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18/11/2010

Coup de vieux (Raider, 2 doigts coupe faim)

Telechat.gifLe gosse que je garde de temps en temps visionne les Simpson pendant que je prépare le repas.
Je suis parfois larguée avec lui, il me parle de trucs à la mode inconnus, comme les podcasts, ou emploie des mots incompréhensibles : « Brian il m’a traité dans la cour ! - Il t’a traité de quoi? Ben, il m’a traité ! -Oui mais de quoi ? (Mémé Papillote a fini par comprendre que « traiter » signifiait « insulter »).

Pour faire la fille qui est dans le coup, j’annonce fièrement :
- Tu sais, à ton âge, je regardais aussi les Simpson !
Le gosse me regarde avec dédain et soupire :
- Pff, oui mais à l’époque, c’était en noir et blanc.
Moi, complètement dépitée : -Mais... mais non ! c’est pas si vieux, les Simpsons n’ont que 20 ans !
(Bon, ma grand-mère avait toujours une télé en noir et blanc en 89, mais quand même !)
Gosse : - Ah bon ? Les Simpsons n’ont que 20 ans ? Mais t’as quel âge alors ?

Mais vas-y rajoute une couche ! (T’as intérêt à les finir tes haricots maintenant, je vais pas te louper toi !)
Moi : -Tu me donnes quel âge ?
Gosse : - Je sais pas… 40-45 ?
(Finalement je vais me verser un peu de gnôle avec les haricots, des haricots flambés, je suis sûre que c’est bon. Puis toi, tu vas au lit à 9 heures tapantes !)

Je vous rappelle qu’en général on ne me donne pas plus de 22 ans en me voyant. Se prendre 20 ans d’un coup, ça fait mal.
Moi : - c’est l’âge de tes parents qui ont les cheveux gris et des rides, alors que j’ai toujours mon teint de pêche (et boutonneux) de jeune fille et mes cheveux châtains dorés ou blond cendré (comme dit mon coiffeur daltonien). Tu trouves que j’ai l’air aussi vieille d’avoir l’âge de tes parents ?!!!?
Gosse : - Ben oui…

Inutile de vous préciser que le gosse a fini tous ses haricots et tous ses grains de riz, qu’il a lu lui-même l’histoire que je lui ai sélectionné (celle de son livre de français alors qu’il préférait que je lui lise foot 2 rue) et que j’ai éteint la lumière à 9 heures moins dix (le petit m’avait l’air fatigué).

Je plaisante, je lui ai lu le petit Nicolas jusqu’à l’heure de coucher habituelle. (Par contre, l’estomac sur pattes ne rigole pas avec la bouffe, les gosses finissent TOUJOURS leur assiette. Mais c’est parce que je les sers peu pour ne pas gâcher, et que je « déguise » les légumes. Les gosses ne râlent jamais avec la nourriture avec moi. Je dois leur transmettre mon enthousiasme sincère : « super ! C’est enfin l’heure du repas ! »)
Je l’aurai un jour, je l’aurai.

coup de vieux raider.jpgJe vous invite à regarder le merveilleux site coup de vieux, si vous aussi vous mangiez des Raiders et pas des Twix. (je me souviens du choc quand mon biscuit préféré a changé de nom, tous mes repères étaient partis, ma vie n’avait plus aucun sens) L’estomac sur pattes se rappelle de tous les produits de la rubrique « nourriture » (les crok’images, brut soif de mordre, Pacific, force anis -enfin, j’en buvais pas à l’époque, j’étais trop petite. Hum..)
Le pire c’est de voir que je ne connais pas certains  éléments  du site coup de vieux, parce que j’étais déjà trop vieille : par exemple les chaussures Buffalo de 95. En même temps je n’étais pas spécialement à la pointe de la mode avec mes vêtements et chaussons tricotés par ma mère…

coup de vieuxdix de chute.jpgQuand je regarde la catégorie jouets, je reconnais les pubs, mais je m’aperçois que Cosette ne possédait aucun de ces supers trucs. (les hippogloutons, dix de chute, le spirograph, la dictée magique et docteur Maboul, je rêvais d’en avoir, mais je pouvais y jouer chez ma « copine riche »)

« la poupée Barbie c’était cher, (je n’avais qu’une pâle imitation) tu jouais avec les jeux de ton frère et de toute façon, on avait pas la place dans l’appart pour stocker des jouets» m’a expliqué ma mère, qui sait toujours mettre les formes.

Et vous, votre dernier coup de vieux ?

Vous avez vu que la 5 rediffuse Téléchat ? Y'a qu'une télé, c'est téléchat ! (mais j'avais un peu peur du téléphone et des gluons)

Je sens que je vais faire plusieurs articles coup de vieux, si ça vous dit...

