04/01/2015
Quiz On connaît le film : papillotes à gagner
Je parle des papillotes en chocolat hein, pas de moi. Ni de mon chat (quoique, me débarrasser du panda obèse…) Les fêtes se sont bien passées ? Pour les prolonger un peu, je vous propose de remporter un cadeau inestimable, hautement symbolique : des papillotes.
Comme vous le savez, j’ai toujours des papillotes dans ma poche, mais je ne les donne pas à n’importe qui. Il faut les mériter. Il faut bien connaître la Papillote pour recevoir les papillotes. Je vous ai donc concocté un quiz 100 % radotage papillotien, avec mes films et auteurs comiques français préférés. Pour les fidèles lecteurs des débuts, ça devrait être facile. Vos chances sont même deux fois plus grandes car j’ai carrément deux paquets de papillotes à vous faire gagner.
Un jeu entièrement sponsorisé par moi-même.
1 ) De quel film ces répliques sont-elles extraites :
« Est-ce que je pourrai dormir chez toi ce soir… j’ai perdu ma mère ce matin.
- Elle est morte ?
- Non non, je l’ai perdue, c’est-à-dire que je l’ai perdue quoi, elle était là et pouf pouf, je l’ai perdue… Mais mon chien est mort par contre. Alors, si je pouvais dormir chez toi, tu vois, juste pour avoir une présence, un compagnon, pour pas être seul…
- Ça fait trois fois qu’il est mort ton chien.
- Oui mais il a beaucoup souffert ! »
-« Parlez-moi de vous plutôt. »
- « Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant ! »
2 ) Dans quel film avec Louis De Funès entend-on cette réplique : « En tout cas on ne va pas moisir ici. J’ai un petit plan pour tous nous évader… Nous rentrons à Madrid, nous conspirons, le roi répudie la reine, la vieille épouse le perroquet, César devient roi, je l’épouse et me voilà reine ! »
a) La grande vadrouille
b) Les grandes vacances
c) La folie des grandeurs
d) Les grandes espérances
3 ) Associez la bonne réplique au film correspondant, joué par Michel Blanc :
A) « Toi et moi, on a un peu le même problème, c’est à dire qu’on ne peut pas vraiment miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est : « oublie que t’as aucune chance, vas-y, fonce. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher »
B) « J’ai eu une rupture. J’ai vécu avec une femme et puis au bout de 48 heures elle a décidé qu’on se séparerait d’un commun accord, alors j’ai pas bien supporté. J’ai même essayé de me suicider. On n’est jamais très original dans ces moments-là. J’ai mis l’adagio d’Albinoni, j’ai avalé deux tubes de laxatif et puis hop. J’ai perdu 16 kilos et ma moquette. Depuis je m’en suis jamais remis tout à fait. Surtout du point de vue digestif, c’est plus comme avant. »
C) « T’as fermé la porte ? Parce que j’ai été attaqué par des renards tout à l’heure (…) J’ai dû mal à parler parce que j’ai les dents qui poussent. »
D) « Sur les bords, au milieu, c’est vrai qu’il craint un peu »
a) Les bronzés
b) Les bronzés font du ski
c) Viens chez moi, j’habite chez une copine
d) Marche à l’ombre
4 ) Tous ces films ont le même scénariste. Qui est-il ?
- Les compères
- L’emmerdeur
- La cage aux folles
- La chèvre
5) De quels films d’Yves Robert sont extraites ces citations ?
- «Vous qui pénétrez dans mon cœur, ne faites pas attention au désordre»
- « Vois-tu Marthe, quand le bateau de la vie est déjà loin sur la mer, le capitaine doit savoir faire le point dans la tempête. Et pour cela, il a parfois besoin de s'isoler, de prendre du recul avec l’équipage. Et quand les étoiles… »
- « Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit à personne…
- Votre nom peut-être ? »
a) Le grand blond avec une chaussure noire / Le retour du grand blond
b) Un éléphant ça trompe énormément / Nous irons tous au paradis
c) La gloire de mon père / Le château de ma mère
6) Quelle réplique n’est pas signée Audiard ?
a) « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
b) « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent »
c) « Si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse ! »
d) « C’est cruellement fatiguant d’être intelligent. - Je sais pas. Faudra que j’essaie. »
7) De quel film ces répliques sont-elles extraites ?
- « Je suis ravi d’avoir une secrétaire aussi ravissante que vous !
- Je ne suis pas votre secrétaire.
- Mais vous êtes la secrétaire de qui alors ?
- Je suis colonel de l’armée israélienne, et l’idée est que nous travaillions ensemble. D’égal à égal.
