Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2011

Le grand quiz de rentrée : on connaît le film

Festival-de-Cannes.jpgEnfin ! Le quiz on connaît le film ! Et j’en prévois d’autres ! Ils m'ont pris énormément de temps, car  mes films cultes ne sont pas forcément  célèbres, ou alors mes répliques préférées ne sont pas les plus drôles, hors contexte. Mes quiz sont prêts depuis des mois, mais j’attendais un sponsor pour faire gagner des cadeaux à mes lecteurs (hein, les papillotes, on vous attend toujours, ce sera bientôt l’heure des chocolats de Pâques à ce rythme là....) Comme personne n’a l’air de remarquer mon « it blog influent et hype », le ou les gagnants recevront mes traditionnelles cartes postales signées de mon illustre main…
Pour le premier quiz, j’ai choisi des comédies françaises très connues. Je donne une ou deux citations de chaque film aujourd’hui, et pour vous aider, d’autres répliques extraites des mêmes films, encore plus simples, suivent demain.
Bien entendu, interdiction de tricher !

Film n°1 :
« - Ils peuvent me tuer, je ne parlerai pas !
- Mais moi non plus ! Ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas !
- Je savais qu'on pouvait compter sur vous... »

« Vous aimez tout ce qui est bon ? C’est très mauvais ! »

Demain, deux autres citations archi connues pour ce film, vous trouverez tout de suite la réponse, si ce n’est pas déjà fait…Idem pour les citations suivantes :

Film n°2 :

« Il a une belle tête de vainqueur. »

Film n°3 :
« - Je ne sais pas ce qui me retient de te casser la gueule tiens !
- La trouille non ?
- Oui ça doit être ça. »

« Alors je m'en vais. Je ne vous colle pas mon poing sur la gueule, je pense que ce n'est pas la peine... »

Film n°4 :
« - Et qu'est ce que vous étudiez ?
- Je fais des recherches sur les chevaliers et les paysans de l'an mil au lac de Paladru.
- Et ça intéresse qui ?
- Personne.
- Alors pourquoi vous faites ça ?
- Pour faire parler les cons ! »

Film n°5 :
« Dans la vie, on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon »

« Ici, c’est une grande famille. Quand un chauffeur veut un congé ou une augmentation, il vient me voir, je l’écoute et je le vire »

Film n°6 :
« Octosyllabe!
Toujours fidèle à sa conduite
L'Abbé, sans nuire à sa santé
Sait faire deux mots d'esprit de suite
L'un en hiver, l'autre en été. »

Film n°7 :
(voix mielleuse)- ♪ Allooo ♫ ?
-C'est bien au monsieur Anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
- ♫Ouiii ♪ ?
-Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
- Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat!♥
-Vous savez à qui vous parlez ?
-Au gros tas que je croise tous les jours dans l'escalier.
- Il pleut chez moi, Monsieur !
- Il pleut chez vous ? Hé hé, mais c'est exprès !
- Mais je vais monter vous corriger, monsieur, je vais monter !
- Mais bien sûr, montez donc ! Espèce de lavette, dégonflé, pauvre type, cornichon !

Un de mes films d’enfance préférés, j’en ai déjà parlé ici. J’adore aussi la musique.

Film n°8 :

Puisqu’on parle de chat, qui se nomme Pompon, encore une citation avec un félin, du même nom. C'est une phrase que je récite souvent lorsque Papillote part en vadrouille et rentre tard. Pourtant, je n’aime pas vraiment le film, que je trouve vieilli et misogyne :
« Ah la voilà ! Tu l’as vu retourner, la Pomponnette ? Garce, salope, ordure, c’est maintenant que tu reviens hein ? Et le pauvre Pompon, il s’est fait un mauvais sang depuis hier, il allait te chercher dans tous les coins, il était malheureux comme les pierres, et elle pendant ce temps là, elle allait avec son chat de gouttière, un inconnu, un bon à rien, un passant de clair de lune. Qu’est ce qu’il a de plus que lui ? »

Film n°9 :
« Je me suis éraflé la main.
- C'est bien fait, t'avais qu'à prendre des gants!
- Oh, mais c'est rien...
- Je suis pas sûr. Je connais un mec, il s'est éraflé, ça s'est infecté, il est devenu sourd-muet! »

Film n°10 :
Et pour finir, un « film mortel »

« Parlez-moi poliment, sinon je vous fais un pancréas »


Et maintenant, à vous de jouer ! J'aimerais poursuivre cette conversation mais j'ai un vieil ami pour le dîner…

08/01/2011

Et surtout, bonne santé (suite)

vélo.jpgSuite du billet de mercredi (désolée mais j’avais une bonne excuse pour ne pas continuer plus tôt)
Le lendemain, enfin, une semaine plus tard, je vais chez mon médecin…
Je lui raconte en plaisantant les dires du docteur Knock.
Mon médecin traitant ne rigole pas du tout et me prescrit toute une batterie d’examens. Je fais des prises de sang et des échographies. Je porte des électrodes pendant 24 heures pour suivre les battements de mon cœur. Les gamins de l’école sont horrifiés de voir ces fils et ces ventouses qui dépassent de mon col : « ils sont plantés dans ton corps, comme les robots ? »

