20/12/2016
Cigarettes et chocolat chaud
Denis Patar (Gustave Kervern) est un père atypique et débordé. Il se débat entre deux boulots, l'un dans une animalerie, l'autre dans un sex-shop la nuit. Depuis la mort de sa femme, il oublie son chagrin en travaillant énormément, mais il délaisse aussi ses deux filles, Janine, 13 ans, et Mercredi, 11 ans, qui s'élèvent seules. Comme il a encore oublié d'aller chercher la cadette à la sortie de l'école, un signalement est fait et une enquêtrice sociale (Camille Cottin, Connasse princesse des coeurs) passe à la loupe le quotidien de la famille. Pour garder ses filles et montrer qu'il est un bon père, Denis doit suivre un stage de parentalité et rentrer dans le rang... Voir bande annonce en lien.
Vu le sujet, le film pourrait sombrer dans le mélo, mais il est en fait une comédie tendre et délurée dans le style de Little Miss Sunshine, avec une famille aussi farfelue. Les couleurs acidulées et l'univers fantasque et enfantin fait aussi penser à Wes Anderson, particulièrement Moonrise Kingdom où deux enfants tentent de se débrouiller seuls sur une île. Par la mélancolie des souvenirs égrenés, Cigarettes et chocolat chaud rappelle aussi Le premier jour du reste de ta vie. Et justement, la réalisatrice, Sophie Reine, dont c'est le premier film, est la monteuse du film de Rémi Bezançon.
Le film est touchant car il est en partie autobiographique, comme la réalisatrice nous l'explique :
« Mon père s’est retrouvé seul à nous élever avec mon frère et ma sœur, j’ai eu envie de décrire cette vie là : un papa débordé qui cherche à protéger à tout prix ses enfants d’un monde « où les mamans et les cochons d’inde meurent sans prévenir ». J'ai un mal fou à situer la norme, peut-être parce que j’ai grandi dans un appartement à Paris avec un singe et une chèvre comme animaux de compagnie ! Chez les Patar, comme chez les Reine, on porte des chaussettes dépareillées, on va au boulot avec des fringues multicolores parce que les tutus fuchsia des unes ont déteint sur les pantalons crème des autres, on mange des chips au petit-déj... Bien loin des 5 fruits et légumes par jour et du régime sans gluten ! »
Pour sauvegarder l'innocence de ses filles et ne pas leur rappeler le décès de leur mère, le père s'évertue à cacher la mort de leur cochon d'inde, en n'hésitant pas à en teindre un nouveau pour qu'il est la même couleur que l'animal décédé. L'inverse de Jeux interdits en quelque sorte où des enfants donnent des sépultures aux animaux morts, comme pour remplacer le sort des humains tués par la guerre et qui n'ont pas de tombes.
Ces idées originales m'ont beaucoup fait rire. Comme la petite dont la tête est constamment couverte de poux, et qui les revend à ses camarades pour qu'ils puissent sécher l'école.
J'ai aussi adoré les idées poétiques, comme les fillettes qui élèvent des lucioles pour remplacer l'électricité. Mais les lucioles meurent très vite : encore une référence, cette fois à l'excellent film Le tombeau des lucioles où deux orphelins tentent de survivre pendant la guerre.
J'ai adoré Camille Cottin, toujours parfaite, aussi tête à claques que dans Connasse (voir mon article en lien). Son stage de récupération de points est délirant, et pourtant réel. On apprend à des parents très différents, débordés, trop laxistes ou autoritaires, à éduquer leurs enfants, en rejouant des scènes et appliquant à la lettre des principes qui ne peuvent pourtant pas être indiqués systématiquement. Ce qui donnent des scènes excellentes et très moqueuses, qui sonnent volontairement faux : l'enfant hurle, se roule par terre en cassant des objets. Je reste calme : « je me mets à la hauteur de l'enfant et je lui explique que je comprends son ressenti, qu'il a voulu exprimer sa colère, mais que mon sentiment est... »
Cependant les scènes moqueuses, les idées farfelues et poétiques font parfois place à des moments plus conventionnels et guimauves qui m'ont fait tiquer. Comme lorsque les deux filles jouent au bowling en éclatant de rire avec l’assistante sociale, ce qui fait penser à une pub pour bonbons ou jouets pour enfants « youpi, on est la famille idéale, on se marre trop ! » Ou bien lorsque le père et ses filles font une danse de la joie dans la rue. J'ai pensé : « M'enfin Gustave, toi l'auteur de Groland, de films trashs et subversifs comme Mammuth, Louise Michel ou Le grand soir (voir mon article), que viens-tu faire là-dedans ? » L'acteur nous l'explique lors d'une rencontre après la projection du film:
« Le genre de la comédie familiale est à l'opposé de mon style, et j'ai eu beaucoup de mal à faire la scène de la danse : je suis un punk rebelle moi ! »
C'est pourquoi j'ai trouvé que parfois Kervern n'était pas vraiment dans son rôle. Même si son allure de nounours planant sied parfaitement à son image de père à la ramasse, l'aspect plus gnangnan que le film prend parfois ne lui convient pas du tout. En revanche Camille Cottin est toujours excellente dans le rôle de l'emmerdeuse pète-sec. J'ai aussi trouvé que rajouter une maladie à l'une des filles était superflu et à la limite de verser dans le pathos.
