01/10/2013
Bilan je suis culturée du mois de septembre
Bonne résolution de la rentrée, vous avez pu constater que je me suis enfin remise à tenir régulièrement le blog, et que j’ai mis les colonnes lecture à jour. (Le chômage aide beaucoup). Autre nouveauté, j’essaierai de publier un bilan mensuel de mes sorties et films vus.
Je n’ai pas encore fini d’écrire le premier résumé. D’accord, vous allez penser « la promesse n’a pas encore commencé, et elle n’est même pas tenue ! » mais plutôt que de me présenter comme mémé toujours en retard qui manque de volonté (hum), je préfère pour une fois me la péter tourner la réponse à mon avantage : faire croire que si je n’ai pas fini d’écrire, c’est tout simplement parce que je sors et me culture beaucoup. En attendant (j’espère tout de même écrire le bilan du mois de septembre 2013 avant février 2014 pour une fois, voici tout simplement la liste :
4 livres :
- Limonov d’Emmanuel Carrère
- Je suis vivant et vous êtes morts, biographie de Philip K.Dick, d’Emmanuel Carrère
- Nouveaux mots d’excuse, les parents écrivent encore aux enseignants, de Patrice Romain
- La femme et l’ours Philippe Jaenada
Prochain livre prévu : Biographie de Maupassant, par Frédéric Martinez.
4 films au cinéma :
- Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh (voir mon billet ici)
- Le dernier pub avant la fin du monde de Edgar Wright
- Au bonheur des ogres de Nicolas Bary (sortie en salles le 16 octobre)
- Turbo de David Soren (sortie en salles le 16 octobre)
Prochain film prévu : L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS SPivet, de Jean-Pierre Jeunet
Télé :
- 37 films
- 13 documentaires
Prochain film prévu : K19, le piège des profondeurs
6 séries :
- House of Cards saison 1
- Weeds saison 7
- Luther s1
- La gifle s1
- Scandal s1 et 2
- Spaced s1 et 2.
Prochaine série prévue : Luther saison 2.
4 spectacles ou one man show :
- Desperate housemen, au Grand point Virgule jusqu’au 31 octobre
- Remue méninge, spectacle de mentalisme de Xavier Nicolas, au théâtre de Nesle jusqu’au 20 décembre
- Toutes mes condoléances de Sébastien Castro, à la Comédie de Paris jusqu’au 29 décembre
- Le bal des crapules, théâtre Le mélo d’Amélie, jusqu’au 10 novembre.
Prochain spectacle prévu : Muriel Robin
3 Expositions :
- Expo Winshluss, Un monde merveilleux, musée des arts décoratifs, jusqu’au 10 novembre
- Expo La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette, musée des arts déco, jusqu’au 24 novembre
- Pub mania, ils collectionnent la publicité, musée des arts déco, jusqu’au 6 octobre
Prochaine expo prévue : La tour Paris 13
3 sorties :
- Visite guidée du Paris hanté
- Balade en bateau : Le canal Saint Martin
- Fête des jardins, ouverture exceptionnelle de jardins privés, du 21 au 22 septembre
- Festiblog, vente et dédicace des blogs BD publiés en librairie, du 28 au 29 septembre.
Prochaine sortie prévue : le salon du Bourget
1 Concert :
Mylène Farmer à Bercy
Prochain concert prévu : Imagine Dragons à l'olympia
Sortie sport :
Première inscription de ma vie à un cours collectif (grosse épreuve) : Yoga (je vous raconterai le carnage)
et toujours les sports habituels …
Prochain sport prévu : on m’a donné un DVD d’entraînement de Pilates, je vais tester ce que ça donne…
Et vous, qu'avez-vous fait en septembre ?
20:12 Publié dans Je suis culturée, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : sorties à paris, télé, cinéma, séries, spectacles, expositions | | Facebook
29/09/2013
A la télé cette semaine : La vie des autres, Insomnia, Gone baby gone, Minority Report...
Ce soir, HD1 diffuse La vie des autres, qui a obtenu de nombreuses récompenses (oscar, césar, british award du meilleur film étranger…) Un officier de la Stasi espionne un couple d’artistes soupçonné de diffuser des idées anti communistes. La paranoïa et la tension de cette époque sont parfaitement retranscrites, mais le film raconte surtout l’histoire touchante d’un homme qui s’éveille et se rebelle.
