24/04/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine (Marie-France Pisier, la bataille de Tchernobyl, le mariage princier...)
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, l’actrice Marie-France Pisier a été retrouvée cette nuit par son mari, morte dans leur piscine. C’est affreux mais en écrivant, je me rends compte que je fredonne sans faire exprès: « j’ai touché le fond de la piscine dans ton p’tit pull marine ». Désolée, déformation papillotienne. Pour rechercher les causes du décès, une enquête a été ouverte, mais selon le magistrat en charge de l’affaire, «il ne s'agit pas d'une enquête criminelle» et «le corps ne portait pas de trace de violence externe». On ne songe pas non plus au suicide car l’actrice avait des projets professionnels, et devait se rendre à Cannes pour l’hommage rendu à Jean-Paul Belmondo (ce qui sent aussi le roussi, car qui dit hommage dit souvent « tu vas bientôt claquer » et Bébel a 78 ans !! mais je dirai rien car après on va encore me reprocher de porter la poisse)
Marie-France Pisier, fille de gouverneur au Vietnam, a commencé sa carrière dès l’âge de 17 ans, en 1961, dans le film de François Truffaut Antoine et Colette. Elle donne la réplique à l’acteur fétiche du réalisateur, Jean-Pierre Léaud, qui incarne Antoine Doinel. Elle participe ensuite à la série de films retraçant l’évolution du personnage des 400 coups : Baisers volés et L’amour en fuite (musique de Souchon♥♥♥).
Avec son allure aristocratique, sa voix grave et un peu snob, elle interprétait souvent des personnages guindés (mais je vous avoue que je n’aimais pas du tout sa voix…)
Elle jouait essentiellement des seconds rôles, mais elle a tourné avec les principaux réalisateurs Français : Téchiné (Barocco et Souvenirs d’en France, pour lesquels elle a obtenu des César), Le prix du danger d’Yves Boisset, et plus récemment Dans Paris de Christophe Honoré. Elle participait aux films « d’auteur » (Rivette, Bunuel, Ruiz…) mais aussi au cinéma plus populaire (Le corps de mon ennemi d’Henri Verneuil, L’as des as de Gérard Oury avec Bébel).
Dans les films à la télé cette semaine, ce soir Arte diffuse Muriel de Paul J. Hogan, j’en ai déjà parlé ici.
Lundi, sur la même chaîne, Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier : une subtile chronique familiale dans la bourgeoisie d’avant guerre. Le film est adapté d’un livre de Pierre Bost, qui participa également aux scénarios du réalisateur : Le juge et l’assassin et L’horloger de St Paul.
Dans la série documentaire essentiel mais déprimant, LCP diffuse La bataille de Tchernobyl à 20h25.
Mardi sur Direct star, Les arnaqueurs de Stephen Frears, adapté du livre éponyme de Jim Thompson♥ (les deux se valent). Le parcours d’une bande d’escrocs incarnés par John Cusack, Angélica Huston sa mère, qui déteste sa petite amie Annette Bening.
Sur TF1, à 1h45 (!!!) La chèvre de Francis Veber avec Pierre Richard. Un film sur moi. Non, je ne fais pas « beeh ! » je suis juste aussi malchanceuse que le héros paraît-il.
Vendredi, « waitie Katie » épousera enfin le prince William, après dix ans d’attente depuis leur rencontre à la fac en 2001. Le mariage a lieu 30 ans après celui de Lady Di et du prince Charles, on leur souhaite de ne pas connaître le même destin… Les télés diffusent la cérémonie en direct, plus des documentaires et téléfilms, la palme revenant à M6 : de 9 heures à 17h35 sans interruption !
Parmi les 1900 invités au mariage princier, le réalisateur Guy Ritchie, ex mari de Madonna, les Beckam, et … mister Bean ! Les futurs mariés ne craignent pas sa poisse… Au moins ce ne sera pas lui qui célébrera ou plutôt massacrera la messe, comme dans 4 mariages et un enterrement (voir extrait). Paul McCartney va également chanter, alors je serai OBLIGEE de regarder… (et pas du tout parce que je suis une midinette, non non) en attendant vous pouvez voir la parodie du mariage avec les sosies, moins collet monté que l’originale sans doute…
Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine et que comptez-vous voir ? Appréciez-vous ces films ?
20:41 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, télé, cinéma français, tavernier, marie france pisier | | Facebook
10/04/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine (Sidney Lumet, After hours...)
Quel après-midi de chien... j'apprends en écrivant de quoi remplir la rubrique nécrologique de la semaine : le réalisateur Sidney Lumet est décédé samedi 9 avril d’un cancer, à l’âge de 86 ans.
