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29/05/2015

5ème album de McCartney : Band on the run

band on the run.jpgComme prévu j’ai remplacé au boulot les chansons « découverte de radio nostalgie » par du McCartney. Mon collègue qui n’a décidément aucun goût n’a pas aimé. Vexée comme un pou sur la tête d'un chauve, j’ai boudé comme dans la cour de récré : « T’es plus mon copain ! Je te causerai plus jamais !! » Mais j’ai vite compris que c’était un soulagement pour lui. J’ai donc décidé de relever un cran au-dessus : je suis passée à deux chansons par jour, Polnareff et Paulo. Et maintenant… je chante.
« - Qui a tué grand-maman, est-ce le temps où les hommes, qui n’ont plus le temps de passer le temps ?
- C’est moi ! C’est moi qui l’ai tuée ! Et je vais t’achever toi aussi !!
- Le con de collègue, a tué grand-maman, et changé ses fleurs en marteau piqueur… Papillote pour chanter, ne trouve que des chantiers, est-ce pour cela que l’on te pleure ?
- Je te regretterai pas moi je t’assure… 

The grand old painter died last night, his paintings on the wall
Before he went, he bade us well,
And say goodnight to us all
Drink to me, drink to my health
You know I can’t drink anymore… 
- Bon débarras ! »

Cette dernière chanson, Picasso's last words (drink to me), est extraite de Band on the run. Il est l’album préféré des critiques, classé numéro un lors de sa sortie en 1973, six mois après Red Rose speedway.
On y trouve le tube qui ouvre le disque et en donne son nom. Comme toujours Macca le proposera forcément au stade de France, et il l’a joué lors du concert mythique à l’Olympia (1500 personnes, j’étais à 10 mètres de Paul, alors qu’on sera 82 000 au stade de France et que je serai au fond du stade). Je vous ai déjà révélé que lorsque j’ai reconnu à l’Olympia les premières notes de Band on the run, j’ai couiné comme une midinette, et Macca s’est interrompu « faut arrêter, on est filmé » (je traduis en gros). Il a repris la chanson mais j’ai quand même re-miaulé. La preuve en lien ici. Comme vous pouvez le constater on entend très bien au début mes deux cris suraigus isolés (mémé et son train de retard). J’aime partager mes moments de honte.

Je préviens donc les spectateurs du stade de France : je vais vous bousiller les tympans. En plus je broie les bras de mes voisins quand je reconnais mes chansons préférées. Je m’étais rendue seule à l’Olympia (personne n’avait voulu faire la queue à 6 heures du mat dehors par 3 degrés en plein hiver avec moi, je ne comprends pas !) mais après 10h30 d’attente j’ai forcément fini par sympathiser avec des gars. Ils gardent certainement à vie la trace de mes griffes incrustées dans leurs biceps. En plus, ils m’ont parfois portée sur leurs épaules pour que je puisse passer devant la caméra de Canal+ et voie mieux la scène…
Conclusion : venez avec moi au stade de France, vous n’allez pas le regretter. Mon-collègue-qui-n’a-aucun-goût ne veut pas se déplacer, mais j’en ai convaincu d’autres, viendez tous, on louera un car ! Band on the run !

L’album enchaîne avec Jet, un autre tube qui met la pêche, souvent joué par Macca en concert. Puis il continue avec une chanson plus douce que j’aime bien fredonner, Bluebird :
Late at night, when the wind is still 
I'll come flying through your door, 
And you'll know what love is for
I'm a bluebird

La face A se termine par un slow que j’apprécie beaucoup aussi, Let me roll it :
I can’t tell you how I feel
My heart is like a wheel
Let me roll it, let me roll it to you !

Je suis moins fan de la face B, mais l’album se conclut par une chanson que je trouve géniale, que Macca a interprété la dernière fois à Bercy, et j’espère qu’il va réitérer : 1985. Je ne parviens pas à la jouer au piano (voir billet précédent) mais mon frère peut et je l’accompagne au chant.

Sur la pochette de l’album, on peut reconnaître dans le groupe en fuite l’acteur Christopher Lee (Dracula, Saroumane dans Le seigneur des anneaux, Dark Tyranus dans Star Wars).