A la suite de ce drame, la chaîne vous permet de ranger les mouchoirs avec L’homme de Rio de Philippe de Broca. Françoise Dorléac fait tourner en bourrique notre Bébel national, en l’emmenant risquer sa vie à l’autre bout du monde, alors qu’il est un appelé en permission :
« Quitter son pays, sa famille, son armée, ses copains, franchir les océans pour voir une gonzesse s'agiter dans un bruit de casseroles, ça vous paraît normal ?
- Il est fabuleux ! On est au milieu des merveilles et monsieur fait son blasé !
- Un déserteur qui voyage dans une voiture volée avec une hystérique, de deux choses l'une : ou c'est un névropathe, ou c'est un blasé. Choisis. »
« Les épreuves sont terminées ? Y'a pas un dragon qui passe par là ? Rien à tuer ? Personne à délivrer ? Mais c'est la retraite ! Passe-moi mes chaussons, maman ! »
A la fin du film, le héros parvient à prendre son train à l’heure pour l’armée. Son camarade le rejoint juste après, en retard : - Ah ! Si tu savais, si tu savais !
- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- T'as jamais vu des embouteillages pareils, mon vieux ! Trois heures pour venir de chez moi ! Trois heures !
- Quelle aventure !!! »
Si vous aimez les drames historiques largement romancés, France 4 diffuse à 23h Deux sœurs pour un roi. Les deux filles Boleyn se disputent Henri VIII. Ce dernier jette d’abord son dévolu sur la douce et fragile Mary, avant que la seconde, Anne, n’obtienne ses faveurs. Mary la délaissée est finalement bien plus chanceuse, sachant comment sa sœur a fini… Un film d’amour en costumes qui plaira aussi pour son duo d’actrices (Scarlett Johansson et Natalie Portman).
Pour ma part, je regarderai sur Arte un film que je n’ai encore pas vu il me semble, La fille de Ryan de David Lean (Lauwrence d’Arabie, Docteur Jivago, Le pont de la rivière Kwaï)
Lundi, HD1 diffuse Insomnia de Christopher Nolan. En Alaska, en voulant viser un meurtrier (Robin Williams), un flic insomniaque (Al Pacino) tue par erreur son coéquipier. Il fait endosser cette mort par l'assassin, mais celui-ci a été témoin et commence un chantage… Un film à l'atmosphère particulière, dont l'original, norvégien, était encore plus troublant.
HD1 continue avec les thrillers efficaces, avec Gone Baby gone, réalisé par Ben affleck (The town et Argo). L'acteur réalisateur confie le rôle principal à son frère Casey (qu'on peut voir actuellement au cinéma dans Les amants du texas). Pour vous donner une idée, le film est une adaptation du roman de Dennis Lehane, qui a également écrit Mystic River et Shutter Island.
D8 programme Minority report de Spielberg, adapté de mon chouchou Philip K.Dick. Dans le futur, des voyants prédisent les crimes et la police arrête les criminels avant que les meurtres n’aient lieu. Mais peut-on condamner quelqu’un sur une simple pensée ? Le policier incarné par Tom Cruise ne remet pas en cause ce système, jusqu’au jour où les "pré-cogs" voient qu’il tuera quelqu’un qu’il ne connaît pas encore…
Une autre adaptation de K.Dick est proposé le lendemain sur NRJ12 : Paycheck de John Woo, avec Ben Affleck et Uma Thurman. Un ingénieur qui travaille sur des dossiers secrets accepte de voir sa mémoire effacée à la fin de chaque contrat. Mais après le dernier CDD de 3 ans, il s'aperçoit qu’il a refusé son salaire colossal pour le remplacer par des objets en apparence anodins. Il va alors tenter de retrouver le fil des années oubliées.
Jeudi sur Numéro 23, encore une adaptation d’un roman, cette fois-ci de Stephen King, Fenêtre secrète. Un écrivain raté (Johnny Depp, avec de grosses lunettes moches pour faire intello) est menacé par un homme étrange qui l’accuse de plagiat.
