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31/01/2011

A la télé cette semaine (Arrietty, Eastwood et John Barry)

outofafrica.jpgDans la rubrique nécrologique, le compositeur John Barry est mort ! Le célèbre auteur des musiques de  films comme Out of Africa, Amicalement vôtre, de certains James Bond, de Danse avec les loups! Pour la peine, je vous remets toutes ces B.O absolument magnifiques, cliquez sur les liens en rose.

corde hitchcock.jpgJ’espère qu’hier soir vous avez regardé Le petit lieutenant de Xavier Beauvois (le réalisateur du succès surprise de l’année dernière, Des hommes et des dieux).Sinon, je vous conseille simplement le film La corde d’Alfred Hitchcock. La prouesse technique est l’atout principal du film : il a été tourné sans coupures apparentes. Si vous êtes cinéphiles, je ne peux que vous inciter à vous abonner comme moi à canal + ♥  et canal cinéma♥♥.
Cette semaine encore : Avatar, Burn after reading des frères Coen, Brothers, Agora, Away we go, Gainsbourg vie héroïque, Jusqu’en enfer, Jennifer’s body, Michael Jackson this is it...
Je répète, depuis le temps que je leur fais de la pub, Canal + pourrait me donner un abonnement gratuit, ou plutôt un boulot...

arrietty.jpgA part ça, je vous dévoile les films que j’ai vus cette semaine :
Au cinéma, Arrietty des studios Ghibli. Le scénario est du « maître » Miyazaki, mais il ne s’est pas trop foulé je trouve… Comme d’habitude les dessins sont magnifiques, on a plaisir à voir ces sortes de minipouss errer dans le monde des humains. On est ébloui en observant la différence d’échelle : une aiguille devient une épée, une cuillère un toboggan, traverser une maison une épreuve de tous les instants. Pourtant le scénario ne suit pas vraiment…

cinéma,eastwood,au delà,arrietty,jaco van dormael,toto le hérosJ’ai vu aussi le dernier Eastwood, qui montre également un petit coup de mou après ses deux chefs d’œuvre Gran Torino et L’échange. Au-delà est assez gnangnan, avec des dialogues et des situations très convenus et téléphonés. On s’ennuie un peu. Et détail très important, oui j’ose le clamer tout haut et créer la polémique : Cécile de France a l’air d’avoir 50 ans avec ses cheveux frisés, cette coiffure ne lui va pas du tout. (en voilà de la critique constructive). (au fait, comme son nom ne l’indique pas, Cécile de France est Belge)

A la télé, enfin surtout sur ♥canal+♥, j’ai vu cette semaine, par ordre de préférence :
- le western 3h10 pour Yuma de James Mangold (le réalisateur des très bons Walk the line sur Johny Cash et Identity)
- l’incroyable et complexe Mr Nobody de Jaco Van Dormael : son film Toto le héros m’a "bouleversifié" quand j’étais ado. Il est magnifique, je vous le conseille absolument.
- Prête-moi ta main (j’ose à peine l’écrire, mais il était sur TF1. Je n'étais plus habituée aux coupures pubs dans les films et ne savais même pas qu'il y en avait deux dorénavant ! )
- le mélancolique Cœurs d’Alain Resnais (sur Arte celui-là)
- Le romantique Away we go de Sam mendès,
- Coco Channel et Igor Stravinsky de Jan Kounen
- Le concert

Et vous, qu’avez-vous vus cette semaine ? Connaissez-vous ces films ?



26/01/2011

Toucher le fond et creuser encore (fin ?)

shadock tête.jpgJe rédige une lettre pour le Pôle Emploi. Je numérote chaque point, en allant à la ligne, pour être le plus compréhensible. J’envoie un mail, puis deux, puis trois. Le Pôle Emploi ne les as jamais reçus. (Décidément, vive les bugs informatiques...)
Au 4ème mail, je reçois enfin une réponse lapidaire :
« Le paiement de la somme versée le 10 janvier correspond à une régularisation de votre situation ».
HA HA HA. Ca répond tout à fait à ma question : pourquoi me retire t-on mon chômage sous prétexte que je travaillais, alors que ce n’était pas le cas ?
Je sais que les conseillers sont débordés, mais ils peuvent au moins prendre la peine de lire mon message avant d’y répondre, c’est la moindre des choses !

J’envoie un 5ème mail, et cette fois, je laisse transparaître un léger agacement, comme je l’ai déjà parodié ici : « Pôle emploi mon petit, je ne voudrais pas te paraître grossier, l’homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois, mais tes erreurs commencent à me les briser menues !»

Plus d’un mois après le début de l’affaire, je reçois enfin une réponse précise : "Il semblerait que nous ayons mal enregistré vos dates de contrat de travail." Le Pôle Emploi a noté « travail du 1er septembre 2008 au 1er juillet 2010 », au lieu de « du 1er septembre 2009  au 1er juillet 2010 ». Forcément, pour lui, je ne pouvais pas être au chômage en été 2009 puisque j’étais embauchée depuis deux ans.

Je demande : "j’ai gardé les photocopies sous les yeux, la date prouve bien que je ne travaillais pas. Donc il n'y a plus de problème, vous pouvez rectifier en revérifiant mon contrat ?"

Le Pôle Emploi répond : « suite aux déménagement de votre antenne, tous les dossiers ont été transmis au siège. Nous ne les avons plus. Merci de nous renvoyer vos contrats de travail et vos fiches de paie pour pouvoir enregistrer les modifications. »

Gaston-Lagaffe-courrier.jpgJe précise que je cumulais trois emplois, donc trois fiches de paie par mois et trois contrats. C’est avec un immense plaisir que je vais refaire les 258 947 photocopies nécessaires et envoyer le tout par colis spécial de 28 kilos.
Bien entendu, le Pôle emploi m’indique qu’il a déménagé, sans me donner la nouvelle adresse où envoyer les papiers.

