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24/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia (suite)

Alors, au bout de 10h30 d'attente, j'ai enfin ma place et le concert commence…

macca concert.jpg
Quand je rentre dans la salle, je tente de me mettre le plus près possible, mais les fans qui attendent depuis la veille ont déjà squatté les premiers rangs de la fosse. Je me retrouve quand même à moins de 10 mètres de la scène. Dans l’Olympia, j’aperçois une dizaine de têtes connues, comme Laurent Voulzy, Guillaume Durand, M…

McCartney arrive... J’ai la gorge qui se serre et les yeux qui mouillassent. Je l’ai déjà vu en concert, mais jamais d’aussi près.  Là, je vois bien toutes ses rides... Et bien sûr, comme tout le monde, quand Macca regarde dans ma direction, je suis persuadée qu’il m’observe, moi, dans les yeux. Quand il dit « I love you » aussi. Bon, je déconne.
Il commence le concert… : « Je parlé seulement un petit peu francésse… » 

Macca nous joue ses grands classiques. Comme la salle est remplie essentiellement de fans purs et durs, l’ambiance est incroyable, les 1200 personnes présentes dansent et chantent les paroles entières, comme pour la super énergique Back in The USSR. Quand Macca entame les premières notes de Band on The Run, une chanson que j’adore, je hurle comme une hystérique (on m'entend sur la vidéo du concert) Pour Jet, Let it be, Lady Madonna, Live and let die , je suis en transe, je chante et crie sans même m’en rendre compte. Quand la caméra de Canal+ se braque sur nous pendant le rappel, je monte même sur les épaules de mon voisin et gesticule comme une folle devant la caméra. Je n’ai pas dû viser la bonne, ou ils ont coupé mon show au montage, parce que je ne me suis pas vue à la télé ensuite. Papillote, hystérique artiste censurée.
McCartney finit par Hey Jude. Il fait chanter toute la salle, les femmes, puis les hommes, les deux ensemble, pendant 10 minutes. Il fait ce qu’il veut de nous, son (Jacques a dit) « macca dit » fonctionne très bien.
J'ESPERE QUE VOUS CLIQUEZ SUR LES LIENS DE MON SUPER CONCERT !

Quand Macca s’en va, je ne peux pas le croire, c’est un second rappel, il va revenir, il ne peut pas nous faire ça… Mais les lumières se rallument, les gens quittent la salle. 1h40 seulement, c’est trop court. Dans la rue, je comprends enfin l’expression "planer". Je me sens légère, j’ai l’impression de ne pas toucher le sol. J’entends les autres fans dire : « c’est bon, je peux mourir tranquille maintenant ».
Je n’irai pas jusqu’à dire ça, mais ce soir-là reste un de mes plus beaux souvenirs. J’ai gardé au poignet le bracelet du concert pendant 15 jours. J’ai aussi la place, affichée au mur pendant 6 mois puis rangée dans un endroit précis. Je l’ai retrouvé la semaine dernière, ce qui m’a donné l’idée d’écrire ce billet. Quand j’ai voulu la ressortir, elle n’y était plus. J’ai encore dû me dire : « je vais la ranger dans un meilleur endroit alors qu’elle est là depuis deux ans » et je ne sais plus où…Heureusement j’ai une photo.

bracelet macca.jpg
Quand j’ai raconté le concert à mon oncle, il m’a répliqué :

« Bah, de toute façon je l’ai déjà vu en concert au même endroit, à l’Olympia en 64 avec les Beatles.
-T’AS VU LES BEATLES EN CONCERT ????!!!!!
- ben oui, et Les Stones aussi… et puis les Kinks, les Who les….
- Ca va j’ai compris ! »

Et vous, quel est votre meilleur concert ?

22/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia, deux ans déjà !

Macca à l’Olympia, deux ans aujourd'hui !
J’y étais !
Toutes les médias en ont parlé à l’époque. (de Macca, pas de moi, hein)

macca.jpg
Tu te trompes coco, pas 8 heures, mais 10h30. Et encore, je suis rentrée chez moi l’après-midi (j’ai fait ami-ami avec d’autres fans qui m’ont gentiment réservé ma place dans la file d’attente pour le soir).