08/10/2010

Comment j'ai raté ma vocation

vocation école fan.jpgQuand j’étais petite on (Jacques Martin) me posait la question habituelle : « qu’est ce que tu veux faire quand tu seras grande ? »La première fois, j’ai répondu à ma nourrice, en bon estomac sur pattes, « je veux faire des gâteaux ». Ma mère qui était présente m’a tout de suite coupé l'envie : « Il faut se lever très tôt pour être pâtissier ! Au milieu de la nuit ! Puis il faut faire beaucoup de gâteaux et ils ne sont pas pour toi ! »
Me lever au milieu de la nuit ? Moi qui étais en retard tous les matins à l’école et passais par la sortie de secours, parce que ma mère et moi on ne parvenait pas à se lever à 8 heures ? Ça va pas non !

Après, j’ai voulu faire vétérinaire puisque j’adore les gentils n’animaux, mais cette fois c'est mon frère qui m’a traumatisé : « Pour soigner les animaux, faut parfois les découper, il y a du sang et les bêtes peuvent mourir, c’est horrible. Puis de tout façon faut être fort en maths »
Je ne pensais pas forcément être véto, mais le seul autre métier qui me venait à l’idée était de travailler dans un zoo. Mon frère m’a encore découragée en me remémorant les odeurs et la saleté (j’ai toujours détesté avoir les mains sales.)
rouge queue oisillons site.JPGJ’ai recueilli plein d’oisillons tombés du nid (je suppose que mon tortionnaire de chat devait les aider). Je leur donnais des vers de terre que je piochais dans le jardin, ils ouvraient le bec comme dans la pub Esso.

la hulotte.jpgJe possédais la carte d’abonnée de la Hulotte, le journal le plus lu dans les terriers, qui me permettait de téléphoner à ma chouette préférée pour lui demander des conseils. (Je suis toujours abonnée). Pourtant aucun oisillon ne survivait.

Maintenant j’apprends qu’au Japon, il existe des établissements où les employés stressés se détendent en caressant des chats (cliquer sur le lien). Les gens paient pour se reposer sur des coussins moelleux, étendus autour de chats qui ronronnent. Je trouve le concept génial, mais je n’ai certainement pas le courage de monter le projet en France, chercher le financement, le local... Par contre, trouver 20 chats, je veux bien, pas de souci.

Pour les maths, en CM2 j’ai tout de même réussi à triplé ma moyenne en « activité logique »   (les problèmes de trains qui se croisent) : je suis passée de 0,5/20 le premier trimestre à 1,5/20 à la fin de l’année, c’est bien non ?

A partir de là, comme l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et aux matheux (parle t’on toujours de supprimer la section littéraire ?) ma mère a décrété que j’étais un cas désespéré :  « qu’est ce qu’on va faire de toi ? » (aujourd’hui son discours s’est modifié en « qu’est ce qu’on va faire de vous, les jeunes en général, dans une société qui n’a pas de travail à vous offrir ?»)

kiki.jpgComme la plupart des petites filles je jouais aussi à la maîtresse. J’alignais mes  poupées et peluches et je faisais « la pelle » c’est à dire l’appel des élèves présents.  Kiki, le vrai, le Kiki de tous les kiki séchait souvent les cours d’ailleurs. Ensuite je suis rentrée au collège, où de voir des profs stressés ou démotivés face à leurs élèves m’a complètement passé l’envie de faire carrière dans l’enseignement. Pourtant on me dit encore souvent : « mais pourquoi tu fais pas prof ? ». Je ne supportais déjà pas mes camarades quand j’avais leur âge, alors aujourd’hui, mon seuil de tolérance a fortement diminué…

Je voulais aussi écrire des scénario de films ou des livres, mais j’ai déjà raconté ici comment mon frère m’a refroidie en se moquant de mes écrits…
Ensuite j’ai voulu faire critique, mais les gens m’affirmaient que « les journalistes étaient des personnes aigries qui se rabattent sur la critique parce qu’ils n’ont pas le talent ni la force de produire eux-mêmes des œuvres » Ce qui n’est pas totalement faux.

Du coup, aujourd’hui je ne fais rien.
Mais si quelqu’un veut m’embaucher pour regarder des films, lire, écrire, manger des gâteaux ou caresser des chats, je suis partante.

Merci à Catherine qui m’a involontairement donnée aujourd’hui l’idée d’écrire ce texte.
Ce texte correspond aussi au concours de Virginie. (Quant à Chocoladdict, elle demande ce qu’on rêverait de porter si on était enfant, je lui répondrai demain)

Et vous, que vouliez-vous faire quand vous étiez petits ?