Le titre du film m'a aussi chagrinée. Il est en fait tiré d'une chanson de Rufus Wainwright, Cigarettes and chocolate milk. Les personnages sont aussi fans de David Bowie, cité malicieusement par des clins d’œil (le cochon d'inde s'appelle Ziggy par exemple)
Cigarettes et chocolat chaud
Ce ne sont que quelques unes de mes dépendances
Tout ce que j'aime semble un peu plus fort
Un peu plus abondant, un peu plus nocif pour moi
Si vous avez aimé Little Miss sunshine comme beaucoup, que vous aimez l'univers extravagant de Wes Anderson, la nostalgie enfantine de Rémi Bezançon, courrez voir ce film, vous allez l'adorer !


20:45 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinéma français, camille cottin, gustave kervern | |
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13/10/2016
Le quiz On connaît la chanson de Renaud : les résultats
Les réponses sont en rose, avec un lien vers les chansons :
1) J'les connais bien les play-boys des bacs à sable
Je draguais leurs mères avant de connaître la tienne
Si tu les écoutes ils te feront porter leurs cartables
Réponse : Morgane de toi
2) Tu craignais que je te ramène un p'tit con-Chevignon
Il a qu'un gros pull en laine
Pas de boucle d'oreille dans le nez et même pas de blouson
Il est plutôt normal comme dégaine
D'abord c'est obligé que tu craques pour mon manouche
Réponse : Mon amoureux
3) C'est plus pour la frime
Que pour le frisson
Qu'un soir de déprime
Un gentil couillon
A eu le grand bonheur
De gagner le pompon
De cueillir sa fleur
Avant la saison
Réponse : Elle a vu le loup
4) J'ai le cœur comme une éponge
Spécial pour filles en pleurs
Heureusement parce que ma tronche
C'est pas vraiment une fleur
Réponse : Viens chez moi, j'habite chez une copine
5) Va donc pas pleurer
Il se baladait peinard
Il avait pas de collier
Il était libre d'aller
Et de revenir pour bouffer
Il était même pas prisonnier
De ton amour insensé
Réponse : Le petit chat est mort6) Dis Papa, quand c'est qu'il passe
Le marchand de liberté
Il en a oublié un max
En faisant sa tournée
Réponse : Marchand de cailloux
7) Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral gagnant
8) L'essentiel à nous apprendre
C'est l'amour des livres qui fait
Que tu peux voyager de ta chambre
Autour de l'humanité
C'est l'amour de ton prochain
Même si c'est un beau salaud
La haine ça n'apporte rien
Puis elle viendra bien assez tôt
Si on nous apprend pas ça
Alors je dis: "Halte à tout!"
Réponse : C'est quand qu'on va où ?9) T'as raison
Les hommes sont des salauds, des pas beaux
C'est pour ça que je préfère les nanas
Je les préfère un peu trop quelquefois
Tu me dis que toi, ce que t'aimes pas
C'est le mensonge, que ça te ronge
Et que tu meurs
Moi c'est la vérité
Que je trouve triste à pleurer
Et je pleure
Mais Me jette pas
10) C’est à moi que tu fais de la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui reviennent
Réponse : Manu
11) Vu que t'es né dans ma tête
et que tu vis dans ma peau
j'ai construit ta planète
au fond de mon cerveau
Réponse : Chanson pour Pierrot
12) Moi je suis aux petits soins, je me défonce en huit
Pour qu'elle manque de rien, ma petite
C'est comme si je pissais dans un violoncelle
Comme si j'existais plus pour elle
Je me retrouve tout seul, planté dans mon froc
Depuis qu'elle est En cloque
13) Faut dire qu'elle mérite bien
Que j'y consacre une chanson
Vu que je suis amoureux d'elle
Un peu comme dans les films
Où y a tous pleins de violons
Quand le héros y meure
Dans les bras d'une infirmière
Qu'est très belle et qui pleure
Réponse : Ma gonzesse


13:25 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : renaud, chanson française, quiz on connaît la chanson | |
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05/10/2016
Le quiz On connaît la chanson de Renaud
Renaud entame une grande tournée, et je vais le voir en concert !