On sait tous que la fusion Assedics-Pôle emploi a crée un foutoir considérable (mes multiples déconvenues en sont la preuve). C’est donc avec une logique implacable que les responsables ont pensé : et si on créait encore plus de bordel en fusionnant toutes les agences Pôle emploi de chaque arrondissement en une seule ?
Il existe une agence à cinq minutes à pied de chez moi. Pourtant le Pôle emploi a décrété que ce serait plus pratique de m’imposer une agence accessible après un trajet de 30 minutes. Cette fois, cette dernière nouvelle agence se situe carrément dans un autre arrondissement, à ¾ d’heure de chez moi.
Bientôt, habitant à Paris,  je vais dépendre de l’agence de Lyon.

Alors, cher Pôle Emploi, je crois que je peux chanter encore (cliquez sur le lien) :

nous vilard.jpg"Nous,
C'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup
Mais, pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI
Pourquoi le silence ?

pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?

Nous,
C'est un cri arraché au ciel !
Un rayon qui manque au soleil !
Quatre lettres (A.N.P.E !!!!!)  me rendent fou !
Et dans ton oubli tu t'en fous !!

Je suis seul à nos rendez vous !
Mais parfois dans mes rêves flous
Une voix de je ne sais où
Me parle d'espoir et de nous

Nous, c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours"

 

24/01/2011

Toucher le fond et creuser encore (et encore...)

pole emploi taupe.jpgJ’ai une réponse du Pôle Emploi !
Après moult rebondissements il me verse enfin mon chômage que j’attends depuis JUILLET !

Comme un supporter voyant la France redevenir championne du monde de foot,  je crie de joie devant mon ordi : « OUI  ! ENFIN !!! » (Heureusement que les voisins, eux, travaillent, car mon cri a résonné dans tout l’immeuble)
Je me concocte la playlist du bonheur, composée des chansons les plus entraînantes : Oh bla di, oh bla da, life goes on, bra ! We all live in a yellow submarine, Ya de la joie, bonjour bonjour les hirondelles...»

danse des canards.jpgJe me remue sur la danse des canards, qui en sortant du traquenard, se secouent le bas des reins et font coin coin, quand je m’étonne sur le montant du chômage.
C’est marrant, le dernier conseiller de l’ANPE m’avait dit : « quand vous recevrez enfin vos allocs, 6 mois d’un coup, le montant sera tellement énorme que vous aurez l’impression de toucher le jackpot »
Pourquoi alors je n’imagine pas, comme dans la pub du loto, « les cocotiers, jacuzzi avec des bulles, voitures de sport, caviar… » ? Quelle est cette somme riquiqui pas du tout maousse costaud ?

Je relis plus précisément le courrier : « août 2010, « telle somme à verser », septembre, octobre, novembre 2010, telle somme. Juillet 2009, « allocation à déduire » « août 2009, allocation à déduire ».
Meuh ? On me donne le chômage de cette année, mais en contrepartie on m’enlève celui de l’année dernière, qu’on m’a pourtant déjà payé ?

Le Pôle emploi touche le fond et creuse, creuse...
Pour changer, je téléphone au Pôle Emploi (je devrais pré enregistrer son numéro, je l’appelle si souvent, on est tellement copains tous les deux). Comme d’habitude je jongle entre les menus :« tapez 1 si vous renoncer enfin à l’inscription au pôle emploi. Tapez 2 si vous abandonnez l’espoir de recevoir vos allocs. (3 heures plus tard...) En dernier lieu, mais vraiment c’est pas sympa de votre part, tapez 128 pour demander à un conseiller « mais qu’est ce que c’est que ce bin’s ! » mais criez pas trop quand même »

shadok pompaient.jpgJ’expose le plus clairement possible le problème, mais le conseiller ne comprend rien :
« Le chômage est possible et calculé pour deux ans, mais on ne le verse pas en une seule fois ! Vous avez des allocations chaque mois ! »
Ah bon ? Je ne reçois pas d’un coup 20 000 euros pour partir vivre tranquillement sous les cocotiers ? Comme c’est étonnant ! Les conseillers tombent parfois sur des neuneus à qui il faut tout expliquer, mais bon, quand même…

Je dois m’y reprendre à trois fois pour que le type daigne enfin m’écouter : pourquoi on me retire mon chômage de 2009 ?
Le conseiller marque un blanc quand il comprend enfin, mais il ne s’excuse pas pour autant de m’avoir parlé comme si j’avais le QI d’une huître.
Il fait ses recherches :
« On vous a retiré votre chômage de l’été 2009, parce que finalement on s’est rendus compte que vous travailliez à cette période »

Ah bon, première nouvelle. En 2009 je bossais dans une école, et c’est bien connu, les écoles sont ouvertes pendant l’été. Enchaînés à leur bureau, les gosses et les profs bossent les fractions et le plus que parfait pendant que les parents se laissent bronzer sur la plage.
Conseiller : - ah ben oui, ya une erreur (pour changer). Je la signale tout de suite, et dans la semaine elle sera réglée.
Moi : - Je vais quand même envoyer un mail !
Conseiller : - Oh mais c’est pas la peine !

marmotte alu.jpgPendant trois mois, les conseillers m’ont dit de téléphoner toutes les semaines sur leur numéro surtaxé (alors que normalement les numéros « sociaux » sont gratuits). Le Pôle emploi n’a gardé AUCUNE trace de ma quinzaine d’appels. Pourtant les conseillers téléphoniques m’ont TOUS affirmé : « j’ai bien enregistré et transmis le message, on règle le problème au plus vite. » Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu.
Si vous avez une réclamation à faire au Pôle Emploi, pour garder une preuve, faites-là toujours par mail ou par lettre recommandée avec A/R.

