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27/11/2009

Vos requêtes les plus folles

folles requêtes.gifPour l’anniversaire du blog, voici un petit best of des requêtes farfelues qui ont permis à certains d’atterrir ici. La majorité des lecteurs viennent délibérément, mais d’autres le font à l’insu de leur plein gré. Je n’ai pas encore compris comment, en tapant certains mots, on pouvait débarquer chez moi …
Petit florilège :

Con on ve on peu Toi, t’auras du mal dans la vie
Feignant efficace Toi aussi t’as de l’espoir. Je rappelle la maxime de Coluche : « sois feignant, sois feignant, tu vivras content, sois feignant, sois feignant, tu vivras longtemps ! »
Hypocondrie adénopathie Merci, je ne suis pas assez hypocondriaque comme ça, il faut que vous me suggériez de nouvelles maladies ! Après vérification, l’adénopathie désigne un ganglion. Ça va, j’ai déjà donné…
Animaux sur ma cul et chatte Ca, c’est à cause de la Souris verte qui m’a écrit dans les commentaires « chattes à poils » pour me ramener des lecteurs lourdauds! (parce que j'avais expliqué que j'utilisais le mot "chat" même si la pauvre Papillote est une femelle, pour éviter les blagues)
Dassin à colorier J’ai montré des dessins d’enfants, j’ai évoqué des chansons de Joe Dassin… mais je n’ai pas de Dassin à colorier par contre, désolée.
Papillote d’insecte D’habitude on recherche des papillotes de chocolat, de poisson… mais là… c’est pour s’entraîner pour le prochain Koh Lanta ?
Quoi faire avec des œufs périmés On peut obtenir une allure folle, c’est le cas de le dire.
Julie Lescaut vieille Pitié ! non !
Comment emballer une fille Je sais pas moi, dans un papier cadeau ?
Une fille somalienne avec une tête de boule J’ai dit que j’avais les poignets rachitiques d’une somalienne, pas une tête de boule, enfin voyons
Tu noyes le poisson Mais non, t’as rien compris ! Je le sauve au contraire !
Gens sont zombies Oui, j’en ai rencontré plein au centre commercial
Youpi je chante On est content pour toi
Comment tricoter pantoufles, jouets tricotés Vous voyez, ma mère n’est pas la seule !
Comment faire une critique J’ai déjà tout expliqué ici
Comment les abeilles font le miel Ma nièce de trois ans a déjà tout expliqué
Comment pas s’ennuyer Je sais pas, en lisant mon blog, au hasard ?

25/11/2009

Comment choisir un prénom pour son enfant

cigogne bébé.jpgDes amis annoncent à mon frère et moi qu’ils attendent un bébé.
On cherche avec eux un prénom potentiel dans un livre indiquant la "côte des prénoms" : s’ils sont répandus ou pas, à quelle époque et dans quel milieu social. Très fière, je constate que mon prénom est classé « rare » à  toutes les périodes. Ca fait la nique à ceux qui prétendent connaître d’autres Papillote. C’est impossible, je suis la seule et unique. Bon en même temps, c’est un prénom typique de mon patelin… J’en ai déjà croisé une qui portait le même nom que moi cette copieuse, ça m’a énervée, non mais.

A l’échographie, les docteurs ont annoncé que j’étais un garçon (certains ont encore des doutes). Ce n’est qu’à la naissance qu’on a constaté la légère erreur, et je soupçonne ma famille paniquée d’avoir pris le premier prénom qui venait sous leurs yeux : « tiens, si on l’appelait comme le quartier ? » Heureusement que je ne suis pas née à Montparnasse par exemple. J’imagine l’appel en classe : «François ? – Présent ! » « Châtelet les halles ? – Présente ! »

C’est dur de choisir un prénom, on n’est jamais d’accord.
- Tiens, « bidule », c’est joli ?
- Ah non, ça me rappelle bidule en CP. Il a regardé sous les portes des cabines de la piscine et m’a vue toute nue. Les bidules, c’est des cons !
- Et truc ?
-Truc ? Comme la chanteuse ? Tu veux qu’on la traite de pouffe ?
- Et machin ?
- Machin c’est bien, mais c’est trop donné. Pour qu’il y en ait 12 dans sa classe, non merci, un peu d’originalité que diable.

