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02/05/2015

Gaston Lagaffe a trouvé son job idéal

travail,chanson française,michel polnareff,gaston lagaffe,gaston lagaffe est mon modèle de vieVaille que vaille, le travail
Ne me fait pas très très envie non
Pour une grimace, j'ai perdu ma place
De cireur de patins à glace
Je cherche un job job job

Titre msn d’aujourd’hui : « royal baby, assistez en direct à l’accouchement »
Euh, comme le cours de bio en 3ème, où on voit tout au premier plan et où j’ai failli vomir mes pépitos à la récré ensuite ? Non merci sans façon.
Une du journal « le déclin de l’Ain » (j’ai changé le nom) titre principal en lettres capitales, placardé à la devanture de tous les kiosques à journaux : « Fait diver tragique » Les correcteurs sont visiblement partis en weekend pour la fête du non travail.

En parlant de non-travail, j’ai passé un concours pour être fonctionnaire, être titularisée après mon CDD actuel. Pour le plus bas grade et le plus petit échelon (ambition, j’écris ton nom). Oui, moi qui n’aime pas recevoir des ordres, ayant un problème avec la hiérarchie (souvenez-vous qu’un chef m’appelait « le trublion qui fait du mauvais esprit »-des blagues quoi-), moi qui déteste le travail en groupe, routinier, m’ennuie vite (je ne reste jamais plus d’un an au même poste), qui possède plutôt un esprit créatif et indépendant. Fonctionnaire, tout à fait moi. C’est ton destin ! Prends-toi z’en main.

Pourtant j’ai trouvé le boulot presque idéal pour Gaston Lagaffe : j’ai du temps pour glander. (Un boulot de fonctionnaire me direz-vous, mais vous savez qu’on a supprimé beaucoup de postes, et désormais les fonctionnaires travaillent vraiment ! Enfin certains). Quoique, aujourd’hui, en 6 heures de boulot, je n’ai eu le temps de lire que deux pages de Télérama, je n’ai même pas pu finir l’article sur James Ellroy. C’est un scandale, que fait la police.

Surtout, enfin, je ne travaille plus en open space m’a tuer. Personne pour m’épier, me critiquer.
Je peux parfois mettre de la musique sur mon ordi, pour le plus grand bonheur de mes collègues, qui apprécient mon goût pour la grande musique. Ce matin, Pierre Bachelet, dont je beuglais le refrain :
« Et moi je suis tombée en esclavage, de son sourire, de son visage, et je lui dis "emmène-moi" (au bout de la Terre)
Collègue : - Pour moi c’est sûr, elle est d’ailleurs ! Mais tu vas la fermer !!»

travail,chanson française,michel polnareff,gaston lagaffe,gaston lagaffe est mon modèle de vieLe pauvre petit, depuis qu’il a osé critiquer mon hommage lors de la mort de Demis Roussos, par esprit de contradiction et provocation, je lui choisis chaque matin une nouvelle chanson ringarde rien que pour l’embêter : « il est l’or ! L’or de se réveiller ! Il est l’or de radio Nostalgie ! » Il m’adore. (Il en rigole hein ! Il attend sa musique et prépare sa réplique, je ne suis pas sadique !)

Dans ce nouveau boulot, autre énorme avantage, je ne reçois aucun ordre d’un chef, hautain et méprisant comme j’ai pu en avoir. Mon travail à faire s’affiche sur mon écran, et je n’ai aucun compte à rendre. Je n’ai toujours pas compris qui faisait quoi et qui était mon supérieur (c’est simple, puisque j’occupe le plus petit grade : quasiment tous les autres sont mes chefs).

