Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2010

L'incorrigible et les autres

L'incorrigible.jpgBon, je n’ai reçu aucune proposition d’envoi de papillotes pour mes lecteurs et le quiz On connaît le film. Pourtant, depuis le temps qu’on se fréquente, les papillotes et moi, je pensais qu’on pratiquait la transmission de pensées. Un fabricant de chocolats aurait pu avoir l’idée de regarder sur le net, de tomber sur ma note, et de m’envoyer des papillotes. Et bien non. Etonnant non ? Oui, j’aurais pu directement demander, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Vous avez bien répondu au quiz d’hier. Bravo à Aléas petits pois et Hélène, seules à reconnaître le film L’incorrigible. La preuve que vous ne cliquez jamais sur les liens super marrants et intéressants que je mets des heures à vous trouver, car la réponse y était inscrite, comme souvent ! (Ça ne se fait pas de cliquer sur les liens ? pourtant je le fais tout le temps sur les autres blogs moi.)

- Le troisième film est donc L’incorrigible de Philippe De Broca, avec Guiomar et Jean-Paul Belmondo. (cliquez sur la bande annonce ci-dessus en rose)

- Le premier film est : Y a-t-il un pilote dans l’avion ?  avec Leslie Nielsen.

- Le deuxième film est L’aile ou la cuisse de Claude Zidi, avec Julien Guiomar, De Funès et Coluche.
(cliquez sur l’extrait)

- Le quatrième film est Star Wars, mais à part Seb qui m’a refilé l’info sur le décès du réalisateur, personne n’a identifié clairement le film exact : L’empire contre-attaque, réalisé par Irvin Kershner en 1980. (Il a également réalisé le deuxième Robocop).

Sinon, ce soir, après avoir fait durer le suspense le plus longtemps possible, je regarde les deux derniers épisodes de Lost. je ne vais plus voir le sexy Sawyer, bouh...

 bientôt  le quiz on connaît le film

29/11/2010

La rubrique nécrologique de la semaine : Leslie Nielsen et Julien Guiomar

leslie_nielsen.jpgCa faisait longtemps que je n’avais pas fait de rubrique nécrologique de star de cinéma...
Je reporte mon quiz on connaît le film, mais je donne quand même  quelques citations en hommage :

Hier, Leslie Nielsen, acteur spécialisé dans les films comiques américains, est décédé à l’âge de 84 ans. Ses films était très troisième degré, parfois lourds. Je vous donne une de ces répliques, extraite de son film le plus connu :

« Encore merci et bonne chance, nous sommes avec vous »
De quel film est tirée la citation ?

Un autre acteur comique, celui-ci français, est mort la semaine dernière, à 82 ans.

Julien Guiomar possédait une gueule et une voix très particulière. Il incarnait parfois le « méchant », dont le plus fameux se trouve dans l’excellent film Z de Costa Gavras.  Il jouait aussi des personnages comiques, le plus célèbre étant l’ignoble Tricatel : (merci aux sites Réplikucultes et Cinélog pour les extraits)

« Je pense, Monsieur Tricatel, que vous êtes l'héritier de Machiavel.
-  Alors là, je vous arrête. Je ne suis pas un fils à papa, Monsieur. Je me suis fait tout seul. »

« Ce que Duchemin représente n'existe plus. Une cuisine compliquée, pour des gens privilégiés qui sont encore plus compliqués. Moi, je nourris des millions de personnes. Et demain je nourrirai peut-être la Terre entière! »

« Il faut à tout prix empêcher Duchemin de sortir de cette usine !
On peut très bien fabriquer quelques boites de conserves supplémentaires, non ? »

guiomar.jpgDe quel film s'agit-il ?

Avec Julien Guiomar, c'est encore un grand qui s'en va.  Son talent était sous exploité, car le cinéma ne lui proposait que des seconds rôles. Quel dommage.

Le film dans lequel Guiomar excelle est une de mes comédies françaises préférés. J’en parle dans mon interview cinéphile par LMO. Les dialogues sont de l’indétrônable Audiard, et le film de Philippe de Broca.

Voici une des répliques de Guiomar, incarnant un vieil homme mélancolique, philosophe, solitaire et théâtral :

« Ta vie coule comme une eau vive, tandis que la mienne fuit comme un vieux robinet. »
Cliquez sur l’extrait, où Guiomar part dans un  monologue philosophique. Culte.