Registre beaucoup moins effrayant sur France3 grâce à L’inspecteur La Bavure. Une comédie qui me faisait bien rire quand j’étais petite avec ses gags bon enfant. Pour faire honneur à son père, héros de la police abattu dans l’exercice de ses fonctions, et pour plaire à sa mère (Marthe Villalonga, aussi castratrice que dans Un éléphant ça trompe énormément) le gentil Coluche réussit de justesse le concours d’inspecteur. Il rêve de coincer l’ennemi public numéro 1 (une caricature de Mesrine) incarné par Depardieu. Pour ne pas être reconnu, ce dernier a recours à la chirurgie esthétique. Il se lie d’amitié avec l’inspecteur gaffeur, qui lui révèle malgré lui toutes les ficelles de la police…
Et vous, qu’avez-vous regardé cette semaine ? Connaissez-vous ces films?
19:50 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : à la télé cette semaine, télé, cinéma, la vie des autres, l'homme de rio, deux soeurs pour un roi, paycheck | | Facebook
27/09/2013
Ma vie avec Liberace
Le film (voir bande annonce en lien) est adapté du livre de Scott Thorson, qui raconte ses cinq années de vie commune avec Liberace. Ce dernier était un pianiste virtuose, showman le mieux payé au monde entre les années 50 et 70, peu connu en France mais très populaire aux Etats-Unis, surtout parmi la gente féminine. Liberace cachait son homosexualité et a même gagné un procès contre un journal qui la révélait.
En 1977, Scott Thorson (Matt Damon), jeune homme de 18 ans, pauvre et orphelin, rencontre Liberace (Michael Douglas), star immensément riche de 40 ans son aîné. L’artiste lui propose de venir habiter chez lui et d’être officiellement son assistant. Officieusement, ils sont amants. Scott mène une vie de luxe dans l’ambiance féerique du showbizz. Pourtant, il finit par déchanter : Liberace a rencontré beaucoup d’autres hommes avant lui, qu’il a couvert de cadeaux, et qu’il a délaissé du jour au lendemain quand il s’en lassait, ou plutôt comme il se justifie, parce qu’« ils devenaient des monstres à force d’être trop gâtés, ils en voulaient toujours plus ».
La relation entre les deux hommes pourrait être sombre et cynique, avec Liberace qui abuse de son pouvoir sur Scott, pauvre et esseulé. L’artiste voulait l’adopter officiellement comme son fils, et lui a fait subir une opération de chirurgie esthétique pour qu’il lui ressemble. De son côté, Scott peut passer pour un homme intéressé uniquement par l’appât du gain. Pourtant, le réalisateur Steven Soderbergh préfère ne pas trop souligner ces aspects glauques et présente d’abord leur relation comme une histoire d’amour, comme l’estime Michael Douglas : « ces deux hommes étaient vraiment amoureux ». Matt Damon, qui incarne Scott, ajoute : « Oui, leur relation était absurde à certains égards. On vit tous des choses absurdes, mais quand on est dedans, ça ne semble pas si absurde. C’était amusant à faire, mais on ne s’est pas moqués, on a pris le sujet avec beaucoup de sérieux. »
Le réalisateur explique : « ce qui m’a plu dans le livre, c’est que les discussions qui y sont rapportées sont de celles que peuvent avoir tous les couples. Ce qui est moins banal, c’est le cadre dans lequel ces discussions avaient lieu. Mais on a traité leur relation avec sérieux, car mon sentiment, fondé sur les recherches qu’on a menées, est que c’était une véritable relation. (..) Je voulais vraiment éviter de tomber dans la caricature. »
Effectivement, on pouvait craindre le côté « cage aux folles », de voir des caricatures de Michel Serrault/ Renato ou bien de Michou. Pourtant, malgré l’extravagance totale et le kitsch des décors, des costumes, et de la vie des personnages, le traitement de l’histoire reste sobre.
Les producteurs hollywoodiens ont pourtant refusé de sortir le film en salles, car ils le jugeaient « trop gay ». C’est HBO qui l’a diffusé, récoltant ainsi sa meilleure audience depuis 2004.
Le film a été tourné le plus souvent dans les vrais décors, avec le mobilier de Liberace. Celui-ci a accumulé une fortune colossale au cours de sa carrière et il adorait en faire étalage. A l’image de son idole le roi fou louis II de Bavière, il a acheté des maisons, vêtements, bijoux, voitures (par exemple une Rolls royce de 7 mètres de long) dans une surenchère perpétuelle de strass et de glamour.