En attendant, voici le traditionnel quiz. J’ai classé par thème : dans ce premier volet, les rapports avec les femmes, sa fille… Retrouvez les titres des chansons :
1) J'les connais bien les play-boys des bacs à sable
Je draguais leurs mères avant de connaître la tienne
Si tu les écoutes ils te feront porter leurs cartables
2) Tu craignais que je te ramène un p'tit con-Chevignon
Il a qu'un gros pull en laine
Pas de boucle d'oreille dans le nez et même pas de blouson
Il est plutôt normal comme dégaine
D'abord c'est obligé que tu craques pour mon manouche
3) C'est plus pour la frime
Que pour le frisson
Qu'un soir de déprime
Un gentil couillon
A eu le grand bonheur
De gagner le pompon
De cueillir sa fleur
Avant la saison.4) J'ai le cœur comme une éponge
Spécial pour filles en fleurs
Heureusement parce que ma tronche
C'est pas vraiment une fleur
5) Va donc pas pleurer
Il se baladait peinard
Il avait pas de collier
Il était libre d'aller
Et de revenir pour bouffer
Il était même pas prisonnier
De ton amour insensé
6) Dis Papa, quand c'est qu'il passe
Le marchand de liberté
Il en a oublié un max
En faisant sa tournée
7) Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
8) L'essentiel à nous apprendre
C'est l'amour des livres qui fait
Que tu peux voyager de ta chambre
Autour de l'humanité
C'est l'amour de ton prochain
Même si c'est un beau salaud
La haine ça n'apporte rien
Puis elle viendra bien assez tôt
Si on nous apprend pas ça
Alors je dis: "Halte à tout!"9) T'as raison
Les hommes sont des salauds, des pas beaux
C'est pour ça que je préfère les nanas
Je les préfère un peu trop quelquefois
Tu me dis que toi, ce que t'aimes pas
C'est le mensonge, que ça te ronge
Et que tu meurs
Moi c'est la vérité
Que je trouve triste à pleurer
Et je pleure
10) C’est à moi que tu fais de la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui reviennent
11) Vu que t'es né dans ma tête
et que tu vis dans ma peau
j'ai construit ta planète
au fond de mon cerveau
12) Moi je suis aux petits soins, je me défonce en huit
Pour qu'elle manque de rien, ma petite
C'est comme si je pissais dans un violoncelle
Comme si j'existais plus pour elle
13) Faut dire qu'elle mérite bien
Que j'y consacre une chanson
Vu que je suis amoureux d'elle
Un peu comme dans les films
Où y a tous pleins de violons
Quand le héros y meure
Dans les bras d'une infirmière
Qu'est très belle et qui pleure
A vous de jouer ! Suite demain avec le quiz Renaud rebelle !


16:30 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : renaud, chanson française, quiz on connaît la chanson | |
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02/10/2016
Toni Erdmann
L’affiche du film promettait « La comédie de l’été ! » Un collègue me l’a conseillé « il est génial, toute la salle était pliée. Je l’ai vu deux fois » (il dure 2h45 !) J’y vais donc dans l’intention de m’en payer une bonne tranche. Je n’ai pas fait l’école du rire, mais… en quoi ce film est-il une comédie ? Je le trouve au contraire très triste (attention spoiler):
Inès exerce le métier de « consultante » : elle aide les multinationales à virer des employés. Un job puant donc (et qu’on ne me dise pas « faut bien vivre ! Ya pas de sot métier ! » Non : elle a le choix). Comme d’énormes sommes d’argent sont en jeu, l'employée subit beaucoup de pression, fait de la lèche et est disponible 24h/24. C’est enfin le week-end, elle est avec son père qu’elle voit rarement à cause de son travail aux 4 coins du monde (dont elle n’a le temps de visiter que les buildings hideux). Elle essaie de se détendre au hammam, mais elle « doit » accompagner la femme de son patron faire les boutiques. Comme beaucoup de personnes qui subissent leurs vies, Inès se venge sur plus faible qu’elle : son masseur, ou sa stagiaire : elle tâche sa chemise de sang ? Elle pique sans vergogne celle de sa subordonnée et lui fait porter la sienne dégueulasse ! La jeune stagiaire, brave toutou, adhère à fond à ces mauvais traitements : « je voulais savoir, est-ce que vous me trouvez assez carpette compétente ? »
Inès humilie également son amant, qui est un collègue. L’homme révèle que leur boss est au courant de leur « relation » : « il m’a dit de ne pas trop te baiser pour que tu ne perdes pas ta gnaque » S’ensuit alors une scène de « non sexe » tue l’amour au possible. Mais où le scénariste est-il allé chercher une idée aussi tordue ?