Le héros du film est joué par Belmondo, qui livre encore un formidable rôle de personnage extravagant, d’arnaqueur mythomane. Je connais les répliques par cœur, je ne peux pas résister au plaisir d'en réciter:

Bebel : Moi aussi, j'ai longtemps été seul. J'ai eu une jeunesse atroce dont j'aime mieux pas parler. Un père alcoolique, maman usée par les lessives... Je la revois dans la forêt couverte de givre, ramassant du bois mort, moi accroché à ses haillons...
-  Vous étiez combien, chez vous ?
Bebel : Boh... Au moins quinze.
- Quinze ?!
Bebel : Et puis des hommes ont commencé à défiler à la maison. Des militaires, surtout. Faut dire que maman était très belle. Vous l'auriez vue sur le grand escalier du vestibule, avec son boa autour du cou, en plumes de paon...
- Un boa pour ramasser du bois, c'est pratique ça...
Bebel : Non mais alors si vous m'interrompez tout le temps, moi je perds le fil ! »

Ou encore :
« J'ai peut-être une bonne affaire. Je connais un gars qui cherche un bateau. Tu pourrais lui vendre le tien.
- Mais j'en ai pas !
- C'est pour ça que c'est une bonne affaire ! »

Seb m'informe que le réalisateur Irvin Kershner est également décédé hier. Il a réalisé un film extrêmement célèbre, que vous devinerez tout de suite grâce à la citation : "je suis ton père"

Alors, quels sont les quatre films cités?
Résultat demain, avec des extraits à l’appui.
 



26/11/2010

Papillote superstar

celebrity.jpgJe vous rappelle que LMO m’a interviewé ici. Les commentaires sont supers sympas et élogieux, merci, ça fait chaud au coeur (Je songe à imprimer des autocollants, badges et t-shirts " I ♥ Papillote " Promotion exceptionnelle : Pour 2 t-shirts achetés, le 3ème est offert !)

Cette semaine mon blog fête ses deux ans, et j’ai préparé un quiz on connaît le film pour l’occasion. Comme beaucoup n’ont pas reconnu ma première citation-test sur Les tontons flingueurs, je crains un bide monumental… Ca vous tente quand même ?

J’hésite à faire des concours. Je n’ai offert que des cartes postales aux gagnants des quiz, parce que je voulais que mon blog reste bon enfant, juste pour le plaisir de s’amuser.
Pour l’anniversaire, j’aimerais bien exceptionnellement vous faire gagner des livres ou des DVD qui me plaisent, ou bien entendu, le plus évident, des papillotes, ces fameux chocolats de noël lyonnais dont je tiens mon nom.... Pour l’instant je n’ai reçu que des propositions de promotion sans lot à gagner pour mes lecteurs : par exemple, le dossier de presse d’un livre…érotique. Comment dire… je m’en tape le cul ?
Peut-être que d’ici noël et mon anniversaire le 24 décembre, les papillotes lyonnaises vont découvrir mon formidable blog et l’énooooorme moyen de promotion qu’il peut leur fournir et proposer à vous et moi des chocolats… (j’ose pas aller mendier demander) En plus ils ont sorti des nouvelles papillotes truffées à l’orange et d’autres à l’eau de vie de mirabelle, je bave devant les photos. Quelle idée de déménager à Paris, où ces barbares ne connaissent même pas mes papillotes adorées !

Pour que les papillotes me remarquent, il faudrait peut-être que mon blog soit très bien référencé. (Mémé nulle en nouvelle technologie n’a pas encore bien compris le fonctionnement du Net). Quand on tape "papillote" sur Google, on tombe sur des recettes de "cabillaud en papillote et sa julienne de carottes et navets" ou "saumon en papillote façon merlouse"… Mais je suis quand même bien positionnée !

mysteres-.jpegCe week end, j’ai frôlé la staritude tout de même. Le nombre de visites sur le blog a doublé. Je suis ravie bien sûr, mais mes statistiques très imprécises ne m’expliquent pas ce phénomène étrange. Je vais demander à Pradel de ressusciter l’émission Mystères (qui me TERRIFIAIT quand j'étais pas si petite).

Quelqu’un a parlé de moi ? J’aimerais bien savoir qui… Jean Pierre Pernaut m’a cité dans son journal de 13 heures car il a apprécié ma critique de TF1, la chaîne de la culture ? Ou alors Ruquier, quand il évoquait le livre de Marion Bergeron : « d’ailleurs un blog très intéressant illustre également les problèmes du Pôle Emploi, c’est celui de la merveilleuse Papillote… »
Oui, ç’est sûrement la bonne explication (attendez, je fais une pause, je dois enlever mes chaussettes qui me serrent les chevilles.)

En parlant de mémé nulle en nouvelle technologie, vous avez j’espère remarqué une nouvelle révolution technologique ! Et vous savez quoi ? C’EST MOI QUI L’AI FAIT. Toute seule, comme une grande. J’ai installé le bouton « j’aime cet article » du site Hellocoton à la fin de chaque texte.
Je croyais que personne ne cliquait dessus, je pensais qu’Hellocoton m’en aurait avertie. J’étais toute tristoune, personne ne m’aime, c’est vraiment trop injuste, ô rage ô désespoir qui est assis sur un banc. (amusez-vous à trouver les citations de la phrase maintenant !)

