19/03/2017
Star Wars, épisode 172
- Star wars, le réveil de la force de JJ Abrams
Ne me demandez pas le combientième c’est, quand l'histoire se déroule… Je mélange toutes les époques. J’ai cru qu’il était la suite du dernier sorti en salles (le 28 e ?) Quand ils partent à la poursuite de Luke Skywalker, j’ai cru qu’ils le cherchaient… bébé. C’est seulement après 45 minutes, quand Harrison Ford, 73 ans, apparaît tout ridé tout flapi, que j’ai pensé « mais qu’est-ce qu’il fout là ? Mais alors Luke est vieux aussi ! Mais ça se passe quand ? »
Han Solo reste mon chouchou : j’étais invitée à l’expo star wars, où on pouvait définir selon sa personnalité quel personnage nous ressemble : toutes les filles étaient princesse Leia, mais moi j’étais solitaire, battante et blagueuse comme le contrebandier. Harrison Ford a pris cher (la seule scène où il court : papi frôle la crise cardiaque). Le pire est quand même pour Carrie Fisher, devenue une baleine et... morte à noël. Quand leur fils enlève son casque et révèle sa gueule de mérou, la salle entière a éclaté de rire. Quant au scénario, il ressemble beaucoup, surtout le début trop long et prévisible, à celui de l’épisode … Euh, je ne sais plus lequel.
J’ai bossé sur une convention Star Wars et j’étais ravie de l’ambiance bon enfant, avec des pères de 45 ans qui étaient plus excités que leurs gamins et voulaient me racheter mon badge star wars comme si c’était un talisman. J’ai récupéré plein de goodies et je les ai donnés au gosse que je gardais à l’époque. Je suis sûre que j’aurais pu les revendre et m’acheter un duplex à Paris avec. Mais j’ai conservé un T shirt « convention star wars, j’y étais ! »
- Star Wars rogue one de Gareth EdwardsJ'étais déjà perdue avec le précédent... J'avais enfin compris où on en était, je vais voir celui-ci, mais ce n'était pas la suite de celui que je venais de voir ! M'enfin mais arrêtez de nous embrouiller ! La salle était pleine, mais on était que 3 filles, sans doute traînée de force par leurs petits copains "si tu viens pas, je te quitte". Ôtez-moi un doute : si ce film s'appelle "one" c'est parce qu'on va encore en avoir un autre après ? Mais ils s'arrêteront jamais ? C'est bien joli, les paysages incroyables, les bébêtes étranges, les grosses machines et les sabres lasers... La magie fonctionne toujours. Mais le scénario... Toujours les mêmes ficelles, le film met plus de temps à décoller que le faucon Millenium de Han Solo. On a l'impression qu'à l'avenir, pour le Star wars 219, Disney va se dire :
"Les gars, ça fonctionne toujours autant, ils achètent toujours des places et des figurines, on engrange un max de thunes, faut continuer !
- Mais là on a plus d'idées ! Qu’est ce qu'on pourrait faire ?
- Un préquel du sequel du reboot de la suite du remake !
- Attend je comprend pas, tu parles du stars wars 17 ou du 26 ?
- Non, on pourrait reprendre 2 minutes du 8ème film, tu sais à la scène 328, Harrison Ford revient à la base. Carrie Fisher lui demande si tout s'est bien passé mon canard à la praline, et il répond qu'il a dû buter 2/3 stormtroopers pendant le trajet. Eh ben j'ai une super idée : on pourrait faire un film sur ce trajet qu'on a pas vu !
- Tu crois que le public va marcher ?"
Eh oui...
Suite des films demain


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17/03/2017
Les films de 2016 : Carol, Ave César, Dr Strange
- Carol de Todd Haynes
Dans le New York des années 50, une jeune employée ingénue et modeste rencontre une femme mondaine plus âgée qu'elle et en instance de divorce. Elle est impressionnée par son charisme, l'autre apprécie sa fraîcheur et sa naïveté de fille qui n'a rien vécu. Contre toute attente, elles se lient d'amitié, et plus encore… Mais cela reste impensable à cette époque : quoi, une femme qui veut s'imposer, divorcer, et en plus en aimer une autre ?
Élégant est le mot qui caractérise ce film : les belles robes, les tenues guindées, les permanentes impeccables, pas un mot plus haut que l'autre… Mais c'est aussi son défaut : un peu académique, il manque de chaleur et de passion. Une histoire d'amour impossible et un mélo dans la lignée de Loin du paradis, du même réalisateur.