C’était un message de Papillote, vétéran d’une guerre de 6 mois avec le Pôle Emploi.
Suite demain

On se demande pourquoi j’ai toujours cette magnifique chanson dans la tête :
"You never give me your money
You only give me your funny paper
And in the middle of negotiations
You break down

I never give you my number
I only give you my situation
And in the middle of investigation
I break down..."

Et vous, travail, chômage, galère ?

20/01/2011

Le fast food, l'empire du mal

super-size-me.jpgLa première fois que j’ai mis les pieds dans un fast food, c’était à 10 ans, lors d’un voyage scolaire au château de Versailles. Ma famille a ri Potter jaune: mes profs critiquaient souvent cette nourriture, qui fait grossir les gamins et les « pervertit avec une culture de masse », mais ça ne les a pas empêché d’y emmener leurs élèves…

Le fast food reste un mauvais souvenir. Comme toujours dans ces endroits, il y avait un monde fou, il fallait prendre sa commande très rapidement. Or je n’avais jamais mangé de hamburger et ne connaissait pas le principe des menus (frites ou pas ? quelles tailles ? quelle sauce ? quelle boisson ?) J’étais complètement larguée, la serveuse s’impatientait, mes camarades, tous habitués des lieux, se moquaient de moi, j’avais l’impression d’être une extra-terrestre. J’ai finalement pris le même menu qu’une copine.
Comme je n’étais pas habituée à manger des oignons crus (horreur absolue pour l’haleine), du ketchup (abomination culinaire) et des trucs lourds et gras, j’ai été malade toute la nuit…

Presque 20 ans après, mémé Papillote n’a toujours pas évolué.
Avec le gosse que je garde, on arrive dans le restau. Il est bondé, occupé principalement par des enfants et leurs parents (on est mercredi)
Je n’ai même pas le temps de regarder les différents menus qu’une serveuse me saute dessus, directement dans la file :
Serveuse : -Qu’est ce que vous voulez ?
Moi : - Euh… (m’adressant au gamin) : tu veux quoi ?
Gamin : -Des nuggets
Moi : - Hein ? Des neuguettes ? Qu’est ce que c’est que ce truc ?
La serveuse soupire.
Moi : - Bon, alors mettez moi des neuguettes et puis euh… et là, comme depuis 20 ans, je choisis au hasard le premier menu.
 Serveuse : -Maxi ?
Moi : - Hein ?
Serveuse : - Menu maxi ?
Tu te crois dans Super size me ? Tu veux me faire prendre 12 kilos et du cholestérol comme le réalisateur qui a bouffé du macdo pendant un mois ?
Moi : -Non non… normal, ça suffira. »

On se fait servir, puis on cherche une table. Elles sont toutes prises, on doit attendre qu’un groupe d’ados en libère une, en laissant de grosses traces de ketchup.
Moi : - Bah… c’est sale… On a même pas de serviettes pour essuyer en plus !
Gamin : - Non, fallait se servir à l’étage
Je regarde nos voisins de table, qui ont tous pris des tonnes de serviettes, l’équivalent d’un paquet de 40 au moins. Vive l’écologie.
Je vais demander une serviette aux voisins.
J’essaie de boire, je me rends compte qu’il n’y a pas de paille non plus (et là, je ne vais pas utiliser celle du voisin quand même)

Je veux me laver les mains avant de manger. Les toilettes sont fermées, il faut un code pour pouvoir y entrer !
Non seulement c’est dégueulasse de manger sans se laver les mains au préalable, mais en plus le principe du fast food, c’est qu’on mange avec les doigts ! On s’en met de partout, dès qu’on mord dans le hamburger, la sauce dégouline, les minuscules bouts de salade se font la malle (et je ne veux pas louper le peu de légumes qui se trouve dans ces sandwiches !)

Objectivement, le hamburger est plutôt bon. C’est mou, c’est rond, il paraît qu’il est réconfortant parce qu’il rappelle le sein de la mère (moi je m’en fous, j’ai été nourri au biberon)
Le problème, c’est que le hamburger est excessivement gras et lourd à digérer (500 calories en moyenne, l’équivalent d’un repas). Si l’on prend le menu complet avec un dessert, on dépasse les valeurs énergétiques recommandées pour la journée (1800 calories).
Surtout, paradoxalement, cette nourriture grasse ne nourrit pas. Deux heures après, j’ai systématiquement faim. De plus, j’essaie en grignotant du chocolat de couvrir l’odeur ignoble et persistante de l’oignon et de la sauce ciboulette, qui fait mourir d’asphyxie toutes les personnes croisées pendant les six heures suivantes.

