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29/06/2009

Psychose dans la salle de sport

Rideau de douche Psychose.jpgVous savez que, tous les dimanches, je vais à la salle de sport et j’espère à chaque fois qu’elle sera vide. Hier mon vœu a été exaucé. Y a que moi pour m’enfermer dans une pièce sans fenêtre le seul jour de l’année où il fait beau.

Comme toujours, la dame de l’accueil me dit « Attendez je vérifie les heures d’ouverture » et elle cherche pendant 10 minutes le bon papier dans son fatras. Je réplique encore : « c’est pas la peine, c’est ouvert, je connais les horaires par cœur !
Dame d’accueil, sèchement : - Oui ben pas moi. Ca y est j’ai trouvé. C’est ouvert jusqu’à 18 h.
Moi : - Ah ? D’habitude c’est 17h30…
Dame d’accueil,  fièrement : - Vous voyez que vous connaissez pas les horaires !"
J’ai pas d’alzheimer que je sache, mais je n’insiste pas. Décidément j’ai le chic pour me faire apprécier par le personnel d’accueil.

Dans la salle vide, je pense : « je peux rester sur les appareils autant que je veux, c’est agréable… j’entends les enfants qui braillent dans la piscine à côté, pauvres nageurs, ils ne sont pas tranquilles eux… »
A 17h, une autre personne vient me signaler : « la salle ferme à 18h, vous avez encore une heure »
Les horaires ont donc bien changé. Cool j’ai le temps de tester toutes les machines. Je suis toujours perdue dans mes pensées : « aah, c’est bien d’être seule, c’est calme…tiens au fait, j’entends plus les nageurs ? C’est 17h30, ils libèrent sûrement la piscine en avance, pour que les sportifs aient le temps de se doucher. »
Je continue.

10 minutes plus tard, un bruit étrange vient perturber mes réflexions : « Mais, ce que j’entend au loin, c’est tout de même pas un aspirateur ? Normalement ils nettoient quand il n’y a plus personne ! Ils m’ont oublié ou qu… »
Au même moment, dans un délicat petit « schtong », toutes les lumières s’éteignent d’un coup.
Je saute du tapis en marche, me casse la gueule donc, me précipite sur la porte : impossible de l’ouvrir !
Au secours ! Ils m’ont enfermée! Je vais rester là seule dans le noir toute la nuit ! Je vais crever de faim ! (Le sport creuse un estomac sur pattes)

Je vois la femme de ménage. Elle passe l’aspirateur à 15 mètres de moi en me tournant le dos. Enfermée derrière la porte vitrée, je tape de grands coups pour attirer son attention, mais avec le bruit de l’appareil, la femme n’entend rien. Exactement comme dans un film d’horreur. La nana est poursuivie par le méchant, elle trouve enfin une issue mais la porte est fermée. L’héroïne meurt devant la foule alors que le spectateur la croyait sauvée. Ok, là, pas de serial killer, mais on sait jamais, il peut se cacher dans un casier en attendant son heure. Maintenant quoi.
La femme de ménage me remarque enfin et s’avance nonchalamment vers moi. Elle ouvre la porte le plus simplement du monde. Ah oui, si j’avais tiré la poignée au lieu de pousser …
Femme de ménage : « - Ben qu’est ce que vous faîtes là vous ? Ca ferme à 17 h30 ! »

Finalement, la prochaine fois, je préfère ne pas être seule dans la salle. Pour avoir de la compagnie, mais aussi pour, comme les naufragés des Andes, avoir quelqu’un à manger en cas d’enfermement prolongé.

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27/06/2009

Comment faire une critique de cinéma

George Clooney.jpgCertains lecteurs fans m’ont posé la question supplié : « Pourquoi tu ne parles pas de films ? » C’est vrai, je vous fais croire que je suis culturée, avec mes 39 films et 41 livres de 2008, mais je ne détaille aucune oeuvre. J’aurai très bien pu citer des titres au hasard sans les avoir vus.
Je ne m’épanche pas sur les films parce que certains de mes amis bossent dans le cinéma.
Déjà, j’ai vraiment des aventures extraordinaires à raconter en échange des anecdotes et potins sur les célébrités.
« Georges Clooney m’a dit que ma robe m’allait super bien… Jonathan Rhys Meyers s’est foutu à poil devant moi entre deux conférences de presse… et toi ta semaine ?
- Moi aussi j’ai eu une aventure palpitante, la petite avait perdu son doudou, je te raconte pas l’histoire !
- oui, justement, nous dit pas … »

Surtout, à côté d’eux j’ai l’air d’une fan de Julie Lescaut. Pas parce que j’ai des goûts de chiotte (en général on a les même), ni parce que je n’ai pas vu les films dont ils parlent (on a tous la carte ciné illimitée). Non, je suis incapable de débattre sur le travelling contre plongée salto arrière du plan 6 de la scène 4. J’ai vu Deux sœurs pour un roi pour son sujet, eux, ils ont vu « ce film de gonzesses » uniquement pour l’utilisation de la nouvelle caméra machinchose.
Mon avis sur un film se limite à « c’est bien, c’est bof, c’est flippant quand le robot arrache le toit, c’est dégueu quand la vieille enlève son dentier, c’est drôle quand ils se donnent des cours de baisers pendant la classe, c’est super quand elle lui tatoue le bide, c’est too much quand il lui met la tête dans le four »
Dans cette phrase, 5 films récents sont mélangés. Saurez-vous les retrouver ?

