19/11/2009
Les coiffures les plus poilantes (bis)
Je me rends chez un coiffeur afro…
Le gérant du salon et les cinq clientes me regardent comme une Martienne. Jamais une blanche aux cheveux lisses ne s’était fait coiffer ici !
Le coiffeur, très sympa, veut bien relever le défi en me faisant payer le tarif auquel je m’attendais, c'est-à-dire trois fois moins cher que son prix habituel.
Quand je demande « un dégradé pour me donner du volume», les six personnes éclatent de rire :
« Ici, les clients recherchent exactement l’inverse ! Je vous avoue que je n’ai pas l’habitude de coiffer des cheveux fins! »
On est tous pliés de voir les vains efforts du coiffeur pour épaissir ma crinière : tête à l’envers, barrettes et brosses de toutes tailles, brushing sur chaque mèche, aspersion de trois litres de laque… J’avoue que je ris un peu jaune : si c’est la première fois que le type coiffe des cheveux fins, quelle tête je vais obtenir au final ?
Eh bien le plus beau dégradé que j’ai eu en 7 ans.
Je ne suis tout de même pas retournée chez ce coiffeur, car il était loin de chez moi. Et puis pour la seconde visite il me faisait payer son tarif normal…
J’ai donc eu l’idée saugrenue de me faire coiffer là où c’est le moins cher : à la cambrousse. Eh oui, je suis à Paris, capitale de la mode, et j’attends de revenir à la campagne pour couper mes cheveux.
La première fois, je demande un dégradé aux épaules comme d’habitude. Le coiffeur commence par couper les mèches devant. Ah oui quand même, c’est court. Ca va être très dégradé alors, court devant et long derrière. Je ne dis rien, je le laisse continuer. Le coiffeur coupe sur la nuque, je ne vois rien puisque je n’ai pas des yeux dans le dos. Puis il me montre la coupe avec un miroir.
Je ne savais pas que j’avais les épaules au niveau des oreilles. 20 cm d’un coup, ça fait mal.
Comme je suis maso, je suis retournée chez ce coiffeur la semaine dernière…
En attendant la suite, vous pouvez toujours publier la photo de votre pire coiffure et gagner le concours de Ginie


18:36 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : comment trouver un bon coiffeur afro, jackson five | |
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18/11/2009
Les coupes de cheveux les plus poilantes
Quand j’étais petite, je voulais à tout prix avoir les cheveux longs (comme une princesse), mais ma famille m’imposait la coupe garçonne. Je me souviens quand mon frère m’a fait deux couettes. J’étais éblouie et très fière, mais ma famille a rigolé : « c’est horrible, on dirait Fifi Brindacier ! »
A chaque fois, me rendre chez le coiffeur, c’était comme aller à la guillotine et me couper la tête plutôt que les cheveux.
A l’âge rebelle, j’ai laissé pousser ma crinière. Puis j’ai compris qu’effectivement, mes cheveux très fins ne me permettaient pas vraiment d’avoir les cheveux longs jusqu’à la taille... Je les ai recoupés. Je me suis relaissée tenter par les cheveux longs, jusqu’à noël 2008, où le coiffeur bigleux m’a coupé « accidentellement » 20 cm.
Cheveux courts ou longs ? La semaine dernière, j’ai coupé la poire en deux. J’ai opté pour un carré plongeant : court sur la nuque comme un garçon et long devant comme une fille. Non, je ne suis pas hermaphrodite et ne ressemble pas à rien… Je suis contente pour une fois.
Parce que jusque là…
Les coiffeurs ne se contentaient pas seulement de me massacrer les cheveux, ils faisaient aussi des commentaires assassins à chaque fois.
« Oh là là… mais qu’est ce qu’ils sont fins vos cheveux… et raides ! et plats ! Vous n’avez vraiment aucun volume ! Et puis ils regraissent vite non ?… ils commencent pas à tomber, dîtes ? »
Je changeais de coiffeur régulièrement, mais tous me sortaient ce discours.
