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02/02/2020

Bilan "je suis culturée" de décembre et janvier

le jeu.jpg2 films au ciné :
- Star wars épisode 238 (voir mon article en lien)
- Vivarium de Lorcan Finnegan (sortie le 11 mars)

11 Comédies françaises :

- Le grand bain de Gilles Lellouche, 2018
- Le jeu de Fred Cavayé, 2017
- Un air de famille de Cédric Klapisch, 1996
A l'époque de sa sortie, on me répétait que j’étais le sosie d'Agnès Jaoui. Je confirme 25 ans après que je suis toujours l'insolente anti conformiste de la famille :
" Je tiens tête à cet enculé qui emmerde tout le monde au boulot et voilà comment il me remercie !
- Mais comment peux-tu être aussi vulgaire?
- 0n peut être extrêmement vulgaire sans dire un seul gros mot. Là tu vois, comme tu viens de traiter le serveur, et comme tu traites ton fils... J'appelle ça être vulgaire."

- Un petit boulot de Pascal Chaumeil, scénario Michel Blanc, 2016
petit boulot.jpg- De vrais mensonges de Pierre Salvadori, 2010
- Hors de prix de Pierre salvadori, 2006

- 2 days in Paris de Julie Delpy, 2007
- 2 days in N-Y de Julie Delpy, 2012
Dans le premier, l’héroïne (incarnée par l'actrice réalisatrice) photographe Française qui s'est installée aux États-Unis, revient pour les vacances à Paris et présente son compagnon Américain à ses parents. tout le sel du film tient dans le choc des cultures, la personnalité cocasse de la famille (le père étant réellement celui de Julie Delpy) et l'aspect autobiographique. La scène du chat Jean-Luc trop nourri (au foie gras !) par la mère me rappelle tellement la mienne qu'à l'époque, j'avais conservé l'extrait sur mon dvd enregistreur !Dans le second film, cette fois-ci ce sont les parents qui rendent visite à leur fille. 2 days in Ny me paraît moins drôle et original que le premier opus. On peut également reprocher aux films leur côté ultra bobos branchés.

- Le cerveau de Gérard Oury, 1969
Who's got a computer for a mind ? The brain ! Who's got a IQ like a Einstein ? The brain ! Ecoutez en lien la géniale musique de Georges delerue, interprétée par American breed.

- Les tontons flingueurs de Georges Lautner, 1963
Il connaît pas Raoul ! Bien sûr que si ! Un classique aux répliques cultes qu'on ne présente plus.

- La femme de mon pote de Bertrand Blier, 1983
 
10 Comédies américaines :
after hours.jpg- After hours de Martin Scorsese, 1985
- Annie Hall de Woody Allen, 1977
- Man on the moon de Milos Forman 1989
- Indiscrétions de George Cukor, 1947
- Love and friendships adaptation de Lady Susan de Jane Austen, de Whit Stillman, 2016
- Crazy, stupid, love de John Requa, 2011 (voir ma critique en lien)
- Comment tuer son boss de Sean Anders, 2011
- Yes man de Peyton Reed, 2009
- Sans Sarah, rien ne va de Nicholas Stoller, 2008
- The holiday de Nancy Meyers, 2006

4 Drames :
lobster.jpg- The lobster de Yórgos Lánthimos, 2015
Faites ici le test pour savoir comme dans le film en quel animal vous pourriez être transformé si vous finissez célibataire. Le test a conclu chouette (curieux et sage) corbeau (très intelligent) ou colombe (gentil). J'ai choisi chouette♥.
- Mise à mort du cerf sacré de Yórgos Lánthimos, 2017
- Vox lux de Brady Corbet, 2018
- A star is born de Bradley Cooper, 2018

3 Horreur :
chernobyl.jpg- Get out de Jordan Peele, 2017
- Us de Jordan Peele, 2019
- Insidious, la dernière clé de Adam Robitel, 2018

20 Documentaires :
Détails à suivre

6 Séries :
Coups de cœur :
- Chernobyl
irresponsable.jpg- Irresponsable
- Platane

- The office saison 5
- Nu
- Home for christmas

3 Livres :
- Femmes de dictateur de Diane Ducret
- Agir et penser comme un chat de Stéphane Garnier
- Ma vie avec Virginia de Leonard Woolf

1 expo :
- Vampires, de Dracula à Buffy, la cinémathèque

04/12/2019

Bilan je suis culturée de novembre

joker.jpg2 films au cinéma :
- Joker de Todd Phillips 
- Tout peut changer : et si les femmes comptaient à Hollywood ? Documentaire, sortie le 8 janvier

10 films Canal+/OCS/ Netflix :

4 Comédies :
Coup de cœur : En liberté ! de Pierre Salvadori, avec Pio Marmaï

- L'emmerdeur d'Édouard Molinaro, 1973
- 4 mariages et un enterrement de Mike Newell, 1994
- Tout ce qui me reste de la révolution de Judith Davis, 2019

