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04/02/2021

Les films fantastiques de janvier

quelques minutes.jpg- Quelques minutes après minuit de Juan Antonio Bayona, 2016

Le jeune Conor est moqué par ses camarades à l'école. A la maison, il supporte sa mère malade (Felicity Jones) et sa grand-mère acariâtre (Sigourney Weaver). Il fuit ses problèmes la nuit dans ses rêves, où un mystérieux arbre (avec la voix de Liam Neeson) lui narre des contes, dont la sagesse apprend à l'enfant à surmonter les épreuves.... 
La genèse du film est bouleversante. Atteinte d'un  cancer du sein et sentant sa mort prochaine, l'autrice de livres pour enfants Siobhan Dowd, a eu cette idée de conte permettant de surmonter le deuil. Elle n'a malheureusement pas eu le temps de l'écrire, elle est décédée avant, à 47 ans. 
L'esthétique et les morales des contes dessinés m'ont fait penser aux Contes de la nuit d'Ocelot. L'enfant triste qui fuit la dure réalité grâce à une créature imaginaire me rappelle Le labyrinthe de Pan (cliquez sur la berceuse sublime mais la plus triste du monde en lien). Il m'a aussi rappelé L'orphelinat, réalisé lui aussi par Bayona.. 
Les thèmes de la famille et du deuil se retrouvent dans la filmographie du réalisateur, à travers l'orphelinat et The impossible (l'histoire vraie d'une famille séparée par le tsunami de 2004 en Thaïlande, avec Naomi Watts et Ewann McGregor). 

- La dernière vie de Simon de Léo Karmann, 2019 

derniere vie simon.jpgAutre histoire fantastique avec un enfant orphelin, Simon désespère d'être adopté un jour. A l'occasion d'une sortie, il rencontre une fratrie de son âge. On l'autorise à passer un week-end dans cette famille chaleureuse, et Simon révèle son secret à ses nouveaux frères de coeur : il peut se transformer en la personne qu'il souhaite...
Une idée très originale, malheureusement elle traîne en longueur, avec des incohérences, une musique envahissante et des excès de sensiblerie horripilants. Les fils de Sam Karmann ("on  peut tromper 1000 fois 1 personne. Non..") sont vus comme les Spielberg français, je n'irai pas jusque-là ! 

- The room de Christian Volckman, 2019

room.jpgEncore un film fantastique français, mais bien meilleur selon moi. Un couple emménage dans une maison isolée. Il y découvre une pièce qui exauce tous leurs désirs... voir bande annonce en lien.
Le sujet du jeune couple qui se met en ménage et se retrouve piégé par un gosse m'a fait penser à Vivarium (voir ma critique en lien) mais en beaucoup moins flippant. En vérifiant le dossier presse, je constate que le film s'inspire aussi de la nouvelle de Richard Matheson, The box. Je l'ai pourtant lu, vu son adaptation dans la série la 5ème dimension et le film réalisé par Richard Kelly (Donnie Darko) avec Cameron Diaz, je n'avais pas saisi la ressemblance ! Agréablement surprise par ce film au pitch original et malin (je les lis rarement avant de commencer un film, pour garder la surprise).

 

03/02/2021

Les éblouis, Skippy le grand gourou

eblouis.jpgLes souvenirs d'enfance de la réalisatrice Sarah Suco, embrigadée dans une secte avec sa famille. Même si elle ne croyait pas aux rites absurdes, elle n'avait aucun endroit où aller, car elle n'avait que 8 ans à l'époque. Elle a fugué mais les flics l'ont ramené chez ses parents, donc dans la communauté ! Elle a pu s'enfuir à sa majorité 10 ans plus tard, emportant ses frères et soeurs avec elle. Elle n'a jamais revu ses parents, qui sont toujours dans la secte.
On estime que 50 000 enfants seraient retenus de force en France dans ces communautés. La  miviludes qui lutte contre les sectes a pourtant vu ses moyens réduits en 2020.

