait pas chialé devant. Si vous ne le faites pas, vous êtes psychopathe : Le tombeau des lucioles de Takahata.


12:00 Publié dans Parfois, je travaille, Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : travail, pôle emploi, chômage, entretien d'embauche, gaston lagaffe et pierre richard sont mes modèles | |
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