- On en reparlera quand il faudra porter quelque chose de lourd. »
- « Finalement, cette bande de hippies est plutôt sympathique, une fois passée la barrière de l'hygiène s'entend. Enfin, que voulez-vous, c'est la jeunesse. Tôt ou tard, la vie se chargera de leur couper les cheveux. »
8 ) Associez la réplique au film correspondant, joué par Jean-Paul Belmondo :
A ) - « Il se passe que je vous emmerde monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat. »
B) - « Et Bob Saint Clar, pagayant comme un fauve… »
C ) - « Bebel : Moi aussi, j'ai longtemps été seul. J'ai eu une jeunesse atroce dont j'aime mieux pas parler. Un père alcoolique, maman usée par les lessives... Je la revois dans la forêt couverte de givre, ramassant du bois mort, moi accroché à ses haillons...
- Vous étiez combien, chez vous ?
- Boh... Au moins quinze. Et puis des hommes ont commencé à défiler à la maison. Des militaires, surtout. Faut dire que maman était très belle. Vous l'auriez vue sur le grand escalier du vestibule, avec son boa autour du cou, en plumes de paon...
- Un boa pour ramasser du bois, c'est pratique ça...
- Non mais alors si vous m'interrompez tout le temps, moi je perds le fil !»
a) Le magnifique
b) Le cerveau
c) L’incorrigible
9) Quel nom n’est pas utilisé dans les films de Francis Veber ?
a) François Pignon
b) François Perrin
c) Francis Perrin
d) François Merlin
Et le plus emblématique pour finir, ma bannière de blog :
10 ) De quel film avec Patrick Dewaere est extrait ce dialogue :
« J'étais beau pourtant, dans mon costume blanc. Un peu le style agent secret, James Bond… Si j'avais été une femme, je serais immédiatement tombée amoureuse de moi ».
a) Série Noire d’Alain Corneau
b) Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier
c) Coup de tête de Jean-Jacques Annaud
A vous de jouer ! Vous avez jusqu’à dimanche 18 minuit. Envoyez vos réponses par le lien « me contacter » en haut de la colonne de gauche sous la photo. Vous pouvez par avance me donner votre adresse postale (le jeu se limite à la France). Pour l’instant, vous avez le choix de papillotes entre :
« chocolat noir majeur » et « chocolat noir majeur »...
Résultats en lien :
ici pour les premières questions
là pour Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis
Ici pour les répliques d'Audiard
Là pour OSS 117
Ici pour les films de Belmondo
Là pour Coup de tête
Quant à la question 9, Francis Perrin n'est pas utilisé dans les films de Veber. Pourtant il est un acteur comique qui joue des gaffeurs ! A une lettre près il pouvait jouer le rôle récurrent de François Perrin !
20:21 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, Je suis culturée, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : cinéma, cinéma français, comédies françaises | | Facebook
28/12/2014
Nature, rencontre avec Lambert Wilson
A l’occasion de la sortie du film Nature dont il est le narrateur, j’ai eu la chance de rencontrer Lambert Wilson. L’acteur est un chouchou depuis Chouans (ça fait beaucoup de « chou ») et les films de Resnais comme On connaît la chanson.
J’ai été épaté par sa douce voix mélodieuse, ses modulations. Pourtant vous ne pourrez pas l’entendre, car mémé nulle en nouvelles technologies n’a jamais trouvé où était la touche « enregistrement » sur son portable. Les pros ont tous dégainé leurs appareils, et moi j’ai passé 20 minutes avec mon téléphone planqué sous la table, dans un grand bruit de papier froissé (j’ai laissé le plastique dessus car mémé n’arrive toujours pas à écrire avec un seul doigt en plus avec un tactile, ça glisse trop). Je tenais d’une main le téléphone « mais elle est où cette putain de touche ? » et notais de l’autre les propos du comédien, avec un papier et un stylo comme dans l’ancien temps. Donc non, vous ne pourrez pas entendre l’interview de Lambert Wilson, mais une personne a pu l’écouter, sans le savoir, mon frère : « tu m’as appelé l’autre jour, mais quand j’ai décroché, j’entendais un type qui parlait »… Je ne vous retranscris pas tout l'entretien car Lambert Wilson est bavard (pas du tout comme moi donc).
- Pourquoi avoir accepté ce projet ?
Car la BBC est la Rolls Royce des documentaires animaliers, un gage de qualité.
Puis j’avais la possibilité de faire exactement ce que je fais en ce moment : prendre la parole sur le sujet de la nature, et particulièrement sur la protection de l’environnement, sa fragilité.