Je n’ai aucune responsabilité, parce que les responsabilités, c’est pour les grands. La vie est déjà bien assez compliquée pour se stresser au travail. J’ai d'autres choses bien plus importantes à me préoccuper, mes amis, mes sorties, mes séries, mon blog… Je ne risque pas le burn-out. Quand un boulot me déplaît, en attendant la fin du CDD je ronge mon frein puis je chante « au revoir, au revoir président ! » « Libérée, délivrée, je ne reviendrai plus jamais ! » « I’m free, and I’m waiting for you to follow me ! » etc (je pourrais faire une compil’ : « les meilleures chansons contre le travail, par DJ Papillote »)

Bref, pour la première fois de ma vie, j’ai enfin envie de rester à un poste.
Je vous donne l’issue tout de suite avant de lire vos encouragements : je n’ai pas été retenue. Pire, Grognasse et Langue de pute, (il y en a toujours) dont on espérait tous se débarrasser, restent avec nous. Le seul qui a réussi, c’est le meilleur collègue du chat noir, celui des chansons. A qui je vais faire découvrir mon répertoire maintenant ?
Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas été sélectionnée. J’ai pourtant tellement l’esprit d’un fonctionnaire, j’ai pourtant cartonné à l’oral, j’ai répondu tout ce qu’il fallait, et mes collègues m’ont dit « merci, on a jamais autant ri lors de la présentation d’un parcours professionnel »…

Suite demain

Quiz On connaît la chanson, 5 musiques à retrouver dans le texte

 

12/03/2015

Baby-sitting, 6 ans après (fin ?)

baby sittingMoi, avec une timide voix d’enfant : - Mais… sortir avec un garçon… vous vous faites des bisous ?
Réponse de la fillette, classée dans mon top 10 des répliques 2015 :
- Ça va pas non ! On n’est pas des dégueulasses dans mon école !

Mais tu as totalement raison ! Si on lit « Tu mourras moins bête, tome 2, quoi de neuf docteur Moustache ? », à la question « pourquoi est-ce qu’on s’embrasse avec la bouche ? » on apprend qu’avec un baiser on échange 278 souches de bactéries ! C’est trop dégueu ! N’embrasse jamais un garçon si tu veux sauver ta peau ! Jamais tu entends, fuis ces créatures ! La B.D nous enseigne aussi qu’on choisit des gens dont le système immunitaire est éloigné du nôtre, que ça préserve des maladies etc… Mais c’est quand même dégueulasse ! Ne sors jamais un garçon !

Moi, soulagée : - Aaaaahhh… mais qu’est-ce que tu appelles sortir alors ?
Lola, comme si c’était évident - Ben, on sort ensemble dans la cour ! Puis on va ensemble à la cantine !
- Ah d’accord. Donc moi je sors avec la moitié de mes collègues.
- Mais c’est quoi sortir en fait ?
- Euh… eh bien on a regardé La boum l’autre jour (je la trouvais un peu jeune, mais la mère a voulu lui montrer son film préféré). Tu te souviens lorsque Sophie Marceau explique à son arrière-grand-mère Poupette « sortir avec un garçon, ça veut dire l’embrasser sur la bouche ! »
- oui, j’étais pas sûre… et c’est tout ?
- Hum… Mélinda attend notre avis sur cette question cruciale : doit-elle sortir avec Killian ?

baby sittingLola lui répond : - Non non non ! (répété en capitales sur trois lignes) il est tro tro moche ! (écrit 28 fois) 
Moi : - Mais arrête ! Elle le trouve peut-être très bien elle !
Mélinda : - Moi je le trouve tro bo
Lola : -  Alors oui oui oui (répété 42 fois sur 5 lignes)
Moi : - C’est pas le critère principal. Il est gentil, intelligent, ils ont des goûts en commun ?
- On s’en fiche, tant qu’il est beau !
Je m’empiffre de chips pour passer ma déception et ne pas répliquer. Le chat vient me sentir le museau.
Lola : - Le chat sort avec toi !
- Avec ton chat, c’est le grand amour. Il ronronne, met sa truffe contre mon nez, il frotte sa tête contre la mienne, me lèche les cheveux... et comme il est vraiment en confiance, il me montre son ventre. Mais si tu veux prouver ton affection, je te déconseille de faire pareil avec un mec…

Mélinda : - Je sais pas si je suis amoureuse !
Lola : - comment on le sait ?
Moi : - ouh là ! Eh bien par exemple, est-ce qu’elle pense à lui souvent ?