Résultat : mon cœur bat à 100/110 en moyenne (au lieu de 60/70), ce qui correspond au rythme cardiaque lors d’un effort physique modéré (c’est du sport de rester assise devant mon ordi ou la télé). Le cœur pointe de temps en temps à 140 sans raison (me lever pour ouvrir le frigo ou pour retrouver la télécommande qui a glissé sous le canapé représente un exploit intense). La cardiologue me donne un « test d’effort ». Je rigole : 10 minutes de vélo, c’est du gâteau, j’en fais plus d’une heure par semaine, je suis entraînée ! Sauf que, dixit une amie « j’ai l’air d’une parisienne sur son vélib », je vais à deux à l’heure, or la cardiologue augmente la vitesse à chaque minute.
Je vous lis le résultat : « test abandonné au bout de 8 minutes en raison de "fatigue du patient" », avec mon cœur qui tape à 207. La honte, je compte sur vous pour ne pas le répéter. J’essaie toujours de me faire passer pour une sportive, puisque je fais de l’exercice plusieurs heures par semaine, mais j’ai un niveau ridicule (j’étais avant-dernière à l’école, j’en ai parlé ici).
Le pire, c’est le jour où un vieil homme débarque dans la salle de sport, tout frêle et tout ridé.

J’ai peur qu’il fasse une crise cardiaque sur le vélo, et comme je suis la seule autre personne dans la salle (mes tentatives pour la vider ont bien fonctionné) je ne m’imagine pas du tout lui faire du bouche à bouche pour le ranimer.
Vieux : «  Jeune fille, comment fonctionne cet appareil ?
Moi : - Alors, ici, c’est la vitesse, là, la puissance, et ici la durée (mais qui ne vend pas des macarons). Je vous conseille de commencer faiblement pour ne pas me clamser dans les bras, par exemple 10 minutes, vitesse 40, puissance 30.
Vieux : -Oui vous avez raison, c’est mon médecin qui m’a conseillé le vélo, c’est bon pour le cœur (j’ai une vision du vieux s’écroulant sur le guidon à côté de moi, les yeux révulsés et la langue pendante)
Vieux : Vous savez j’ai 75 ans (à la place du bouche à bouche, le massage cardiaque me semble amplement suffisant. Je vais sans doute lui péter deux-trois côtes mais…)
Vieux : - j’ai plus trop l’habitude de faire du vélo » (à moins que je parte en courant à l’accueil en criant « au secours ! Le vieux est par terre et tout bleu ! Appelez le SAMU ! »)

Le vieux commence son exercice, et je surveille du coin de l’œil sa vitesse et son rythme cardiaque qui s’affichent sur la machine.
Vieux : « oh ben, c’est facile après tout ! Comme on dit, le vélo, ça ne s’oublie pas ! »
Il roule à 70 à l’heure, à 60 de puissance, avec un rythme cardiaque à 153.
Je roule à 60, 50 de puissance, et mon cœur bat à 186.

Toutouyoutou.jpgDéjà, quand j’allais à la piscine, tout le monde me doublait, même les mamies ou les petits enfants. En randonnée l’année dernière, la famille a eu le temps de faire une sieste en m’attendant au bout du chemin (ils étaient tous en train de dormir paisiblement quand je suis arrivée une demi heure plus tard en suant sang et eau). Cette année, certains m’ont carrément mis 45 minutes d’avance dans les dents, pourtant j’avais abandonné l’idée de faire des photos de chaque brin d’herbe ou rocher, car mon formidable don artistique me retardait. (Las de marcher à l’allure d’un escargot, mon frère a fini par m’abandonner dans la bruyère, mais j’ai quand même retrouvé mon chemin - et sans semer de miettes de pain-).

Finalement, après 15 jours de test en tout genre, la cardiologue déclare que je n’ai pas de problèmes graves, mais il faut que je fasse des examens tous les 6 mois car mon rythme cardiaque bizarre est aussi lié à mon problème de thyroïde (ça me fait penser que les derniers 6 mois sont passés… depuis 9 mois). Elle me répète que le fait que mon cœur accélère subitement sans raison, sans que je m’en rende compte, est problématique si je suis en plein effort. Selon elle, si j’ai la condition physique d’une mamie impotente et unijambiste de 95 ans, c’est parce que je ne sais « absolument pas respirer normalement. »
Elle m’encourage tout de même à continuer le sport « à mon rythme » de mémé tétraplégique, puisque les machines indiquent les pulsations cardiaques. J’aime quand les sportifs se retournent vers moi quand l’elliptique émet un inquiétant « bip ! Bip ! bip ! » parce que j’ai dépassé les 200 de rythme cardiaque, ou lorsqu’on me demande, inquiet « ça va ? » quand je me mets par un réflexe idiot la main sur le cœur, quand il se serre subitement. Dans ces cas-là je deviens toute honteuse de me faire remarquer et espère que la prochaine fois il n’y aura personne dans la salle (ce qui est un peu con, parce que si un jour je m’écroule comme j’imaginais le vieux le faire, ce sera la femme de ménage qui me retrouvera trois heures après -tiens, j’ai des pensées joyeuses aujourd’hui-).