morgane de toi.jpgBien entendu, avec ma chansonnite aigue, chaque prénom me rappelle un air.
- Lola ?
- Lola ! J’suis qu’un fantôme, quand tu vas, où j’suis pas ! Tu sais ma môme, que j’suis Morgane de toi !
- Barbara ?
- Un beau jour, ou peut-être une nuit, près d’un lac, je m’étais endormie
- Etienne ?
- Etienne Etienne Etienne, oh ! Tiens-le bien !
- Michelle ?
- Michelle, ma belle, sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble
- Tu ne vas pas tout de même pas nous sortir une chanson pour chaque prénom!
-Mais j’en ai même DEUX par chanson si tu veux ! : «Michelle, c’est bien loin tout ça, les rues les cafés joyeux, même les trains de banlieue, se moquent de toi, se moquent de moi… »

Avec le futur père, on s’esclaffe sur les différents prénoms du livre.
- Ouah ah ah ! Trucmuche ! Le nom de grand-père ! 90 ans dès la naissance !
- Chose ! Le prénom de beauf inculte ! Les profs vont l’aimer tout de suite le gosse !
-et  Machinchouette, si ça fait pas aristo, ça ! »
On se bidonne bruyamment pendant des heures.

La future mère, qui nous observait stoïquement depuis tout ce temps sans piper mot, révèle les prénoms qu’elle apprécie.
Un ange passe. Avec mon frère, on se lance un regard, gênés. On trouve ces noms pas terribles non plus.

On aura l’air fin, quand elle nous annoncera avoir accouché de Bidulechose, comme le frimeur de 3ème C.

Quizz « on connaît la chanson » dédicacé à la grande Catherine !
Quelles sont les chansons citées et leurs interprètes ?
Indice : sur les six chansons, deux sont du même chanteur.

21/11/2009

Les coupes qui décoiffent (ter)

cheveux couleurs.jpgJ’apprécie mon coiffeur de la cambrousse, car contrairement aux autres, il ne critique pas mes cheveux. La première fois, il me complimente en disant que ma crinière est «blond cendré » (là, ceux qui me connaissent se roulent par terre). La deuxième fois, il décide que mes cheveux sont «châtains dorés avec des reflets roux », ce qui me fait presque ronronner.
Décidément, tout le monde est daltonien (sauf moi bien sûr.)

Je déteste qu’on me dise que je suis brune, parce qu’une brune, ça compte pour une prune. Je suis châtain, bordel.
Au lycée, j’ai rencontré la fille aux plus beaux cheveux du monde selon moi, lisses, épais, longs jusqu’à la taille, châtain roux comme un écureuil. Comme la plupart des femmes, elle n’aimait pas ses cheveux et leur couleur. Elle les agressait en leur donnant de gros coups de brosse, même une prof est intervenue une fois pour la stopper. Ignorant mes compliments, elle s’est coupée les cheveux et les a teinté en blonds. Ils sont devenus ternes, mous, plats, avec les racines noires et le reste décoloré… un massacre.

Je n’avais jamais osé teinter mes cheveux, car je trouvais que c’était de la triche et j’avais peur de les abîmer. L’année dernière, quand les gosses m’ont refilé des poux, j’ai franchi le pas : la teinture éloigne les nuisibles. J’ai choisi «châtain doré » car c’est la couleur que je rêvais d’avoir. En posant la teinture, aucun changement: c’était en fait ma couleur naturelle ! Comme quoi on peut vraiment être aveugle et désirer quelque chose que l’on a déjà sans le savoir...

cheveux chauves.jpgDepuis la teinture, mes cheveux ont changé. La semaine dernière, le coiffeur l’a remarqué tout de suite, en me sortant finalement la pire critique jamais entendue :
« Han ! Mais vous perdez tous vos cheveux ! »
Il n’a parlé que de ça pendant toute la coiffure, trente minutes.
« Si vous en aviez beaucoup, je dis pas, mais c’est vraiment pas le cas ! Peut-être que c’est génétique ? Ils sont comment dans votre famille ?
Je révèle le nom de ma mère et de mon frère, qu’il coiffe aussi.
- Non, ce n’est pas possible ! Ils ont AU MOINS deux fois plus de cheveux que vous ! Y a vraiment un problème, il faut voir votre médecin et faire des bilans sanguins etc… »