Alors j’ai joué la mégalo, j’ai cliqué moi-même sur le bouton (mais après j’ai vite mis « bah, j’aime plus, moi pas Alain Delon »). J’ai remarqué que certains billets étaient super bien côtés en fait. En allant sur la page actualités (jusque-là je ne lisais que les articles de mes amies) j’ai constaté que deux ou trois fois, mes notes étaient carrément classées en plus populaires du site ! « ô joie, belle étincelle divine ! Bonjour bonjour les hirondelles, ya de la joie, dans le ciel par dessus les toits ! » (deux citations à trouver)

Continuez à cliquer sur le bouton surtout, un simple clic me propulse star internationale et me promet des milliers de papillotes « nappées de chocolat noir de dégustation à 70 % entièrement beurre de cacao naturel ».

gizmo.jpgPour les demandes d’autographes, c’est 20 euros.
Quand je bossais à la convention Star Wars, c’est le prix que faisait payer C3PO. Enfin, l’acteur qui l’incarne, pas le robot. Désolée de briser vos rêves et de vous faire une révélation les enfants, mais C3PO n’existe pas réellement. R2D2 non plus. Oui je sais, c’est dur. Pour moi le plus difficile était surtout de ne jamais pouvoir rencontrer Gizmo, le gentil  mogwaï qui chante dans les gremlins. (Cliquez sur le lien vers la scène du film.)

Alors ? Que pensez-vous d’un quiz on connaît le film ?
Quelles sont les citations  de ce texte ?
Qui veut un autographe à 20 euros ? (Je plaisante hein)


24/11/2010

Mon interview cinéphile chez LMO

SentiersGloireinterview.jpgLMO m’interroge sur le cinéma !


Courez (comme Forest) lire mes réponses sur le lien en rose et dites-moi ce que vous en pensez !

Avez-vous vu ces films ? Quels sont vos préférés ?

Que répondriez-vous aux mêmes questions ?

22/11/2010

Toucher le fond et creuser encore

pole emploi taupe.jpgLa lettre recommandée pour le Pôle Emploi m’a pris 2 jours d’écriture. C’’était difficile de condenser les 180 739 erreurs et manquements des Assedics en deux pages. C’était dur de rester polie, tout en exprimant par sous-entendus mon agacement : « je vous saurai gré de bien vouloir régler ces problèmes rapidement » sonne mieux que : « putain je commence à en avoir vraiment ras le cul de vos conneries, va falloir bouger le vôtre et vite sinon ça va chier » (je ne suis pas sûre que le langage scato soit recevable pour une lettre officielle).

J’envoie une énième réclamation par mail. Le lendemain matin, je reçois une réponse.
« ouah dis donc, pour une fois ils sont rapides et effica… »

Je pensais que le Pôle Emploi avait touché le fond, mais non, il creuse encore :

« Mademoiselle,

Votre demande d'admission n'a pas pu recevoir de suite favorable.
En effet, en application du règlement de l’assurance chômage, vous deviez vous inscrire comme demandeur d’emploi dans un délai maximum de 12 mois suivant la fin de votre dernier contrat de travail pour pouvoir être indemnisé par l’assurance chômage.
Or, vous avez dépassé ce délai :
Date d'inscription : 5 janvier 2009
Date de fin de contrat de travail : 30 avril 2008
Pour toute information concernant d’éventuelles aides sociales auxquelles vous pourriez prétendre, nous vous invitons à contacter le Centre communal d’action sociale ou le service social de votre mairie. »

HA. HA. HA. Excusez-moi de ne pas éclater de rire. J’ai les lèvres gercées.
Je répète que je suis au chômage depuis juillet 2010 et que j’ai fait ma demande d’allocation dès la fin de mon CDD, ce qui fait simplement un écart de plus de DEUX ANS avec les dates annoncées.
Ensuite, si le délai maximum est de 12 mois, entre avril et janvier, l'écart n'est que de 8 mois et quelques jours…
Pour les autres aides, je vous rappelle que l’assistante sociale m’a longuement répété « vous n’avez droit à rien, désolée, je peux rien faire ».

Sinon, à part les offres d’emploi que l’ANPE m’envoie et qui sont déjà pourvues, les annonces qui ne me correspondent pas, comme « langue arabe exigée », l’invitation à m’inscrire à « nos quartiers ont du talent » qui s’adresse « aux jeunes issus des quartiers populaires » alors que j’habite en plein Paris, j’ai reçu ce matin une invitation pour le :
 « Paris de l'expérience et de l'emploi des seniors ».