30/08/2010

Le grand quiz on connaît la chanson de rentrée

gaston chomeur.jpgComme beaucoup d’entre vous (à part Antiblues le joyeux retraité), mes vacances sont finies… On était nostalgiques le dernier soir en observant le coucher de soleil sur la mer. Mon frère pensait à la reprise du boulot lundi, moi au chômage. Ne pas savoir ce qu’on fera le lendemain est angoissant, car j’ai l’habitude d’organiser mes journées à l’avance. Au moins les employés savent qu’ils subiront le « boulot métro dodo », qu’à 9 heures ils auront une réunion, à midi la pause déjeuner (le plus important) et qu’à 18 heures ils seront rentrés. Moi, je vais prolonger au maximum le lever, mon petit déjeuner afin de retarder le moment où je devrai me mettre sur l’ordi pour trouver du travail. Mon gros problème, c’est que je ne sais pas quoi chercher ni où. Alors je prends toujours le premier boulot venu, qui ne me correspond pas…Enfin, on verra bien demain…
En attendant, j’ai pu organiser sans problème ce que je sais faire : mon blog ! J’ai préparé plusieurs articles, et je vous ai même concocté plusieurs quiz. J’en livre un dès aujourd’hui pour vous mettre dans l’ambiance :

Après le quizz de cet été, "On connaît la chanson de vacances", je vous en propose un d’actualité : "on connaît la chanson de rentrée (et de chômage)"»
Quels sont les titres et les interprètes de ces dix chansons ? Je n’ose pas promettre encore des cartes postales pour tous, vu que je viens juste d’envoyer celles du premier quiz, mais on peut dire que celui ou celle qui trouvera le plus de réponses (sans tricher évidemment) en recevra une bientôt ? J’ai plus de temps pour écrire maintenant…

gaston dort chomeur.gifChanson n°1 :
"Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C'est l'heure où je vais me coucher
Il est cinq heures, Paris se lève
Il est cinq heures, je n'ai pas sommeil"

Chanson n°2 :
"Ces gens qui courent au grand galop
En auto, métro ou vélo
Vont-ils voir un film rigolo
Mais non, ils vont à leur boulot
Le travail c'est la santé
Rien faire c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N' font pas de vieux os."

Chanson n°3 :
"Regarde ta montre, il est déjà 8 heures,
Embrassons-nous tendrement.
Un taxi t'emporte, tu t'en vas mon coeur,
Parmi ces milliers de gens. C'est une journée idéale,
Pour marcher dans la forêt.
On trouverait plus normal
D'aller se coucher seuls dans les genêts.
Le Lundi au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais.
Chaque fois, c'est pareil. C'est quand on est derrière les carreaux,
Quand on travaille, que le ciel est beau…"

gaston dort.jpgChanson n°4 :
"Moins tu en fais, plus tu laisses faire,
Plus ta santé déjà précaire
Te libère de ses tourments.
Gagner ta vie ne vaut pas le coup,
Attendu que tu l'as déjà
Le boulot y'en a pas beaucoup,
Faut le laisser à ceux qui aiment ça !
Sois feignant ! Sois feignant !
Tu vivras content !
Sois feignant ! Sois feignant !
Tu vivras longtemps !"

Chanson n°5 :
"Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader's Digest
Et dans ce bouquin y a écrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que j'fais le zouave
Au fond de la cave
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi je fais des trous dans les billets"

Chanson n°6 :
"35 élèves, cette année,
Je leur ai demandé ce qu'ils voulaient faire comme métier
J'ai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Bouba,
Un original qui veut faire vigile et avocat
Il a dû voir chez Courbet
Que c'était pas mal d'être avocat si jamais t'allais en prison
Ils croient tous qu'ils auront leur brevet en regardant l'Île de la Tentation
Merci pour tout ce que fait pour eux la télévision.

Et mon voisin, le même qu'hier, me dira :
"Bande de fonctionnaires, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas ce que c'est de bosser, avec vos semaines de 20 heures, vous bossez moins qu'un contrôleur, et dire que je paie pour mon gamin, il a redoublé son CE1"
Vite les bulletins à remplir, 2/3 Prozac, et 8 kirs,
Mais je l'entends quand même dire d'en bas
"Et je compte même pas la sécurité de l'emploi".

Chanson n°7 :
"Ma chambre a la forme d'une cage
Le soleil passe son bras par la fenêtre
Les chasseurs à ma porte
Comme des petits soldats
Qui veulent me prendre
Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner
Je veux seulement oublier, et puis je fume"

Chanson n°8 :
"Le grand chef du personnel l'a convoqué à midi :
"J'ai une mauvaise nouvelle : vous finissez vendredi.
Une multinationale s'est offert notre société.
Vous êtes dépassé Et, du fait, vous êtes remercié."
Il n'y a plus d'espoir, plus d'espoir.
Il ne rentre pas ce soir."