Vous me connaissez, je suis une hypocondriaque contrariée. Je pense être malade, je me dis que je me fais des idées, puis j’attends d’être au seuil de la mort pour consulter.
Quand je retourne bosser, le médecin dont je garde les enfants remarque ma nouvelle coupe :
« Vous avez fait couper vos cheveux par peur d’attraper nos des poux ?
- C’était surtout pour leur donner un coup de fouet car ils tombent beaucoup. Sans doute à cause des DOUZE shampoings anti-poux HYPER TOXIQUES ET CANCERIGENES que j’ai dû me taper pendant QUATRE MOIS. A cause des poux, j’ai gardé le tic de me gratter la tête à la moindre contrariété : ça doit faire tomber les cheveux. Ils sont peut-être épuisés aussi parce que je ne les avais pas coupés depuis un an (le coiffeur a nié mais je persiste)
- Ne cherchez pas, c’est la thyroïde. Le cardiologue ne vous avait pas dit de faire des bilans sanguins tous les six mois ?
-  Ah…si…ça en fait déjà 8… »

C’est étonnant, hein, j’ai imaginé des explications tirées par les cheveux et j’ai totalement occultée celle qui nécessite de ME POMPER 3 LITRES DE SANG AVEC UNE AIGUILLE BIEN POINTUE QUI FAIT MAL…
L’ordonnance traîne sur le buffet…
J’attends…

Mais vous n’attendez pas ! Montrez votre coiffure la plus belle ou ridicule pour le concours !
Je rappelle que je suis membre du jury incorruptible, même si on m’envoie des papillotes truffées, en vente dans tous les supermarchés dignes de ce nom.

19/11/2009

Les coiffures les plus poilantes (bis)

jackson five.jpgJe me rends chez un coiffeur afro…
Le gérant du salon et les cinq clientes me regardent comme une Martienne. Jamais une blanche aux cheveux lisses ne s’était fait coiffer ici !
Le coiffeur, très sympa, veut bien relever le défi en me faisant payer le tarif auquel je m’attendais, c'est-à-dire trois fois moins cher que son prix habituel.
Quand je demande « un dégradé pour me donner du volume», les six personnes éclatent de rire :
« Ici, les clients recherchent exactement l’inverse ! Je vous avoue que je n’ai pas l’habitude de coiffer des cheveux fins! »
On est tous pliés de voir les vains efforts du coiffeur pour épaissir ma crinière : tête à l’envers, barrettes et brosses de toutes tailles, brushing sur chaque mèche, aspersion de trois litres de laque… J’avoue que je ris un peu jaune : si c’est la première fois que le type coiffe des cheveux fins, quelle tête je vais obtenir au final ?
Eh bien le plus beau dégradé que j’ai eu en 7 ans.
Je ne suis tout de même pas retournée chez ce coiffeur, car il était loin de chez moi. Et puis pour la seconde visite il me faisait payer son tarif normal… 

J’ai donc eu l’idée saugrenue de me faire coiffer là où c’est le moins cher : à la cambrousse. Eh oui, je suis à Paris, capitale de la mode, et j’attends de revenir à la campagne pour couper mes cheveux.

La première fois, je demande un dégradé aux épaules comme d’habitude. Le coiffeur commence par couper les mèches devant. Ah oui quand même, c’est court. Ca va être très dégradé alors, court devant et long derrière. Je ne dis rien, je le laisse continuer. Le coiffeur coupe sur la nuque, je ne vois rien puisque je n’ai pas des yeux dans le dos. Puis il me montre la coupe avec un miroir.
Je ne savais pas que j’avais les épaules au niveau des oreilles. 20 cm d’un coup, ça fait mal.
Comme je suis maso, je suis retournée chez ce coiffeur la semaine dernière…

En attendant la suite, vous pouvez toujours publier la photo de votre pire coiffure et gagner le concours de Ginie

18/11/2009

Les coupes de cheveux les plus poilantes

fifi brindacier.jpgQuand j’étais petite, je voulais à tout prix avoir les cheveux longs (comme une princesse), mais ma famille m’imposait la coupe garçonne. Je me souviens quand mon frère m’a fait deux couettes. J’étais éblouie et très fière, mais ma famille a rigolé : « c’est horrible, on dirait Fifi Brindacier ! »
A chaque fois, me rendre chez le coiffeur, c’était comme aller à la guillotine et me couper la tête plutôt que les cheveux.