Quand je vous dis que j’ai pris un coup de vieux.
Je me demande ce que le Pôle Emploi me réserve dans son prochain courrier.

pole emploi livre.jpgPôle emploi, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu et encore moins grossier, l’homme de la pampa parfois rude reste toujours courtois… mais tes erreurs commencent à me les briser menues.


Le livre en photo sera ma prochaine lecture, ainsi que le dernier en date 183 jours dans la barbarie ordinaire, en CDD chez Pôle emploi de Marion Bergeron. Vous avez vu son témoignage chez Ruquier ce week end ? Les propos de Zemmour (à la 11ème minute) sont encore passés au zapping, regardez-le ce soir...

Quiz on connaît le film : de quel film cette citation est-elle extraite et qui est l’acteur qui la prononce ?


18/11/2010

Coup de vieux (Raider, 2 doigts coupe faim)

Telechat.gifLe gosse que je garde de temps en temps visionne les Simpson pendant que je prépare le repas.
Je suis parfois larguée avec lui, il me parle de trucs à la mode inconnus, comme les podcasts, ou emploie des mots incompréhensibles : « Brian il m’a traité dans la cour ! - Il t’a traité de quoi? Ben, il m’a traité ! -Oui mais de quoi ? (Mémé Papillote a fini par comprendre que « traiter » signifiait « insulter »).

Pour faire la fille qui est dans le coup, j’annonce fièrement :
- Tu sais, à ton âge, je regardais aussi les Simpson !
Le gosse me regarde avec dédain et soupire :
- Pff, oui mais à l’époque, c’était en noir et blanc.
Moi, complètement dépitée : -Mais... mais non ! c’est pas si vieux, les Simpsons n’ont que 20 ans !
(Bon, ma grand-mère avait toujours une télé en noir et blanc en 89, mais quand même !)
Gosse : - Ah bon ? Les Simpsons n’ont que 20 ans ? Mais t’as quel âge alors ?

Mais vas-y rajoute une couche ! (T’as intérêt à les finir tes haricots maintenant, je vais pas te louper toi !)
Moi : -Tu me donnes quel âge ?
Gosse : - Je sais pas… 40-45 ?
(Finalement je vais me verser un peu de gnôle avec les haricots, des haricots flambés, je suis sûre que c’est bon. Puis toi, tu vas au lit à 9 heures tapantes !)

Je vous rappelle qu’en général on ne me donne pas plus de 22 ans en me voyant. Se prendre 20 ans d’un coup, ça fait mal.
Moi : - c’est l’âge de tes parents qui ont les cheveux gris et des rides, alors que j’ai toujours mon teint de pêche (et boutonneux) de jeune fille et mes cheveux châtains dorés ou blond cendré (comme dit mon coiffeur daltonien). Tu trouves que j’ai l’air aussi vieille d’avoir l’âge de tes parents ?!!!?
Gosse : - Ben oui…

Inutile de vous préciser que le gosse a fini tous ses haricots et tous ses grains de riz, qu’il a lu lui-même l’histoire que je lui ai sélectionné (celle de son livre de français alors qu’il préférait que je lui lise foot 2 rue) et que j’ai éteint la lumière à 9 heures moins dix (le petit m’avait l’air fatigué).

Je plaisante, je lui ai lu le petit Nicolas jusqu’à l’heure de coucher habituelle. (Par contre, l’estomac sur pattes ne rigole pas avec la bouffe, les gosses finissent TOUJOURS leur assiette. Mais c’est parce que je les sers peu pour ne pas gâcher, et que je « déguise » les légumes. Les gosses ne râlent jamais avec la nourriture avec moi. Je dois leur transmettre mon enthousiasme sincère : « super ! C’est enfin l’heure du repas ! »)
Je l’aurai un jour, je l’aurai.

coup de vieux raider.jpgJe vous invite à regarder le merveilleux site coup de vieux, si vous aussi vous mangiez des Raiders et pas des Twix. (je me souviens du choc quand mon biscuit préféré a changé de nom, tous mes repères étaient partis, ma vie n’avait plus aucun sens) L’estomac sur pattes se rappelle de tous les produits de la rubrique « nourriture » (les crok’images, brut soif de mordre, Pacific, force anis -enfin, j’en buvais pas à l’époque, j’étais trop petite. Hum..)
Le pire c’est de voir que je ne connais pas certains  éléments  du site coup de vieux, parce que j’étais déjà trop vieille : par exemple les chaussures Buffalo de 95. En même temps je n’étais pas spécialement à la pointe de la mode avec mes vêtements et chaussons tricotés par ma mère…

coup de vieuxdix de chute.jpgQuand je regarde la catégorie jouets, je reconnais les pubs, mais je m’aperçois que Cosette ne possédait aucun de ces supers trucs. (les hippogloutons, dix de chute, le spirograph, la dictée magique et docteur Maboul, je rêvais d’en avoir, mais je pouvais y jouer chez ma « copine riche »)

« la poupée Barbie c’était cher, (je n’avais qu’une pâle imitation) tu jouais avec les jeux de ton frère et de toute façon, on avait pas la place dans l’appart pour stocker des jouets» m’a expliqué ma mère, qui sait toujours mettre les formes.