Il règne un brouhaha phénoménal dans le restau bondé, les gens mangent vite, s’agitent, l’ambiance est vraiment stressante.
L’angoisse monte d’un cran quand le gosse observe le gamin voisin :
Gosse : - Pourquoi j’ai pas la boule avec le bonhomme dedans ?
Moi : - Qu’est ce que tu me chantes ?
Je me tourne vers les tables voisines, et je vois tous les gamins jouer avec des boules en plastoc. J’avais oublié, ils ont le droit à un menu spécial avec un jouet dedans !
Pendant que le morveux chouine (Ouin ! Pourquoi j’ai pas la boule avec le bonhomme dedans !!), j’essaie de faire diversion :
Moi : - Ah mais regarde, on a des étiquettes pour le monopoly ! Tu peux gagner des jeux bien mieux que ta boule de plastoc avec ton bonhomme dedans !
Ma technique marche à merveille (sont trop faciles à manipuler ces gosses) et le gamin arrête de couiner. Le silence ne dure que quelques secondes.
Gamin : - Je veux les étiquettes de monopoly ! j’en veux plein !!!! Je veux gagner la console trucmuche !!!!
Au même moment, les voisins partent en laissant leur plateau sur place.
Moi : - Tiens! Ils ont laissé leur gobelet avec les étiquettes dessus ! Ça t’en fais plein, t’es content ?
Gamin : - Je veux toutes les étiquettes ! Je veux que tu les récupères toutes !
Moi : - Ca va pas non ! Je vais pas faire les poubelles non plus ! »

Voilà comment votre serviteur s’est retrouvé à manipuler les clients du restau pour récupérer les étiquettes, comme dans la pub qui passait à la télé.
En même temps, les ados attardés et solitaires sont très faciles à convaincre. Je devais être la première fille à leur parler depuis des lustres, et en me donnant leurs étiquettes, ils ont dû espérer avoir un ticket to ride avec moi. Avouer à l’un d’eux que malgré les apparences j’avais dix ans de plus que lui et faire croire que le gosse était le mien a calmé ses ardeurs. Puis j’avais l’excuse du « je peux pas, j’ai piscine », puisque je devais emmener le gosse à son cours de natation. (J’ai failli m’endormir dans le bus, mais le gamin survolté me secouait à tous les arrêts pour me crier dans les oreilles : « On est arrivé ? C’est là ? !)

Je vous dis, le babysitting, c’est plus fait pour les mémés comme moi. Vivement la retraite (faudrait déjà travailler avant d’être à la retraite)

Et vous, que pensez-vous du fast food ?

18/01/2011

Il a le droit, il a bien travaillé

jeux vidéo.jpgJe fais de temps en temps du babysitting.
J’ai plus vraiment l’habitude de me lever dès potron-minet (j’adore cette expression).

J’espère pouvoir somnoler sur le canapé en attendant que le gosse se lève. Manque de pot il est déjà debout, avant 7 heures du mat', et me met d’entrée de jeu la manette de la console dans les mains. Je jette un regard à la mère, espérant qu’elle me sortira un discours souvent entendu : « ah non, pas de jeux vidéos !
Mais elle me répond : -oui, il a le droit, il a bien travaillé ».

gta vice-city.jpgCa me rappelle le fameux jour, quand je bossais dans une école, où un gosse m’a décrit son jeu favori, avec sa petite voix aigue et innocente :
Gosse : « Et après, j’ai volé une voiture, puis j’ai écrasé quelqu’un, puis les policiers sont arrivés, alors je suis sorti avec ma batte de base-ball, et ensuite j’ai tapé le policier…
Moi : - Mais… tu me décris GTA vice city là ?!
Gosse : - Ben oui… (Le gosse parlait sur le ton que ma nièce de 5 ans aurait employé : « et après, j’ai peigné mon petit poney, puis j’ai joué à la maîtresse, puis ma môman m’a appelé pour le goûter, alors j’ai dit à mes poupées que c’était la récré, et ensuite j’ai mangé un gros gâteau… »)
Moi : - C’est un jeu interdit au moins de 18 ans ! Tes parents te laissent jouer à ton âge ? c’est hyper violent !
Gosse : - Je sais, j’ai 8 ans, mais mes parents me l’ont acheté quand même parce que j’ai bien travaillé »

Heureusement le gamin que je garde maintenant ne joue pas à GTA mais à la wii, ce jeu où l’on doit mimer des mouvements de sport devant un écran.
Je ne jouais pas aux jeux vidéos quand j’étais petite, et là j’ai encore plus l’impression d’être une mémé hors du coup. Le gosse me lamine au base ball (je n’arrive même pas à taper dans la balle, enfin, virtuellement). L’appart est au rez-de-chaussée, n’a pas de rideau et donne sur la rue : tous les clients qui attendent au distributeur d’à côté nous regardent gesticuler bêtement…
Mine de rien, on a beau faire le guignol devant un écran, la wii sport porte bien son nom. A force de boxer, même dans le vide, mémé Papillote a aujourd’hui des courbatures entre les omoplates… (Je n’imagine même pas mon état si j’avais dû taper dans un vrai punching ball. A part ça, si si, je vous assure, je fais 3 heures de sport par semaine. A mon rythme quoi. C'est-à-dire qu’il me faut 30 minutes pour faire 100 abdos quand il suffit de 4 fois moins de temps pour un individu normalement constitué).

 Vers midi, voyant qu’aucune indication n’a été laissée par la mère pour le repas (ce moment sacré !) je lui téléphone :
-    Je cuisine un truc en particulier ou pas ?
-Non pas la peine, j’ai laissé de l’argent pour aller au fast food.

Le fast food, l’empire du mal.

Suite demain

Et vous, que pensez-vous des jeux vidéos ?