Deuxième réplique culte de l’année, réponse de Mélinda :
- Je sais pas, tous les trois ou quatre jours… (c’était les vacances scolaires)
Je pouffe en recrachant une bouchée de chips, et le chat s’empresse de tout nettoyer.
Lola : - alors oui oui oui (etc)
Moi : - Mais… 3 ou 4 jours, tu appelles ça souvent ?
- Ben oui ?
- Donc je suis amoureuse du facteur quand j’attends mon courrier, de la caissière de Franprix…  et de mon patron et de tous mes collègues évidemment.
Sinon, est-ce qu’elle se sent bizarre quand elle le voit ? Plus timide, émue, elle ne sait pas quoi lui dire ou au contraire elle parle beaucoup et dit des bêtises ?
Lola : - Mais de quoi tu parles ?
- Ouf, on n’en est pas à ce stade. Ça t’a fait quoi quand Damien t’a demandé de sortir avec lui ?
Lola : - J’étais gênée parce que toutes mes copines ont rigolé, mais après j’étais contente, parce qu’il est trop bo.
- Je pense que c’est l’homme de ta vie. Autant d’amour, de passion… »

Au final, Mélinda a conclu qu’elle était amoureuse de Killian. On a mangé le poulet, avec le chat sur mes épaules, qui m’a encore piqué ma viande pendant que j’allais chercher de l’eau. Le garçon a regardé le hobbit jusqu’à la fin, 22h20, et les enfants se sont couchés sans se laver les dents, parce qu’un tube de dentifrice, c’est dangereux.

 

11/03/2015

Baby-sitting, 6 ans après (épisode 3)

baby sitter.jpgJ’entends le « ponk » d’une conversation Internet. Je lis sur l’ordi :
« Mélinda2004 : - Ya Killian qui veut sortir avec moi… Mais je sais pas si je suis amoureuse… »
Curieuse comme un chat, je colle mon nez à l’écran : -OoOoOoOOhh ? C’est qui, c’est quoi ?
Je lis toute une conversation, à propos d’un papier anonyme qui a circulé en classe : « Mélinda je t’aime, est-ce que tu m’aimes aussi ? » Puis Maélys a révélé à Mélinda pendant la récré que c’était une déclaration de Killian, mais Mélinda ne savait pas si c’était vrai, mais après Killian a envoyé Léo pour lui demander si elle voulait bien sortir avec lui, etc…
NDLR : Votre aimable serviteur traduit le dialogue qui suit, car il était écrit en langage sms avec des fôttes d’auretaugrafe à tous les maux. Mes yeux saignaient.

Moi : - Mais dis-donc, c’est les feux de l’amour ! Attends je vais chercher le paquet de chips et m’installer comme au cinéma !
Je pars dans la cuisine, le chat aux trousses (si jamais je lui lâchais un bout de poulet). La viande n’est toujours pas cuite : on a le temps de peaufiner notre feuilleton à l’eau de rose. Je jette un coup d’œil dans le salon, le garçon est toujours scotché devant Le hobbit. Je retourne dans la chambre, la petite, Lola, a fermé la porte. Lola ! Je suis qu’un fantôme, quand tu vas où je suis pas ! Tu sais ma môme, que je suis Morgane de toi.

Moi : -Hé ! Je te signale que je suis ta baby-sitter et que je suis censée te surveiller hein…
Lola : - Oui mais c’est secret, si Mélinda savait que tu lis...
- T’inquiète pas, je dirai rien à personne (juste au monde entier sur Internet).
Bon, analysons sérieusement la situation. Déjà, c’est qui cette fille ? » Je pose le chat que je tenais dans mes bras pour pouvoir danser la chorégraphie de Clo-Clo, qu’on peut voir en lien : « elle a les yeux bleus, Bélinda ! Elle a le front blond Bélinda ! » (j'adore cette chanson)
Regard consterné de la fillette signifiant « ma baby-sitter a 5 ans et demi ». Regard étonné du chat : mais que fait-elle ? Elle veut jouer avec moi ?
Moi : - j’ai du mal à coordonner le lancer de jambe avec le bras à la fin du refrain, on ne dirait pas mais cette danse est difficile, ça fait des années que je la travaille… aaah mais qu’il est con ce chat, il me mord le pied! »
La petite corrige mentalement : « non, en fait ma baby-sitter est timbrée. »