gaston handicapé.jpgChanson n°9 :
"Travailler c'est trop dur
Et voler c'est pas beau
Demander la charité
C'est quelqu'chose que j'peux pas faire
Chaque jour que moi je vis
On me demande de quoi je vis
Je dis que je vis sur l'amour
Et j'espère vivre vieux"

Chanson n°10 :
"Quand on arrive à l'usine
La gaîté nous illumine
L'idée de faire nos huit heures
Nous remplit tous de bonheur
D'humeur égale et joyeuse
Nous courons vers la pointeuse
Le temps d'enfiler nos bleus
Et nous voilà tous heureux
La ï ti la la la ï ti la la ï hé

Merci patron merci patron
Quel plaisir de travailler pour vous
On est heureux comme des fous
Merci patron merci patron
Ce que vous faites ici-bas
Un jour Dieu vous le rendra !"

A vous de jouer ! Réponse en chanson bientôt...

21/06/2010

La boute-en-train de service

wonderwoman.jpgLors de mon entretien d’embauche, le dirlo m’a annoncé:
« Je préfère vous prévenir... On a une mauvaise ambiance au bureau… »
Sympa. En effet, je l’ai vite constaté, mais j’en reparlerai plus tard.
Il ajoute : « l’autre principal problème, c’est qu’on fait souvent face à des clients mécontents. Par exemple aujourd’hui quelqu’un a dit qu’il allait venir me casser la gueule, la collègue était complètement affolée… La principale qualité dans ces cas-là, c’est de garder son calme. Je compte sur votre humour et votre bonne humeur pour ne pas envenimer l’ambiance au travail et apaiser les clients. »

Les premières fois où j’ai dû faire face à des personnes mécontentes, j’ai essayé de garder mon calme. Mais au fil de la conversation, à force de me faire crier dessus pour rien, je finissais par répliquer d’une voix très sèche et catégorique, en haussant légèrement le ton: « Comme je viens de vous l’expliquer, mon collègue est en train de traiter les dossiers … »
Ca coupait la chique aux mécontents, étonnés que je ne me laisse pas piétiner. Ils se calmaient direct :
« Ah ? Euh oui d’accord… excusez moi, je me suis un peu emporté… c’est vrai que ce n’est pas de votre faute… »

J’ai estimé que ma stratégie ne serait pas toujours adéquate. Parfois, rester ferme et glaciale peut  encore plus énerver les gens.
Alors j’ai testé ma méthode habituelle : l’humour et l’empathie.
Ca marche du feu de Dieu. Les gens sont décontenancés ou apaisés et passent de la colère au rire.
Bon, bien sûr, pour tenter l’humour, faut d’abord sentir si la personne est réceptive ou pas. S’agirait pas de faire un flop et de passer pour une dingue…

Aujourd’hui, les blagues ont encore bien fonctionné :
Client : « Non mais vous vous rendez compte depuis combien de temps j’attends? Il faut que je fasse quoi, pour qu’on me réponde ? Que je vienne carrément ? Mais si je viens, je vais lui casser la gueule ! On m’avait dit qu’il me rappelait sans faute vendredi ! Toute la journée j’ai attendu cet appel ! C’est extrêmement important !
Moi : - c’est normal, c’était l’appel du 18 juin…
Client : - Hein ? Quoi ? (Une pause, il réfléchit, puis se calme) ah ! Le 18 juin, l’appel du général de Gaulle…haha… vous êtes marrante… enfin… qu’est ce que je disais…
Moi : vous disiez que vous alliez venir pour lui casser la gueule…
Interlocuteur : (un peu effrayé) Euh… oui… ha ha… enfin je disais ça comme ça… j’me suis emporté… je le pensais pas…
Moi : j’avais bien compris…
Client : (soulagé) ah merci… ça fait plaisir des gens compréhensifs pour une fois… parce que la dernière fois, votre collègue … »

Après, j’explique en détail comment je vais me démener pour résoudre le problème. A tous les coups, les gens, de prime abord énervés, se confondent en excuses et me répètent à quel point je suis « bien aimable… c’est rare aujourd’hui les personnes qui prennent la peine de vous répondre, etc, etc… »

Alors que mes collègues filtrent les appels, les écourtent en prétextant du travail, voire s’énerve ou raccroche au nez, j'écoute chaque personne. Mes collègues se plaignent : «j’ai raccroché, il me racontait sa vie ! » Moi je trouve ça intéressant, je laisse parler les gens et je leur pose même des questions. Mis en confiance, sentant qu’ils sont écoutés, ils s’apaisent tout de suite.

Je n’aurai jamais cru être capable de patience et de tant de bienveillance.
Après être passée pour la trublion de service, ça change de devenir la boute en train wonderwoman du bureau.

Et vous, au travail, quels sont vos rapports avec les interlocuteurs ? (Je sais que pour Marie et Titi, qui travaillent dans le commerce, ça doit pas être facile tous les jours...)