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07/03/2010

Sept nouveaux secrets

alexandre bienheureux.jpgKalhan m’a tagué. Il faut révéler sept informations. Après le tag des 7 secrets, si on continue vous saurez tout de moi…

1 signe particulier : J’en ai déjà évoqué pas mal ici : je suis daltonienne, ni gauchère ni droitière, j’ai des mains et poignets d’enfants (je peux mettre les bracelets et bagues d’une fille de 5 ans) Je ne supporte pas le bruit et vis la moitié du temps avec des boules Quiès. Mes oreilles sont fragiles depuis que des morveux ont lancé des pétards et sifflé près de moi. Les sons aigus, comme le tintement d’un trousseau de clés, me résonnent dans la tête comme un écho.
En tant que E.T téléphone maison miss bobo-là, j’en ai encore beaucoup des comme ça…

1 mauvais souvenir : j’en ai plein… pas forcément des évènements graves, mais des anecdotes qui me dérangent. Je me pose beaucoup de questions et je culpabilise vite : « J’aurai pas dû dire ça… je pense qu’elle l’a mal pris… » Je rumine beaucoup : « ça m’a énervé ce qu’il m’a dit, mais je n’ai pas su répliquer. Si je l’avais en face de moi maintenant, je lui répondrai ça… enfin… si j’osais… »

1 souvenir d’enfance : Bizarrement, j'en ai très peu. Je me rappelle tout de même des vacances à Arêches Beaufort: je dévalais les collines pleines de fleurs. Je me souviens des vaches et de leur cloches autour du cou, et bien sûr, du fromage… J’adore la montagne.
Avec ces conneries, j’ai le générique de La petite maison dans la prairie et de Heidi dans la tête. C'est malin.

1 de mes défauts : hum hum… un seul… Comme je l'ai révélé ici, soupe au lait ?

cerveau.jpg1 film bonne mine : Un seul? Impossible! Quand j’étais petite, j’adorais les comédies populaires. Je regardais le film du soir à la télé, sauf que je devais me coucher avant la fin! Les bronzés font du ski, les Retour vers le futur et La vie est un long fleuve tranquille m'enchantaient. J’écoute régulièrement la cultissime chanson du film Jésus reviens (cliquez sur le lien!) J’ai particulièrement apprécié les films d’Yves Robert : Alexandre le bienheureux, La guerre des boutons, Un éléphant ça trompe énormément… J’aimais aussi les Louis de Funès : Les grandes vacances, La folie des grandeurs... Mais aussi les Belmondo comme mon préféré :  Le cerveau. j'ai mis le lien vers la scène culte : "Il se passe que je vous emmerde monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme... et votre sale chat." (pauvre Pompon !) J’en oublie plein.

1 meilleure amie :
J’en avais une depuis la maternelle. A l’adolescence, on était seules contre les autres ados crétins. Puis à l’âge adulte on a changé, on ne se comprenait plus. Surtout, elle dénigrait systématiquement mes opinions, mes actes, mes autres amis...  J’ai fini par mettre les choses au point. Comme elle, j’en rêve encore la nuit : nous sommes complices comme autrefois, puis je me réveille …

Voilà, vous savez presque tout. Je tague Gloria, Homecats, Mme Kévin, Seb et Thé citron. Et bien sûr, les autres aussi s’ils veulent !

04/03/2010

Mon pire souvenir de sport

effrontée.jpgCranemou et maman@home nous demandent notre pire souvenir de sport…
Le sport au collège. Une torture, une humiliation constante. Mon docteur a rarement accepté de me dispenser, alors que j’avais plein de bonnes raisons (scoliose, cyphose, lordose, papillotose)

En 6ème, on a fait natation. Pas la peine de lire Dolto et son Complexe du homard pour savoir que les ados sont gênés par leurs corps. A 11 ans les autres filles de ma classe ne rencontraient pas ce problème car elles n’avaient pas la poitrine formée. Sauf moi, les garçons étaient ravis de me voir en maillot de bain...
J’étais aussi la seule de la classe à ne pas savoir nager. La prof n’a pas pris la peine de m’apprendre. Je ne sais pas pour vous, mais mes profs d’EPS se sont toujours contentés de rester le cul sur leur banc. Ils portaient des joggings neufs et propres qui ne connaissaient pas l’enfer des tranchées le terrain de sport. Jamais mes professeurs n’ont donné exemple en mimant les mouvements. Ils chargeaient les plus sportifs de la classe de le faire.