Lola : - c’est Mélinda, elle est dans ma classe. Je sais pas quoi lui dire.
Le chat saute sur le clavier.
- kkljifjk ;xnlkqcnjknui           
Moi : - Le chat a envoyé la bonne réponse.
Mélinda2004 : -  J’ai pas compris. Je fais quoi ? Je sors avec lui ?

Moi : - mais… elle sort déjà avec un garçon ? A dix ans ?!
Lola : Ben oui, je sors bien avec Damien moi.
Hein ! Déjà ! Et dire que lorsque je l’ai connue, elle n’avait que 4 ans, elle jouait innocemment à peigner son petit poney ! et là, voilà, 10 ans, et c’est une fille perdue ! Mais ça, c’est la faute de Violetta ! A son âge, je jouais encore au loup, au fromage est battu, à la balle au prisonnier (j’étais super forte pour esquiver), enfin des trucs bien plus intéressants que les garçons! Lola, « attends un peu avant de te faire emmerder par ces petits machos qui pensent qu’à une chose, jouer au docteur non conventionné »…

Moi, avec une timide voix d’enfant : - Mais… sortir… vous vous faites des bisous ?
Réponse de la fillette, classée dans mon top 10 des répliques 2015 :
- Ça va pas non ! On n’est pas des dégueulasses dans mon école !

Suite et fin demain

 

10/03/2015

Baby-sitting, 6 ans après (épisode 2)

baby sitting.jpegPlus de six ans après, je garde toujours régulièrement ces enfants. Leur mère m’a dit « on ne veut que toi : les enfants t’adorent, je t’adore, même le chat t’adore… 
- Ah ben moi je vous déteste.
- ?
- Non je rigole ! (je cultive toujours un humour très fin et approprié aux situations n’est-ce pas).

A l’époque, en relisant ma note, je m’aperçois que j’étais une baby sitter modèle. Je jouais avec les enfants, je vérifiais si ils mangeaient convenablement, s’ils se lavaient bien les dents avant d’aller se coucher. Je culpabilisais parce qu’ils étaient au lit à 21h36 au lieu de 21h30, je leur lisais des histoires (j’ai mimé beaucoup de scènes de Harry Potter).

Aujourd’hui, Les petits adorables et obéissants sont devenus des pré-ados de 10 et 13 ans… ils ont un tantinet changé…
Ils rechignent à tout : faire leurs devoirs, se laver, se coucher, et partent au lit en emportant leur ipad en douce pour jouer jusqu’à minuit passé. Avant ils me montraient consciencieusement leurs dents pour prouver qu’elles étaient bien brossées. Désormais ils restent environ deux minutes 30 dans la salle de bain et évidemment je ne peux pas rentrer pour vérifier : « mais tu t’es bien douché ? Et les dents ? » Enfin, vu qu’un tube de dentifrice peut empaler ses utilisateurs, je comprends leur réticence.

baby sitting casquette.jpgJ’ai du mal à les décrocher de la télé :
- Encore devant l’écran ? Vous n’avez pas enlevé vos chaussures ! Et les pieds sur la table, c’est sale, et arrêtez de vous goinfrer de nutella, on va bientôt dîner, rah la tache sur le canapé !
- scronch.
- vous voulez pas jouer aux cartes plutôt ? Aux dames chinoises ? J’ai amené mon jeu…
- scronch.
- Vous regardez quoi ?
- Le Hobbit, on vient de commencer. Papa veut bien que j’aille voir le 3 en Imax, mais il faut que quelqu’un m’accompagne, tu viendras ?
- être payée pour aller au ciné ? Je me tâte ! Faut que je révise alors : ok, je veux bien qu’on regarde le film ce soir… il dure pas trop longtemps ?
- 3 heures.
- 3 heures ?! mais ça vous fait dormir trop tard, ah non…
- mais allez, on est samedi…
- que la moitié alors, vous verrez la suite demain (et moi pendant que vous serez couchés)
Première scène, première mort.
- Euh… c’est pas un peu violent pour ta petite sœur ? (je m’adresse à elle) tu veux pas qu’on joue à quelque chose ?