2 S.F / drame :
Coup de cœur :  Her de Spike Jonze (voir mon article en lien)
- Pandora d'Albert Lewin, avec Ava Gardner, 1951

2 Aventures :
Coup de cœur : The lost city of Z de James Gray, 2016
- Jungle de Greg McLean avec Daniel Radcliffe, 2017

2 Horreur :
- Evil Dead de Sam Raimi, 1981
- Lake placid  de Steve Miner, 1999

7 Documentaires :
Coups de cœur : 
- Mary Shelley, le funeste destin du docteur Frankenstein disponible sur Arte jusqu'au 18/02 (en lien)
- Lino Ventura, la part intime
- Les enfants maudits, dispo sur France 2 replay jusqu'au 20/12 (en lien)
Au début du 20è siècle en France, l'assistance publique n'existe pas. Les enfants orphelins, ou tout simplement qui déçoivent leur famille (le père voulait que le fils reprenne son étude de comptable, l'enfant voulait être écrivain) sont envoyés en... prison, dès l'âge de 7 ans ! Avec interdiction de faire de parler et même de croiser le regard d'un autre enfant lors des rares sorties de cellule (pour la messe hebdomadaire, les gosses portent des sacs sur la tête car "la violence se transmet par le regard pernicieux"). Seule activité autorisée : l'écriture, seul dans sa cellule. Des lettres de ces prisonniers malgré eux ont été retrouvées. Elles sont magnifiques et bouleversantes. Documentaire à voir absolument. 

- Elles ont brisé les codes, femmes en quête de liberté (3e volet : les femmes bien nées et le déterminisme social) dispo sur France tv replay jusqu'au 5/12 (en lien)
- L'affaire Néron, autopsie d'un mythe
- Saint Louis, le roi dispersé
- Raspoutine, meurtre à Saint-Pétersbourg, dispo sur arte replay jusqu'au 15/12

4 Séries :
tantPisPourLamour.jpg- La guerre des mondes
- Maniac
- Plan cœur
- Projet Blue book

2 expos :
Coup de cœur : De l'amour, Palais de la découverte, jusqu'au 30 août 2020
- Toulouse-Lautrec, Grand palais, jusqu'au 27/01

1 concert :
J'ai raté celui de Beirut (annulé) et Calexico (complet)
Musique classique au piano, Rachmaninov et Tchaïkovski.

7 livres :
Coup de cœur :
- Tant pis pour l'amour ou comment j'ai survécu à un manipulateur de Sophie Lambda
Psy :
- Le drame de l'enfant doué, Alice Miller
- La santé psychique de ceux qui ont fait le monde de Patrick Lemoine

Société
- Juste après dresseuse d'ours
, Jaddo (le quotidien d'un médecin)
- L'amour sous algorithme de Judith Duportail (sur Tinder)
1 Biographie :
- Darwin, 2 tomes : A bord du Beagle et L'origine des espèces
1 roman :
- Soumission de Michel Houellebecq


 

25/11/2019

Kidding : Jim Carrey, le clown triste

kidding clown.jpgAtteint par une profonde dépression, Jim Carrey souhaitait interrompre sa carrière. Michel Gondry, qui l'a auparavant dirigé dans le magnifique Eternal sunshine of a spotless mind, l'a convaincu de revenir devant les écrans, en sublimant son mal-être. En effet, dans Kidding, l'acteur incarne un créateur d’émission pour enfants qui ne parvient plus à animer joyeusement ses marionnettes depuis la mort accidentelle de son fils et la séparation avec sa femme que cette épreuve a engendrée.
Kidding permet à Jim Carrey de dépasser son état dépressif et d'exprimer l'étendue de son talent et de sa sensibilité : il chante, joue de la guitare, fait rire les autres pour oublier sa peine, comme il l'a toujours fait, par exemple dans Yes man. C'est un grand acteur, un performer que j'estime beaucoup. Le revoir si dévasté dans Kidding, les rides marqués, les yeux embués, m'a beaucoup émue.
La créativité  et la sensibilité de Jim Carrey s'accordent à merveille avec celles de Gondry, qui nous épate toujours autant avec ses univers enfantins. Les décors de l'émission sont empreints d'une poésie revigorante et rappellent ceux de La science des rêves où Gael Garcia Bernal♥ fuyait la réalité en créant lui aussi une émission.
Jim Carrey est entouré d'acteurs à sa démesure : Catherine Keener, déjà frappadingue dans le délirant Dans la peau de John Malkovich de Spike Jonze. Frank Langella, aussi paternaliste que dans The americans, Judy Greer, qui rejette aussi son mari dans Jeff who lives at home... A voir.
Jim Carrey, ce clown triste, exprime parfaitement les propos de Boris Cyrulnik♥ sur la résilience et la création, ici dans son livre Les vilains petits canards :