Et vous, votre dernier coup de vieux ?

Vous avez vu que la 5 rediffuse Téléchat ? Y'a qu'une télé, c'est téléchat ! (mais j'avais un peu peur du téléphone et des gluons)

Je sens que je vais faire plusieurs articles coup de vieux, si ça vous dit...

16/11/2010

Loto, à qui le tour ? (Hassan Céhef, c'est possible)

pole emploi réponses.jpgPour mon chômage toujours pas versé depuis 4 mois maintenant, je vais à la mairie voir si le médiateur ne peut pas m’aider.
Le type de l’accueil me dit que le médiateur n’intervient qu’en dernier, si tous les autres recours n’ont pas fonctionné.
Je pense donc sérieusement à aller m’enchaîner au guichet de mon agence pôle emploi. Je tenterais bien une grève de la faim, mais vous savez que ça m’est IMPOSSIBLE (d’ailleurs je n’écris que d’une main car j’ai un bout de pain dans l’autre en ce moment.)

Je demande ensuite si je peux bénéficier d’une aide financière provisoire (ma mère a dû me faire un chèque puisé sur un récent héritage pour que je ne me retrouve pas à découvert, c’est un peu la honte à mon âge).
Bien entendu, j’ai le droit à la phrase classique des administrations :
-Alors c’est pas ici, faut aller rue Machin…

Je vais rue Machin :
- Vous êtes célibataire ? Alors, c’est pas ici, faut aller bureau trucmuche
Au bureau Trucmuche :
- Vous n’avez pas d’enfants ? Alors, c’est pas ici, faut aller bureau bidule

hassan-cehef-cest-possible.jpg2 km de couloirs et 1 heure d’attente aux guichets plus tard :
Guichetier : -Oui bien sûr, c’est possible. (c’est Hassan Céhef, comme dirait les Nuls)
Moi, très étonnée : - Oh ?
Guichetier : -Oui, pas de problème, j’enregistre votre demande. C’est très rapide, ça passe en commission et vous recevez la réponse dans la semaine. Remplissez ce papier.
Il me tend une feuille avec mes coordonnées à fournir. Je complète les infos et lui rend le dossier.
Moi : - bon ben merci, super !
Guichetier : - Donnez-moi juste votre carte d’identité, vos bulletins de salaire des douze derniers mois et une quittance de loyer.

Un ange passe. Je le dévisage, éberluée, il me regarde tout à fait serein, comme si c’était normal.
Moi : - Mais vous croyez que je me balade avec tous ces papiers sur moi en permanence ?
Il est très étonné. Il ne comprend pas.
Moi : - Faut que je retourne chez moi, je n’ai pas les documents sur moi !
Guichetier, toujours apathique : -Ah bon.
Moi : Il me faut au moins une heure, vous serez encore ouvert à 17 heures ?
Guichetier : - non, faut revenir demain.
Moi un tantinet agacée : - Ok… Et sinon, comment vous faites, vous vous mettez en contact avec le pôle emploi pour qu’il vous rembourse ?
Guichetier : - Pas du tout, on est un organisme indépendant d’aide sociale.

Je suis confuse, car j’ai un peu l’impression de voler l’argent des plus nécessiteux. Je ne demande pas la charité, je veux juste mon chômage auquel j’ai droit, j’ai cotisé pour !
Je lui explique ça, mais peine perdue, il me regarde toujours d’un air inexpressif.
Moi : - Ce que je veux, c’est toucher mon chômage, vous ne connaîtriez pas quelqu’un qui pourrait m’aider ?
Il garde le même air absent.
Moi : - Je sais pas moi, une assistante sociale peut-être ?
Guichetier : - ah, si. »
Il me sort un papier, tiré d’une énorme liasse d’au moins 100 exemplaires…
Un seul numéro de téléphone pour tout l’arrondissement. Elle doit faire des heures sup l’assistante.
(photo : Robert Tripoux)
robert tripoux.jpgJe rentre chez moi et je lui téléphone.
Assistante sociale : « Alors pour l’aide, laissez tomber, on ne la donne qu’aux moins de 25 ans, ou aux femmes célibataires avec enfants. Il ne vous l’a pas dit le guichetier ? »
Je me retiens de lui dire qu’il avait l’air un peu con comme une valise sans poignée comme dirait ma mère.
Moi : «  Et pour mon chômage ?
Assistante sociale : - Ah ben je peux rien faire.
Moi  - Mais on m’a dit qu’une assistante sociale pourrait m’aider !
Assistante sociale : - Non, je peux rien faire, je ne suis pas en contact avec le pôle emploi.
Moi  - J’essaie de les contacter mais je n’arrive pas à avoir de rendez-vous! Vous pourriez peut-être au moins leur téléphonez pour m’appuyer ?
Assistante sociale : - Non non, désolée, je peux rien faire. (c’est Robert Tripoux, l’inverse d’Hassan Céhef)