J’ai été surpris en tant que militant que le commentaire ne mentionne aucun fait précis sur la menace qui pèse sur les animaux extrêmement fragilisés, comme les gorilles, les éléphants, les poissons, les coraux…
Je pense que simplement le but de la BBC a été de provoquer une sensation organique d’appartenance au monde de la nature chez le spectateur. On est plongé dans une expérience physique et organique qui crée un émerveillement.
Et puis il y a déjà énormément de documentaires qui ressassent les faits alarmants qui arrivent au monde animal. On vient d’apprendre que plus de 50 % des espèces animales ont disparu dans les 40 dernières années et ça ne fait même pas la couverture des magazines… En tout cas moi ce sont mes préoccupations, j’ai rejoint les rangs de certaines organisations, au début WWF, et aujourd’hui Greenpeace, j’ai participé à des actions. Je n’en tire aucune gloire. Les gens qui changent le monde gardent quand même une part de folie optimiste qui les fait agir et qui finit par faire changer les choses.
On continue à squeezer la planète pour en tirer le maximum de profit. Si c’était pour partager les richesses de façon équilibrée et juste, mais non, on pille la planète pour affamer une grande partie de l’humanité et enrichir un très petit pourcentage. Donc en plus c’est pour créer une injustice sociale encore plus grande.
C’est difficile de rester dans la lutte. Je suis toujours à la frontière entre le « à quoi bon c’est foutu, ils ne comprennent rien, ils ne voient pas plus loin que leur intérêt et confort immédiat, ils continuent à fantasmer sur des 4X4… » Puis de temps en temps arrive une sensation d’optimiste et de courage, fournie notamment par les jeunes générations, qui prennent position sur internet, sur les blogs… ce n’est pas le pouvoir en place, dans aucun gouvernement, qui va changer les choses.
- Y a-t-il un passage qui vous a touché plus que les autres ?
Surtout la séquence sur les gorilles, car c’est un animal symbolique du danger que fait courir l’homme à la nature. C’est une race cousine de la nôtre, donc on a l’impression de regarder une famille humaine, démunie et fragilisée, qui nous dit « voilà ce que vous nous avez fait ».
J’aime beaucoup la botanique donc c’est la scène sur les plantes du mont Kénya qui me plaît le plus, comme si on était sur une autre planète. J’étais bluffé par ces plantes qui passent à 50 degrés en dessous de zéro. Je trouve ça sublime, c’est visuellement incroyable.
- Le film est proposé en 3D, qu’en pensez-vous ?
J’approuve complètement l’utilisation de la 3D pour les documentaires animaliers, mais pas pour des films comme Gatsby le magnifique par exemple : quel est l’intérêt ? Qu’en penserait Francis Scott Fitzgerald ? C’est un gadget.
Ce que propose le film est une immersion dans la beauté de la nature avec les techniques modernes de la 3D et des façons de filmer spectaculaires, pour provoquer un choc, une étincelle chez les jeunes générations face à la beauté miraculeuse de la nature. J’espère que ça suscitera des réflexions dans la famille, voire des vocations."
Merci à Z et Metropolitan Films pour cette rencontre
22:06 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, nature, lambert wilson | | Facebook
24/12/2014
L'anniversaire poisse
Le 24 décembre, c’est mon anniversaire. C’était banal, de juste raconter la fête, les cadeaux, le gâteau. Il a bien fallu que je trouve quelque chose en plus pour pimenter l’évènement.
Déjà, depuis toujours, on me dit systématiquement : « Pas de chance, être née le 24 décembre, recevoir qu’un seul cadeau pour l’anniversaire et noël… » J’entends cette réaction à chaque fois que je m’inscris dans une administration, pour prendre une carte de bibliothèque, de transport… On m’avait même dit à Pôle Emploi : « Vous inquiétez pas ! Vous aurez bientôt un deuxième cadeau : un CDI ! » (Tu parles)
Je me suis dit : « je vais leur montrer ce qu’est la vraie malchance. » J’ai donc décidé de me faire des anniversaires à thème : « anniversaire pourri par la maladie la plus originale et débile possible. »
J’ai inauguré l’anniversaire poisse en décembre 2007.
Je vais chez le docteur :
Moi : « Je vais travailler avec des enfants. Il me faut un certificat de vaccination.
Le docteur : - Pas de problème.
Moi : Sinon, je n'ai eu aucune maladie infantile.
Le docteur : - Vous plaisantez ?
Moi : - Ben non.
