19/08/2009
Même les sages se trompent
Je vous ai fait profiter de deux leçons pleines de sagesse enseignées par des enfants de quatre ans.
Parfois, même les sages se trompent.
Même fillette de quatre ans, m’entourant de ses bras et posant sa tête sur mon ventre :
« Oh ? T’as un bébé dans ton ventre ? »
Moi (en pensée) - Non, j’ai juste peut-être un peu trop forcée sur la raclette-tartiflette-choucroute à la sauce chocolat chantilly… »
Oui, nos mentors peuvent perdre tout sens commun.
Elle récidive quelques temps plus tard :
« T’as un bébé dans ton ventre ? »
- Mais non ! (J’ai juste un peu trop mangé de quiche lorraine au gratin dauphinois sur beurre gruyère au caramel fondu, c’est tout…)
- Mais si ! Une grande fille ça a toujours un bébé dans le ventre !
- Mais non, c’est pas tout le temps tu sais ! »
Je n’ai pas ajouté, mais j’ai pensé bien fort : « c’est pas parce que ta mère a pondu quatre gosses à la suite et veut en faire un cinquième en comptant sur la nounou pour les élever que toutes les femmes font pareil ! »
Non mais ! On peut plus se goinfrer tranquillement.
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15/08/2009
Leçon pleine de sagesse
Après la philosophique leçon de cinéma donnée par un garçon de quatre ans, voici en exclusivité une nouvelle pleine de sagesse, de bon sens et universelle, déclamée par une fillette du même âge :
« Les garçons, ils sont tous bêtes. Faudrait les jeter à la poubelle. Sauf ton amoureux, parce que sinon tu pleurerai ».
Elle a tout compris.
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12/08/2009
Enfin une vraie critique de cinéma
J’ai expliqué ici que je n’osais pas écrire une critique de cinéma.
Ca y est, j’ai enfin compris comment faire. On m’a enseigné la critique parfaite : concise, simple, efficace. Le professeur a illustré sa leçon dans le feu de l’action, en pleine séance de cinéma.
Le film était Horus, prince du soleil de Isao Takahata. En fait, la leçon ne m’était pas dédiée, mais j’ai pu en profiter car le prof parlait très fort.
Aujourd’hui, solennellement, je vous transmets à mon tour ce savoir précieux. Veuillez méditer ces paroles philosophiques :
« Lui, on dirait qu’il est gentil, mais en fait il est un peu méchant. Et elle, on dirait qu’elle est zentille, mais en fait elle est un peu méssante. »
Voilà, le prof a déjà tout compris aux films. A quatre ans. Bravo.
Enfin, il a tout compris aux films…je parle de ceux avec des vrais personnages crédibles dedans, pas des types caricaturaux et manichéens tout blanc ou tout noir.
Finalement, peu de films s’appliquent au modèle. La leçon n’est peut-être pas si universelle…
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08/08/2009
Mes nouvelles copines indécollables
J’ai des nouvelles copines. On est tout le temps ensemble. Indécollables. On dort même dans le même lit. Enfin, on n’arrive pas à dormir. J’aimerais bien qu’elles dorment, ou au mieux qu’elles s’en aillent, parce qu’on est un peu trop nombreuses pour un seul lit. Vous vous demandez ce qu’on fait, hein… En fait, j’aimerais bien qu’elles partent toutes. En fait, j’aimerais bien qu’elles crèvent dans d’atroces souffrances. Elles et leurs descendances. Exterminées à jamais, mes nouvelles copines indécollables.
Parce que ce sont des puces. Il paraît qu’il y en a beaucoup, à la campagne, dans les planchers, sur les chats, bref, sur tout ce qui m’entoure. J’essaie de les attraper, elles sautent, je hurle, les cherche, me gratte partout pendant des heures. J’imagine qu’elles sont des dizaines, là, à sucer mon sang… Le véto a envoyé un prospectus : « En un mois, 15 puces donnent naissance à 700 nouvelles bêtes ». Donc je dois comptabiliser 400 copines. Mieux que Facebook.
J’ai mis un traitement sur les chats. Etonnamment, ils n’ont pas apprécié d’être couvert de poudre. Ils se sont débattus, ont ronflé, m’ont griffé, et se sont entièrement léchés le corps dix secondes après, en me regardant l’air de dire : « Vous êtes vraiment sales, vous les humains. Nous on se lave 15 fois par jour pour être impeccables et voilà que tu viens de ruiner mon beau pelage noir lustré ». Dans la maison, j’ai fait brûler un fumigène hyper puissant et très toxique. J’ai dû déménager les chats, les cochons d’inde, les plantes (une trentaine) et attendre huit heures dehors. Vu comme les passants nous regardaient, ils devaient penser que le zoo s’était installé en ville. Le produit n’a rien fait. Par contre, niveau toxicité, très efficace : 15 jours après ça pue encore, j’ai le nez, la gorge et la peau tout irrités.
Je ne peux pas aller chez une copine (une vraie cette fois):
« Salut ! Ma maison est envahie par les puces ! Je peux venir chez toi ? »
- Ben non, garde tes puces avec toi ! ».
Donc j’ai le choix entre me gratter toute la journée ou m’intoxiquer. J’ai même failli appeler un dératiseur pour lui demander s’il dépucelait aussi, mais je me suis dit qu’il comprendrait sûrement de travers…
Enfin, c’est bientôt la fin des vacances. Je vais rentrer chez moi. Je ramènerai mes nouvelles copines dans le train et dans mon appartement.
Au secours. J’ai des nouvelles copines, indécollables.
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