16/01/2011

La rubrique nécrologique et les films de la semaine

full metal.jpgPendant les fêtes, l’acteur Bernard-Pierre Donnadieu est décédé d’un cancer, à l’âge de 61 ans. Dernièrement il avait joué dans le téléfilm d’Yves Boisset, le réalisateur engagé dont les films traitent de sujets polémiques (sur la bataille d’Alger, l’affaire Dreyfus ou Seznec… l’excellent Le pantalon, sur les fusillés pour l’exemple de la guerre de 14... - Yvounet Boissetounet, clamse pas toi aussi!)

Revenons-en à Donnadieu… Il a donc joué dans le téléfilm de Boisset, L’affaire Salengro, sur le ministre du front populaire (le gouvernement qui a instauré les premiers congés payés en 1936). Pour nuire à l’image de Salengro, l’extrême droite l’a accusé injustement de désertion pendant la première guerre mondiale. Même si on prouvera la falsification des documents et l’innocence du ministre, Salengro, calomnié par les journaux, se suicidera (ce qui n’est pas sans rappeler l’affaire Bérégovoy je trouve)

donnadieu.jpgDonnadieu était excellent dans ce rôle. Avec sa gueule patibulaire, il interprétait souvent des rôles d’hommes de pouvoir, de brutes ou de méchants. Il a notamment joué dans Faubourg 36 et Le professionnel de Lautner. Son rôle odieux dans le film de Tavernier La passion Béatrice m'a traumatisé quand j'étais jeune  (j'ai toujours regardé beaucoup de films, c'est super, j'ai une bonne culture, mais parfois j'étais trop petite!) Pour moi, son rôle le plus marquant est Martin Guerre. J’adore ce film, la musique est absolument sublime, classée parmi les meilleurs B.O française et césar de la meilleure musique pour Michel Portal.
le_retour_de_martin_guerre_.jpgLe retour de Martin Guerre est inspiré d’une histoire vraie, tirée du compte-rendu du procès. Au Moyen-âge, un homme (Gérard Depardieu) revient dans son village natal après être parti à la guerre pendant des années. Il se souvient de tout et de tout le monde, pourtant personne ne semble le reconnaître… Film à voir.

pete postlethwaite.jpgUn autre grand acteur est décédé d’un cancer, le 2 janvier : Pete Postlehwaite. Il jouait essentiellement des seconds rôles, mais toujours marquants. On le voyait partout : dans l’épatant Les virtuoses, le film culte Usual suspects,  et dernièrement  dans Inception et The town. Sa prestation m’a beaucoup ému dans Au nom du père, où il joue le rôle du père justement. Ce film poignant est encore inspiré d’une histoire vraie, où le personnage incarné par Daniel Day Lewis(-l’un des meilleurs acteurs au monde- vis encore 40 ans s’il te plaît-) est accusé à tort d’être un terroriste de l’IRA.

bullit.jpgNiveau réalisateur, Peter Yates est mort à l’âge de 82 ans. Il ne faisait plus de films depuis une dizaine d’années, et je le connais surtout pour être le metteur en scène de Bullitt, le fameux film où Steve Mac queen fait mumuse avec sa voiture dans les rues de San Francisco.

Une femme, pour changer : on annonce aujourd’hui le décès de Susannah York, actrice du film On achève bien les chevaux.
C’est le cas de le dire.

full_metal_jacket.jpgSinon, dans la rubrique à ne pas rater à la télé cette semaine, restons dans cette ambiance festive. Jeudi, sur France 3 à 23h15, je vous conseille l'excellent Full metal jacket de Kubrick, sur les joies de l’armée et de la guerre au Vietnam. Je le connais par cœur, ainsi que la BO (surfin’ bird, these boots are made for walking de Nancy Sinatra… cliquez sur le lien vers le film). Je regarderais quand même le drame de ces jeunes « born to kill », les déboires de Baleine avec ce salaud de sergent Hartman: « sir yes sir ! - Combien tu mesures ? - 1 m75 sir ! - Jamais vu un tas de merde aussi gros ! » Et comme dit le héros Guignol : « les morts ne savent qu’une chose : il vaut mieux être vivant »

Vendredi à 21h sur LCP, je vous invite chaudement à regarder  le documentaire dont je vous ai déjà parlé, celui de ♥Paul♥Moreira ♥ : Travailler à en mourir .

Ouais, on rigole trop avec mémé morbide.

Et vous, avez-vous vu ces films ? Qu’avez-vous et qu’allez-vous regarder cette semaine ?

14/01/2011

Les résultats du quiz on connaît le film

palme_d_or.jpgJ'en ferai pas toutes les semaines parce que ça m'a pris un temps fou !
Et pour vous obliger à regarder les extraits que je cherche longuement, les réponses sont en images ! Cliquez sur les liens vers les scènes cultes de ces films :

Film n°1 : scène tordante :
Tea for two and two for tea, me and you and you and me...

Film n°2 : scène archi connue :
Il s’appelle Juste Leblanc

Film n°3 : Je ne m'en lasse pas  :
« Oublie que t’as aucune chance, vas-y et fonce. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher »

C’est marrant de voir aujourd’hui comme la bande annonce de l’époque ne montre pas forcément les passages cultes que l'on retient...

Film n°4 :

"Les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru"

Film n°5: encore une scène culte

"Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de soixante kilos les écoutent"

Film n°6 : magnifique scène, magnifique film. J'aimerais pouvoir en faire autant :

"L'abbé sait faire deux mots d'esprit de suite, l'un en hiver, l'autre en été"

Film n°7 : Je répète, un de mes films d'enfance préférés. J'adore cette scène : "Pompon? c'qu'il est collant ce chat !"

"il se passe que je vous emmerde monsieur, vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat" Oh, pauvre pompon !