violetta.jpg- je vais regarder Violetta sur l’ordi !
- Qu’est-ce que tu lui trouves à cette pét… cette pou… enfin cette fille qui n’est pas du tout superficielle, obsédée par la gloire, les fringues, ment et manigance des coups foireux avec ses copines ? Puis elle est fille de millionnaire, a des domestiques… la vie simple du commun des mortels donc.
- Mais justement, elle fait rêver ! Puis elle est trop belle ! Trop bien habillée !
- Tu te vois sapée comme ça pour aller à l’école ? Tu serais ridicule. Et son sourire ultra bright avec ses dents parfaitement blanches et alignées… Elle fait fausse, pas naturelle.
(J’ai vérifié auprès de ma nièce de 9 ans, elle ne regarde pas cette série : « je ne comprends pas l’intérêt.» Ouf, l’honneur est sauf.)
La petite écoute Violetta et se met à beugler le générique : « ahora sabes que yo no entiendo lo que pasa… » Au moins elle apprend l’espagnol…

Je bats en retraite : « je vais préparer le dîner. Tu ne regardes qu’un épisode hein ? »
30 minutes après, je me débats toujours avec mon poulet, comme OSS 117 avec son croco : « ça cuit pas cette connerie là ? Mais pourquoi ça cuit pas ? » Le chat m’offre une aide précieuse, montant sur la gazinière et donnant des coups de patte dans la viande.
Le garçon vient dans la cuisine :
- On mange bientôt ? On mange quoi ?
- Du poulet avec des patates, mais c’est pas prêt ! « Moi je suis dans le poulet, et rien qu’au niveau du poulet, c’est un bordel… »
- ?
- Si t’as faim t’as qu’à essuyer tout le nutella que t’as étalé sur ton visage, comment t’as fait pour t’en mettre partout… « Simon, tu as un bout de pomme de terre sur la joue. »
- ?
- On peut manger la salade en attendant, tiens va mettre la table pendant que je prépare la sauce.
- oh non, j’aime pas la salade !
- je réchauffe les haricots alors ?
- j’aime pas !
- Mais il faut bien manger des légumes…
- J’aime pas les légumes !
Et il repart voir son film, en piochant dans un sachet de chips qui traînait, et sans prendre les assiettes au passage.

Je retourne voir où en est la petite, avec le chat dans les bras pour l’empêcher de bouffer le poulet (un jour alors que je me levais de table pour chercher de l’eau dans la cuisine, le chat en a profité pour me piquer mon steak entier dans mon assiette et l’a boulotté sous le fauteuil, comme les chats que l'on voit sur ces images.)
- Tout va bien, je pense qu’on peut manger dans 3 ou 4 heures. Tu fais quoi ?
La fille regarde un jeu internet, qui consiste à acheter des fringues virtuelles. Elle sélectionne des vêtements, habille un personnage, puis met les habits dans un panier, avec un prix exorbitant qui s’affiche. Comment devenir une parfaite pouf consommatrice décérébrée.
Moi : - M'enfin ?! Qu’est-ce que c’est que cette horreur ?!
- C’est trop bien ! Han ! Cette robe est trop belle !
- Ah, c’est une robe ce truc ras la tou… enfin c’est un peu court non ?
- Laquelle tu préfères ? J’adore le haut violet à paillettes, avec le pantalon léopard.
- Oui, des imprimés très coordonnés, puis discrets, simples, qu’on peut mettre en toutes circonstances… très distingués…

J’entends le « ponk » d’une conversation sur Internet. Je lis sur l’écran :

« Mélinda2004 : - Ya Killian qui veut sortir avec moi… Mais je sais pas si je suis amoureuse… »

Suite demain