Piscine sport.jpgDès le deuxième cours de natation, la prof nous a ordonné de sauter du grand plongeoir. Bien entendu je suis restée tétanisée au sommet de l’échelle, tous les regards rivés sur moi… La prof a sifflé, je n’ai pas sauté. Elle a re-sifflé, je n’ai pas sauté. Elle m’a engueulé :
« Vas-y ! C’est quand même pas compliqué !
-    Mais je ne sais pas nager !
-    Ben ne plonge pas ! Saute ! »
Elle a sifflé. Je n’ai pas sauté. Avec toute la tendresse et la compassion dont elle était capable, la tortionnaire prof a crié ma note : « ZERO ».
Peu de temps après, j’ai vu L’effrontée, qui commence par une scène similaire. Inutile de préciser que ce film est devenu un de mes préférés.

Le cours de natation se terminaient par des longueurs. Ensuite les élèves partaient se changer. Avec mes bouées, je me débrouillais comme je pouvais en nageant comme un petit chien, m’essoufflant avec des mouvement inutiles. Il ne restait plus que moi au milieu de l’eau. La nazie prof était collée à son banc comme d’habitude, elle me regardait me noyer (au moins) en  me criant « allez ! Dépêche toi ! On va partir sans toi ! »
J’ai gardé mon bulletin quelque part avec mon 1,75 de moyenne en natation. Oui, 1,75, je m’en souviens parfaitement. Si la sadique prof n’a pas réussi à me faire couler dans la piscine dans mon p'tit pull marine, elle m’a bien coulé ma moyenne de notes.

dodgeball.jpgJ’étais tout aussi nulle dans les sports collectifs. Les chefs d’équipe étaient les garçons les plus doués en EPS de la classe, mais les derniers pour les autres cours « intellectuels ». (Il y a une justice tout de même. A ce propos, j’espère que ce bourreau de prof a fini par prendre racine sur son banc et ne peut plus bouger. Ou à l’inverse, qu’elle est condamnée à s’agiter en permanence, tel Sisyphe et son rocher).
Tous les élèves restaient alignés bien sagement, pendant que les chefs d’équipe égrenaient les noms des membres qu’ils choisissaient, lentement, un par un. Je comparais ce long moment à un peloton d’exécution. Les élèves désignés se levaient et rejoignaient leur division bataillon armée horde meute leur groupe d’enfants joyeux. A la fin, il ne restait plus que moi à l’autre bout du terrain. Une équipe était bien forcée de m’accueillir. Je vous laisse imaginer les cris de joie et les tonnerres d’applaudissements : "oh putain! Pas elle ! "  "On va encore perdre ! "

Puis en 5ème, une autre fille restait sur la touche. C’était la première fois que je battais quelqu’un en sport : elle avait 6 de moyenne et moi 6,5. Elle est devenue ma meilleure amie et l’est toujours. (On s’était déjà croisées en 6ème dans la salle de perm, car on arrivait souvent en retard et étions collées).

Pourtant, j’aimais et j’aime toujours le sport. J’en fais seule ou avec des amis, deux fois par semaine, à mon rythme. Je suis même très forte au ping-pong et au badminton. (Étonnant, non ?) Ca me détend, m’aide à mieux me concentrer (j’imagine la plupart de mes textes pendant ces moments). Je me sens forte et fière de moi après une séance. Je ne peux pas m’en priver. Mais le sport au collège, j’aurai tout fait pour m’en passer…

Quizz "On connaît la chanson" : quel est le titre de la chanson du film L'effrontée et quels sont les interprètes ?

26/01/2010

La guerre des boutons n'aura pas lieu

guerre bouton fermeture eclair.jpgJ’hiberne, mais quand je suis obligée de sortir, je me protège de 12 couches de vêtements. Je finis le laborieux habillage en remontant la fermeture éclair de ma doudoune, qui me couvre des genoux au menton.
Bien entendu, une fois sur deux je coince mon pull ou mon écharpe dans la glissière. A force de m’escrimer dessus, j’ai fini par la bloquer définitivement.
Je n’ai pas voulu acheter de nouveau manteau car je déteste le shopping (ah bon, c’est les soldes ?) Je préfère réparer plutôt que d’acheter du neuf (comme la plupart des mémés, je n’aime pas le changement). Possédant deux mains gauches, je ne peux pas changer ma fermeture éclair toute seule. Alors, comme pour les ourlets des pantalons et les boutons à recoudre, je refile le boulot à ma mère.
Que je vois tous les trois mois.
J’ai eu bien froid cet hiver avec mon manteau ouvert… Heureusement je n’ai eu qu’à survivre une semaine avant de voir Freddy les doigts de fée.

Après 5 euros de nouvelle fermeture éclair et 20 minutes de couture, mon manteau était comme neuf. La fermeture glissait à merveille, je zippais à tout va, en un éclair quoi.
Et en un éclair, j’ai réussi à rebloquer la fermeture ce matin.
Pas avec mon pull ou mon écharpe. Non non, trop facile, trop banal.
Avec la peau de mon cou. Pourtant je n’ai ni goitre ni double menton.
fermeture éclair.jpgCa fait bien mal.
On m’a demandé deux fois ce qu’était cette horrible tâche rouge sur la blancheur immaculée de ma gorge :
« On t’a fait un suçon ?
- Tu t’es fait mordre par un vampire ? »
Je n’avouerai pas, même sous la torture.