Film n°8 :

"Ah la voilà, la Pomponnette ! et le pauvre Pompon, il s'est fait un mauvais sang..."

Film n°9 : irrésistible (surtout Giraudeau ♥)

"Sur les bords au milieu, c'est vrai que je crains un peu"

Film n°10 :

"Parlez-moi poliment sinon je vous fais un pancréas"

La grande gagnante est Hélène, avec toutes les solutions. En me révélant que le cerveau est son film préféré, je crois qu’avec même une seule bonne réponse, elle aurait reçu une carte !

Sinon ce sont toujours les mêmes qui gagnent :
- Seb, toujours trop modeste et fataliste, qui écrit : « Zut, je voulais vraiment compléter ma collection de cartes de Papillote mais c'est mal parti »
- Bbflo, qui estime ce quiz « hyper difficile » mais qui trouve 6 bonnes solutions d’un coup (dont celles que vous avez eu le plus de mal à trouver, la 5 et la 7) et toutes les bonnes réponses le lendemain.
- Catherine, toujours fidèle aux rendez-vous des quiz.
A noter que cette fois Antiblues, toujours très fort d’habitude, ne s’est pas distingué (ou plutôt si, en trichant et regardant les réponses sur le net)
Et en bonus, pour Thé citron qui a participé à tous les quiz, une carte de fidélité !
J’attends vos adresses !

En revanche, personne n'a remarqué qu'un film était caché dans la phrase "j'aimerais poursuivre cette conversation mais j'ai un vieil ami pour le dîner..."

Un quiz le mois prochain, ça vous dit ?

11/01/2011

Le quiz on connaît le film

ciné français.jpgAlors, ce quiz on connaît le film ? Quelques erreurs, pas mal de bonnes réponses, mais personne n’a  trouvé toutes les solutions ! Deux films n’ont pas été reconnus… qui remportera la palme ? (Enfin, la carte postale quoi, c’est déjà ça…)

Pour vous aider, voici des citations plus faciles des mêmes films :

Film n°1 :
« - J’ai les pieds enflés.
- Evidemment, ce n’est pas des chaussures pour la marche que vous avez là.
- Puisque vous me le proposez si gentiment, j’accepte.
- Quoi ?
- Que vous me prêtiez vos souliers.
- Vous chaussez du combien ?
- C'est du comme vous. »

« -Are you ?
-You are ?
-Yes. Happy.
-Glad.
-Where is Big Moustache ?
-I don't know. And if you don't know, I don't know, no ?
-I don't understand !
-You, You come with me to pick up Peter.
-No, you, you come with me to pick up MacIntosh
-I beg your pardon ?
-And if you don't come, I... Oh merde alors comment on dit ça... ?
-Comment ça "merde alors" ? But alors, you are French !
-You are not english ? »

Film n°2 :
« Il s'appelle Juste Leblanc
- Ah bon, il n'a pas de prénom ?
- Je viens de vous le dire : Juste Leblanc. "Leblanc", c'est son nom, et c'est "Juste" son prénom. Monsieur Pignon, votre prénom à vous, c'est François, c'est juste ?
- Oui.
- Et bien lui, c'est pareil : c'est Juste ! »

« Ne m’invitez jamais à un dîner, j’aurais toujours un doute. »

Film n°3 :
« Je crois que toi et moi on a un peu le même problème, c'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est : oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce, on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. »

« Et puis en plus je sens que ce soir, je vais conclure. »

« ♪ Quand te reverrai-je ? Pays merveilleux ! Où ceux qui s'aiment, vivent à deux ! ♫ »

Film n°4 :
« ♫ Résiste ! Prouve que tu existes ! ♫»

« ♪ J'ai la rate qui s'dilate
J'ai le foie qu’est pas droit
J'ai le ventre qui se rentre ♫»

« ♫ Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer ♪»

« ♪ Mal aimé !
Je suis le mal aimé
Les gens me connaissent tel que je veux me montrer ♫»
Etc…

Film n°5 :
- Quand les types de cent trente kilos disent certaines choses, ceux de soixante kilos les écoutent...

Indice : dans la citation d’hier, le mot « chauffeur » devrait vous aider…

Film n°6 :
Le Roi : Monsieur, on dit que vous êtes un homme de beaucoup d’esprit ! Montrez nous un peu cela ! Faîtes-nous un mot, là, au débotté...sur moi par exemple ?
- Sire, le Roi n’est pas un Sujet !

Film n°7 :
(Un gardien de la prison tombe devant les détenus)
« Gardien : Qui a fait ça ?!
- C'est moi, chef.
Gardien : Vous ne l'avez pas fait exprès, j'espère ?!
-  Mais si, je l'ai fait exprès ! Depuis ce matin, je me réjouis ! J'ai tout préparé : le savon, la serpillière... Manquait plus que vous.
Gardien : Au trou ! Au trou ! Qu'on me l'enlève, qu'on me le retire, je veux plus le voir ! »

« -coucou
- coucou !
- coucou ? Enfin, coucou !
- Ben pourquoi il dit plus coucou ? »

« Dis, la petite italienne d'hier soir, comment tu la trouves ?
- Tu sais, moi, dans l'escalier, j'ai vu que ses jambes.
- Et moi, dans le taxi, j'ai surtout vu sa tête...
- A nous deux, elle doit pas être mal. »

Indice : j’ai parlé plusieurs fois de ce film ici, je l’adorais quand j’étais petite, et la musique aussi

Film n°8 :
« Monsieur le marquis, avec votre prêchi-prêcha, je vous salue… ah, monsieur le curé ! Vous n’êtes pas cocu vous ! Quoique… »

Film n°9 :

"Il paraît que celui qui a inventé la bombe atomique, il aimait vachement les gens ! Alors arrête de me rendre service, tu veux !"