Tout bien que tu détiens, est un souci qui te retient. et skippy le grand gourou est là pour te libérer de tous tes soucis.
Le mécanisme des sectes est toujours le même et est dévoilé dans le film :
- Repérer des personnes fragilisées, qui se sentent isolées, incomprises, qui traversent une mauvaise période (deuil, rupture, maladie...).
- A ces gens qui se posent des questions insolubles, leur donner des réponses toutes faites (parce que tu as été violée dans ton enfance, etc..)
- La secte leur donne ensuite des solutions (rompt avec ta famille, ton travail, viens vivre avec nous, on s'occupera de toi. Comme on te loge et t'aide, donne nous tes sous)
- et des rituels stricts à suivre (prier 10 fois par jour, se lever à l'aube) pour officiellement trouver la sérénité, mais officieusement, les soumettre à des rites absurdes, qui prennent du temps et fatiguent, pour les empêcher de penser (cette secte : bêler pour accueillir leur gourou. Oui, bêler pour de vrai, car ils sont des "moutons" et le gourou "le berger qui leur montre le chemin" !)
- Les sectes sont hiérarchisées, les adeptes doivent faire de + en + d'efforts, passer du temps et de l'argent, être de + en + soumis, pour espérer monter en grade, "être un bon croyant."
- Si la personne refuse de se soumettre aux pratiques ridicules (bêler !!!), c'est qu'elle ne veut pas s'améliorer ni guérir. Elle se retrouverait exclue de la communauté, dont elle est devenue dépendante : elle a coupé les ponts avec ses proches, tous ses nouveaux amis appartiennent à la secte, elle habite avec, elle lui a filé tout son fric. Comme elle n'a plus de lien avec le monde extérieur, la victime se sent obligée de rester.
- Si jamais certains doutent, les autres adeptes qui acceptent sans broncher les remettent dans le chemin. C'est l'effet de groupe, si tout le monde le fait, c'est que ça doit être normal ! 
- L'emprise est si forte que le sens critique n'existe plus, le gourou pense à la place de ses adeptes, qui acceptent tout, y compris les viols, et sur les enfants.
- Le monde extérieur à la communauté est montré comme mauvais, seuls ceux qui appartiennent à la secte et se soumettent à ses lois trouveront le salut. Le gourou fait croire qu'il comprend ses adeptes (nous on est là pour toi), leur propose aide et soutien, leur dit qu'ils sont victimes, que leur malheur vient des autres et qu'il faut donc les éviter.

J'ai pourtant regardé de nombreux documentaires sur le sujet, je peine toujours à comprendre comment on peut se faire embobiner à ce point. Sarah Suco a mis 10 ans pour digérer son histoire et la transcender dans ce film. La jeune Céleste Brunnquell crève l'écran, je lui prédis une belle carrière (on la verra demain sur Arte dans la série En thérapie, dont j'ai adoré la version américaine).
Grâce au grand gourou Skippy, j'ai retrouvé une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réminiscent. Et grâce au témoignage de la réalisatrice, les agissements des sectes sont dénoncés. Un film à voir.

 

28/01/2021

Bacri, Le goût des autres

on connait chanson.jpgRelire le début ici et .
Parmi les 9 films scénarisés par le couple Bacri-Jaoui, mon préféré reste On connaît la chanson (voir la géniale bande-annonce en lien), dont j'ai repris le titre pour en faire une rubrique. M'exprimant moi aussi à travers des paroles, ado je rêvais d'écrire un jour un film mettant en scène ma chansonnite aiguë. Je me voyais déjà en haut de l'affiche, et j'étais dépitée de constater que les Jacri m'avaient devancée. Peut-être qu'un jour, si j'ai la chance d'être soutenue et de concrétiser ce rêve, j'écrirai enfin "On connaît la chanson 2, le retour"... Un jour viendra je leur montrerai que j'ai du talent.

gout autres.jpgEn deuxième film, je place le touchant Le goût des autres, sur le déterminisme culturel et social, sur l'incompréhension, le jugement et le fossé entre les différents milieux, que j'ai pu vivre moi aussi, comme le personnage de Bacri.
Moi aussi, comme je ne viens pas de Paris (mais de Lyon pourtant, la 2ème ville de France) comme je suis issue d'un milieu modeste, on me fait souvent comprendre que je suis une plouc, qui ne peut pas se fondre dans les milieux culturels snobs parisiens, même si j'étais major de ma promo de fac cinéma. Dans les projections presse, des journalistes me toisent avec dédain (une blogueuse !)
Je me souviens d'un qui intervenait régulièrement dans une émission télé que j'estime bas de gamme et qui n'a rien à voir avec la culture. Il venait de sortir une biographie d'un de mes acteurs préférés, et j'avais trouvé l'ouvrage bien écrit et documenté par rapport à d'autres sur le même sujet. Je lui ai signifié que j'avais apprécié son livre. Il était d'abord étonné, puis flatté, mais quand j'ai expliqué que je tenais un blog cinéma, son visage s'est assombri et il a coupé la conversation. En entrant dans la salle de projection, il s'est moqué bruyamment, tout haut pour que je l'entende, en retrouvant ses collègues : "ah des vrais journalistes ! pas des blogueurs !". Pour moi, je le consolais en essayant de ne pas le cataloguer comme beaucoup en crétin, car participant à une émission débilitante, mais en le reconnaissant comme écrivain. Pour lui, mon avis n'était pas valable, puisque j'étais blogueuse.
Même chez les blogueurs, les clans existent. Lors des cocktails d'avant-première, comme les agences de communication invitent en priorité les influenceurs, et comme ce sont les sujets de la mode et des cosmétiques qui sont les plus vendeurs, je me retrouve souvent entourée de filles qui ne s’intéressent pas au cinéma. Lorsque j'essaie de m'intégrer à un groupe, les filles me regardent de haut en bas, et ma tenue vestimentaire n'étant pas à leur goût, elles ne me répondent pas et je me retrouve seule dans mon coin. Je me sens décalée comme Bacri dans Le goût des autres, au milieu de la troupe de théâtre branchée. 