A l’âge rebelle, j’ai laissé pousser ma crinière. Puis j’ai compris qu’effectivement, mes cheveux très fins ne me permettaient pas vraiment d’avoir les cheveux longs jusqu’à la taille... Je les ai recoupés. Je me suis relaissée tenter par les cheveux longs, jusqu’à noël 2008, où le coiffeur bigleux m’a coupé « accidentellement » 20 cm.
Cheveux courts ou longs ? La semaine dernière, j’ai coupé la poire en deux. J’ai opté pour un carré plongeant : court sur la nuque comme un garçon et long devant comme une fille. Non, je ne suis pas hermaphrodite et ne ressemble pas à rien… Je suis contente pour une fois.

Parce que jusque là…
Les coiffeurs ne se contentaient pas seulement de me massacrer les cheveux, ils faisaient aussi des commentaires assassins à chaque fois.
« Oh là là… mais qu’est ce qu’ils sont fins vos cheveux… et raides ! et plats ! Vous n’avez vraiment aucun volume ! Et puis ils regraissent vite non ?… ils commencent pas à tomber, dîtes ? »
Je changeais de coiffeur régulièrement, mais tous me sortaient ce discours.

Un jour, une coiffeuse m’a proposé une énième solution :

caniche.jpg« Pour redonner du volume et de la souplesse, je peux vous faire une mini-vague… Vos cheveux seront juste légèrement ondulés, ça vous ira très bien ». Je suis ressortie avec les cheveux courts, bouclés comme un caniche. Je ne sais pas où sont les photos, j’ai fait disparaître les preuves du crime... J’ai passé six mois avec un bandeau sur la tête pour cacher le massacre !

En tout cas, cette expérience m’a guéri de l’envie d’avoir les cheveux épais ou ondulés. Je me suis rendue compte que les femmes rêvent toujours d’avoir les cheveux qu’elles n’ont pas : les frisées les veulent raides et inversement, les brunes veulent devenir blondes... Certaines m’ont raconté leur calvaire de brushing et de fer à lisser. Moi, je peux mettre des chapeaux, secouer la tête dans tous les sens en dansant le rock, ma tête coiffure se remet toujours en place. Je n’ai pas de brosse, un peigne me suffit.
Les femmes aux cheveux épais souhaitent des cheveux comme les miens, moi qui envie les leurs ! Du coup, maintenant je suis fière de mes cheveux fins.

Quand je suis arrivée sur Paris, j’ai voulu me couper les cheveux, mais je ne trouvais que des coiffeurs aux prix exorbitants selon moi. J’ai poussé la porte d’un salon qui n’avait pas affiché son prix. C’était un coiffeur afro…
suite demain

Et vous, quelle est votre pire coiffure ? Vous pouvez la montrer pour le concours de Ginie.
N’oubliez pas que je suis membre du jury et que ma voix compte triple…j’dis ça comme ça hein…

14/11/2009

Les chats hibernent aussi

papille chaise.jpgJe ne suis pas la seule frileuse à porter ma doudoune et à ne plus sortir. Mes chats (très intelligents pour cette fois) font de même… Ils prennent leurs poils d’hiver. La première fois, ça fait un choc : ils doublent de volume et sont aussi larges que hauts.

On a constaté que les chats pesaient 7 kilos (au lieu des 4 recommandés par le véto) mais ma mère a soutenu que « si si, c’est à cause de l’hiver et de la fourrure. »
Ben voyons, les chats ont pris trois kilos de poils. Ce n’est pas du tout parce que, pas plus tard que la semaine dernière, ma mère leur a acheté des côtes de porc :
« Bin quoi, 1euro 50 les deux, c’est moins cher qu’une boîte, et puis c’était leur anniversaire, ils ont quatre ans maintenant. »
Comme ma nièce, née le même jour. (Etrangement, elle n’a pas reçu de viande mais un « petit poney »)
Dès que je revois gros tas et grosse tasse, je fais une photo et je vous la montre. En plus en ce moment il fait 3 degrés à la cambrousse, leur fourrure doit être bien épaisse. On va bientôt pouvoir faire un manteau, hi hi.

chats dehors.jpgComme moi, en hiver, les chats ne sortent plus de la maison. Ils squattent toute la journée les lits et fauteuils les plus chauds. L’envie de sortir ne les quitte pas pour autant.  (photo : "T'as vu c'temps de chien ? - ouais, on se rentre !")