Mon frère me téléphone 15 jours plus tôt :
« J’ai lu sur yellow-sub.net une rumeur comme quoi McCartney reviendrait à l’Olympia ! 40 ans après y avoir joué pour la première fois avec les Beatles ! C’est une salle mythique ! Elle est petite, 1500 places, ça veut dire qu’il n’y aura que des méga fans et que Macca jouera des chansons inhabituelles ! En plus, si tu y vas, tu le verras de près ! »
Heureusement, on ne peut pas réserver en avance sur Internet. Avec le web, les places se vendent en une heure. Pour Polnareff, j’étais la première devant la FNAC, 30 minutes avant l’ouverture du magasin, et il n’y avait déjà plus de places pour les premiers concerts (j’en ai quand même eu).

Comme on ne peut pas réserver, les premiers arrivés sont les premiers servis.
La veille du concert, 22 heures, je passe devant l’Olympia. Déjà une quarantaine de fans se gèlent, avec leurs sacs de couchage et leurs guitares.
C’est hard quand même. Je suis fan depuis toujours, mais je n’en suis pas là. Puis j’adore la musique de McCartney seulement, je ne traque jamais les potins sur lui. Je connais à peine l’histoire avec sa femme unijambiste qui l’a plumé, et ça ne m’intéresse pas.

N’empêche, Paulo me fait lever à 5h du matin. Au beau milieu de la nuit pour la marmotte que je suis. Je vais retirer du fric au distributeur, car comme je suis prévoyante, j’imagine qu’il y aura peut-être un problème avec les chèques et cartes bleues (effectivement, comme souvent, le lecteur CB ne fonctionnait pas, ce qui nous a juste prolongé l’attente de deux heures. C’est aussi pour ça que je refuse d’avoir une carte bancaire).
Comme je ne retire jamais d’argent, et comme il est très tôt et que j’ai la tête dans le seau, je ne me souviens plus du code de ma carte de retrait. Pendant 30 minutes je panique, je me répète un code, puis quand j’arrive devant le distributeur, j’en tape un autre. C’était le bon. Ouf.

J’arrive devant l’Olympia à 6h. J’observe, estomaquée, la file d’attente qui se poursuit sur 500 mètres. Je longe les centaines de fans en me répétant : « c’est foutu, j’aurai jamais de place… » Je prends position à la fin de la file, là-bas au loin, à deux pâtés de maison. Il fait 4 °. Je suis déjà frileuse à la base, mais rester debout sans bouger pendant des heures... Comme j’ai prévu deux pulls, deux paires de chaussettes, un manteau, un bonnet et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux, je supporte bien le froid. Je me retrouve à côté d’une famille de musiciens encore plus prévenante que moi : ils ont apporté des chaises et un thermos. Au bout de 30 minutes j’ai déjà piqué le siège du père et je bois son café… (Comment je suis trop une profiteuse).

Contrairement à ce que tout le monde pensait, l’attente est tout à fait supportable. Avec l’excitation du concert, les fans sont exaltés et discutent dans la bonne humeur. Je rigole toute la journée et me fais plein de potes (d’un jour). Beaucoup de jeunes trentenaires et de musiciens sont présents. J’en garde un très bon souvenir.
Bizarrement, je me souviens presque plus de l’attente que du concert en lui-même.
Pourtant, le concert est vraiment génial…
Suite demain

21/10/2009

Loupé, fillette

grand mère bonnet de nuit.jpgLa fillette que je garde poursuit son entreprise de flatterie pour que je reste sa baby-sitter.

Aujourd’hui elle s’est loupée.
Fillette : « Oh ! Elle est jolie ta chemise !
Moi (flattée) merci…
Fillette : Ma grand-mère a la même, mais longue, et c’est pour dormir… »

Oui, ça s’appelle une chemise de nuit, le truc en dentelle blanche démodée que porte les vieux de 90 ans, comme ma grand-mère et la sienne.
Fillette, cette fois-ci, t’as raté ton coup. Va falloir que tu te rattrapes avec plus de dessins de moi en robe de princesse.