Le docteur : - OUAH AH AH ! Elle est bien bonne celle là ! Vous n’êtes pas au bout de vos peines ! Au moins, on a trouvé récemment un vaccin contre la varicelle.
Moi : - Vous voulez me faire une piqûre ? Le truc avec une grosse et longue aiguille pointue qui est censé pas faire mal ? NAN !
Le docteur : - Oh, mais je vous conseille fortement de vous vacciner. La varicelle d’adulte, c’est vraiment pas facile. On a de la fièvre, on est fatigué…
Moi : - Bah, en école primaire, c’est rare, c’est plutôt chez les bébés…Ca va pas me sauter dessus comme ça… Si je l’ai pas eu jusqu’à présent…
Le docteur : - Détrompez vous. Je vous prescris le vaccin.
Moi : - Ouais ouais. Je verrai…
C'est ça. Parano ces docteurs. La varicelle à mon âge. Avec un tout nouveau vaccin… On connaît pas encore les effets secondaires… Veut pas choper la sclérose en plaques moi…
J’ai donc calculé qu’en enlevant la période d’incubation, j’ai attrapé la varicelle au bout de trois jours, ou six heures de contact avec les enfants. Pas mal.
Un matin, je me lève. J’ai des boutons sur le ventre. Comme souvent : j’ai la peau hypersensible, le moindre textile ou aliment un peu moins classique me causent des allergies. Je m’inquiète pas.
J’arrive à l’école.
Une collègue : « T’as un gros bouton sur la tempe.
Moi : - Ah ? J’en ai parfois. »
De quoi elle se mêle. C’est pas poli. Non mais.
Au même moment je regarde ma montre. Tiens, j’ai un autre bouton sur le poignet. Bizarre quand même.
10 minutes plus tard, je vérifie si c’est bientôt la fin du boulot. Mon bouton du poignet a éclaté comme une bulle. Vraiment étrange.
Bah, la cloche sonne. Je rentre chez moi. Je lis. Qu’est ce qu’il fait froid. C’est parce que je ne bouge pas. Je monte le chauffage. Je mets un deuxième pull. Puis un troisième. Puis un peignoir.
2 heures plus tard, mon frère rentre :
Frère : « On crève de chaud ici ! Ca va pas ? T’es tellement emmitouflée qu’on dirait un bibendum ! »
Moi : - Je crois que j’ai un peu de fièvre… J’ai aussi des petits boutons, mais c’est rien, c’est une allergie…
Je soulève mes pulls. J’avais deux fois plus de boutons.
Frère: « -AAAAAAHHHHH !!!!! C’EST HORRIIIIIIIIIBLE !!!!!!! Ca y est, tu l’as chopé…
Moi : - Mais non ! C’est juste une allergie ! Ce sera parti demain ! »
Le lendemain, trois fois plus de boutons, je vais chez le docteur pour qu’il confirme l’allergie.
Le docteur : « - Qu’est ce qui vous amène ?
Moi : - J’ai des boutons.
Le médecin grimace alors un large sourire entendu.
Moi : - Puis j’ai de la fièvre.
Il continue de me fixer avec son grand sourire sadique et content de lui.
Moi : - Ca me gratte un peu.
Le docteur (triomphant) : - C’est la varicelle ! Je vous l’avais dit ! Il était temps de l’avoir à votre âge…
Moi (d’une petite voix) : - Mais vous voulez pas vérifier quand même ? On sait jamais…
Le docteur : - Oh là là ma chère, y’a pas de doute." Il regarde. "Et oui ! C’est ça !"
Content comme s’il avait découvert le vaccin contre le cancer.
Le docteur : - Vous inquiétez pas, c’est pas grave. Vous allez juste passer un mauvais quart d’heure pendant 15 jours…
Moi : - Mais c’est mon anniversaire ! Et noël ! Quelle tête je vais avoir sur les photos !
Le docteur : - Ca vous fera un joli souvenir ! »
Effectivement, j’ai de magnifiques photos de moi soufflant mes bougies, ouvrant mes cadeaux, caressant le nouveau bébé cochon d’inde. Beau sujet, beau cadre, belle lumière, beaux boutons. Environ 200 sur tout le corps, même sous les pieds et aux endroits pas catholiques comme dirait ma grand-mère. A désinfecter un par un deux fois par jour. Ils se transforment en grosses croûtes.
Impossible de dormir, j’ai l’impression d’avoir des clous qui s’enfoncent dans ma peau. Ca me démange affreusement, mais interdiction de gratter sous peine d’avoir un trou de cicatrice à vie. J’en ai quand même un sur le visage : j’ai léché la casserole où était préparé mon gâteau d’anniversaire et me suis essuyée d’un grand revers de la main. Crac le bouton au bord des lèvres. Les marques devaient partir dans les 6 mois, mais ma peau est tellement fine et fragile que je garde encore des traces 7 ans après.. pour mon prochain anniversaire poisse ?