air de famille.jpgEncore un film de l'acteur qui déplore brillamment les étiquettes qu'on assigne aux gens, ici dans la fratrie :  Un air de famille. A l'époque, on ne cessait de me dire que j'étais le sosie d'Agnès Jaoui dans ce film, physiquement mais aussi pour son personnage d'anti conformiste, qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, à l'instar de la scène  de la jupette :
"Tu serais un peu plus féminine... Tu parles comme un homme !
- Tu dis toujours que tu veux pas qu'on te prenne pour un imbécile... mais faut faire des efforts toi aussi de ton côté."

meilleurs copains.jpgAutre film de groupe, Mes meilleurs copains, film hilarant sur des ex hippies rangés. Bacri était le chanteur de gangrène plastique et vous pouvez voir sa performance légendaire en lien : "pour les enfants d'Asie qui meurent dans les méandres du Mékong pendant que les cochons de la CIA complotent dans les couloirs de Babylone, révolution !" Lui et ses amis faisaient du théâtre engagé à l'usine. "Quand Antoine pour symboliser la mort de la propriété privée avait rempli le casque du contremaître de mayonnaise amora, on avait dû écourter la représentation au plus vite. Nous arrivâmes à la conclusion que les choses finiraient par bouger un jour, mais que ce serait très très très long."
Je peux revoir ce film des dizaines de fois, je ne m'en lasse pas grâce aux réparties qui fusent. Mes meilleurs copains est devenu culte, mais à sa sortie, il a fait un flop car les dialogues bien écrits semblaient intellos !
"Antoine venait de lire un article insultant dans la presse bourgeoise et il revenait ivre de joie : "Le figaro nous insulte, c'est génial !
"Je peux vous poser une question très personnelle ? Qu'est-ce que vous avez pensé de moi la première fois que vous m'avez vu ?
- Sincèrement ? rien. Je ne vous vexe pas j'espère ?
- Non, ça me coupe une jambe mais j'ai l'habitude."

Autres comédies de Bacri que j'apprécie beaucoup, Le sens de la fête et Didier. Dans un genre plus intimiste, Les sentiments de Noémie Lvovsky (Camille redouble) qui me fait penser à la femme d'à côté de Truffaut, ou bien encore La Vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc, 2015 (le nom des gens, télé gaucho) ou Kennedy et moi. L'été en pente douce m'avait beaucoup troublée.

Je m'aperçois que j'ai vu la majorité des films de Bacri, que je vous livre ici. En gras, ceux que je préfère  :
ete en pente douce.jpg- Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady, 1982
- Coup de foudre de Diane Kurys, 1983
- Édith et Marcel de Claude Lelouch, 1984
- La Septième Cible de Claude Pinoteau,1984
- Subway de Luc Besson, 1985
- Escalier C de Jean-Charles Tacchella, 1985
- L'Été en pente douce de Gérard Krawczyk, 1987
- Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky, 1988
cuisines dependances.jpg- Bonjour l'angoisse de Pierre Tchernia, 1988
- Mes meilleurs copains de Jean-Marie Poiré, 1989
- La Baule-les-Pins de Diane Kurys, 1990
- Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert, 1992
- Smoking / No Smoking, d'Alain Resnais, 1993
- La Cité de la peur d'Alain Berberian, 1993
- Cuisine et Dépendances de Philippe Muyl, 1993
- Un air de famille de Cédric Klapisch, 1996
- On connaît la chanson d'Alain Resnais, 1997

didier.jpg- Didier d'Alain Chabat, 1997
- Place Vendôme de Nicole Garcia, 1998
- Peut-être de Cédric Klapisch, 1999
- Kennedy et moi de Sam Karmann, 1999 
- Le Goût des autres d'Agnès Jaoui, 2000
- Une femme de ménage de Claude Berri, 2002
sentiments.jpg- Les Sentiments de Noémie Lvovsky, 2003
- Comme une image, d'Agnès Jaoui 2004
- Selon Charlie de Nicole Garcia, 2006
- Parlez-moi de la pluie, d'Agnès Jaoui 2008
- Adieu Gary de Nassim Amaouche, 2009
- Avant l'aube de Raphaël Jacoulot, 2011
sens de la fete.jpg- Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer, 2012
- Au bout du conte, d'Agnès Jaoui 2013
- La Vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc, 2015
- Grand Froid de Gérard Pautonnier, 2017
- Le Sens de la fête d'Olivier Nakache et Éric Toledano, 2017
- Santa d'Alain Chabat, 2017
- Place publique, d'Agnès Jaoui  2018