Je l’aurai un jour, je l’aurai.

 

19/10/2009

Chaussons, le concours un peu con (suite)

Suite du « concours un peu con » (n'oubliez pas de regarder le premier article avec mes magnifiques chaussons coccinelles !)
J’aime tellement mes chaussons que je les emmène partout. Quand je suis invitée chez quelqu’un, ça donne l’impression que je m’installe définitivement, ça fait toujours bon effet.

Chaussons orange.jpg

En baby-sitting chez des « monsieur et madame de » la mère m’avait même dit en les montrant d’un geste dégoûté :
Femme : « Attendez ! Vous oubliez vos…vos… Je ne sais quoi…
Moi : - Oui, ce sont mes chaussons, c’est fait exprès ! C’est pour éviter de marcher pieds nus toute la journée (sur-votre-foutu-sol-en-marbre-dont-vous-êtes-si-fière-parce-que-ça-fait-classe-et-qu’il-faut-surtout-pas-salir-avec-des-chaussures-mais-purée-que-c’est-gelé-ce-truc). Je les laisse ici pour demain !
- Non, ce n’est pas la peine, je vous donnerai une paire de pantoufles (pour m’épargner la vue de vos horreurs) »

A la base, j’ai réclamé pendant des années qu’on m’offre des chaussons Totoro, mais personne n’a cédé à mon caprice de fillette de 22 ans à l’époque. M’en fous, maintenant j’ai des supers chaussons que personne d’autres ne porte. Na.chaussons totoro.jpgchaussons noiraudes.jpg

Pour les besoins de ce concours, j’ai cherché mes paires de pantoufles. Ne les trouvant pas toutes, j’ai téléphoné désespérément à ma mère :
« Je ne trouve plus mes coccinelles ! C’est important, c’est pour un concours ! On peut gagner des chaussons souris que je te raconte même pas comment ils sont trop beaux et que je les veux !
Mère (flattée) Je peux t’en tricoter une nouvelle paire vite fait si tu veux ! D’ailleurs j’ai fini le pull pour ton frère et il me reste de la laine… »

J’ai retrouvé un chausson derrière le frigo, son frère sous l’ordinateur…il en reste encore, ils se cachent les filous. Ils ne veulent pas être photographiés, ils sont timides.

A part le concours de chaussettes ridicules, je compte aussi lancer celui du pyjama le plus ringard.
Devinez quoi ? C’est encore ma mère qui m’a offert mon pyjama le plus honteux…
Comme par hasard…

 

17/10/2009

Paie ton chausson, le concours un peu con

Le jour où j’ai évoqué mes chaussons (mais si, là, tout en bas, faut bien lire) j’ai découvert une heure après le concours de Ginie.

C’était un signe. Je ne pouvais pas y couper. Des années que je bassine avec mes chaussons tout ceux qui viennent chez moi :
Moi : « Regardez mes chaussons ! Ils sont beaux hein !
Air consterné des gens: « euh…c'est-à-dire que…
Moi : « Han ! Mais t’es pieds nus ! Je t’en prête une paire pour pas que t’aies froid !
Hôte : Non…ça ira…
Moi : « Quoi ? Tu les trouves moches ?
Hôte : - Ben …  c’est un peu original…
Moi : - Parfaitement ! Tu ne retrouveras jamais les mêmes ! Ils sont uniques ! »

Pourquoi ? Parce que c’est ma môman qui les a tricotés. Si. Moi aussi, la première fois qu’elle m’a montré fièrement son œuvre, j’ai failli partir en courant ou prétexter une future amputation des deux pieds. Mais comme tous ceux qui ne veulent pas vexer leur mère qui tricote, je les ai portés, chez moi, quand il n’y avait personne. Et faut dire qu’ils sont vachement doux, chauds et que même qu’on peut faire du patin avec en glissant dans le couloir. A cause de ça, j’ai vite troué ma première paire, qui a été suivie par une dizaine d’autres.