Regardez le JT ces jours-ci, vous me verrez peut-être :
« En direct de Paris : une jeune chômeuse désespérée est actuellement enchaînée au guichet de son agence pôle emploi, un énorme panier de victuailles à ses pieds… »

De toute façon, j'ai trouvé un job : Mimilady m'a désignée chef de cabinet du ministère du travail...

13/11/2010

TF1 la chaîne de la culture : fin de concession

fin de concession.jpgCa fait longtemps que je surveille la carrière de Pierre Carles, ce réalisateur indépendant dénonçant les travers des médias.
Plusieurs de ses séquences ont crée un formidable buzz dernièrement, et pourtant le nom de Pierre Carles n’était quasiment jamais cité. Avant de voir son film, je ne savais même pas qu’il était l’auteur des extraits  polémiques : (je vous invite grandement à cliquer sur les liens vers les séquences) :
- C’est Pierre Carles qui a montré Jean Luc Mélenchon traitant Pujadas, le journaliste du JT de France 2, de "larbin !" "laquais" à la solde du pouvoir politique.
- C’est encore Pierre Carles qui a filmé Arnaud Montebourg proclamant : « c’est le moment de taper sur TF1, car c’est la chaîne de la droite, des idées qui détruisent la France, la télévision de l’individualisme, du fric… »

Ces séquences sont extraites du dernier documentaire de Pierre Carles, Fin de concession. Le réalisateur s’y pose une simple question : « pourquoi la concession entre TF1 et son actionnaire principal, Bouygues, est-elle sans cesse renouvelée, alors que le cahier des charges, promettant une chaîne basée sur la culture, n’a pas été respecté ? »

Le réalisateur montre les archives de l’audition du groupe Bouygues en 1987 pour remporter la première chaîne.  Les images sont ahurissantes : Bouygues promet : « nous serons une chaîne de culture et nous avons l’ambition d’imposer notre marque sur ce point de vue là » TF1 « réservera une place importante aux évènements culturels de haut niveau » en diffusant de l’opéra (Ravel, le festival d’Orange…). Elle « oubliera de temps en temps l’audimat » elle proposera peu de séries américaines et de dessins animés qui abrutissent les enfants, mais financera des productions françaises. Bernard Tapie ajoute même « on verra des matchs de pelote basque » !

Normalement, la concession de TF1 et Bouygues devait être réétudiée au bout de 10 ans, si l’entreprise n’avait pas rempli le cahier des charges. Or, rien n’a été fait, comme vous pouvez tous le constater…     A part Télérama à l’époque, dont TF1 s’opposait à la publication de l’article, aucun média n’en a parlé… Le Lay, le PDG de TF1 depuis la privatisation et jusqu’en 2007,  a même avoué les prétentions contraires de la première chaîne : « à la base, le métier de TF1 c’est d’aider Coca-cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du spectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c'est-à-dire de le divertir, de le détendre en deux messages. Ce que nous vendons à Coca-cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ».

Pierre Carles tente d’interroger des journalistes sur ce sujet, et il se retrouve face à un mur. Quasiment personne n’accepte de lui répondre, et sans « langue de bois ». On comprend mieux pourquoi la France est classée 44ème pour la liberté de la presse…
C’est déprimant, même si le réalisateur traite le sujet avec beaucoup de vivacité, d’humour et d’autodérision comme à son habitude. On rit  lorsqu’il tente de filmer à leur insu les journalistes depuis une montgolfière. On s’esclaffe avec le running gag de Jacques Chancel, qui à chaque coup de fil, a toujours de bonnes excuses pour ne pas se faire interroger. L’interview de Charles Villeneuve est désopilante : il déplore «je me suis déjà fait avoir une fois » et pourtant il ne se rend pas compte qu’il a affaire à la même personne et qu’il se fait donc encore rouler ! Toute la salle a explosé de rire en entendant la sonnerie de son téléphone : la B.O du Parrain

Pierre Carles est considéré comme le Michael Moore Français, pour ses documentaires polémiques et drôles, où il se met en scène. Pourtant contrairement au réalisateur Américain, Carles se remet plus en question. Il filme des collègues le critiquant, il admet avoir perdu de sa gniaque, user de procédés douteux (dissimuler son identité pour soutirer des déclarations…)

Je vous conseille vivement de voir ce film très révélateur sur les médias français. Dépêchez-vous, il est peu diffusé…