Le père d’Inès semble son contraire : il privilégie les liens humains à l’argent, en divertissant les vieux dans une maison de retraite et en donnant des cours de piano à des enfants. A priori il me semble donc bien plus sympathique que sa fille. Sauf que… c’est un gros lourdaud, mais alors un de compète. Il utilise un coussin péteur et se râpe du fromage sur la tête… Dans la première scène, le facteur lui apporte un colis. Il le reçoit déguisé en lui faisant croire qu’il a commandé une poupée gonflable et en lui tenant la jambe trois plombes (je signale qu’en France en tout cas –le film est allemand mais ça doit être pareil chez eux- un facteur a exactement 14 secondes pour délivrer une lettre, le temps pris en plus n’est pas payé : je pense que le pauvre postier à autre chose à faire que de subir des blagues interminables).
A l’image de cette première scène longue et décalée, je ne sais pas trop quoi penser du film : être consternée ? Être amusée par le côté provoc et enfantin ? Mais beaucoup trop lourd, long (2h45 !) et gentillet ?
Le vieux hirsute et bedonnant ne se trouve pas assez laid visiblement, puisqu’il se rajoute de fausses dents pourries répugnantes (qui sont censées faire rire). Sa fille est aussi laide que lui, avec de tout petits yeux enfoncés et un regard inexpressif qui donne envie de lui foutre des claques pour la réveiller.
Le père est divorcé (qui pourrait supporter ses blagues débiles et son dentier dégueulasse pendant 40 ans ?) et le seul être qui le supporte (malgré lui sans doute) est son chien. Quand ce dernier meurt (sûrement une libération pour la brave bête) comme l'homme n’a plus personne à qui parler, il rend une visite surprise à sa fille, qui n’a pas de temps à lui consacrer puisqu’elle ne vit que pour son travail. Il lui pose alors la question : « es-tu heureuse ? »
Évidemment que non, t’as vu sa gueule ? La dernière fois qu’elle a souri, c'était pour ses 5 ans, quand le père noël s’est pété la gueule dans la cheminée : elle a pensé : un job de supprimé !
Pour lui faire prendre conscience que sa fille est gaie comme un croque-mort, le père et ses fausses dents s’incrustent aux soirées VIP et au taf d’Inès, en se faisant passer pour une espèce de coach, Toni Erdmann. Quelques pintades avides d’hommes influents pour booster leur carrière se laissent berner.
Le vieux décalé qui met le boxon dans les soirées mondaines rappelle Peter Sellers dans « The party » de Blake Edwards, mais en moins drôle et subversif. Car si Peter Sellers fout un bordel monstre, Tony se contente de mettre des fausses dents et d’essayer de se faire passer pour quelqu’un du même monde qu’eux.
Pourtant la scène d’anniversaire m’a fait rire. La fille invite tous ses collègues pour « ressouder l’équipe ». Elle ne sait pas quelle robe mettre, alors au dernier moment elle décide d’accueillir ses invités à poil : seuls ceux qui accepteront de faire pareil auront le droit de rentrer (bien sûr la stagiaire lobotomisée se désape sans rechigner). Cela pour dénoncer le règne de l’apparence qui règne dans ce milieu ultra compétitif. C’est tellement lourd et décalé que ça en est drôle (la fille fait donc mieux que le père).
Inès finit ainsi par comprendre la leçon de son paternel, elle se décoince et se rebelle. Elle se réconcilie avec lui et elle démissionne. Mais décide-t-elle enfin de respecter les autres ? De travailler moins, de prendre le temps de prendre son temps comme Alexandre le bienheureux ? Remet-elle en cause son job et cet univers où l’on apprend à écraser les gens ? Non, elle postule pour un travail identique. C’est vrai que si elle décidait subitement de quitter le tailleur revêche pour le pantalon pattes d’eph et les fleurs dans les cheveux, pour partir élever des chèvres, on aurait trouvé ça gros… mais ça aurait été plus jouissif.
J’ai néanmoins apprécié le film, grâce à sa description minutieuse du monde des consultants, puisque le travail est un sujet qui me passionne (un peu comme celui des serial killers : je suis fascinée par les choses qui me restent incompréhensibles : comment peut-on tuer des gens ? Se tuer au travail ?)
Malgré la lourdeur insupportable de Toni, le film est paradoxalement fin et subtil car il n’explicite pas tout. Les 2h45 me rebutaient, mais elles passent assez vite (je n’ai regardé ma montre que 2 ou 3 fois...)
Ainsi je vous encourage à voir ce film curieux qui provoque la réflexion. Mais qu’on ne me dise pas qu’il est la comédie de l’été !


10:10 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma | |
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