Se sentant encouragée, ma mère en a tricoté pour TOUTE la famille. Avec nos chaussons identiques mais à toutes les tailles, on nous appelle les Dalton.
J’adore les chaussons bicolores à bout pointu. Très tendance moyen-âge. Il manque plus que les clochettes au bout et on m’appelle le fou du roi.

Chaussons violet.jpg

J’ai aussi les bleu marine et blanc, les rouges à bouts ronds etc…etc… Mes préférés sont les chaussons coccinelles. Ma mère les a tricotés uniquement pour les enfants cette fois-ci, mes neveux de trois et cinq ans. Je me demande bien pourquoi j’ai eu droit à une paire…

Chaussons coccinelles.jpg

Bien sûr, j’ai dit à ma mère que je participais au concours des plus beaux chaussons, pas aussi des plus ringards. Vous ne lui direz rien, hein.
Pour les photos, j’ai mis des chaussettes sobres. J'en ai de si ridicules que j'ai de quoi lancer le concours "paie ta chaussette" Ca intéresse quelqu’un ? En tout cas, je vous en reparle bientôt. Il faut bien que je vous montre mes fameuses chaussettes de chats dont des enfants de 10 ans se sont moqués.

J’aime tellement mes chaussons que je reviens à la charge demain (après avoir saoulé mes amis avec, les lecteurs sont mes nouvelles victimes)

15/10/2009

L'art de la manipulation, de mère en bébé

bebe_parfait.jpgJe vous avais dit que ça arriverait.
Après la mère, la fille et le fils, le bébé.
Si, je vous jure, il a parlé.

Depuis 6 mois, je vais le chercher à la crèche, il me voit et court vers moi les bras ouverts en hurlant :
« MAMAN !!!!!! »
Le personnel de la crèche est horrifié, et moi hyper gênée :
Moi : « Non, tu dois m’appeler nounou, ou Papillote !
Bébé (très ferme) : - NAN ! C’EST MAMAN !!! »

Aujourd’hui, il m’a enfin appelé par mon prénom. Je crois qu’il a commencé deux semaines plus tôt, le jour où j’ai annoncé mon départ, mais j’ai mis du temps à comprendre que le mot incompréhensible qu’il baragouinait me désignait.

Ils m’auront un jour, ils m’auront.

14/10/2009

Le concours un peu con (comme un pied)






BIENTÔT SUR VOS ECRANS



Paie-ton-chausson.jpg

 

Le nouveau film de Papillote, produit par Ginie et son paillasson

13/10/2009

Les 100 livres préférés des Français

jaime lire.gifJ’ai expliqué que je n’osais pas écrire une critique de cinéma. Je n’ai toujours pas fait de critiques de livres non plus. Je note juste des listes de best of, c’est plus facile... En voici une, qui a circulé sur beaucoup de blogs, je l’ai trouvé chez Madame Kévin.

C’est la liste des 100 livres préférés des Français.

je trouve instructif de connaître les goûts de nos concitoyens. J’ai constaté que la plupart des livres sont des classiques qu’on étudie à l’école... ils ne lisent plus ensuite ?
Par exemple, mon exemplaire de Cyrano de Bergerac date des années 60 et a été étudié par toute la famille. Avec les caricatures et blagues de potache de mes frères dans les marges, c’était facile de se concentrer sur la lecture…
Comme les livres sont connus et que je ne vais jamais chercher bien loin mes idées de livres, j’en ai lu 67 si je sais bien compter (soulignés en rose). Je les ai surtout bouquinés au collège et pas relus depuis, mes goûts ont certainement changés. Le meilleur des mondes que j’aimais à 12 ans m’a un peu déçu à 25, idem pour le K, etc....