« ♪ Sur les bords, au milieu, c’est vrai qu’je crains un peu ♫ »

Film n°10 :

C’est l’histoire d’un homme qui reçoit la visite de son cancer. ” Bonjour, lui dit le cancer, je suis votre cancer. Je me suis dit que ça serait peut-être pas mal de faire un petit peu connaissance… “


Alors, c’est plus facile cette fois ? A vous de jouer ! Bientôt, les résultats avec les extraits des films et ces citations en vidéo…

10/01/2011

Le grand quiz de rentrée : on connaît le film

Festival-de-Cannes.jpgEnfin ! Le quiz on connaît le film ! Et j’en prévois d’autres ! Ils m'ont pris énormément de temps, car  mes films cultes ne sont pas forcément  célèbres, ou alors mes répliques préférées ne sont pas les plus drôles, hors contexte. Mes quiz sont prêts depuis des mois, mais j’attendais un sponsor pour faire gagner des cadeaux à mes lecteurs (hein, les papillotes, on vous attend toujours, ce sera bientôt l’heure des chocolats de Pâques à ce rythme là....) Comme personne n’a l’air de remarquer mon « it blog influent et hype », le ou les gagnants recevront mes traditionnelles cartes postales signées de mon illustre main…
Pour le premier quiz, j’ai choisi des comédies françaises très connues. Je donne une ou deux citations de chaque film aujourd’hui, et pour vous aider, d’autres répliques extraites des mêmes films, encore plus simples, suivent demain.
Bien entendu, interdiction de tricher !

Film n°1 :
« - Ils peuvent me tuer, je ne parlerai pas !
- Mais moi non plus ! Ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas !
- Je savais qu'on pouvait compter sur vous... »

« Vous aimez tout ce qui est bon ? C’est très mauvais ! »

Demain, deux autres citations archi connues pour ce film, vous trouverez tout de suite la réponse, si ce n’est pas déjà fait…Idem pour les citations suivantes :

Film n°2 :

« Il a une belle tête de vainqueur. »

Film n°3 :
« - Je ne sais pas ce qui me retient de te casser la gueule tiens !
- La trouille non ?
- Oui ça doit être ça. »

« Alors je m'en vais. Je ne vous colle pas mon poing sur la gueule, je pense que ce n'est pas la peine... »

Film n°4 :
« - Et qu'est ce que vous étudiez ?
- Je fais des recherches sur les chevaliers et les paysans de l'an mil au lac de Paladru.
- Et ça intéresse qui ?
- Personne.
- Alors pourquoi vous faites ça ?
- Pour faire parler les cons ! »

Film n°5 :
« Dans la vie, on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon »

« Ici, c’est une grande famille. Quand un chauffeur veut un congé ou une augmentation, il vient me voir, je l’écoute et je le vire »

Film n°6 :
« Octosyllabe!
Toujours fidèle à sa conduite
L'Abbé, sans nuire à sa santé
Sait faire deux mots d'esprit de suite
L'un en hiver, l'autre en été. »

Film n°7 :
(voix mielleuse)- ♪ Allooo ♫ ?
-C'est bien au monsieur Anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
- ♫Ouiii ♪ ?
-Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
- Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat!♥
-Vous savez à qui vous parlez ?
-Au gros tas que je croise tous les jours dans l'escalier.
- Il pleut chez moi, Monsieur !
- Il pleut chez vous ? Hé hé, mais c'est exprès !
- Mais je vais monter vous corriger, monsieur, je vais monter !
- Mais bien sûr, montez donc ! Espèce de lavette, dégonflé, pauvre type, cornichon !

Un de mes films d’enfance préférés, j’en ai déjà parlé ici. J’adore aussi la musique.

Film n°8 :

Puisqu’on parle de chat, qui se nomme Pompon, encore une citation avec un félin, du même nom. C'est une phrase que je récite souvent lorsque Papillote part en vadrouille et rentre tard. Pourtant, je n’aime pas vraiment le film, que je trouve vieilli et misogyne :
« Ah la voilà ! Tu l’as vu retourner, la Pomponnette ? Garce, salope, ordure, c’est maintenant que tu reviens hein ? Et le pauvre Pompon, il s’est fait un mauvais sang depuis hier, il allait te chercher dans tous les coins, il était malheureux comme les pierres, et elle pendant ce temps là, elle allait avec son chat de gouttière, un inconnu, un bon à rien, un passant de clair de lune. Qu’est ce qu’il a de plus que lui ? »

Film n°9 :
« Je me suis éraflé la main.
- C'est bien fait, t'avais qu'à prendre des gants!
- Oh, mais c'est rien...
- Je suis pas sûr. Je connais un mec, il s'est éraflé, ça s'est infecté, il est devenu sourd-muet! »

Film n°10 :
Et pour finir, un « film mortel »

« Parlez-moi poliment, sinon je vous fais un pancréas »


Et maintenant, à vous de jouer ! J'aimerais poursuivre cette conversation mais j'ai un vieil ami pour le dîner…

08/01/2011

Et surtout, bonne santé (suite)

vélo.jpgSuite du billet de mercredi (désolée mais j’avais une bonne excuse pour ne pas continuer plus tôt)
Le lendemain, enfin, une semaine plus tard, je vais chez mon médecin…
Je lui raconte en plaisantant les dires du docteur Knock.
Mon médecin traitant ne rigole pas du tout et me prescrit toute une batterie d’examens. Je fais des prises de sang et des échographies. Je porte des électrodes pendant 24 heures pour suivre les battements de mon cœur. Les gamins de l’école sont horrifiés de voir ces fils et ces ventouses qui dépassent de mon col : « ils sont plantés dans ton corps, comme les robots ? »