 

 

 

 

 

25/01/2021

Bacri et Jaoui, on connaît la chanson

bacri jaoui.jpgRelire le début ici.
Depuis la disparition de Bacri, nombreux ont été les hommages, de ceux qui l'ont connu ou non. Pourtant une réaction manque : l'une des plus importantes, celle d'Agnès Jaoui.
Cette dernière a partagé la vie de l'acteur pendant 25 ans. Comme pour beaucoup, pour moi ils formaient le couple idéal, complices, se comprenant parfaitement. C'était un plaisir de les voir en interview, se couvrant de regards affectueux, terminant les phrases de l'autre, riant à ses blagues.

L'annonce de leur séparation m'avait déprimée, comme si je subissais moi-même une rupture : "Si même eux se séparent, pas d'espoir, je n'y crois plus !" Comme pour le décès de Bacri, j'ai traversé les phases du deuil :
Le déni : "Non, c'est impossible ! On a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux" "Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de javel des sentiments, la blancheur qu’on croyait éternelle avant ? "
La colère : "Fallait pas commencer, m'attirer me toucher, fallait pas tant donner, moi je sais pas jouer."
La peur : "Moi qui sais pas bien faire le thé, qu'est-ce que je vais faire ? C'est un détail, mais je veux pas que tu t'en ailles."
La tristesse : "Eh Manu rentre chez toi, y a des larmes plein ta bière, le bistrot va fermer, puis tu gonfles la taulière, je croyais qu'un mec en cuir ça pouvait pas chialer, je pensais même que souffrir ça pouvait pas t'arriver."
L'acceptation : "Voilà c'est fini, on a tant ressassé les mêmes théories." "Si c'est fichu entre nous, la vie continue malgré tout."

bacri jaoui 2.jpg Le couple était resté très proche : "On s'aime toujours, mais autrement" "Agnès, c’est la grande histoire de ma vie et je pense que c’est réciproque. On s’aime. C’est mon âme sœur. Nous ne sommes plus ensemble, enfin, nous n'habitons plus ensemble depuis très longtemps, mais nous sommes inséparables (...) ce qui nous lie n'a jamais faibli."

Agnès Jaoui confirme : "Il reste quelqu’un d’essentiel à ma vie. En Italien on dit "ti voglio bene" (je te veux du bien) pour dire "je t’aime". On l’oublie parfois, car vivre à deux au quotidien, c’est compliqué. Mais on devrait vouloir du bien à la personne qu’on aime, comme ses copines, au lieu d’être possessif et jaloux. Ce qui est beau dans l’amour, c’est l’amitié. Évidemment une séparation c’est extrêmement douloureux. C’est la fin de quelques chose, mais pas nécessairement de tout. Et certainement pas de l’amour."

La veille du décès de Bacri, Jaoui a accordé une interview au Monde, où elle parle de l'acteur au passé, comme si elle pressentait sa mort imminente et devançait l'hommage avant qu'on ne la sollicite dans ce moment trop éprouvant : "Je ne serais pas arrivée là, bien sûr, si je n'avais pas rencontré Jean-Pierre Bacri. Voilà quelqu'un qui exprimait ce que je ressentais sans même me l'être formulé ; qui avait des réflexions qui me percutaient, me soulageaient, témoignaient de valeurs communes, d'un rapport au bien et au mal que je partageais, avec une conviction qui m'émerveillait car elle était si singulière !"

Jaoui et Bacri, c'est un beau roman, c'est une belle histoire. Leur complicité leur a permis d'écrire 9 films ensemble, les meilleurs de Bacri, et d'obtenir successivement 4 césar du meilleur scénario :
- Smoking / No Smoking, d'Alain Resnais, 1993
- Un air de famille de Cédric Klapisch, 1996
- On connaît la chanson d'Alain Resnais, 1997
- Le Goût des autres d'Agnès Jaoui, 2000

Les Jacri ont aussi écrits :
- Cuisine et Dépendances de Philippe Muyl, 1993
- Comme une image, d'Agnès Jaoui 2004
- Parlez-moi de la pluie, d'Agnès Jaoui 2008
- Au bout du conte, d'Agnès Jaoui 2013
- Place publique, d'Agnès Jaoui  2018

Atteinte de chansonnite aiguë, mon préféré reste On connait la chanson (voir la géniale bande-annonce en lien), dont j'ai repris le titre pour en faire une rubrique. Vous pouvez retrouver un hommage en chanson dans le deuxième paragraphe.
A suivre...