01/11/2013
Bilan je suis culturée d'octobre
Ce mois-ci, beaucoup moins de films (j’ai passé une semaine dans le trou perdu) mais beaucoup plus de sorties (j’ai fait visiter Paris). Critiques bientôt :
5 films au cinéma :
- Prisoners de Denis Villeneuve (voir critique en lien)
- Gravity d’Alfonso Cuarron
- En solitaire de Christophe Offenstein
- Mon âme par toi guérie de François Dupeyron
- L’extravagant voyage de TS Spivet de Jean Pierre jeunet
Prochain film prévu : Le transperceneige de Bong Joon Ho
Télé :
- 23 films
- 11 documentaires
Prochain film prévu : Paperboy de Lee Daniels
5 Séries :
- Le retour de Jack l’éventreur (White chapel) saison 1
- How I met your mother saison 8
- Dexter saison 8
- Luther saison 2
- Game of thrones saison 1
Prochaine série prévue : Top of the lake de Jane Campion
2 Livres :
- Biographie de Maupassant, par Frédéric Martinez
- Gone baby gone de Dennis Lehane
Prochain livre prévu : Histoire de son serviteur d'Edouard Limonov
4 pièces de théâtre –one woman show :
- Une heure de tranquillité avec Fabrice Luchini, théâtre Antoine
- Un fil à la patte de Feydeau, à la comédie française
- Muriel Robin revient
- Caroline Vigneaux quitte la robe, Comédie de Paris, jusqu'au 4 janvier 2014
Prochain spectacle prévu : Pierre-Emmanuel Barré
12 Musées – expositions :
- La tour paris 13
- Les étoiles du grand Rex, voyage au cœur du cinéma
- Palais Chaillot, cité de l’architecture et du patrimoine
- 1925, quand l’art déco séduit le monde, jusqu'au 17 février 2014
- Les catacombes de Paris
- Musée des lettres et manuscrits
- Le Bourget, visite guidée du Concorde
- Biennale d’art contemporain de Lyon, jusqu'au 4 janvier 2014
- Musée Carnavalet
- La fiac hors les murs
- Visite guidée, le Paris du crime
- Roy Lichtenstein au centre Pompidou
1 Concert :
- Imagine dragons à l’Olympia
Prochain concert prévu : Arctic Monkeys au Zénith de Paris
Et vous, qu'avez-vous fait en octobre ?
20:18 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : télé, cinéma, expositions, concert imagine dragons, que faire à paris | | Facebook
30/10/2013
Les films du mois
... de septembre... Je vous avais bien prédit que je ne publierai pas mon bilan culturel à l’heure. Je n’ai pas eu le temps, j’étais en vadrouille la moitié du mois. J'ai déjà proposé un premier compte-rendu ici.
Puisqu’on me l’a demandé, je vais citer les films vus en septembre à la télé, 37, en tentant un semblant de classement. Dans la grande majorité, je connaissais déjà ces œuvres. J’ai sans doute été influencée par le souvenir qu’elles m’avaient laissé quand j’étais plus jeune et plus impressionnable. Le classement par ordre de préférence est donc subjectif et varie selon l’humeur du moment…
Comédies
- On connaît la chanson d’Alain Resnais, 1997. Sur D8 (déjà vu)
- Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly, 1952. en dvd
Des films qui plaisent forcément à quelqu’un atteint de chansonnite aiguë.
- Camille redouble de Noémie Lvovsky. Canal +
Une plongée dans les années 80 drôle et originale.
- Asterix et Obelix, au service de sa majesté de Louis Tirard. Canal + (première vision)
Il égale le volet réalisé par Alain Chabat. Surtout grâce à la présence de l’irrésistible Guillaume Gallienne, bientôt au cinéma avec son film autobiographique Les garçons et Guillaume, à table !
- Bachelorette de Leslye Headland. Canal+ (première vision)
Une fille se marie, ses « amies » sont conviées à la fête. Jalousie (« pourquoi c’est elle qui se marie, elle est moche et obèse, ça devrait être moi ! » dit la belle Kirsten Dunst), règlements de comptes… un humour rentre dans le lard assez réjouissant, même si souvent en dessous de la ceinture et puéril.
- Les seigneurs d’Olivier Dahan. Canal + (première vision)
Ce film vaut surtout pour sa belle brochette de comiques, qui réunit mon chouchou Jean-Pierre Marielle la plus belle voix du monde, José Garcia, Ramzy, Franck Dubosc, Gad Elmaleh…
- Ariane de Billy Wilder, 1957. Arte (première vision)
Une comédie plutôt mineure de la part du réalisateur du génial Certains l’aime chaud.