Résultat : mon cœur bat à 100/110 en moyenne (au lieu de 60/70), ce qui correspond au rythme cardiaque lors d’un effort physique modéré (c’est du sport de rester assise devant mon ordi ou la télé). Le cœur pointe de temps en temps à 140 sans raison (me lever pour ouvrir le frigo ou pour retrouver la télécommande qui a glissé sous le canapé représente un exploit intense). La cardiologue me donne un « test d’effort ». Je rigole : 10 minutes de vélo, c’est du gâteau, j’en fais plus d’une heure par semaine, je suis entraînée ! Sauf que, dixit une amie « j’ai l’air d’une parisienne sur son vélib », je vais à deux à l’heure, or la cardiologue augmente la vitesse à chaque minute.
Je vous lis le résultat : « test abandonné au bout de 8 minutes en raison de "fatigue du patient" », avec mon cœur qui tape à 207. La honte, je compte sur vous pour ne pas le répéter. J’essaie toujours de me faire passer pour une sportive, puisque je fais de l’exercice plusieurs heures par semaine, mais j’ai un niveau ridicule (j’étais avant-dernière à l’école, j’en ai parlé ici).
Le pire, c’est le jour où un vieil homme débarque dans la salle de sport, tout frêle et tout ridé.

J’ai peur qu’il fasse une crise cardiaque sur le vélo, et comme je suis la seule autre personne dans la salle (mes tentatives pour la vider ont bien fonctionné) je ne m’imagine pas du tout lui faire du bouche à bouche pour le ranimer.
Vieux : «  Jeune fille, comment fonctionne cet appareil ?
Moi : - Alors, ici, c’est la vitesse, là, la puissance, et ici la durée (mais qui ne vend pas des macarons). Je vous conseille de commencer faiblement pour ne pas me clamser dans les bras, par exemple 10 minutes, vitesse 40, puissance 30.
Vieux : -Oui vous avez raison, c’est mon médecin qui m’a conseillé le vélo, c’est bon pour le cœur (j’ai une vision du vieux s’écroulant sur le guidon à côté de moi, les yeux révulsés et la langue pendante)
Vieux : Vous savez j’ai 75 ans (à la place du bouche à bouche, le massage cardiaque me semble amplement suffisant. Je vais sans doute lui péter deux-trois côtes mais…)
Vieux : - j’ai plus trop l’habitude de faire du vélo » (à moins que je parte en courant à l’accueil en criant « au secours ! Le vieux est par terre et tout bleu ! Appelez le SAMU ! »)

Le vieux commence son exercice, et je surveille du coin de l’œil sa vitesse et son rythme cardiaque qui s’affichent sur la machine.
Vieux : « oh ben, c’est facile après tout ! Comme on dit, le vélo, ça ne s’oublie pas ! »
Il roule à 70 à l’heure, à 60 de puissance, avec un rythme cardiaque à 153.
Je roule à 60, 50 de puissance, et mon cœur bat à 186.

Toutouyoutou.jpgDéjà, quand j’allais à la piscine, tout le monde me doublait, même les mamies ou les petits enfants. En randonnée l’année dernière, la famille a eu le temps de faire une sieste en m’attendant au bout du chemin (ils étaient tous en train de dormir paisiblement quand je suis arrivée une demi heure plus tard en suant sang et eau). Cette année, certains m’ont carrément mis 45 minutes d’avance dans les dents, pourtant j’avais abandonné l’idée de faire des photos de chaque brin d’herbe ou rocher, car mon formidable don artistique me retardait. (Las de marcher à l’allure d’un escargot, mon frère a fini par m’abandonner dans la bruyère, mais j’ai quand même retrouvé mon chemin - et sans semer de miettes de pain-).

Finalement, après 15 jours de test en tout genre, la cardiologue déclare que je n’ai pas de problèmes graves, mais il faut que je fasse des examens tous les 6 mois car mon rythme cardiaque bizarre est aussi lié à mon problème de thyroïde (ça me fait penser que les derniers 6 mois sont passés… depuis 9 mois). Elle me répète que le fait que mon cœur accélère subitement sans raison, sans que je m’en rende compte, est problématique si je suis en plein effort. Selon elle, si j’ai la condition physique d’une mamie impotente et unijambiste de 95 ans, c’est parce que je ne sais « absolument pas respirer normalement. »
Elle m’encourage tout de même à continuer le sport « à mon rythme » de mémé tétraplégique, puisque les machines indiquent les pulsations cardiaques. J’aime quand les sportifs se retournent vers moi quand l’elliptique émet un inquiétant « bip ! Bip ! bip ! » parce que j’ai dépassé les 200 de rythme cardiaque, ou lorsqu’on me demande, inquiet « ça va ? » quand je me mets par un réflexe idiot la main sur le cœur, quand il se serre subitement. Dans ces cas-là je deviens toute honteuse de me faire remarquer et espère que la prochaine fois il n’y aura personne dans la salle (ce qui est un peu con, parce que si un jour je m’écroule comme j’imaginais le vieux le faire, ce sera la femme de ménage qui me retrouvera trois heures après -tiens, j’ai des pensées joyeuses aujourd’hui-).

C’était un message de Jeannie Longo.

Et vous, vous essayer d’entretenir votre forme en faisant du sport ? Lequel ?