Depuis, j’ai peur de ma doudoune et de ses méchants crocs.
Vive les boutons. (Le scratch, on ne sait jamais, je peux me coller les cheveux dedans. Et puis le manteau velcro ne doit exister qu’en taille enfant. J’ai plus de 25 ans, ne l’oublions pas)

03/12/2009

Le dentiste, mon meilleur ami

dentiste 2.jpg15 jours après, je retourne chez le dentiste pour me faire enlever les dents de sagesse.
On ne m’a jamais arraché de dents, je n’ai pas peur du tout.
Moi : « ça va faire mal ?
Dentiste : - Non, puisque je vais vous endormir. »
Et là il me sort une aiguille longue comme le bras.
Je déteste les piqûres. Tétanisée sur mon siège, je serre les dents. J’y peux rien, c’est un réflexe de survie en voyant les instruments de torture.
Dentiste : « Mais ouvrez la bouche enfin ! »
Je lève les sourcils, j’écarquille les yeux au maximum, mais la bouche, non.
Bien entendu, comme les dents de sagesse sont situées au fond de la mâchoire, elles sont très difficiles à atteindre (surtout quand on n’ouvre pas la bouche)
Le bourreau doit s’y reprendre à deux fois pour me piquer au bon endroit. Ca fait pas mal qu’il disait. On la sent bien la piqûre, s’enfoncer très lentement dans la gencive. Nazi.
En revanche, après, comme la bouche est endormie, on ne sent plus rien :
« oh é biza e, e en us ien ! »
- Oui c’est normal, évitez de parler quand même »
On ne sent plus rien, mais on entend TOUT. Et quand on a de l’imagination, je crois que c’est encore pire que la douleur. Trois ans après, je me souviens encore très précisément des horribles craquements des dents arrachées.

Pour rajouter au calvaire, je pisse le sang :
« C’est normal, si ça continue dans deux heures, vous m’appelez »
5 heures après, toujours pareil, je téléphone.
Ca énerve beaucoup le dentiste d’être dérangé : « je vous ai dit que c’était normal ! »
La nuit, je dors très mal, car je me réveille toutes les heures en sursaut en train de m’étouffer dans mon sang.
Puis, comme si ça ne suffisait pas, ma bouche se couvre d’aphtes, aux endroits les plus douillets bien évidemment (frein de la langue, etc…)

Quand je retourne chez le dentiste, je lui parle des aphtes, et je constate encore qu’il ne m’écoute pas.
Il m’ausculte et s’exclame tout de suite :
« Han ! Mais vous êtes pleine d’aphtes ! Ca doit vous faire atrocement mal ! Je ne peux pas vous enlever les deux autres dents, faut que la bouche soit saine, fallait me prévenir !
- Mais je vous l’ai dit ! »
Apparemment, pour qu’un docteur me croie, faut que je me roule par terre en hurlant.
- Bon, faudra quand même enlever ces dents. Vaut mieux le faire dans la foulée, ne tardez pas trop. »

Bien sûr, j’ai hâte de me refaire charcuter, surtout par quelqu’un qui ne m’écoute pas. J’attends comme d’habitude. Trois ans après, la douleur devient vraiment pénible. Lundi, j’ai franchi le pas…
Je vais chez un nouveau dentiste à côté de chez moi (celui d'avant était à côté de mon ancien boulot). 

Moi : "J'ai encore deux dents de sagesse à enlever, une me fait mal...
Dentiste : "Effectivement, elle vous blesse la joue. Bon, allez, c'est parti !"
Moi (pleine d'espoir) : - peux partir ?!" Mais il me sort encore sa seringue avec son aiguille de 2 mètres de long.
Moi : - C'est obligé, ça ? (le sabre de 4 mètres)
Dentiste, solennel : - Sinon, j'ai une autre solution pour éviter la piqûre
Moi, re-pleine d'espoir : - Ah oui ! quoi ?
Dentiste : - La bonne vieille méthode pour vous endormir : Boire d'un coup un litre de rhum.
Moi : - ah ben je me tâte !"
Le dentiste ne planquant pas de la gnôle sous son bureau (c'est étonnant) il m'arrache la dent comme la dernière fois, avec une pince, dans de grands bruits de craquements. Il met plus de 35 minutes. "désolé, je comprends pas, c'est pas si long d'habitude, vos racines sont vraiment profondes"

A la fin de l'interminable séance de torture :
Moi : - Et la dernière dent  ?
Dentiste : - elle n'a pas encore assez poussé, ce serait encore plus long... La prochaine fois."
Je n'ai jamais enlevée ma quatrième dent de sagesse.