- Rock ‘n love de David Mckenzie. Canal + (première vision)
Un film qui m’a surtout plu car je l’ai vu le lendemain de rock en seine, et qu’il se déroule lui aussi lors d’un festival d’été. J’ai pu y retrouver l’ambiance euphorisante de ces rencontres musicales. En plein hiver, cloîtrée par l’hibernation, je n’aurais sans doute pas accueilli le film si positivement…
- Chevalier de Brian Helgeland, 2001. rtl9
Une comédie anachronique située au Moyen-Âge, que j’avais trouvé délirante à sa sortie, beaucoup plus banale aujourd’hui.
- Jeux d’enfants de Yann Samuell, 2002. France 4 (première vision)
Une comédie romantique que conseillaient plusieurs filles, je l’ai donc regardé. Je n’ai pas du tout adhéré. Les défis que se lancent les personnages consistent souvent à se moquer des gens, et je déteste cet humour irrespectueux. J’ai trouvé les personnages très antipathiques, et le comble, peu romantiques : Marion Cotillard se marie avec un gros bêta, sportif célèbre, uniquement pour son argent… De plus, la mise en scène et les couleurs criardes qui lorgnent sur un sous Amélie Poulain m’ont rendu le tout assez indigeste…
Drames
- Tess de Roman Polanski, 1979. Arte
Adolescente, je l’avais conseillé à une amie. Je me souviens encore de son verdict et de l’expression employée : « c’est niais ! « oh, je l’aime, il m’a frôlé l’épaule ! » Visiblement, elle n’avait pas compris la cruauté du film et confondu la scène d’agression avec une scène romantique…
- 12 hommes en colère de Sidney Lumet, 1957. Arte
j’en ai déjà parlé ici.
- A perdre la raison de Joachim Lafosse. Canal+(première vision)
Inspiré d’un faits-divers encore plus glauque que le film (attention, je raconte tout) : une institutrice devient femme au foyer modèle, tombe dans l’ennui et la déprime, et finit par assassiner ses 5 enfants ! (dans le film, ils ne sont « que » 3)
- Ombline de Stéphane Cazes (première vision)
Une histoire se déroulant dans une prison pour femmes, où une jeune délinquante incarnée par Mélanie Thierry tente d’élever son bébé… Réaliste et redoutable, mais je n’avais pas l’esprit à ce moment-là à regarder un film si dur.
Science-fiction / horreur
- Bienvenue à Gattaca de Andrew Nicoll, 1997. Rtl9
Une bonne réflexion sur l’eugénisme et ce qui définit un être humain…
- The thing de John Carpenter, 1982. Rtl9
Un classique de la paranoïa.
- Le cercle de Gore Verbinski, 2002. Rtl9
Moins effrayant que le film original, Ring, mais toujours efficace.
- La cabane dans les bois de Drew Goddard (première vision)
Une agréable surprise, un scénario original. Premier film d’un réalisateur à suivre, qui avait déjà écrit le scénario de Cloverfield, de quelques épisodes de ma série culte Lost, et de Buffy ou Alias…
- Predator de John Mctiernan, 1987. Rtl9 (première vision)
Je sais, c’est un film culte, mais des soldats bodybuildés qui ne se parlent qu’en s’insultant, sous des rafales de mitraillettes… et le prédator, avec sa coupe rasta, est plus comique et kitsch qu’effrayant … La seconde partie où Schwarzy affronte seul la bébête est plus flippante.
-Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Timur Bekmambetov. Canal + (première vision)
Quelle drogue a ingéré le scénariste pour se dire « hé les gars, si on faisait un film où le président des états unis serait en fait un chasseur de vampires ? Ouais, trop bien ! » c’est marrant 5 minutes, mais un film entier…
- Paranormal activity 3 de Henry Joost, C+. (première vision)
Je n’avais déjà pas trouvé le premier particulièrement effrayant, le deuxième assez risible, avec son aspirateur qui vole au-dessus de la piscine (qui n’est pas sans rappeler les pommes volantes de l’émission Mystères) … même constat avec ce dernier volet.
- Voisins du troisième type d’Akiva schaffer. C+.(première vision)
Affligeant.
Policiers / thrillers
- Plein soleil de René clément, 1960. Arte
Un des rares films dont je me souviens de la fin, tellement forte ! Et Delon était si beau à 25 ans, Ronet aussi…
- Memento de Christopher Nolan, 2000. C+
Un film tortueux qui m’avait beaucoup marqué lors de sa sortie. Critique ici.
- Insomnia de Christopher Nolan, 2002. Hd1
Le film original, norvégien, était encore plus troublant.
- Le guetteur de Michele Placido. Canal+ (première vision)
Pas mal mais manque d’originalité je trouve.