Alors, vous rejoignez la bande à Basile ou pas ?

Chansons de l’album Band on the run :
- Band on the run
- Jet
- Bluebird
- Mrs Vandebilt
- Let me roll it
Face B :
- Mamunia
- No words
- Picasso’s last words (drink to me)
- Nineteen hundred and eighty five
Bonus :
- Helen Wheels
- Country dreamer

 

24/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia (suite)

Alors, au bout de 10h30 d'attente, j'ai enfin ma place et le concert commence…

macca concert.jpg
Quand je rentre dans la salle, je tente de me mettre le plus près possible, mais les fans qui attendent depuis la veille ont déjà squatté les premiers rangs de la fosse. Je me retrouve quand même à moins de 10 mètres de la scène. Dans l’Olympia, j’aperçois une dizaine de têtes connues, comme Laurent Voulzy, Guillaume Durand, M…

McCartney arrive... J’ai la gorge qui se serre et les yeux qui mouillassent. Je l’ai déjà vu en concert, mais jamais d’aussi près.  Là, je vois bien toutes ses rides... Et bien sûr, comme tout le monde, quand Macca regarde dans ma direction, je suis persuadée qu’il m’observe, moi, dans les yeux. Quand il dit « I love you » aussi. Bon, je déconne.
Il commence le concert… : « Je parlé seulement un petit peu francésse… » 

Macca nous joue ses grands classiques. Comme la salle est remplie essentiellement de fans purs et durs, l’ambiance est incroyable, les 1200 personnes présentes dansent et chantent les paroles entières, comme pour la super énergique Back in The USSR. Quand Macca entame les premières notes de Band on The Run, une chanson que j’adore, je hurle comme une hystérique (on m'entend sur la vidéo du concert) Pour Jet, Let it be, Lady Madonna, Live and let die , je suis en transe, je chante et crie sans même m’en rendre compte. Quand la caméra de Canal+ se braque sur nous pendant le rappel, je monte même sur les épaules de mon voisin et gesticule comme une folle devant la caméra. Je n’ai pas dû viser la bonne, ou ils ont coupé mon show au montage, parce que je ne me suis pas vue à la télé ensuite. Papillote, hystérique artiste censurée.
McCartney finit par Hey Jude. Il fait chanter toute la salle, les femmes, puis les hommes, les deux ensemble, pendant 10 minutes. Il fait ce qu’il veut de nous, son (Jacques a dit) « macca dit » fonctionne très bien.
J'ESPERE QUE VOUS CLIQUEZ SUR LES LIENS DE MON SUPER CONCERT !

Quand Macca s’en va, je ne peux pas le croire, c’est un second rappel, il va revenir, il ne peut pas nous faire ça… Mais les lumières se rallument, les gens quittent la salle. 1h40 seulement, c’est trop court. Dans la rue, je comprends enfin l’expression "planer". Je me sens légère, j’ai l’impression de ne pas toucher le sol. J’entends les autres fans dire : « c’est bon, je peux mourir tranquille maintenant ».
Je n’irai pas jusqu’à dire ça, mais ce soir-là reste un de mes plus beaux souvenirs. J’ai gardé au poignet le bracelet du concert pendant 15 jours. J’ai aussi la place, affichée au mur pendant 6 mois puis rangée dans un endroit précis. Je l’ai retrouvé la semaine dernière, ce qui m’a donné l’idée d’écrire ce billet. Quand j’ai voulu la ressortir, elle n’y était plus. J’ai encore dû me dire : « je vais la ranger dans un meilleur endroit alors qu’elle est là depuis deux ans » et je ne sais plus où…Heureusement j’ai une photo.

bracelet macca.jpg
Quand j’ai raconté le concert à mon oncle, il m’a répliqué :

« Bah, de toute façon je l’ai déjà vu en concert au même endroit, à l’Olympia en 64 avec les Beatles.
-T’AS VU LES BEATLES EN CONCERT ????!!!!!
- ben oui, et Les Stones aussi… et puis les Kinks, les Who les….
- Ca va j’ai compris ! »

Et vous, quel est votre meilleur concert ?