Un jour, promis, au lieu de recycler cet article qui date, je vous raconterai la suite de mes anniversaires poisse. Comme le 23 décembre 2009 où j'ai fini à l'hôpital avec un doigt ouvert "laissez-moi, c'est rien, je veux rentrer chez moi, je veux pas passer mon anniversaire à l'hosto ! Mais non, pas besoin de recoudre, j'ai juste un trou béant, un petit pansement et hop, on y voit que du feu ! J'ai un train à prendre moi !"
"et c'est pas fini !"
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23/12/2014
Nature, un spectacle féerique
Ce documentaire nous plonge au cœur de l’Afrique et de ses paysages grandioses, étonnants et si différents : la forêt tropicale, son taux d’humidité de 100 %, où vivent les gorilles, le désert du Namib où il ne tombe que 20 mm de pluie par an et où il fait 40 degrés, le mont Kenya enneigé et ses 5000 mètres d’altitude, la mer Rouge et ses récifs coralliens, les volcans de la vallée du grand Rift, où se retrouvent les flamants roses pour leur parade nuptiale… (voir bande annonce ci-dessous)
Nature est le documentaire 3D le plus ambitieux jamais réalisé. Il a nécessité presque deux ans de tournage, sur 30 lieux et 13 pays différents, dans des régions africaines isolées et hostiles.
Le film est impérativement à voir en 3D, pour les prouesses techniques et la sensation d’immersion que cette technologie procure : on a vraiment l’impression de pouvoir toucher les animaux, d’être au milieu du troupeau d’éléphants, de voler parmi les flamants, de nager avec les tortues… Les effets sont spectaculaires. Vous pouvez-le voir dans la bande annonce : elle me donne des frissons !
On découvre une nature inconnue et étonnante, comme les poissons-lions des profondeurs abyssales, ou les plantes géantes qui survivent sous la glace. La faune et la flore s’adaptent à des milieux difficiles : les éléphants parcourent des centaines de kilomètres pour trouver de l’eau, le lézard du désert de Namibie ne se tient que sur une patte à la fois pour éviter de les brûler par un contact prolongé avec le sable brûlant. Il entame ainsi une danse cocasse.
Le documentaire n’est pas dénué d’humour, et la musique et la mise en scène renforcent cet effet. Un air de western, des plans serrés et des champs contre champs sur le caméléon et sa proie parodient Rango de Verbinski. Autrement, la bande originale composée par Patrick Doyle (Harry Potter et la coupe de feu, Indochine ou Rebelle) est plutôt lyrique et grandiose pour souligner la majesté des images. C’est le groupe Coldplay qui signe la chanson du générique final.
Nature s’inscrit dans la lignée des documentaires La planète bleue et Un jour sur Terre, produits également par la BBC. Le co réalisateur Neil Nightingale est un habitué du genre, comme le fameux Sur la terre des dinosaures.
J’ai beaucoup apprécié la splendeur des prises de vues, découvrir des nouveaux lieux et animaux étonnants. Mais j’ai trouvé que certains choix n’étaient pas judicieux : la colonie de fourmis et tous les animaux peu ragoûtants, les gorilles, les éléphants, les flamants roses que l’on connaît déjà… Les enfants, auxquels le film s’adresse principalement, apprécieront mieux.
Dans la scène initiale, on voit une fillette courir au ralenti sous la pluie, dans une ville. Des plans qui ressemblent à ceux d’une publicité kitsch et niaise. Cette introduction montre que la nature est partout, même en ville si on sait la regarder, et que l’eau est primordiale. La recherche de l’eau est d’ailleurs le fil conducteur du film. Le film montre que les animaux s’adaptent à leur environnement, contrairement à l’homme qui modifie considérablement la nature pour la plier à ses besoins.
A l’inverse de la plupart des documentaires animaliers, ce film n’est pas didactique et n’offre pas un discours pessimiste. Il essaie simplement de nous faire découvrir la nature, de nous émerveiller avec des images et des sensations à couper le souffle.
En version originale, le texte est lu par la voix chaude et grave du charismatique Idris Elba (Luther, Mandela). En version française, c’est Lambert Wilson qui s’emploie à la narration.
J’ai d’ailleurs eu la chance de le rencontrer, je vous en parle demain…
22:59 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma, documentaire animalier, nature, lambert wilson | | Facebook