kidding.jpg"Le talent suprême consiste à exposer son malheur avec humour.  Il y a dans l’humour une intention thérapeutique qui ressemble un peu à la fonction du déni : faire croire, pour se faire croire que ce n’est pas si grave. Ce leurre est une falsification créatrice qui met la douleur à distance. Si je parviens à mettre en scène la tragédie qui me torture, si je vous arrache un sourire, je cesserai de jouer le rôle navrant du pauvre petit et de donner l’image de la victime. En vous invitant à participer à un sourire, nous nous lierons comme nous lient les émotions partagées.
Le sujet sait bien que le traumatisme est grave mais en le disant sur un ton léger, au moins il peut le dire et renouer avec ses proches : « je ne les embête pas avec mon tracas, au contraire, je les amuse et les intéresse, ce qui me revalorise puisque je deviens celui qui égaye et intrigue. En vous faisant sourire, j’agis sur ma souffrance et je transforme mon destin en histoire. Voilà, ça m’est arrivé, j’ai été blessé, mais je ne veux pas faire ma vie avec ça, me soumettre au passé. En en faisant une représentation belle, intéressante et gaie, c’est moi qui maintenant gouverne l’effet que je vous fais. En modifiant l’image que vous avez de moi, je modifie le sentiment que j’éprouve en moi. »

Créer signifie « faire naître du néant ». Face au néant, quels sont nos choix ? Ou bien on se laisse fasciner, happer par le vertige du vide jusqu’à en éprouver l’angoisse de la mort, ou bien on se débat et on travaille à remplir ce vide. (…) C’est l’énergie de l’espoir qui nous stimule et nous contraint à la création. (...)
Freud, Joyce, Pascal, Proust, Hugo n’ont osé devenir créatifs qu’après la mort de leur père, le douanier Rousseau après celle de sa femme ; et Montaigne après celle de son ami la Boétie. L’orphelinage et les séparations précoces ont fourni une énorme population de créateurs : Balzac, de Nerval, Rimbaud, Zola, Baudelaire, Dumas, Stendhal, Maupassant, Loti, Sand, Dante, Tolstoï, Voltaire, Dostoïevski, Kipling… Et même la maladie physique contraint à la créativité quand le sentiment d’être diminué provoque la rage de vaincre. Alfred Adler avait bien compris ça au cours de sa propre enfance quand faible et rachitique, il avait décidé de devenir médecin pour lutter contre la mort. Adulte, il en a fait une théorie générale : toute faiblesse peut être compensée et un enfant difficile, mal socialisé, peut transformer cette négativité quand son milieu lui propose un but social."
Et faire rire les autres en devenant comédien comme Jim Carrey !

 

23/11/2019

Les séries décevantes

Mouche.jpg- Mouche, saison 1

Regardé pour la présence de Camille Cottin, alias Connasse princesse des cœurs. Dans ce rôle en caméra cachée, l'actrice incarne une sans-gêne qui pense que tout lui est dû. On s'amuse de la voir remise à sa place, mais aussi bousculer les convenances et l'ordre établi (pourquoi n’épouserait-elle pas le prince Harry ?) Dans cette nouvelle série, Camille Cottin reprend son personnage exécrable de connasse, sauf que cette fois-ci, ce n'est pas drôle. Elle n'incarne pas simplement une pimbêche, mais une dépressive en souffrance, et c'est difficile de rire de ses déboires. J'ai tenu un seul épisode tellement c'est glauquissime.
"Le portrait original, engagé et subtil d’une femme moderne." "Parisienne effrontée et sans filtre" Non : portrait d'une dépressive bordeline, nuance. Elle est antipathique au possible : malhonnête, menteuse, désinvolte, ne sait pas gérer sa vie, ses économies (vole sa sœur et a des goûts de luxe sans en avoir les moyens). En pleine nuit, soûle, elle va taper à la porte de ses parents qui bien gentiment la laisse crever dehors, puis à moitié à poil sur le trottoir, elle propose à un vieil inconnu hideux de coucher avec. Elle accepte qu'un plan cul l'appelle à 2h30 du matin pour la réveiller et débarquer chez elle juste pour la sauter, et elle se lève, s'épile, se fait belle et l'accueille avec son string en dentelle. Tain mais avec une carabine oui, 12 plombs dans l'arrière-train ça va vite le calmer le chaud lapin. On n’éprouve aucune sympathie pour l'héroïne. La série est censée être drôle, elle est déprimante. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne fait pas mouche (contrairement à moi avec mon jeu de mots) ("Jean Bloguin, humoriste").

- Missions, saison 2

séries, séries canal +Une mission spatiale se dirige vers Mars. Autant la saison 1 était une bonne surprise, montrant que la France peut enfin se lancer dans la science-fiction, même avec peu de moyens, autant la deuxième saison est inintéressante au possible. Plutôt que de montrer Mars et le vaisseau spatial comme dans la première saison, la majeure partie de cette suite se déroule dans... une forêt sur Terre ! Avec des hommes qui parlent de mysticisme plutôt que conquête spatiale et aliens.. Missions 2 se vautre dans les travers français : manque d'action, dialogues plats, comédiens qui surjouent. Quel dommage, c'était pourtant bien parti. (pas comme la fusée qui...) (jean Bloguin, humoriste, le retour)