1.    La Bible (je ne suis pas franchement sûre que les Français l’ait lue en entier…)
2.    Les misérables de Victor Hugo (j’ai vu le film avec Jean Gabin et Bourvil, ça compte ?)
3.    Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry (je le trouvais gnangnan. Pas dû comprendre le texte caché à l’époque. (école primaire)
4.    Germinal d'Emile Zola (j’ai aussi adoré le film de Berri quand j’étais ado)
5.    Le seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien (3ème tome lu pendant un job d’été !)
6.    Le rouge et le noir de Stendhal (un peu trop jeune pour le lire. Je l’ai trouvé chiant)
7.    Le grand Meaulnes d'Alain-Fournier (j’ai adoré à 12 ans. Une révélation. Pas relu depuis, j’ai peur d’être déçue.)
8.    Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne (j’adorais le film aussi)
9.    Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody (c’est pas moi c’est ma mère qui m’a forcée !)
10.    Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas (pas lu jusqu’au bout. C’est lui qui était publié d’abord dans des journaux et payé à la ligne,  du coup il mettait trois tonnes de phrases inutiles ?  Parce que les descriptions me gonflent…)
11.    La gloire de mon père de Marcel Pagnol (adoré à 11 ans. Le film aussi)
12.    Le journal d'Anne Frank d'Anne Frank (pas aimé à 12 ans mais mieux apprécié à 18)
13.    La bicyclette bleue de Régine Deforges
14.    La nuit des temps de René Barjavel
15.    Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough (par contre le film romantique réjouissait mon cœur de jeune fille)
16.    Dix petits nègres d'Agatha Christie (j’ai lu tous les Agatha Christie entre 11 et 13 ans, pas relu un seul policier depuis !)
17.    Sans famille d'Hector Malot (j’aimais bien le dessin animé aussi, hi hi)
18.    Les albums de Tintin de Hergé (mais pas tous)
19.    Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell (le film aussi et je les adore toujours)
20.    L'assommoir d'Emile Zola (qui comme son nom l’indique, assomme. J’aime bien Zola. Ca se lit vite quand on passe les descriptions…)
21.    Jane Eyre de Charlotte Brontë (j’aime bien le film avec Charlotte Gainsbourg aussi)
22.    Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc. (c’est sûr, les Français lisent le dictionnaire pour se distraire, le soir en livre de chevet)
23.    Au nom de tous les miens de Martin Gray
24.    Le comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas (j’ai vu le film avec Depardieu, ça compte ?)
25.    La cité de la joie de Dominique Lapierre (idem)
26.    Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley (m’a déçue à la relecture. J’avais déjà trouvé la fin ridicule à 13 ans (retour à l’âge préhistorique) vraiment le final gâche tout.)
27.    La peste d'Albert Camus
28.    Dune de Frank Herbert (un peu longuet, et le film, pourtant de Lynch, est kitsch)
29.    L'herbe bleue, Anonyme (à lire quand on est ado)
30.    L'étranger d'Albert Camus
31.    L'écume des jours de Boris Vian (j’ai détesté les personnages qui se ressemblent tous et sont des branleurs)
32.    Paroles de Jacques Prévert (adoré à 17 ans)
33.    L'alchimiste de Paulo Coelho (beaucoup rigolé en le lisant, je l’ai trouvé pathétique)
34.    Les fables de Jean de La Fontaine (comme tout le monde quoi. Réciter  Le corbeau et le renard debout sur l'estrade devant toute la classe…que d'horribles souvenirs…)
35.    Le parfum de Patrick Süskind (adoré à 15 ans)
36.    Les fleurs du mal de Charles Baudelaire (adoré à 18 ans)
37.    Vipère au poing d'Hervé Bazin
38.    Belle du seigneur d'Albert Cohen (soit on adore soit on déteste. J’ai détesté)
39.    Le lion de Joseph Kessel (beaucoup aimé à 11 ans. Je crois que j’ai même versé ma petite larme)
40.    Huis clos de Jean-Paul Sartre (beaucoup aimé à 16 ans)
41.    Candide de Voltaire (beaucoup aimé à 14 ans)