Ils miaulent devant la porte, on leur ouvre, ils traversent gaiement le couloir, puis en regardant dehors, ils s’arrêtent net. Ils observent le sol gelé, mouillé ou couvert de neige. Ils se tournent vers nous avec leur air mécontent qui signifie :
« Non mais c’est quoi ce bordel ? T’as vu le froid qui fait ? Tu ne crois quand même pas que je vais me geler les coussinets ! T’as intérêt à me réparer ça vite fait ! »
Les chats pensent que, puisque c’est nous qui leur donnons à manger, on fait aussi la pluie et le beau temps.
Ils se résignent à rentrer, la queue basse. Pourtant, 30 secondes plus tard, ils se remettent à hurler devant la porte  pour qu’on les laisse sortir. C’est bien connu, la température passe souvent de 2 à 25 degrés en trente secondes.
Le numéro se répète toute la journée, agrémenté des commentaires de la famille :
- C’est quoi ce courant d’air ?
- FERMEZ CETTE PORTE !
- Le but n’est pas de chauffer le jardin !
Comme on dit chez moi, je voudrais bien vous y voir, vous. (photo : rencontre avec un chat se posant l'éternelle question féline : "je sors ou pas ?")
chat porte.jpgSi on ne lui ouvre pas la porte, (gros tas) le mâle hurle à la mort comme si on lui avait piqué sa côte de porc.
(la vache normande) Papillote est plus sournoise. Elle ne dit rien, reste statique, puis quand on passe à côté d’elle sans l’apercevoir, elle nous gniaque le mollet, la chienne (insulte suprême pour un chat). Beaucoup plus surpris par le geste que par la douleur (le but n’étant pas de faire mal mais d’attirer l’attention) on saute sur la poignée pour laisser sortir la bête.
Qui re-rentre deux secondes plus tard.
Pour éviter de se déplacer à chaque fois, on pourrait percer une chatière, mais elle laisserait passer le froid. Comme dans le gag de Gaston Lagaffe, qui a aussi fait des «mouettières » pour sa mouette rieuse dans toutes les portes.

La prochaine fois, je vous raconterai comment les oiseaux narguent la pauvre Papillote en se mettant sur la fenêtre, alors que le panda les regarde en bavant de l’autre côté, enfermé à l’intérieur pour cause de mauvais temps.
C’est dur, la vie de chat.

12/11/2009

L'ourse hiberne

frileux.gifCa y est, je vous annonce qu’officiellement, comme chaque année à cette période, j’hiberne. Je ressortirais au printemps.

En dessous de 5 degrés dehors, quand je suis obligée de sortir (par exemple pour ce petit détail qu’est le travail) je porte ma tenue de combat : sur les pieds, collants PLUS chaussettes PLUS mes chaussons tricotés par ma mère. Le tout emballé dans des bottes moches avec une espèce de fausse fourrure et fausse laine à l’intérieur (j’ai pris la pointure au-dessus pour que les 3 couches de chaussettes tiennent dedans). Pour le haut, je porte DEUX t-shirt longs moulants, un sous-pull, un pull en laine à col roulé, plus un bonnet qui recouvre bien les oreilles et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux.
Je suis un tantinet frileuse.
En fait, c’était mon costume ma tenue lorsque je travaillais en plein air. Dorénavant, enfermée dans un bureau, j’enlève un des t-shirts, mais je garde le reste.