Je déconne, j’ai publié des critiques potables dans les journaux, j’ai quand même fait 5 ans d’étude pour ça et j'étais major de ma promo. Mais mes articles n’étaient pas lus par ces pros de la mise en scène. J’ai pas envie de perdre tout crédit auprès de mes amis moi.

Un jour peut-être si vous êtes sages, ou moi complètement bourrée.

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24/06/2009

Les beaux gosses

324536176-les-beaux-gosses-enfin-une-grande-teen-comedy-francaise.jpgAprès une journée remplie d’enfants qui « trichent au chat perché », « volent des Pets shops » et traitent leur copain de « fils de Sarkozy » (si si !), je décide d’oublier en allant au ciné.

Je regarde Les Beaux Gosses, chronique d’adolescents. Après l’école, je vais au collège, c’est logique. Après les enfants turbulents, place aux ados rebelles, ça va me détendre…

Je n’y vais pas le week-end ou le mercredi : voir des ados sur grand écran, ça me suffit, j’en veux pas en plus dans la salle. Ces bestioles, ça glousse tout le temps (la femelle) ou ça crie des commentaires foireux pour faire son intéressant (le mâle).
Je regarde donc le film un soir de semaine, à 22h. Normalement les ados n’ont pas la permission de sortie. Et puis c’est le brevet et le bac, faut bosser les p’tits gars (niark niark, comme c’est plaisant de se moquer des examens quand ce cauchemar est terminé depuis longtemps pour soi)
Un certain nombre ont dû faire le mur, ou bien les parents sont laxistes (Mais que fait la police ?!)

Heureusement, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le jeune aime s’asseoir sur les sièges en coin ou se coller à l’écran au premier rang. Tandis que les vieilles mémés comme moi chérissent les places en haut au rang du milieu. Si la salle est vide hormis une seule personne à la place du milieu, je vais quand même m’asseoir juste à côté, PARCE QU’IL FAUT ABSOLUMENT ETRE AU MILIEU SINON ON VOIT PAS TOUT TRES BIEN. Non, je ne suis pas une psychopathe de la place de ciné.

Bien, je suis donc entourée de spectateurs qui ont la trentaine passée, des gens respectables qui vont pas faire de bruit, eux.
Dès la première image du film, la bonne femme de 50 balais devant moi s’attrape une mèche de cheveux et se l’entortille au-dessus de la tête. Comme une enfant, manque plus qu’elle suce son pouce. Elle est donc juste dans mon champ de vision, EN PLEIN MILIEU. J’ai dû déménager de ma place adorée. Aucun ado ne m’a jamais contraint à cette hérésie.
Ensuite les vieux autour de moi n’ont pas arrêté de se lever et de faire « scronch scronch » dans mes oreilles en mangeant du pop-corn.
Les ados,eux, rien.
"Les vieux et les jeunes, c’est plus que c’était. De mon temps.."(ça va, j’ai assez imité la mémé ronchon ?)

Vous attendiez une critique du film ? Ha ha, je vous ai eu.
Je vous explique pourquoi la prochaine fois, dans un autre post fascinant.

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20/06/2009

Tout le monde s'en fish


nemo_couv.jpgSi vous suivez mes incroyables aventures, vous savez que j’ai sauvé de la noyade le poisson rouge GLobule-Bidule-Gudule-Bubulle-Gloups-Némo.

Aujourd’hui, toujours chez les gosses du baby-sitting, je vide le lave vaisselle. Et que vois-je dedans? Un bocal ! Je vérifie sur le bar, où Némo est censé trôner dans le même récipient : pas d’aquarium. C’est donc bien celui qui gît dans la machine. Forcément, un poisson qui traîne sur un bar, l’alcool l’a achevé. A moins que ce ne soit la mère…

Je décide de demander aux enfants. Plutôt que de m’adresser à la petite fille sensible, je m’adresse aux plus grands, les garçons, puisque les garçons n’ont pas de cœur, c’est bien connu.
Moi : « Il est mort le poisson rouge ?
Garçon, 6 ans, mâchant nonchalamment son bonbon : - Ah ? ché pas…
Moi : - Je crois que si, j’ai trouvé le bocal dans le lave vaisselle…maman ne vous a rien dit ?
Garçon, 8 ans, jouant à la D.S : - Ben non…
Moi (toujours les pieds dans le plat) -  Euh… vous êtes tristes ?
Garçons, en chœur : - Ben…non
Moi : - Ah…il s’appelait comment au fait ?
Garçon, 8 ans : - Moi j’avais pas donné de nom au mien, j’m’en fiche
Garçon, 6 ans : - Si, moi je l’avais appelé Mario ! »le_monde_de_nemo requin.jpg

Mario, Némo…j’étais pas loin, hein ! De toute façon, comme les enfants étaient incapables de différencier les quatre poissons rouges d’origine, ce n’est peut-être pas Mario qui est mort en dernier, mais Bubulle. Oui, je persiste à baptiser les poissons. Même post-mortem.

Quand la mère rentre, je lui parle de Gudule. Elle ne m’avoue pas les circonstances du crime décès, ni ce qu’elle a fait du corps.
Mère : « C’est mieux comme ça, de toute façon il allait crever comme les autres quand on allait partir en vacances !
Moi : - Mais, il existe des granulés spéciaux qui délivrent à manger progressivement ! Ca peut tenir dix jours !
Mère (absolument pas intéressée) : - Ah ? Je savais pas…

Finalement, comparé à ses copains morts de faim, Gloups a eu une belle mort, englué dans la vase…
Une minute de silence pour le pauvre Globule.

C’était un post même pas sponsorisé par La S.P.A

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