- Associés contre le crime (première vision)
Pas vraiment un film policier, plutôt une comédie pour vieux
- Wrong de Quentin Dupieux (première vision)
Un film inclassable, absurde, dérangeant. Je l’ai beaucoup plus apprécié que le précédent, Rubber, qui suit le parcours d’un … pneu ! je me suis peut-être habituée à cet univers étrange.
Comédies dramatiques/ société
- La forêt d’émeraude de John Boorman, 1985. Arte
Un film écolo tiré d’une histoire vraie : un ingénieur construit un barrage qui devra recouvrir une partie de la forêt amazonienne. Son enfant est enlevé et élevé par une tribu, et il le retrouve 10 ans plus tard, à l’état sauvage…
- Magic Mike de Steven Soderbergh. Canal+ (première vision)
Un bon cru de Soderbergh, avec Matthew Mcconaughey et Channing Tatum en rois du strip tease, donc forcément intéressant.
- Little children de Todd Field, 2006. France 2
Une vision assez juste des banlieues des classes moyennes américaines, ses commérages, sa vision étriquée, son quotidien banal, ses little boxes… Le personnage de Kate Winslet (toujours parfaite) rappelle celui des Noces rebelles.
- Le monde selon Garp de George Roy Hill, 1982. Arte (première vision)
Je n’avais ni vu ni lu cette adaptation d’un roman culte. Pas mal, original, fantaisiste. L’un des premiers rôles de Robin Williams, qui inaugure son personnage loufoque et tendre.
- Une éducation norvégienne de Jens Lien. Canal+ (première vision)
Adapté de l’autobiographie du scénariste, qui raconte son enfance hippie puis sa rébellion adolescente punk. Le film évoque par son sujet This is England de Shane Meadows, mais en beaucoup moins percutant.
- Les vestiges du jour de James Ivory, 1993. D8 (première vision)
- Comme la série Dowton Abbey, un bon témoignage de la servitude des domestiques dans les maisons aristocrates au début du 20è siècle, qui sacrifient tout à leur maîtres, quitte à passer à côté de l’amour de leur vie... Froid et sans passion, un peu ennuyeux.
- Le jour des corneilles de Jean-Claude Dessaint, canal+ (première vision)
Je n’ai pas réussi à rentrer dans ce film d’animation, acclamé, auquel Télérama donne carrément la note maximale. Peut-être que je me fais vieille et supporte moins les dessins animés. Enfin, il faut bien soutenir la production hexagonale.
- Madame Solario de René Féret. Canal+ (première vision)
Un truc m’a frappé dans ce film : l’héroïne principale et une autre jeune fille jouent vraiment très mal. Après vérification, il s’agit des enfants du réalisateur, qu’il impose dans tous ses films…
- Lady vegas, mémoires d’une joueuse de Stephen Frears. Canal+
Comment le réalisateur de My beautiful laundrette, High fidelity ou Les liaisons dangereuses a-t-il pu se compromettre dans une bouse pareille ?
Prochainement, les films du mois d’octobre.
Et vous, avez-vous vu et apprécié ces films ?
17:47 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : télé, cinéma, canal+, arte | | Facebook
16/10/2013
Turbo
Dans ce film d’animation, un escargot rêve de devenir champion de course automobile. Ses camarades se moquent de lui et l’incitent plutôt à rester dans le rang et faire comme eux : ramasser les tomates dans les jardins potagers. Un jour, le jeune héros intrépide se retrouve propulsé à l’intérieur d’un bolide, et possède ensuite ses formidables capacités de vitesse. Découvert par un jeune restaurateur fauché, aidé par ses amis commerçants, l’équipe part à la conquête des circuits pour affronter les plus grands… (voir bande annonce en lien)
Turbo est rythmé, drôle (la scène où le personnage découvre ses pouvoirs est hilarante), avec même une pointe d’humour noir que j’ai adoré : les escargots, blasés, font l’appel tous les matins pour compter les survivants, et à tout moment, un corbeau vient emporter l’un d’eux. Les escargots se voient comme au service de la collectivité et leur personne n’a pas d’importance.
Le film délivre le message classique des films d’animation, mais toujours aussi important pour les enfants : il faut croire en ses rêves, persévérer, ne pas avoir peur de prendre des risques et de s’opposer à sa famille pour se réaliser, être optimiste, volontaire et aider son prochain.
Comme souvent dans les dessins animés, le scénario est prévisible et la fin un peu longuette (je ne suis pas adepte des courses automobiles) mais le film n’est pas benêt : il invite les enfants à ne pas se fier aux apparences et à ne pas idolâtrer bêtement (le coureur automobile dont est fan le jeune escargot se révèle être un méchant personnage).
En résumé, un film qui enchantera vos enfants.