Le film présente un remarquable travail de reconstitution de cet univers. Les acteurs portent 60 costumes différents et faits sur mesure. Michael Douglas revêt une réplique d’un manteau de Liberace : une fourrure de renard blanc de 300 000 dollars, brodée de paillettes et de cristaux d’Autriche d’une valeur de 100 000 dollars, et agrémentée d’une traîne de près de 5 mètres, pesant une cinquantaine de kilos !
J’ai beaucoup aimé le film, et je pense qu’il est l’un des plus intéressants en salles en ce moment. Les acteurs sont excellents, avec en tête Michael Douglas, qui vient de recevoir un Emmy award pour ce rôle. Ma vie avec Liberace a été sacré « meilleur téléfilm » (puisqu’il n’est pas sorti en salles aux Etats-Unis) et ces récompenses sont méritées. Michael Douglas se transforme, en reprenant les gestes et le phrasé lent de l’artiste. Je vous invite à voir cet extrait du vrai Liberace, prouvant le fabuleux travail de reconstitution visible dans le film. On voit le showman évoluer dans sa luxueuse maison, puis rentrer sur scène dans la limousine conduite par Scott, et porter le fameux manteau de fourrure… (vous pouvez comparer ici les photos des vraies personnes et des acteurs qui les interprètent)
J’ai apprécié que Soderbergh montre le film d’abord comme une histoire d’amour, avant de le montrer comme une histoire gay. La fin est très émouvante. Le cinéaste expose les faits sans les durcir, le spectateur se fait sa propre opinion. Liberace était un personnage complexe, très généreux mais aussi égocentrique et autoritaire.
Le réalisateur a annoncé que Ma vie avec Liberace serait son dernier film, et j’espère qu’il reviendra sur sa décision. Après tout, il n’a que 50 ans et le temps de changer d’avis… Dans sa filmographie, j’apprécie particulièrement sa soif de justice (Traffic, Erin Brokovitch seule contre tous, The Informant…) mais aussi son humour et sa légèreté (Ocean’s eleven, Hors d’atteinte…) Si vous aimez aussi sa filmographie, vous aimerez certainement Ma vie avec Liberace.
Et vous, avez-vous vu ce film, appréciez-vous la filmographie de Soderbergh ?
19:50 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ma vie avec liberace, cinéma, soderbergh | | Facebook
23/09/2013
A la télé cette semaine : 12 hommes en colère, Dans ses yeux, Goldman Sachs...
Ce soir Arte diffuse un classique, 12 hommes en colère de Sidney Lumet, avec Henry Fonda. Dans les années 50, un adolescent comparaît pour parricide. Il risque la peine de mort. Les jurés ont hâte de délibérer, rentrer chez eux et passer à autre chose. Le verdict doit être rendu à l'unanimité. Pourtant, sur les 12 hommes, un seul doute. Il met en avant les failles de l’enquête et s'emploie à convaincre les autres jurés un par un.
Le film se passe en huis clos dans la salle de délibération, où les jurés s’affrontent assis autour d’une table. Ce dispositif pourrait être rébarbatif, il ne l’est nullement grâce à l’éloquence du personnage principal. Son discours et ses arguments brillants permettent de dévoiler les préjugés et caractères de chacun. C’est un régal de suivre son raisonnement.
J’ai vu ce film pour la première fois en 3ème, notre professeur de français nous l’avait montré, certainement pour illustrer l’art de la rhétorique et l’importance de l'esprit critique. Le film m’avait fasciné, mais mes camarades étaient restés hermétiques : un film en noir et blanc, où les personnages ne bougent pas pendant 1h30, c’est ronflant ! Pourtant le suspense est aussi fort que dans un film d’action où le héros zigzague entre les explosions pour sauver sa peau. Ici aussi, la mort est à ses trousses. Jugez par vous-mêmes ce soir.