Un jour, une coiffeuse m’a proposé une énième solution :
« Pour redonner du volume et de la souplesse, je peux vous faire une mini-vague… Vos cheveux seront juste légèrement ondulés, ça vous ira très bien ». Je suis ressortie avec les cheveux courts, bouclés comme un caniche. Je ne sais pas où sont les photos, j’ai fait disparaître les preuves du crime... J’ai passé six mois avec un bandeau sur la tête pour cacher le massacre !
En tout cas, cette expérience m’a guéri de l’envie d’avoir les cheveux épais ou ondulés. Je me suis rendue compte que les femmes rêvent toujours d’avoir les cheveux qu’elles n’ont pas : les frisées les veulent raides et inversement, les brunes veulent devenir blondes... Certaines m’ont raconté leur calvaire de brushing et de fer à lisser. Moi, je peux mettre des chapeaux, secouer la tête dans tous les sens en dansant le rock, ma tête coiffure se remet toujours en place. Je n’ai pas de brosse, un peigne me suffit.
Les femmes aux cheveux épais souhaitent des cheveux comme les miens, moi qui envie les leurs ! Du coup, maintenant je suis fière de mes cheveux fins.
Quand je suis arrivée sur Paris, j’ai voulu me couper les cheveux, mais je ne trouvais que des coiffeurs aux prix exorbitants selon moi. J’ai poussé la porte d’un salon qui n’avait pas affiché son prix. C’était un coiffeur afro…
suite demain
Et vous, quelle est votre pire coiffure ? Vous pouvez la montrer pour le concours de Ginie.
N’oubliez pas que je suis membre du jury et que ma voix compte triple…j’dis ça comme ça hein…


14/11/2009
Les chats hibernent aussi
Je ne suis pas la seule frileuse à porter ma doudoune et à ne plus sortir. Mes chats (très intelligents pour cette fois) font de même… Ils prennent leurs poils d’hiver. La première fois, ça fait un choc : ils doublent de volume et sont aussi larges que hauts.
On a constaté que les chats pesaient 7 kilos (au lieu des 4 recommandés par le véto) mais ma mère a soutenu que « si si, c’est à cause de l’hiver et de la fourrure. »
Ben voyons, les chats ont pris trois kilos de poils. Ce n’est pas du tout parce que, pas plus tard que la semaine dernière, ma mère leur a acheté des côtes de porc :
« Bin quoi, 1euro 50 les deux, c’est moins cher qu’une boîte, et puis c’était leur anniversaire, ils ont quatre ans maintenant. »
Comme ma nièce, née le même jour. (Etrangement, elle n’a pas reçu de viande mais un « petit poney »)
Dès que je revois gros tas et grosse tasse, je fais une photo et je vous la montre. En plus en ce moment il fait 3 degrés à la cambrousse, leur fourrure doit être bien épaisse. On va bientôt pouvoir faire un manteau, hi hi.
Comme moi, en hiver, les chats ne sortent plus de la maison. Ils squattent toute la journée les lits et fauteuils les plus chauds. L’envie de sortir ne les quitte pas pour autant. (photo : "T'as vu c'temps de chien ? - ouais, on se rentre !")
Ils miaulent devant la porte, on leur ouvre, ils traversent gaiement le couloir, puis en regardant dehors, ils s’arrêtent net. Ils observent le sol gelé, mouillé ou couvert de neige. Ils se tournent vers nous avec leur air mécontent qui signifie :
« Non mais c’est quoi ce bordel ? T’as vu le froid qui fait ? Tu ne crois quand même pas que je vais me geler les coussinets ! T’as intérêt à me réparer ça vite fait ! »
Les chats pensent que, puisque c’est nous qui leur donnons à manger, on fait aussi la pluie et le beau temps.
Ils se résignent à rentrer, la queue basse. Pourtant, 30 secondes plus tard, ils se remettent à hurler devant la porte pour qu’on les laisse sortir. C’est bien connu, la température passe souvent de 2 à 25 degrés en trente secondes.
Le numéro se répète toute la journée, agrémenté des commentaires de la famille :
- C’est quoi ce courant d’air ?