Quand j’étais petite, j’entraînais mes escargots à la course et au parcours du combattant. Je plaçais des pierres de plus en plus grandes qu’ils devaient gravir avant d’arriver au terminus et trophée : une feuille de salade. J’arrosais la piste pour leur montrer le chemin. Mes escargots, surtout le petit jaune Oscar, étaient très doués. Ils partaient exactement là où ils devaient aller (sauf le rose, je ne me rappelle plus de son nom, il n’est pas resté dans les annales de la course d’escargot, il partait toujours de traviole). Un jour, Oscar, Sébastien Loeb et Steve McQueen ont fait le remake de la grande évasion et se sont échappés de leur seau. Je les ai retrouvés quelques temps plus tard dans le gazon 30 mètres plus loin, parfaitement alignés !
07:00 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, turbo, films pour les enfants, comment faire des courses d'escargots, gaston lagaffe | | Facebook
14/10/2013
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène est un trentenaire timide et gaffeur. Il s’occupe de sa grande fratrie issue de pères différents, pendant que sa mère court le monde. Pour nourrir sa famille, le jeune héros accepte un emploi de « bouc émissaire »: responsable des articles défectueux d’un grand magasin. Les accidents et les morts s’enchaînent sur son lieu de travail et tout désigne le pauvre employé. Aidé par tante Julia, une journaliste intrépide dont il tombe amoureux, Benjamin mène l’enquête… (voir bande annonce en lien)
Au bonheur des ogres est une adaptation du premier roman de Daniel Pennac sur la famille Malaussène. Cette saga de 6 tomes courant de 1985 à 1999 s’est vendue en France à 6 millions d’exemplaires (1,5 pour le premier tome).
Je n’ai pas lu cette série de livres cultes, donc je ne peux pas juger la fidélité de la transcription. Chaque lecteur s’est fait sa propre vision des personnages et des décors, et comme pour toute adaptation, certains peuvent se sentir trahis. Pourtant, le jeune réalisateur Nicolas Bary (Les enfants de Timpelbach) nous expliquait être un fan des romans et avoir travaillé pendant deux ans sur ce film, afin qu’il soit à la fois fidèle et adapté aux exigences cinématographiques (deux personnages, les sœurs Clara et Louna, ont été fondues en une seule).
L’adaptation cinématographique a été approuvée par l’auteur Daniel Pennac : « Je n’ai jamais pensé qu’on puisse adapter les Malaussène et d’ailleurs je n’étais pas très chaud. Les quelques propositions de scénario reçues pendant ces 20 ans me paraissaient platement fidèles (…) Nicolas Bary est exactement le genre de type auquel je pouvais confier mon Malaussène. Il en ferait ce qu’il voudrait, comme il le voudrait, sans se couper les pattes à vouloir être fidèle jusqu’à la virgule près. De fait, mon Malaussène est devenu le sien et il me convient tout à fait ».
J’ai apprécié l’aspect totalement loufoque de ce film et de cette famille improbable, le métier délirant de « bouc émissaire » du héros. Le plus frappant est l’univers onirique (une girafe dans un grand magasin) transposé dans une réalité (le quartier de Belleville) parfois sordide (les ogres).
Le réalisateur s’explique : « Il y avait l’idée que chacun se fasse son interprétation. Les ogres sont une métaphore ; ils sont dangereux pour les enfants. Je voulais garder cet aspect « conte » pour le film. (..) J’aimerais que les spectateurs soient surpris par ce conte moderne. Que les gens ne sachent pas où le film les emmène. Et qu’ils sortent bien sûr ravis du voyage. »
L’acteur principal, Raphaël Personnaz donne son point de vue : « ce film, c’est une fantaisie ! Il regroupe un peu tous les styles. Je ne trouve pas de point de comparaison. Il est inclassable. On y retrouve le parfum des films d’aventure que j’adorais enfant. »
Raphaël Personnaz, vu récemment dans Marius et Fanny, où il jouait un rôle totalement différent (un homme fier), est aussi à l’aise dans celui-ci (une personne effacée). Ce beau garçon est décidément prometteur, à suivre.
A ses côtés, dans le rôle de la journaliste tante Julia, on retrouve l’actrice césarisée pour The Artist, Bérénice Béjo. La grande sœur est jouée par Mélanie Bernier, aperçue cette année dans le film Les gamins avec Max Boublil et Alain Chabat. Le rôle surprenant du gardien de nuit, joueur d’échecs philosophe, est interprété par le réalisateur Emir Kusturica.
Au bonheur des ogres devrait plaire aux lecteurs de la série, mais aussi aux spectateurs étrangers à l’univers poétique et insolite de Daniel Pennac, qui devraient facilement se plonger dans l’aventure.
Et vous, avez-vous lu les livres ?
19:37 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, cinéma français, au bonheur des ogres, daniel pennac, raphaël personnaz | | Facebook