Ambiance plus légère sinon sur HD1, avec le fameux Tootsie de Sydney Pollack. Un acteur fauché, incarné par Dustin Hoffman, se déguise en femme pour enfin décrocher un rôle. Il rencontre le succès, et tombe amoureux de sa partenaire (Jessica Lange). Mais comment lui avouer la supercherie ? Les quiproquos et gags s’enchaînent, et Dustin Hoffman est non seulement drôle, mais aussi émouvant.
Mardi, ne ratez pas à 22h15 sur Arte la rediffusion du documentaire qui a provoqué un tollé: Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde. Je paraphrase Télérama : Goldman Sachs possède deux fois le budget de la France. Cette banque « sans agence et sans visage place ses représentants au cœur des plus hautes instances internationales, jusqu’à devenir un véritable Etat dans l’Etat, qui échappe à toute forme de contrôle démocratique. . » Elle a entre autres, participé largement à la faillite de la Grèce. Pour comprendre en partie l’actuelle crise économique, je vous conseille vivement ce documentaire.
Pour les abonnés Canal + cinéma, ne ratez pas à 20h50 Memento, un film de Christopher Nolan (The dark night, Inception…) Un homme atteint de trouble de la mémoire immédiate traque l’assassin de sa femme. Pour se souvenir, il se tatoue les derniers indices sur la peau et laisse des notes partout… Ce thriller très original m’avait tenu en haleine à l’époque de sa sortie (2000) je ne l’ai pas revu depuis.
Mercredi, Arte diffuse le policier argentin Dans ses yeux, oscar du meilleur film étranger. Un employé de tribunal écrit sur un fait divers qui le hante depuis 25 ans : le meurtre d’une jeune mariée. Il décrit la soif de vengeance de son mari inconsolable, la recherche du meurtrier dans un contexte politique tendu (Peron, les escadrons de la mort, le coup d’état militaire de 1974…) Le personnage se remémore également son amour de l’époque, inavoué, qui lui fait penser qu’il a peut-être raté sa vie… Le scénario est donc très riche, la fin est vraiment surprenante. Cette histoire mélancolique est pleine de rebondissements, de questionnements : sur la vengeance, les amours perdues, la mémoire individuelle et collective, l’histoire politique de l’Argentine…
Autre thriller sur France 4, mais beaucoup moins troublant, Crimes à Oxford d’Alex de la Iglesia. C’est un suspense assez classique, mais j’apprécie son atmosphère studieuse, cultivée et typiquement anglaise malgré un réalisateur espagnol : le film se déroule à l’université et montre le duel intellectuel entre le maître, l’impeccable John Hurt, et son disciple, Elijah Wood (Frodon, le héros Hobbit du Seigneur des anneaux). Du même réalisateur, Alex de la Iglesia, je vous conseille également les comédies noires et hilarantes Mes chers voisins et surtout Le crime farpait.
Jeudi sur France 3, Les incorruptibles de Brian de Palma, inspiré de la véritable histoire d’Eliot Ness (incarné par Kevin Costner) traquant Al Capone (De Niro) dans le Chicago des années 30. Avec aussi Sean Connery et Andy Garcia en justiciers.
Sur Numéro 23, Basic de John Mc Tierman (Piège de cristal, Last action hero…) A Panama, six militaires disparaissent dans la jungle. Que leur est-il arrivé ? Les deux seuls rescapés sont interrogés, mais ils changent sans cesse de version… On suit avec plaisir ce jeu de piste rocambolesque. Les rebondissements se multiplient tellement, qu’après quatre visionnages mémé Papillote ne se souvient toujours pas de l’énième retournement final. C’est très pratique d’être amnésique quand on regarde des oeuvres à suspense et des policiers : je ne me rappelle jamais du nom du meurtrier.
Sur TMC, Erin Brockovitch, seule contre tous, inspiré d’une histoire vraie : une mère célibataire au chômage, qui galère depuis des années, parvient à se faire embaucher sans diplôme par un cabinet d’avocats. Grâce à son opiniâtreté et son courage, elle dénonce un scandale d’eau empoisonnée et défend des centaines de victimes… Le dernier film de Steven Soderbergh est actuellement à l’affiche : Ma vie avec Liberace. Je vous en parlerai très prochainement.
Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’allez vous regarder cette semaine ?
17:04 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : télé, cinéma, 12 hommes en colère, tootsie, goldman sachs, memento, dans ses yeux, crimes à oxford, basic | | Facebook