08/11/2010

Le courrier du coeur (pôle emploi, mon chéri)

gentil_facteur.jpg"C’est le courrier du cœur, le courrier du bonheur
Joie sans pareille pour le facteur "

Vous savez d’où proviennent les courriers que Hotmail me classe en « indésirables »?
- D’Alphonse, dont de méchants messieurs veulent piquer l’héritage (une mine de diamants) et qui me propose de transférer son fric (14 millions) sur mon compte, parce que je suis une personne de confiance, par contre « merci de joindre vos coordonnées bancaires pour la transaction » ?
- D’une loterie qui me signale «  bravo ! Vous êtes l’heureux gagnant », mais pour empocher le gros lot faut d’abord que je verse « des frais de dossier de 700 euros »?

Non non, rien de tout ça. Ce que Hotmail considère comme du « courrier indésirable », ce sont uniquement, je vous le donne en mille :
Les messages du pôle Emploi.
C’est un signe.
tout le monde il est beau.jpgBien sûr, ne rêvez pas, par message du pôle emploi je n’entends pas enfin une réponse : « quoi ? On ne vous a toujours pas versé votre chômage depuis juillet, votre dossier n’est toujours pas régularisé ? On ne répond pas à vos appels répétés ? C’est bon on règle le problème sur le champ ! (et pour nous excuser de la gêne occasionnée on vous verse même un mois de chômage en plus, allez pourquoi pas, les employés ont bien parfois un 13ème mois ou des primes, hop, c’est bientôt noël, on vit à Disneyland, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil etc…)

Si, le pôle emploi a bien fini par me répondre, exactement 35 minutes avant le délai (par mail, ils ont « obligation de répondre à une réclamation sous 7 jours ») : « nous vous confirmons que votre dossier est bloqué suite à une anomalie informatique. Nous venons de faire la deuxième relance à notre service chargé de régler ces problèmes. » Ah ? Deuxième relance seulement? Heureusement que j’ai téléphoné neuf fois, que je me suis déplacée trois, et qu’à chaque fois on m’a dit « vous inquiétez pas, j’ai bien pris en note, je refais une réclamation ». Pour moi, 9+3=12 et pas 2, mais je ne dois pas bien savoir compter.

Sinon, le courrier indésirable du pôle emploi, ce sont ses offres pour un CDD de 3 heures par jour, au smic, dans un trou perdu au fond du 78. Ben oui, quand on coche « département Paris », on se retrouve à 2 heures de train, c’est normal.
Je mets trois heures pour pondre une lettre de motivation. D’habitude, je saute l’insupportable paragraphe lèche bottes dont j’ai déjà parlé : «Cafetière magazine est un journal que j’admire pour ses enquêtes chocs et ses révélations ». J’évoque essentiellement mes compétences et mon parcours. Son entreprise, le patron la connaît déjà : "ah bon, on est leaders sur le marché  de la cafetière? je savais pas !"

S’il était honnête, le candidat devrait écrire : « je suis super motivée par votre annonce, parce que là j’ai plus une thune et qu’il faut donc que je bosse pour payer mon loyer, mais sinon, ça a l’air sympa, hein, Cafetière magazine. On doit souvent faire des pauses café avec les collègues, et moi les pauses, j’adore ça. Puis si on mange des biscuits ou du chocolat avec le café, je suis partante. Perso je préfère le thé, mais un petit kawa de temps en temps… »

Non, décidément, mieux vaut sauter le paragraphe « motivations ». Pourtant, le pôle emploi nous oblige à répondre selon des critères précis. Les descriptions du parcours professionnel et de nos compétences ne sont pas exigées. En plus on peut uniquement cocher deux langues vivantes, je me demande pourquoi j’ai fait 4 ans d’italien en 3ème langue, tout le monde s’en fout. Seul le paragraphe des motivations est obligatoire.
Or, quand les ¾ des annonces ne précisent pas pour qui on postule, c’est hyper facile d’expliquer ce qui nous motive (d’où les trois heures de réflexion) : « je suis super motivée pour travailler avec vous. Bon, je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas exactement ce que je dois faire parce que votre annonce tient en deux lignes, mais je suis super motivée ».

Le courrier qui m’invitait au forum « Paris pour l’emploi » était aussi classé en indésirable. J’aime bien le nom « Paris pour l’emploi », car l’essentiel des postes se trouve en banlieue lointaine ou craignos (on m’a téléphoné pour donner des cours de soutien à « des jeunes en difficulté dans une banlieue difficile » 1 heure tous les soirs, à 1heure de chez moi.)