Mais le pire, c’est le bout du nez. Il est tellement gelé que je ne le sens plus. J’ai donc attraper ce tic très con : je le touche toutes les deux minutes pour vérifier s’il est toujours là et pour le réchauffer. On se croirait dans la nouvelle de Gogol (l’écrivain, pas un attardé. Quoique j’y ressemble…) Sur les photos prises en hiver, j’ai toujours mon teint laiteux, mais avec le nez complètement rouge. Non, je ne suis pas une pochtronne, je ne cache pas une bouteille de rouge sous ma doudoune.
On appelle ça un problème de circulation sanguine.

Vous comprenez donc pourquoi je ne sors que rarement l’hiver. Le plus déprimant je trouve, c’est qu’avec le changement d’horaire, il fait nuit quand on se lève pour aller bosser, et nuit quand on rentre du travail. Or je ne vois pas le jour puisque je bosse dans un placard bureau sans fenêtre.
J’aime pas quand les gens disent « bonsoir » dès 16-17h. Non, je refuse ! Pour moi la journée commence lorsque j’ai fini mon travail, alors ne me dîtes pas qu’il est déjà tard ! Nooooooon !

Ayé, j’ai trouvé une excuse pour mon futur arrêt maladie : je vais dire que je fais une dépression saisonnière.
Rassurez-vous, je plaisante...

Je ne suis pas la seule à porter ma doudoune et à ne plus sortir. Mes chats (très intelligents pour cette fois) font de même…
Suite demain

10/11/2009

La condamnée

lefred thouron travail santé.gifAujourd’hui, mes collègues et moi travaillons avec un enthousiasme débordant. Un mois seulement après le début du contrat, deux ont déjà déclaré forfait, et tout le monde rêve de faire pareil.

Comme une condamnée, je coche consciencieusement chaque journée de labeur effectuée sur mon calendrier. Avant même d’avoir débuté mon contrat, j’avais déjà compté les jours jusqu’à ma libération. (Je rappelle que le mot « travail » vient d’un mot latin désignant un instrument de torture.)

Mais pourquoi le 11 novembre férié tombe un mercredi, le jour où je ne bosse pas de toute façon ?
Pourquoiiiiiiiiiii !!!!!
Peut-être qu’en me plantant des agrafes dans la main, je pourrais faire passer ça en accident du travail et partir en congé maladie ?
J’ai déjà essayé d’attraper la grippe A auprès de mon neveu malade, puis en me baladant dans l’un des villages qui possède le plus fort taux de grippés. Rien, pas le moindre rhume. Peut-être qu’à force de travailler avec des gamins constamment malades, je suis immunisée.
Eh oui, le travail, c’est la santé.

Allez, plus que 39 jours avant les vacances de noël.
Et plus que 30 avant le concert de McCartney.
Et plus que 4 avant le week-end. Qui tombe un vendredi 13 au cas où vous seriez superstitieux. Pas pour moi, je travaille samedi aussi.
Courage.

Si vous voulez me raconter vos anecdotes de boulots, c’est avec grand plaisir que je vous lirai.
Je vous laisse, je vais me remater l’excellent documentaire  la mise à mort du travail .
photo : Lefred-Thouron, le dessinateur que je préfère dans le Canard Enchaîné

06/11/2009

Concert de Paul McCartney à Bercy !

maccartney concert.jpgSouvenez vous : le 22 octobre 2009, je vous parlais du concert mythique de Paul McCartney ayant eu lieu deux ans auparavant.
Le 23 octobre de cette année, je suis dans le métro, je vais au boulot, je fais à moitié dodo en feuilletant le journal gratuit. Je suis réveillée d’un coup par un article : McCartney en concert !
UN SEUL spectacle pour toute la France ! A Bercy, 17000 places. Je me souviens que les places d’un concert identique de Madonna se sont vendues en 30 minutes !
Vous me direz que maintenant le vieux Paulo est peut-être moins populaire et moderne que Madonna, mais quand même, on parle d’un Beatle, là ! J’ai peur !!!!
Toute tremblotante et transpirante, j’envoie un message à mon frère: « Hiiiiii !!!!! Faut que tu prennes des places tout de suite !!!!! Je t’en suplliiiiiiie !!! » (photo: émeute lors d'un concert de macca..)

fans concert macca.jpgArrivée au bureau, je me rue sur Internet plutôt que sur mes dossiers.
Les billets sont en vente à partir de lundi en fait. Comment vais-je tenir jusque là ?
Le lendemain, je publie le reste de mon article sur McCartney (c’était un signe…) Pour agrémenter le post, je mets des liens sur le concert à l’Olympia et visionne donc des extraits. Revoir et revivre ces moments, imaginer que je ne vais peut-être pas renouveler l’expérience…angoisse…
J'appelle toutes les billetteries pour avoir confirmation. (Vous savez, les numéros « 0800 » à 2000 euros la minute environ…) Finalement les places sont en vente le 6 novembre (aujourd’hui quoi). 15 jours d’attente ! On veut m’achever !