- Ave César ! des frères Coen
Pendant l'âge d'or de Hollywood, la journée chargée d'un employé de studio : il s'occupe d'une starlette dont il doit cacher la grossesse pour qu'elle continue à plaire à ses fans, d'un jeune premier du western qui veut s'imposer dans la comédie romantique, et de la star d'un péplum qui se fait enlever par des communistes en plein Maccarthysme !
Les frères Coen et l'envers du décor de Hollywood : tout pour me plaire. Pourtant, petite déception avec ce film trop fourre-tout, qui se contente d'être une succession de sketchs et de stars (Clooney, Scarlett Johansson...) Ave César n’atteint pas la profondeur de A serious man ou The barber, ni l’humour déjanté de Big Lebowski ou Burn after reading.
- Docteur Strange de Scott Derickson
Un brillant chirurgien mégalo ne peut plus opérer suite à un accident. Pour retrouver ses capacités, il rejoint une obscure secte au fin fond du Népal. Mais celle-ci lui apprend que son rôle n'est pas de briller dans les revues médicales et les soirées mondaines, mais de sauver le monde, en toute simplicité.
Un film qui lorgne du côté d'Inception (les immeubles qui se tordent) pseudo mystique, beaucoup trop alambiqué et trop long. Je préfère Benedict Cumberbatch en Sherlock Holmes, avec une pipe et un chapeau plutôt qu'une cape rouge, car là il est beaucoup trop strange !
Suite des films demain avec les Star Wars


17:47 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma | |
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15/03/2017
Les films de 2016 : Money Monster, Les saisons, Midnight special...
- Les saisons de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
J’aime beaucoup les films de Jacques Perrin, surtout Le peuple migrateur, gros choc. (voir chanson de Nick Cave♥ "To be by your side" en lien). Cette fois petite déception, on sent qu’il a du mal à trouver un nouveau thème : après les insectes dans Microcosmos, les oiseaux, puis les poissons dans Océans, ici, les animaux de la forêt au fil des saisons. Sauf que ces dernières ne se suivent pas : depuis quand l’hiver est juste après l’été pour revenir ensuite ? Le film explique l'impact de l'homme sur la nature au cours des derniers millénaires. Les animaux doivent se déplacer lorsqu'on modifie leur habitat (destruction des forêts pour créer des navires de guerre, ou à notre époque, les pesticides). Mais je trouve que l’apparition des humains, avec les reconstitutions, est assez malvenue et kitsch. On ne se sent plus dans un documentaire lorsqu’on voit un faux Neandertal attaquer un loup…
A l’issue de la projection presse, les réalisateurs sont venus nous parler du tournage, et c’était fascinant. Comme il est très difficile d’approcher des lynx par exemple, ils ont filmé des animaux dès leur naissance, pour les habituer à l’homme. Ils ont recrée des situations : ainsi, lorsque je détournais mon regard de l’écran quand le hibou grand duc attaque le hérisson (« oh non ! Pas kissifrott ! ») l’oiseau n’attrapait en fait qu’un leurre : « vous vous doutez bien qu’on n'allait pas sacrifier un animal que l’on connaît depuis sa naissance et qui nous prend pour ses parents ». Ceci est très rassurant : j’adore les documentaires animaliers, mais je ne supporte pas de voir les petites bêtes souffrir. Mais ça peut aussi poser un problème : tout est réaliste, mais pas vrai… A voir cependant, des images d’une grande beauté (voir bande annonce en lien). Avec toujours la musique ensorcelante de Bruno Coulais.
- Money monster de Jodie Foster
Le présentateur d’une émission financière (George Clooney) est pris en otage en direct par un spectateur qui a suivi ses conseils et perdu ses économies. En cette époque de crise financière, des subprimes qui ont ruiné de modestes Américains pour en enrichir d’autres, un film parfaitement dans l’air du temps, qui dénonce les dérives de l’ultra capitalisme, de la spéculation boursière, l’impunité des grands patrons.
Money monster traite aussi de la puissance des médias (le direct à la télé donne toute l’importance à l’acte). Il montre l'invasion des nouvelles technologies et des réseaux sociaux (le présentateur lance un appel aux téléspectateurs : si chacun achète une action depuis son smartphone, le cours va rebondir et le preneur d’otages retrouvera son argent). Le film traite aussi de terrorisme, puisque le preneur d'otages porte une bombe… Une parfaite satire de notre époque désenchantée. Sur le thème de la crise des subprimes, je vous conseille aussi 99 homes, le documentaire Inside Job et le film un peu complexe Le casse du siècle.
