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22/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia, deux ans déjà !

Macca à l’Olympia, deux ans aujourd'hui !
J’y étais !
Toutes les médias en ont parlé à l’époque. (de Macca, pas de moi, hein)

macca.jpg
Tu te trompes coco, pas 8 heures, mais 10h30. Et encore, je suis rentrée chez moi l’après-midi (j’ai fait ami-ami avec d’autres fans qui m’ont gentiment réservé ma place dans la file d’attente pour le soir).

Mon frère me téléphone 15 jours plus tôt :
« J’ai lu sur yellow-sub.net une rumeur comme quoi McCartney reviendrait à l’Olympia ! 40 ans après y avoir joué pour la première fois avec les Beatles ! C’est une salle mythique ! Elle est petite, 1500 places, ça veut dire qu’il n’y aura que des méga fans et que Macca jouera des chansons inhabituelles ! En plus, si tu y vas, tu le verras de près ! »
Heureusement, on ne peut pas réserver en avance sur Internet. Avec le web, les places se vendent en une heure. Pour Polnareff, j’étais la première devant la FNAC, 30 minutes avant l’ouverture du magasin, et il n’y avait déjà plus de places pour les premiers concerts (j’en ai quand même eu).

Comme on ne peut pas réserver, les premiers arrivés sont les premiers servis.
La veille du concert, 22 heures, je passe devant l’Olympia. Déjà une quarantaine de fans se gèlent, avec leurs sacs de couchage et leurs guitares.
C’est hard quand même. Je suis fan depuis toujours, mais je n’en suis pas là. Puis j’adore la musique de McCartney seulement, je ne traque jamais les potins sur lui. Je connais à peine l’histoire avec sa femme unijambiste qui l’a plumé, et ça ne m’intéresse pas.

N’empêche, Paulo me fait lever à 5h du matin. Au beau milieu de la nuit pour la marmotte que je suis. Je vais retirer du fric au distributeur, car comme je suis prévoyante, j’imagine qu’il y aura peut-être un problème avec les chèques et cartes bleues (effectivement, comme souvent, le lecteur CB ne fonctionnait pas, ce qui nous a juste prolongé l’attente de deux heures. C’est aussi pour ça que je refuse d’avoir une carte bancaire).
Comme je ne retire jamais d’argent, et comme il est très tôt et que j’ai la tête dans le seau, je ne me souviens plus du code de ma carte de retrait. Pendant 30 minutes je panique, je me répète un code, puis quand j’arrive devant le distributeur, j’en tape un autre. C’était le bon. Ouf.

J’arrive devant l’Olympia à 6h. J’observe, estomaquée, la file d’attente qui se poursuit sur 500 mètres. Je longe les centaines de fans en me répétant : « c’est foutu, j’aurai jamais de place… » Je prends position à la fin de la file, là-bas au loin, à deux pâtés de maison. Il fait 4 °. Je suis déjà frileuse à la base, mais rester debout sans bouger pendant des heures... Comme j’ai prévu deux pulls, deux paires de chaussettes, un manteau, un bonnet et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux, je supporte bien le froid. Je me retrouve à côté d’une famille de musiciens encore plus prévenante que moi : ils ont apporté des chaises et un thermos. Au bout de 30 minutes j’ai déjà piqué le siège du père et je bois son café… (Comment je suis trop une profiteuse).

Contrairement à ce que tout le monde pensait, l’attente est tout à fait supportable. Avec l’excitation du concert, les fans sont exaltés et discutent dans la bonne humeur. Je rigole toute la journée et me fais plein de potes (d’un jour). Beaucoup de jeunes trentenaires et de musiciens sont présents. J’en garde un très bon souvenir.
Bizarrement, je me souviens presque plus de l’attente que du concert en lui-même.
Pourtant, le concert est vraiment génial…
Suite demain