Un monde fou afflue vers ces forums.
Quand je veux donner mon CV, on me sort « ah mais non, vous correspondez pas, vous êtes trop qualifiée. On s’adresse aux bac +2, graaaaand maximum ! »
Quand je donne mon CV dans la branche qui m’intéresse et dans laquelle j’ai fait mes études « ah mais non, ça n’ira pas, vous n’avez pas assez d’expérience ».
Quand je veux simplement m’inscrire pour une boîte d’intérim : « ah mais non, là il y a trop de monde, faudra revenir dans notre agence un autre jour ».

Dans mon courrier indésirable, j’ai également trouvé cette "aide" du Pôle emploi : « nos quartiers ont du talent » qui s’adresse aux jeunes « issus des quartiers populaires ».
Ah, ben j’habite en plein Paris moi. Je suis pas sûre que de faire croire sur mes candidatures que j’habite dans le 9-3 va m’aider…

Mais continue comme ça, cher Pôle emploi, un jour tu finiras bien par m’envoyer un courrier sympa qu’Hotmail ne classera pas en "indésirable"

« et c’est ainsi que finit
la chanson folle du facteur qui s’envole »

Quizz on connaît la chanson un peu difficile aujourd’hui… (c’était trop simple la dernière fois !)

05/11/2010

Il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles

serpillière 2.jpgSouvenez-vous… j’essayais vainement de rentrer en contact avec mes nouveaux voisins, mais toutes les tentatives échouaient face à des quiproquos, à base de paillasson de chats et de fumée de cigarettes...

Mercredi soir, j’ai déployé un effort surhumain : j’ai descendu la poubelle.
Comme je suis déjà en pyjama (ou « encore », j’ai décidé de coller aux stéréotypes du chômeur qui se laisse aller), je me dis que ce n'est pas la peine de m’habiller pour si peu. J’enfile mon jogging de sport sous ma nuisette, ce qui donne un mélange détonnant : beau en haut, beauf en bas. Je pose un châle de grand-mère par-dessus pour cacher mes épaules, puis comme j’ai la flemme de mettre mes chaussures et de faire les lacets, j’enfile les grolles trois fois trop grandes de mon frère, ce qui me donne l’air d’un clown.

serpillière.jpgComme dirait Thérèse :
« Et puis c'est une chose qui n'est pas commune et que vous ne verrez pas chez tout le monde.
- Mais j'espère bien Thérèse, J'espère bien. Ecoutez, si vous saviez comme ça tombe bien : je me disais encore hier soir qu'il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles. »

Mon frère me voit et m’interpelle :
-Tu vas quand même pas sortir comme ça ?
- Justement, je ne sors pas, je n’ai que trois pas à faire, j’en ai même pas pour 15 secondes. Ce serait quand même vraiment pas de bol de croiser quelqu’un pendant ce temps ! »

Je descends à toute allure les quelques marches, et arrivée en bas, si près du but, je suis stoppée net dans mon élan. Comme si je jouais à 1-2-3 soleil, je reste dans cette position, le sac poubelle levé bien haut. Bien entendu, devinez qui je rencontre …
La nouvelle voisine, toujours habillée à la dernière mode, me toise avec dédain, lentement, des pieds à la tête. J’ai l’air fin avec mon sourire idiot et crispé de l’enfant prise en faute (c’est pas moi ! j’ai rien fait !)
La voisine me dépasse en silence sans dire bonjour, me laissant toute penaude, mon sac poubelle à la main et ma dignité au fond des chaussettes rouges et jaunes à petits pois.

Après m’avoir pris pour une maniaco-dépressive qui pleure pour un rien (mon allergie au pollen), une hystérique qui crie toute seule (la fumée de cigarettes), elle me considère maintenant comme la dernière des ploucs.
Je prends soin de ma réputation.

Le lendemain se déroule la fête des voisins. Normalement, elle a lieu en été, mais le syndic de l’immeuble s’est dit « tiens ? Si on la faisait quand il fait 8 degrés et nuit à 18 heures, comme ça on aura bien froid dans la cour de l’immeuble et on sera obligés d’appuyer sur la minuterie toutes les deux minutes pour avoir de la lumière ? Quelle bonne idée ! »
Je tiens à préciser que j’étais bien habillée. avec une serpillière avec des trous pour passer les bras

Tout l’immeuble est présent. Il ne manque que les nouveaux voisins à l’appel.
On les voit rentrer. Un type déjà bourré les interpelle : « Hé ! Venez  boire un coup ! On s’amuse bien ! » Je croise le regard de la voisine, mais, sans répondre, elle poursuit son chemin jusqu’à son appartement.
Mes nouveaux voisins sont restés toute la soirée chez eux, tandis que 3 mètres en dessous, les autres faisaient la fête. Ils ne voulaient peut-être pas se mêler aux gueux.

Décidément, on ne sera définitivement jamais copains avec les voisins.

Quiz "on connaît le film" ultra facile : de quel œuvre culte la citation est-elle extraite ? Question en plus : qui sont les deux acteurs ?