- FERMEZ CETTE PORTE !
- Le but n’est pas de chauffer le jardin !
Comme on dit chez moi, je voudrais bien vous y voir, vous. (photo : rencontre avec un chat se posant l'éternelle question féline : "je sors ou pas ?")
Si on ne lui ouvre pas la porte, (gros tas) le mâle hurle à la mort comme si on lui avait piqué sa côte de porc.
(la vache normande) Papillote est plus sournoise. Elle ne dit rien, reste statique, puis quand on passe à côté d’elle sans l’apercevoir, elle nous gniaque le mollet, la chienne (insulte suprême pour un chat). Beaucoup plus surpris par le geste que par la douleur (le but n’étant pas de faire mal mais d’attirer l’attention) on saute sur la poignée pour laisser sortir la bête.
Qui re-rentre deux secondes plus tard.
Pour éviter de se déplacer à chaque fois, on pourrait percer une chatière, mais elle laisserait passer le froid. Comme dans le gag de Gaston Lagaffe, qui a aussi fait des «mouettières » pour sa mouette rieuse dans toutes les portes.
La prochaine fois, je vous raconterai comment les oiseaux narguent la pauvre Papillote en se mettant sur la fenêtre, alors que le panda les regarde en bavant de l’autre côté, enfermé à l’intérieur pour cause de mauvais temps.
C’est dur, la vie de chat.


20:01 Publié dans Les gentils animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | |
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12/11/2009
L'ourse hiberne
Ca y est, je vous annonce qu’officiellement, comme chaque année à cette période, j’hiberne. Je ressortirais au printemps.
En dessous de 5 degrés dehors, quand je suis obligée de sortir (par exemple pour ce petit détail qu’est le travail) je porte ma tenue de combat : sur les pieds, collants PLUS chaussettes PLUS mes chaussons tricotés par ma mère. Le tout emballé dans des bottes moches avec une espèce de fausse fourrure et fausse laine à l’intérieur (j’ai pris la pointure au-dessus pour que les 3 couches de chaussettes tiennent dedans). Pour le haut, je porte DEUX t-shirt longs moulants, un sous-pull, un pull en laine à col roulé, plus un bonnet qui recouvre bien les oreilles et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux.
Je suis un tantinet frileuse.
En fait, c’était mon costume ma tenue lorsque je travaillais en plein air. Dorénavant, enfermée dans un bureau, j’enlève un des t-shirts, mais je garde le reste.
Mais le pire, c’est le bout du nez. Il est tellement gelé que je ne le sens plus. J’ai donc attraper ce tic très con : je le touche toutes les deux minutes pour vérifier s’il est toujours là et pour le réchauffer. On se croirait dans la nouvelle de Gogol (l’écrivain, pas un attardé. Quoique j’y ressemble…) Sur les photos prises en hiver, j’ai toujours mon teint laiteux, mais avec le nez complètement rouge. Non, je ne suis pas une pochtronne, je ne cache pas une bouteille de rouge sous ma doudoune.
On appelle ça un problème de circulation sanguine.
Vous comprenez donc pourquoi je ne sors que rarement l’hiver. Le plus déprimant je trouve, c’est qu’avec le changement d’horaire, il fait nuit quand on se lève pour aller bosser, et nuit quand on rentre du travail. Or je ne vois pas le jour puisque je bosse dans un placard bureau sans fenêtre.
J’aime pas quand les gens disent « bonsoir » dès 16-17h. Non, je refuse ! Pour moi la journée commence lorsque j’ai fini mon travail, alors ne me dîtes pas qu’il est déjà tard ! Nooooooon !
Ayé, j’ai trouvé une excuse pour mon futur arrêt maladie : je vais dire que je fais une dépression saisonnière.
Rassurez-vous, je plaisante...
Je ne suis pas la seule à porter ma doudoune et à ne plus sortir. Mes chats (très intelligents pour cette fois) font de même…
Suite demain


14:00 Publié dans J'ai bobo là | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : j'ai tout le temps froid au secours, dépression saisonnière, problème de circulation sanguine, frilosité | |
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