Vous avez vu comment je me souviens de l’âge ? C’est parce que je note tous les livres que je lis depuis mes 10 ans, eh oui c’est la classe. En fait je les note surtout parce que j’ai une mémoire de poisson rouge. Au moins c’est pratique, je peux voir un film une dizaine de fois sans me souvenir de la fin ! Sauf Titanic, mais tout le monde la connait à l'avance...
42.    Antigone de Jean Anouilh (beaucoup aimé à 17 ans)
43.    Les lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet (pas beaucoup aimé à 9 ans. Un peu chiant)
44.    Premier de cordée de Roger Frison-Roche (j’ai vu le film, ça compte ?)
45.    Si c'est un homme de Primo Levi (un peu trop froid à mon goût)
46.    Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur (à 8 ans, j’ai surtout retenu que Sophie se goinfrait avec des supers goûters et avait vraiment une vie de luxe !)
47.    Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
48.    Les fourmis de Bernard Werber (adoré à 16 ans)
49.    La condition humaine d'André Malraux
50.    Les Rougon-Macquart d'Emile Zola (Ceux qui sont déjà listés ici, lus en classe comme beaucoup de monde)
51.    Les rois maudits de Maurice Druon
52.    Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand (j’en ai appris des passages par cœur. J’ai aussi adoré le film avec Depardieu)
53.    Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë (beaucoup aimé le film des années 40 aussi)
54.    Madame Bovary de Gustave Flaubert (J’avoue, j’ai mieux apprécié le film de Chabrol avec Isabelle Huppert et le beau Malavoy…)
55.    Les raisins de la colère de John Steinbeck (beaucoup aimé le film de Ford aussi)
56.    Le château de ma mère de Marcel Pagnol (comme la gloire de mon père)
57.    Voyage au centre de la Terre de Jules Verne
58.    La mère de Pearl Buck
59.    Le pull-over rouge de Gilles Perrault (j’adore tous les récits de crimes et faits-divers)
60.    Mémoires de guerre de Charles de Gaulle
61.    Des grives aux loups de Claude Michelet
62.    Le fléau de Stephen King (j’ai adoré le premier tome, parfait pour une parano et hypocondriaque comme moi, mais j’ai trouvé que c’était un peu longuet. 1500 pages, quand même !)
63.    Nana d'Emile Zola
64.    Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur (La comtesse de Ségur et sa morale m’ont vite gonflé)
65.    Pour qui sonne le glas d'Ernest Hemingway
66.    Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez (pas lu, pourtant c’est un classique, mais j’ai lu un recueil de ses nouvelles et je n’ai pas accroché)
67.    Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt
68.    Robinson Crusoé de Daniel Defoe (trouvé chiant)
69.    L'île mystérieuse de Jules Verne
70.    La chartreuse de Parme de Stendhal
71.    1984 de George Orwell (adoré à 15 ans)
72.    Croc-Blanc de Jack London (adoré à 12 ans. Le film aussi. J’ai versé ma petite larme)
73.    Regain de Jean Giono
74.    Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (mais j’ai vu le film avec Anthony Quinn !)
75.    Et si c'était vrai de Marc Levy (Pas tenu jusqu’au bout)
76.    Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline (adoré à 17 ans)
77.    Racines d'Alex Haley
78.    Le père Goriot d'Honoré de Balzac (bien aimé à 15 ans)
79.    Au bonheur des dames d'Emile Zola
80.    La terre d'Emile Zola
81.    La nausée de Jean-Paul Sartre (j’aimais bien Sartre à 17 ans, pas sûre que ce soit toujours le cas maintenant)
82.    Fondation d'Isaac Asimov (Je compte lire ce grand classique, j’ai déjà lu quelques nouvelles)
83.    Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway
84.    Louisiane de Maurice Denuzière
85.    Bonjour tristesse de Françoise Sagan
86.    Le club des cinq d'Enid Blyton (ben j’étais jeune quoi !)
87.    Vent d'est, vent d'ouest de Pearl Buck
88.    Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir (je compte le lire car c’est un classique)
89.    Les cavaliers de Joseph Kessel
90.    Jalna de Mazo de la Roche
91.    J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian (je compte le lire aussi)
92.    Bel-Ami de Guy de Maupassant (classé dans mon best of 2008)
93.    Un sac de billes de Joseph Joffo
94.    Le pavillon des cancéreux d'Alexandre Soljenitsyne (je compte le lire)
95.    Le désert des Tartares de Dino Buzzati (idem)
96.    Les enfants de la terre de Jean M. Auel
97.    La 25e heure de Virgil Gheorghiu
98.    La case de l'oncle Tom de H. Beecher-Stowe
99.    Les Thibault de Roger Martin du Gard
100. Le silence de la mer de Vercors (il m’a bouleversé à 14 ans. Le film aussi. Je l’ai relu le mois dernier, j’étais plus pondérée.)