Dès son premier film, il offre un chef d’œuvre : 54 ans après sa sortie, 12 hommes en colère reste d’actualité, avec son souhait d’une justice plus équitable, sa représentation des préjugés et de l’Américain moyen. Dans ce film, un jeune homme pauvre, flanqué d’un avocat commis d’office et peu motivé, est accusé de parricide. A l’issue du procès, les 12 jurés doivent statuer sur son sort : s’il est déclaré coupable à l’unanimité, l’homme sera condamné à mort. Un seul juré, incarné par Henri Fonda, offre le bénéfice du doute à l’accusé. Pendant un huis clos haletant d’une heure 30, il s’évertue à convaincre les autres jurés un par un…
J’ai vu pour la première fois ce film au collège. Le prof de français nous l’avait montré pour illustrer le pouvoir de l’argumentation. J’étais scotchée par le débat, la personnalité des jurés (chacun représente une pensée typique) le suspense (va-t-il ou non être condamné ?) par la mise en scène (un huis clos, où les personnages ne font que parler, sans beaucoup d’action donc, mais qui est pourtant passionnant par les thèmes qu’il exploite: la justice, l’importance de la raison sur l’émotion…) Mes camarades se sont ennuyés devant ce film (en noir et blanc, sans course poursuite et sans aucune meuf, quel supplice pour ces ados décérébrés).
La justice était un sujet de prédilection pour Sidney Lumet, notamment dans le célèbre Serpico. Al Pacino y incarne un policier (qui a réellement existé) dénonçant la corruption au sein de la police de New York. L’acteur joue également dans l’un des films les plus populaires du réalisateur : Un après-midi de chien, inspiré encore d’une histoire vraie. Deux braqueurs mal préparés se retrouvent cernés par la police, qui déploie un arsenal impressionnant et disproportionné. Le voleur joué par Al Pacino fait appel aux journalistes et obtient le soutien de la population et son quart d’heure de gloire…
L’attrait pour les médias est également le thème du réjouissant Network, main basse sur la télévision : un présentateur licencié pour son impopularité dénonce le cynisme et l’hypocrisie du monde de la télé, en annonçant qu’il se suicidera en direct, ce qui fera grimper l’audimat…
Le dernier film du réalisateur, 7h58 ce samedi-là, est un drame policier machiavélique et implacable, (le titre original est "Before the devil knows you're dead") une suite d’évènements catastrophiques comme dans les scénarios des frères Coen. J’ai adoré ce film très noir et je regrette qu’il soit le dernier de Sidney Lumet…
Dans les films diffusés à la télé cette semaine, j’espère voir un hommage à ce grand réalisateur.
Ce soir, je vous conseille After hours de Scorsese. Je l’avais vu pour la première fois pendant une insomnie, et le récit de cette folle nuit m’avait laissé un étrange souvenir. Ne me souvenant plus du titre du film, je ne savais plus si j’avais rêvé, ou plutôt cauchemardé… Si vous aussi, vous avez l’impression de vivre des aventures tragi-comiques et que vous dites souvent : « pourquoi moi ? » « Je veux rentrer chez moi ! » regardez ce film !
Les documentaires de la semaine : jeudi sur France 2, le portrait et le parcours de Maurice Papon, suivi d’un documentaire sur l’épuration française après la seconde guerre mondiale, avec 9000 condamnations à mort et 20 000 femmes tondues…
Vendredi, Arte diffuse un documentaire sur l’octogénèse, l’utérus artificiel qui permettrait de développer des enfants hors du ventre de leur mère. 80 ans auparavant, ce thème était abordé dans le livre d’Aldous Huxley, Le meilleur des mondes…
La semaine dernière j’avais évoqué la télé réalité, imaginant qu’une émission pourrait proposer de trouver un emploi. Les médias ont fait pire : filmer des jeunes gens qui se démènent et sont humiliés par un jury impitoyable pour remporter le gros lot : simplement un stage… l’émission « mon stage de rêve » est diffusé sur M6.
Sinon, le quotidien de mémé Papillote est tout chamboulé. Télérama a changé l’apparence d’Ulysse, le petit bonhomme qui donne son avis sur les films. Le dessin est mal choisi je trouve, car on différencie mal les notations : entre « bravo » et « bien », puis « bof » et hélas » le personnage conserve la même mimique, seule une petite étoile ou un éclair distingue les avis. C’est bien moins évocateur que le bonhomme qui tord la gueule de colère, fait une mine déplorée, impassible, sourit ou saute de joie…
Alors aujourd’hui je crie :
« Ulysse revient ! Et c’est un bien long chemin ! Ulysse revient il lutte pour son destin ! »
Ulysse reviiiiiiiiiens ! »
Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu et qu’allez vous voir cette semaine ?