- Midnight special de Jeff Nichols
Du même réalisateur, j'ai beaucoup aimé Mud et Take shelter. On retrouve ici l'atmosphère étrange et apocalyptique de ce dernier film, et le même acteur ambigu, Michael Shannon (déjà parfait dans Bug). Le film mêle S.f (un enfant aux pouvoirs extraordinaires, enlevé par une secte qui exploite son don) et drame intimiste (les parents récupèrent leur fils de force : doivent-ils le cloîtrer pour le protéger, ou le laisser partir loin d'eux et vivre son destin?) Le film est aussi un road movie plein de suspense (ils sont poursuivis par les fanatiques religieux et par la police). Midnight special m'évoque E.T et Rencontre du 3ème type de Spielberg, mais aussi Un monde parfait de Clint Eastwood (l'enfant élevé par une mère témoin de Jéhovah, puis enlevé par Kevin Costner et traqué par les flics). Midnight special est donc inclassable, à la fois profond et naïf. Un curieux film.
- Tony Erdmann de Maren Ade
Voir ma critique en lien
- Cigarettes et chocolat chaud de Sophie Reine
Voir ma critique en lien
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23:45 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma | |
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12/03/2017
Les films de 2016 : Zootopie, The revenant, Deadpool...
- Zootopie par Byron Howard et Rich Moore
Dans la ville de Zootopie, les animaux cohabitent, mais dans des castes. Jusqu’à ce qu’une petite lapine frêle et naïve devienne, comme elle le souhaitait, policière malgré sa taille. Elle se heurte aux moqueries des espèces imposantes. Elle se lie à un malicieux renard pour résoudre une épineuse affaire…
Réalisons nos rêves, ne nous limitons pas aux apparences et à ce qu’on attend de nous : un renard est forcément fourbe, un mouton docile et faible… Un film plus complexe qu'il n'en a l'air, je ne m’attendais pas au rebondissement final.
- Le garçon et la bête de Mamoru Hosoda
Devenu orphelin de mère, un jeune garçon fugue et se perd dans le monde des animaux. Pour devenir le seigneur de ce royaume, il faut former un disciple. L'une des bêtes choisit le jeune humain, aussi têtu et impulsif que lui… Un film profond, sur la filiation, l'apprentissage, la maîtrise de soi, le passage à l’âge adulte. Par le réalisateur du magnifique Les enfants loups.
- The revenant de Alejandro Gonzalez InarrituDi Caprio a enfin obtenu son Oscar ! Il le méritait bien car il a donné de sa personne : et que je me bats avec un ours, et que je rampe sur 300 km dans la neige par moins 40, et que je tombe dans l’eau glacée, et que j’évide un cerf pour me réchauffer à l’intérieur (je fais ça couramment) et que je bute les méchants à coups de machette… Par contre il ne méritait pas l’oscar des meilleurs dialogues, ou alors des meilleurs râles : « rraahhhh j’ai mal » « rrrrah non ! mon fils ! » « rrrah salaud j’aurai ta peau ! »
- Deadpool de Tim MillerLes répliques délirantes fusent dans ce film de super héros, enfin plutôt de anti héros. De la parodie et des références pour geeks « de grands pouvoirs impliquent de grandes irresponsabilités ! » Des situations burlesques (j’adore quand il dessine comme un gamin de 5 ans). Un film parfois trash mais aussi fleur bleue, car le héros est amoureux !
- Les animaux fantastiques de David Yates
New York dans les années 20. Un jeune sorcier répertorie et protège les animaux fantastiques, dont certaines espèces sont menacées. Mais catastrophe : des spécimens s'échappent dans la ville et les non magiciens risquent de voir le monde des sorciers se mêler au leur…
Le film est teinté d'écologie et offre une parabole sur la tolérance (sauvons les z'animaux! Même les moches : c'est pas parce qu’ils ont de grandes dents et qu'ils bavent partout qu'ils sont méchants ! C'est juste parce qu'on les connaît pas qu'on les croit dangereux ! Comme pour les sorciers et les moldus !) Le film reprend avec bonheur l'univers de Harry Potter, tout en s'en affranchissant. Il est plein d'inventivité, d'action, d'humour. La scène du bestiaire est splendide : vraiment magique !
- Comme des bêtes de Chris Renaud
Que font nos animaux domestiques quand on a le dos tourné ? L'idée de départ est excellente et donne des scènes et gags hilarants (voir bande annonce en lien). Mais l'histoire reste convenue, longue, manque de souffle et d'émotion. Un film davantage destiné aux enfants qu'à leurs parents, même si on passe un bon moment.
Suite des films demain


22:04 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, films d'animation | |
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