C’était un message de Jeannie Longo.

Et vous, vous essayer d’entretenir votre forme en faisant du sport ? Lequel ?

05/01/2011

Et surtout, bonne santé

doc knock 2.jpgC'est la nouvelle année, après les repas de fêtes, la buche, la galette... et l'indigestion.
Il était une fois, il y a deux ans, mon frère qui ne se sentait pas bien.

Il se moque toujours de mes bobos-là quotidiens, mais lui, quand il est malade une fois par an, c’est l’apocalypse. Ce jour-là, il a une banale gastro, mais il est convaincu d’avoir une méningite et me fait appeler S.O.S médecin…

Le docteur Knock arrive, se penche une demi seconde sur mon frère agonisant :
Frère : «  c’est horrible, j’en peux plus…argh…
Docteur : -Oui, c’est une gastro quoi. Et vous mademoiselle, vous n’avez pas de symptômes ?
Moi : - Non, j’ai juste des petits pincements à l’estomac…
-Oui, la gastro aussi quoi. Je vais quand même vous prendre la tension, maintenant que je suis là.
Silence. Il regarde son appareil.

Docteur : - Vous êtes sûre que vous vous sentez bien là ?
Moi : - Ben oui pourquoi ?
- Vous n’êtes pas tendue, vous n’avez pas de difficulté à respirer, vous ne transpirez pas ?
- Mais euh… non… mais que...
- Parce que vous avez le cœur qui bat à 138 ! Normalement c’est 60-70 !
Le choc.
Docteur : -Ah, il bat à 142 maintenant !
Ben oui, forcément, tu m’apprends de ces trucs toi !
Docteur : - Ne me dîtes pas que vous ne sentez rien ! Vous ne l’entendez pas votre cœur, comme il bat vite ? Vous n’êtes pas stressée là ? Ah, il bat à 145 ! Faut vous calmez tout de suite ! C’est hyper dangereux là !! Respirez !!! CALMEZ-VOUS !!!!

doc knock 3.jpgCe docteur Knock ne doit pas donner des cours de sophrologie ou de yoga, car ce sont ses propos qui me stressent alors que je me sentais sereine jusque-là.
Moi : - Mais je comprends pas, je me sens bien... Enfin maintenant que vous le dites j’entends mon cœur battre, mais ça arrive souvent… il se crispe  même sans aucune raison… je croyais que c’était juste du stress…
Docteur : - Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte de la gravité ! Normalement quand on fait de la tachycardie, on le sent ! Et alors on fait attention, on se repose ! Imaginez, vous qui ne remarquez rien, si vous faîtes un effort physique dans ces moments-là !  C’est grave ! Vous pouvez… Vous êtes jeune pour…

Il ne finit pas ses phrases mais je comprends bien que je peux compléter par « clamser, crever, agoniser dans d’atroces souffrances… »

Docteur : "Je fais une lettre pour votre médecin traitant. Vous y allez dès demain ! Vous entendez ?"
Comme je ne réagis pas vraiment depuis le début de la conversation, il a l’air de croire que je m’en fous, mais en fait je suis tétanisée. Intérieurement, je fonds et j’entends bien cette fois les BOUM BOUM BOUM rapides de mon cœur.

J’essaie de penser à autre chose :
Moi : « Et sinon, pour mon frère ?
Docteur : - Ah oui ! C’est vrai qu’à la base je viens pour ça ! Je ne suis pas venu pour rien finalement ! (mon frère qui agonise apprécie) Il prend simplement du Smect*, et vous aussi.
Moi : - mais je suis pas malade moi ! J’ai juste des petits pincements à l’estomac, c’est rien !
Docteur  - Ah sisi, c’est un début de gastro, vous en prenez aussi de ce plâtre au goût dégueulasse
- mais ça m’arrive tout le temps et je prends rien d'habitude !
- Qu’entendez-vous par « tout le temps » ? Combien de fois par mois vous me diriez ?
-Ben…euh… c'est-à-dire… plutôt... 3 ou 4 fois par semaine ?
-HEIN ? Mais depuis combien de temps ??!!
- Ben euh… je sais pas, des années, depuis toujours…
- Mais ça va pas du tout ça ! Faut vous soigner ! C’est pas normal ! Allez, je refais une lettre à votre médecin ! Ah là là  mais c’est pas possible ça ! Et vous y allez dès demain !!!

Le lendemain, enfin, une semaine plus tard, je vais chez mon médecin…
Suite demain

 Et vous, comment se sont passées les fêtes ? Pas d'indigestion ? Des bonnes résolutions pour la rentrée ?