20:50 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : télé, cinéma, ulysse revient, after hours, mort sidney lumet | | Facebook
27/03/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine (la stratégie du choc, Sixième sens, les Inconnus...)
Elizabeth Taylor est morte mercredi 23 février à l’âge de 79 ans. Avec sa peau laiteuse et ses cheveux d’ébène, pour moi elle incarnait plus Blanche neige que Cléopâtre (qui était censée avoir un grand nez, elle). Sa beauté troublante éclatait dans ses rôles, surtout dans les films Soudain l’été dernier et La chatte sur un toit brûlant. Nan mais franchement, comment Paul Newman peut-il résister à une femme pareille ? (Petite précision pour LMO, très étonnée quand je lui ai appris que le personnage du mari était supposé homosexuel : en fait j’ai aussi lu la pièce de Tennessee Williams, dont le film est adapté, et j’ai confondu : c’est dans le livre que l’homosexualité du mari est clairement supposé, alors qu’elle est censurée dans le film de Richard Brooks).
Avec Elizabeth Taylor, je trouve encore un exemple qu’il ne fait pas bon vieillir. Dans les années 80/90, avec ses cheveux tout droits sur la tête, pour moi elle ressemblait à Cruella des 101 dalmatiens. Quand j’ai appris que cette vieille femme aux allures de sorcière était en fait la même jeune beauté du film Ivanhoé de mon enfance, j’étais estomaquée. Je me demande à quoi aurait ressemblé Marilyn Monroe si elle n’était pas morte à l’âge de 36 ans…
Depuis dimanche dernier, maître Capello « reste ici et se repose ». Certains humoristes ont suggéré que la grammaire désastreuse des skyblogs et des discours de certains politiques l'ont achevé. Ces discours ponctués de fautes ne sont pas "de bon aloi" comme Capello se plaisait à dire. Cet amoureux des mots, affaibli par la maladie, ne pouvait presque plus lire depuis une année. Il était l’auteur des palindromes « Esope reste ici et se repose » et « Éric notre valet alla te laver ton ciré » (on peut remplacer Eric par le prénom Luc…)
Sinon, autre star décédée : Knut, l’ours polaire le plus célèbre, est mort prématurément à l’âge de 4 ans. Il était le premier ours blanc à naître en captivité depuis 30 ans. Abandonné à la naissance par sa mère, il a été élevé par un gardien du zoo de Berlin. L’éleveur le nourrissait au biberon et dormait près de lui. A l’époque, en gaga des gentils n’animaux, j’ai bien entendu enregistré et conservé le documentaire qu’a diffusé la 5 sur le sujet. Je bêtifie encore en le voyant, poussant des cris suraigus « hhiiii, il est trô mignon ! » Je vous aurais bien mis une vidéo, mais elles sont toutes accompagnées d’insoutenables chansons niaiseuses…
Quant aux films à voir cette semaine, ce soir je vous conseille Crimes à Oxford, à 20h35 sur France 4. C’est un thriller assez classique, mais j’apprécie son atmosphère studieuse et cultivée : le film se déroule à l’université et montre le duel intellectuel entre le maître, l’impeccable John Hurt, et son disciple, Elijah Wood♥ (Frodon, le héros Hobbit du Seigneur des anneaux). Du même réalisateur, Alex de la Iglesia, je vous conseille également les comédies noires et hilarantes Mes chers voisins et surtout Le crime farpait.
Direct star consacre une soirée à Brian de Palma, avec le thriller Blow out et surtout Carrie. Celui-ci est une adaptation du roman de Stephen King. Je préfère le film, parce que je l’ai vu en premier et parce que je n’aime pas trop le style d’écriture du livre. J’ai découvert Carrie au collège, et à l’époque il m’a chamboulé. Je m’identifiais un peu à l’héroïne peut-être… Parfois je rêvais d’avoir le même pouvoir qu’elle, pour me venger de mes camarades bêtes et méchants…
Lundi, Arte diffuse La règle du jeu de Renoir. Ce film est considéré comme un chef d’œuvre, mais je l’ai tellement décortiqué en cours de lettres, avec une prof peu intéressante, qu’il m’ennuie un peu et je n’ai plus du tout envie de le revoir…
Mardi, je ne raterai sous aucun prtétexte le documentaire La stratégie du choc, adapté de l’essai de Naomi Klein. J’ai lu son réquisitoire implacable (quoique un peu long, redondant et ardu) No logo. Je n’ai pas vu la stratégie du choc, mais selon wikipédia, « le texte original reprend la méthode de « traitement de choc » de l'économiste Milton Friedman, qui disait qu'après une crise, il fallait que les hommes politiques imposent immédiatement des réformes économiques douloureuses, avant que les gens n'aient pu se remettre de la crise. Ainsi, ils l'accepteraient plus facilement. Naomi Klein l'a nommé « stratégie du choc ». Elle considère qu'après un désastre, chaque individu est plongé dans un état de choc et redevient comme un enfant, enclin à suivre un chef politique qui dit vouloir le protéger... » Ce documentaire dénonce cette stratégie, à travers les exemples des catastrophes naturelles (ouragan Katrina à la nouvelle Orléans), des guerres (Irak) des coups d’état (Chili).