A vous maintenant. Quels livres avez-vous lus parmi cette liste ?

11/10/2009

L'art de la manipulation, de mère en fils

dessin garcon.jpgAprès la mère et la fille, le fils.
Il me fait un dessin pour la première fois en deux ans, alors qu’il ne dessine jamais et ne m’offre jamais rien. D’habitude, il reste le nez collé à sa console et parle par monosyllabe. Il insiste bien sur le caractère exceptionnel de ce cadeau :
Garçon : « J’ai mis énormément de temps à faire ce dessin. Il était très compliqué, parce que j’ai utilisé un compas. Je n’avais pas non plus tous mes crayons de couleurs alors j’ai dû en emprunter. »
Il met aussi son assiette dans le lave vaisselle après le repas. Normalement, c’est tout un pataquès pour qu’il accepte de faire des choses évidentes, comme prendre un bain et daigner s’habiller ensuite.

Maintenant, j’attends la manipulation du bébé qui ne parle pas bien encore.
Ils m’auront un jour, ils m’auront.

09/10/2009

L'art de la manipulation, de mère en fille

dessin enfant.jpgAprès la mère, la fille.
Je vous ai raconté comment la mère des gosses m’a eu par la couillonnerie les sentiments pour que je m’épuise à garder ses enfants et me fasse virer de mon nouveau travail. Sa fille a pris le relais du chantage et de la manipulation.

Hier, elle s’est plantée devant moi et m’a demandé le plus sérieusement du monde :
« Tu préfères que je te fasse un dessin tous les jours, ou que je te dise que tu es la plus gentille et la plus belle ? »
Si c’est pas de la manipulation, ça.

Elle a paraît-il pleuré toutes les larmes de son corps en apprenant la nouvelle de mon départ. Je soupçonne sa mère d’exagérer. En revanche, la fillette m’a réellement reproché sur un ton très triste :
Fillette : « Je veux pas que tu partes !
Moi (touchée) : - Mais non ! Je ne pars pas ! Enfin, je ne serai pas là tous les soirs, mais…
Fillette : Si tu restes, je te ferai des dessins tous les jours !
Moi : - euh…c’est gentil mais…
Fillette : Je te dessinerai des chats et j’écrirai ton nom avec des cœurs ! »

Elle a tenu parole. A chaque fois que je la vois, elle me fait des dessins très appliqués.
« Regarde, je t’ai dessiné en princesse ! Tu as vu la jolie robe que je t’ai faite ? Elle est de ta couleur préférée ! (Je lui avais désignée une couleur au pif une semaine plus tôt et elle l’a mémorisé ! )
« Regarde comme elle est belle ma bague ! C’est ma préférée ! Si tu veux je te la prête ! » (Comme j’ai des mains d’enfant, sa bague me va parfaitement)

La fillette tente de me prouver que le baby-sitting, c’est cool et qu’il ne faut pas abandonner ce job :
« Tu as vu, j’ai été sage. Je n’ai pas crié. J’ai rangé mes jouets. J’ai mis mon assiette au lave-vaisselle. Hein que je suis gentille !» (Jamais auparavant elle n’avait rangé, et jamais je ne lui ai demandé de débarrasser la table !)

Elle accompagne ses dessins et efforts de remarques flatteuses :
« Papillote, c’est vraiment la plus gentille des nounous. »
« Comme ils sont doux tes cheveux ! »
« Oh, elles sont jolies tes chaussettes ! (pas celles avec des chatons, mais des chaussons kitsch tricotés par ma mère pour mes neveux et moi : quand on les porte, on dirait les Dalton)

Je me demande si c’est sa mère qui lui souffle son texte, et ce que ses frères vont me sortir eux aussi pour me manipuler. Ils m’auront un jour, ils m’auront.

NDLR : La fillette nous a dessiné elle et moi sur le dessin ! Hein que je suis belle avec mon gros cœur sur la tête et ma robe de princesse !