Surtout que j’ai la pression de toute la famille :
« Pourquoi tu ne m’a pas téléphoné au boulot pour me le dire tout de suite ? Je vais quand même pas appeler mon chef chez lui, à 20 heures un vendredi soir pour lui demander deux jours de congé…quoique… »
« Je veux y aller !
TOI AUSSI ? Mais tu quittes jamais ta cambrousse ! Et puis ça va coûter cher ! »

Le jour J, aujourd’hui, on est au taquet. Mon frère est derrière l’ordi, pour acheter sur le net. « Mémé réac aux nouvelles technologies » craignant un bug, j’attends de mon côté devant l’une des plus petites billetteries de la ville.
Une heure avant l’ouverture, il y a déjà 10 filles qui gloussent. Je me persuade que non, non, je n’ai pas du tout l’air niais comme elles. Je lis mon journal pour prendre un air décontracté : « je maîtrise très bien mes nerfs moi, j’en ai vu d’autres. Je passais par là, j’ai vu la file d’attente et me suis laissée tenter… »
Mon stratagème est mis à nu par ma voisine : «  euh… vous avez plein d’encre sur le visage… »
En fait je stresse tellement que le journal a déteint sur mes mains, que je me suis empressée de passer sur mon visage dans un tic nerveux.
« Euh…votre sac est trempé… »
Mon tupperware contenant mon repas de midi s’est ouvert et vidé sur toutes mes affaires. Mission camouflage de stress réussie.

place macca bercy.jpgLes autres fans n’en mènent pas large non plus. Un a failli se faire lyncher par un nerveux parce qu’il s’est incrusté en début de file.
A l’ouverture de la grille, tout le monde se précipite et est retenu par le service d’ordre.
Sauf moi, qui ai une chance phénoménale. Je suis servie la première. Un chef signale: « Non, on ouvre qu’une caisse, on ferme celle-là après ! »
La vendeuse me tend les billets. Heure d’achat : 10h 02 minutes, 40 secondes.
Elle m’annonce : « c’étaient les dernières places en fosse. »
2 MINUTES 40 après la mise en vente des billets !
Je pense que finalement, le vieux Paulo a fait aussi fort que Madonna.

Rendez-vous le 10 décembre, avec toute ma famille qui squattera mes 20 mètres carrés. Ca va être folklo. En attendant, je vérifie toutes les deux secondes que mes places ne se sont pas envolées. Finalement, cette attente était beaucoup moins agréable que celle de l’Olympia.
Macca, ne me refais plus ce coup là !
Enfin, si, organise d’autres concerts…

02/11/2009

Comment se faire entuber

enfant lave dents.jpgLa petite que je garde n’est pas seulement manipulatrice, elle est aussi de mauvaise foi.
Non, elle n’exagérait absolument pas quand elle me disait que je suis la plus belle et la plus gentille. Ca, c’est la pure vérité, une simple constatation évidente...

En revanche, elle m’a menti hier, quand elle m’a rétorqué :
« Je ne peux pas me laver les dents, parce que j’ai une otite.
Moi : - Ah ? Et c’est quoi le rapport ?
Fillette : Ben, parce que si je me lave les dents, le dentifrice va me remonter dans les oreilles et ça va me faire mal !
Moi : Mais bien sûr… Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu…
Fillette : « SI C’EST VRAI ! C’est ma maman qui me l’a interdit ! Et ma maman elle est médecin alors elle connaît tout ! »

J’ai cru qu’elle allait me faire un cours sur le système ORL, mais elle s’en est tenue là.
Par contre, je ne suis pas sûre qu’elle se soit lavée les dents ensuite.

Je l’aurai un jour, je l’aurai.