Mercredi, TMC diffuse l'intégrale des sketchs des Inconnus ! 20 ans après je connais encore la plupart de leurs gags par coeur (les chasseurs, l'hôpital, la mano verda...) mais je serai devant ma télé, c'est sûr !
Jeudi, France 3 diffuse Sixième sens de M.Night Shyamalan. Ce réalisateur décline inéluctablement : ses premiers films étaient très bons (Incassable, Signes) mais deviennent de plus en plus mauvais (Phénomènes et Le dernier maître de l’air). A l’époque, comme tout le monde, j’étais sortie de la salle de cinéma sous le choc de la révélation finale. Ceux qui ont révélé la fin de Sixième sens à leurs amis qui n’avaient pas encore vu le film devraient être bannis à jamais des réseaux sociaux et abandonnés dans une grotte en plein désert. Au moins.
Voilà. Vous pouvez allumer votre télé et reprendre une activité normale. A ciao bon dimanche.
Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu et que comptez-vous voir cette semaine ?
Et n'oubliez pas, mardi, le prochain quiz on connaît le film, avec des cadeaux à gagner...
20:21 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : cinéma, télé, elizabeth taylor, maître capello, knut l'ourson, la stratégie du choc, carrie, sixième sens | | Facebook
06/03/2011
La rubrique nécrologique de la semaine (Girardot, Russell, Gainsbourg)
Le décès lundi d’Annie Girardot a fait la une de l’actualité. Tout le gratin du cinéma a assisté à ses obsèques, Delon, Belmondo, Lelouch et comme le surnomme Yann Barthès, « le ministre de la culture à vie » présent à tous les évènements, Jack Lang. Pourtant comme l’a souligné Brigitte Bardot dans son coup de gueule : « Annie qui a été une actrice très importante, a été oubliée par cette famille, entre guillemets, du cinéma… »
Je me souviens bien du discours émouvant de Girardot, lorsqu’elle a reçu son césar pour le film Les misérables de Lelouch, en 1996 : « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement… Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». (cliquez sur le lien en rose, Annie Girardot aux césars )
En 2006 elle développe la maladie d’Alzheimer, et finit par ne plus se souvenir de son passé d’actrice. Elle a pourtant joué plus de 50 ans et était la comédienne la plus populaire des années 70, grâce à ses rôles "forts en gueule" dans La zizanie au côté de De Funès, ou dans les films de De broca (Tendre poulet, On a volé la cuisse de Jupiter…)
Le même jour, une autre actrice est décédée, à l’âge de 89 ans. Celle-ci incarnait un tout autre univers que la gouaille populaire d’Annie Girardot. Jane Russell était un sex symbol de l’âge d’or hollywoodien des années 40/50. Elle interprétait la brune donnant la réplique à Marilyn Monroe dans le célèbre Les hommes préfèrent les blondes d’Howard Hawks, en 1953. La pin-up a été découverte en 1940 par Howard Hughes (dont Scorsese a réalisé une biographie, Aviator, avec Di caprio dans le rôle titre). Cliquez sur les vidéos: Jane Russell interprétant Bye Bye baby et Diamonds are a girl's best frienddans Les hommes préfèrent les blondes.
Mercredi, on a fêté l’anniversaire de la mort de Gainsbourg. Je me rappelle aussi très bien lorsque j’ai appris la nouvelle à l’époque, en 1991, il y a 20 ans (bam, gros coup de vieux dans la gueule). Je me tenais sur le pont côtoyant notre maison de campagne, perdue dans mes pensées bucoliques. J’étais ravie de constater que le jardin était déjà en fleurs, il faisait beau, c’était le retour du printemps. Après une semaine passée dans le stress et la pollution de la ville, enfin apaisée et sereine, j’observais la rivière couler… comme c’est symbolique. A ce moment précis mon frère est venu m’annoncer, l’air grave et triste : « Gainsbourg est mort ! » On s’est regardé sans rien dire pendant quelques instants de recueillement. Il était venu nous dire qu’il s’en allait et nos sanglots longs n’y pouvaient rien changer.
Et vous, appréciez-vous ces célébrités ? Quels sont leurs films et chansons que vous préférez ?
Demain, les films à ne pas rater cette semaine
18:05 Publié dans La rubrique nécrologique, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, musique, yann barthès, décès annie girardot, décès jane russell, gainsbourg | | Facebook